Consultation - Jimin

Je tombai des nues. Comment était-ce possible ? Je mettrais ma main au feu que j'étais dans le cabinet de consultation de Jimin et que nous nous étions... donnés en spectacle, c'était le moins que l'on pût dire. Comment avais-je atterri dans cet endroit ?

Maintenant que j'autorisai mon regard se poser sur cette pièce, qui, je supposais se trouvais dans l'habitat naturel de Jimin, je découvris un environnement peu habituel.

Des flammes jonchaient sur les murs. Le bois du parquet semblait usé par le temps et l'ambiance amenait à la luxure. Je jetai un coup d'œil à mon lit. Il était double - et confortable - et des baldaquins l'entouraient. Comme s'il eut été venu de la royauté. Les draps étaient noirs et très doux au toucher, étaient-ils en satin ?

Je me concentrai à nouveau sur Jimin. Pourquoi m'avait-il amenée avec lui ? Quel était son but ? En avait-il un ? Parce que s'il me sortait qu'il n'y avait aucune raison de me rapporter, je ne savais pas ce que je ferais. Alors que j'allais parler, il me coupa.

- Ceci est ta chambre, me sourît-il. J'espère qu'elle te convient, Cindy.

Je le regardais sans répondre. Son sourire ne s'estompait pas pour autant.

Il s'approcha de moi et me tendit sa main droite, comme une invitation. Je l'acceptai et me levai. Mon regard s'arrêta sur ses yeux, qui étaient redevenus noirs. Je ne saurais dire si je voulais qu'ils furent restés ainsi ou non.

- Tu as intérêt à m'expliquer ce que je fais ici, Jimin, lui dis-je.

Il soupira :

- C'est notre maison, désormais.

- Mais pourquoi m'as-tu amenée chez toi?

- Tu ne veux déjà plus de moi ?

Il s'approcha de moi et me susurra cette dernière phrase, avant de venir me déposer un baiser sur la joue, près de l'oreille. Je fermai les yeux, profitant de ce moment de douceur.

Mes bras entourèrent le cou de Jimin pendant que les siens venaient se poser sur ma taille. Il me serra contre lui comme si je risquais de m'écrouler ; j'en profitai pour me blottir dans un délicieux câlin. Nous restâmes ainsi quelques instants puis, il se sépara de moi et prît mon menton de ses doigts afin de me forcer à le regarder.

J'étais à la fois attirée et apeurée. Jimin était magnifique avec sa chevelure enflammée et ses yeux hypnotisants. Je soupirai ; je ne regrettais pas la soirée d'avant seulement, je n'étais pas sure que j'eus été capable de satisfaire Jimin. Ce dernier remarqua mon appréhension, ce qui lui provoqua un sourire narquois.

- Allez, viens, Cindy ! Tu veux visiter le reste de la maison ?

J'acquiesçais. Il était vrai que cela m'intriguait. Si « ma » chambre était en feu, a quoi pouvait ressembler la sienne ? Et qu'en était-il du reste de sa maison ? D'ailleurs, était-ce réellement une maison ? Si la forêt avait pour seul voisin Jimin, pourrions-nous la visiter ? Je le suivis alors qu'il s'apprêtait à me faire un tour guidé.

Son hall était était parsemé de portes toutes plus intrigantes les unes que les autres. Certaines étaient petites, d'autres étaient grandes et d'autres encore n'étaient pas, les vitres les remplaçaient alors tel une équipe de quelque sport.

Sa cuisine était très moderne - et très rouge. Nom de nom ! Cet enfant avait un problème avec la couleur rouge ! À croire qu'il ne se pût permettre d'exister que pour cette dernière !

Plusieurs pièces suivirent la cadence : la bibliothèque, le « dressing » comme il l'appelait, la salle de bal, le boudoir, différents salons (salon à thé, à café, à petit déjeuner aussi), autant de balcons que de chambres, la cave et enfin la chambre de Jimin.

Je frétillais intérieurement de joie et d'impatience de voir sa chambre après tant de pièces toutes plus lugubres - et rouges, ce qui contribuait fortement à la lugubrité de son manoir (parce qu'il utilisait le terme « maison » pour signifier manoir) - les unes que les autres.

Jimin n'était pas inconscient de ma carence de patience, ce qui semblait bien l'amuser puisqu'il s'arrêta devant la porte et me fixa, un rire moqueur naissant sur ses délicieuses lèvres.

Je le regardai, penaude. Encore une moquerie de sa part et je lui sauterais dessus. Il ouvrit la bouche - probablement pour annoncer quelque chose d'intelligible, comme à son habitude - mais fût très vite empêché par mes lèvres qui l'avaient emprisonnée.

Il répondit à mon baiser, en me collant de nouveau à lui. Nous entamâmes alors une valse endiablée avec nos lèvres pour danseurs. Jamais ils ne fatiguaient, jamais ils ne ralentissaient.

Il me plaqua contre un mur et me souleva légèrement. J'en profitai pour prendre mon souffle. Bonté divine, ses baisers valaient la peine ! Alors que je me préparais mentalement pour la suite, la suite n'arriva pas. Il avait ouvert la porte et m'avait portée dans sa chambre.

- Alors ? Comment tu la trouves ? Rigola-t-il

Je souris. Étrangement, elle n'était pas rouge. Elle était violette. Étaient-ce ses murs qui avaient la couleur de ses yeux ou étaient-ce ses yeux qui avaient la couleur de ses murs ?

De nouveau un lit à baldaquins, en bois simple, se trouvait dans un coin. Cette fois-ci, les draps étaient d'un bleu saphir qui contrastait avec le violet améthyste que dominait cette pièce.

Mon regard s'arrêta sur la fenêtre. Je m'approchai de cette dernière. Elle donnait sur le jardin rempli de multitudes d'espèces de fleurs et de plantes, toutes plus colorées et surprenantes les unes que les autres. C'était alors que je sentis deux mains sur mes hanches.

- Elle te plaît notre maison ? Me demanda mon désormais amant, les yeux fixés dans le vide.

Je ne pus que répondre affirmativement. Ce manoir avait beau être très rouge, il n'en demeurait pas moins magnifique.

Ce moment aurait pu être parfait si mes pensées n'eurent pas pointé leurs nez. De nouveau, je ressentais la crainte de ne pas être à la hauteur de ses atteintes. Lui, qui semblait vouloir entretenir une relation avec moi, comment pourrais-je le décevoir ?

Il vint poser sa tête sur mon épaule, ce qui me retira de mes sadiques pensées.

- À quoi tu penses depuis tout-à-l'heure ?

J'hésitais à lui faire part de mon ressenti quand il m'embrassa sur le front.

- Si tu as peur de vivre dans un manoir, je peux dormir avec toi, dit-il d'un air aguicheur.

Je souris. Comment refuser un si belle offre ? Je lui ébouriffai les cheveux, chose qui sembla lui déplaire. Il me porta alors en sac à patates et tourna plusieurs fois sur lui même. Qu'essayait-il de faire, bon sang ? Je ne le savais pas mais cela ne m'empêcha point de profiter du moment avec lui.

On s'amusa ainsi une bonne partie de la soirée, jusqu'à nous endormir sur son lit, enlacés.

———————

Voilà :3

Ceci est un concours, c'est donc la suite directe de l'histoire « Consultation », Sex Therapy de Lalie_Love !

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top

Tags: #bts#jimin