Deux semaines plus tard
Madrid, Espagne
Estrela Miguel

Anto est trop stressé dernièrement et j'ai décidé que nous allions aller passer la soirée dans le jacuzzi. Ça va le détendre et ça va me faire du bien. J'ai bien évidemment sorti du jus de pomme et du champagne pour qu'on puisse boire pendant qu'on se dépend. J'ai enfilé mon maillot de bain à deux pièces et j'ai mis par dessus mon peignoir. Antoine ne devrait pas tarder à arriver à la maison.

J'entends le portail s'ouvrir et le moteur de la voiture d'Anto. Je me lève du fauteuil et je vais jusqu'à la porte d'entrée. J'ouvre la porte et je vois Anto sortir de la voiture. Il prend son sac et se dirige vers moi. Il sourit en me voyant et je lui souris en retour. Il pose sa main dans le bas de mon dos lorsqu'il est face à moi et il écrase sauvagement ses lèvres sur les miennes.

- « Je vois que je t'ai manqué. » Lui dis-je.

- « Tu me manques tout le temps. » Répond-il.

- « Bon, je nous ai préparé une soirée spéciale. » Lui dis-je.

Nous entrons à l'intérieur et il ferme la porte avant de déposer son sac par terre. Il m'embrasse à nouveau et je finis par comprendre qu'il veut que nous le fassions mais je ne veux pas qu'on le fasse tout de suite. Je sépare nos lèvres et le regarde.

- « On va aller au jacuzzi et après, si tu as envie de me faire l'amour, tu pourras le faire. » Lui dis-je.

Il me sourit et nous allons jusqu'à la pièce où se trouve le jacuzzi. Il fait déjà chaud à l'intérieur et je retire mon peignoir de façon sensuelle. Je sais que ça fait plaisir à Anto. Il ne me lâche pas du regard et son regard s'assombrit, lui donnant une allure encore plus sexy. J'entre dans l'eau et il se déshabille complètement. Il entre ensuite dans le jacuzzi et il se place sur moi.

- « Champagne et tout. » Dit-il en regardant derrière moi.

- « Je sais que tu es très stressé dernièrement et je veux que tu te détendes. » Dis-je en posant mes mains sur ses épaules. « Alors j'ai pensé qu'on pourrait passer la soirée ici à discuter et à boire. »

Je devrais me contenter de mon jus de pomme mais c'est très bon.

- « Et tu as très bien pensé. » Dit-il en approchant son visage du mien.

Il l'approche très très lentement et il me regarde en souriant. Il veut jouer le petit coquin. Je fais glisser ma main le long de son corps et je m'arrête lorsque j'arrive juste au dessus de sa partie intime. Je ne le lâche pas des yeux et je prends son membre dans ma main. Il ferme instinctivement les yeux et sa bouche s'ouvre légèrement. Je commence à pomper doucement et quelques gémissements sortent de sa bouche.

Puis, il ouvre les yeux et pose sa main sur la mienne pour que j'arrête ce que je suis en train de faire. Il retire ma main lentement, sans jamais me lâcher du regard.

- « Je vais te faire crier mon nom tellement fort que tu finiras par oublier le tien. » Me murmure-t-il au creux de l'oreille.

Il m'arrache quelques frissons au passage avec sa voix tellement sensuelle. Il dépose un baiser sur les commissures de mes lèvres et me regarde. Je souris.

- « Alors fais-moi crier. » Lui murmurais-je à l'oreille.

Un énorme sourire de pervers prend place sur son visage et il m'embrasse à nouveau sauvagement. Pendant qu'il m'embrasse, il me retire le bas de mon maillot de bain et il caresse doucement mon ventre. Je pense qu'il essaye de rassurer son fils avant que je ne commence à crier comme une taré.

Il s'installe à côté de moi après avoir retiré son boxer et me fait signe de m'installer à califourchon sur lui. Son sexe entre en moi doucement et lentement et un gémissement sort de ma bouche mais il est étouffé par la bouche d'Anto. Je commence à onduler mon bassin et il pose ses mains sur mes hanches pour me guider.

Nous nous laissons guider par la passion jusqu'à ce que nous soyons submergés par l'orgasme. Il me sert contre lui pendant que nous reprenons notre souffle. Je finis par me lever et je m'installe près de lui. Il se retourne pour prendre un verre.

- « Je suppose que tu vas boire le jus de pomme. » Dit-il en prenant la bouteille de jus.

- « Vous faites de bonnes déductions, monsieur Griezmann. » Lui dis-je.

Il sourit et me sert du jus dans une flûte. Il me la tend et je la prends en le remerciant. Il se sert ensuite du champagne et me regarde en souriant.

- « Trinquons à notre petit monstre qui va bientôt naître et à notre futur mariage. » Dit-il en tendant sa flûte.

Nous trinquons et je bois un peu du contenu de mon verre. Je dépose la flûte derrière moi et je regarde mon prince charmant.

- « Je stresse trop pour le match contre le Real. » Me dit-il. « C'est trop stressant et dernièrement, aux entraînements, j'ai l'impression de faire de la merde. Je suis pas du tout prêt pour ce match et ça me frustre et me stresse trop. »

Je m'assis à nouveau à califourchon sur lui et je pose mes mains sur ses belles épaules. Je les caresse avec douceur et je le regarde.

- « Anto, t'es un excellent joueur et ne doute jamais de toi mais nous avons tous des phases où ça va pas du tout. » Lui dis-je. « Et si tu stresses trop, tu vas finir par vraiment faire de la merde. Tu dois te détendre et éviter de trop penser à ce match. »

Je ne suis pas vraiment excellente à donner des conseils et à rassurer les gens mais il a besoin de se détendre sinon il va finir par mal jouer lors du match et nous ne voulons pas de ça.

- « Quand tu joues, penses juste à ta famille. Pense à ta fille qui sourit lorsque tu gagnes, pense à ce monstre qui va bientôt naître et pense à quelque chose dont tu es très fier. » Lui dis-je. « Ne pense pas aux choses négatives et ne pense pas que tu joues comme de la merde et que tu vas perdre. »

Je masse ses épaules pour qu'il puisse se détendre.

- « Tu es le meilleur joueur que je connaisse et je sais que tu vas tout déchirer lors de ce match. » Dis-je en souriant.

Il me sourit en retour et m'embrasse tendrement.

- « Ta présence m'apaise énormément. » Dit-il.

- « Et je serais là lorsque tu joueras contre le Real. »

Je suis toujours là lors de ses matchs importants parce que c'est la seule manière pour moi de le soutenir.

- « Je sais pas si c'est une bonne idée. Tu pourrais être blessée par les supporters ou... »

Je pose ma main sur sa bouche pour qu'il arrête de parler.

- « Il ne se passera rien. » Dis-je. « Je serais dans une zone très protégée et où il n'y aura pas de supporter. Un homme m'escortera jusqu'à ta voiture et tout se passera bien. »

Je ne veux pas qu'il pense au pire quand il sait très bien qu'il ne se passera rien. Personne ne me blessera ou autre.

- « Je ne te laisserais pas tomber. »

- « Merci, princesse. » Dit-il avant de m'embrasser rapidement.

Je pousse ses cheveux en arrière et je les caresse avec douceur. J'aime ses cheveux, bon, en soit, j'aime tout chez Antoine, il est l'homme parfait. Il a tout ce qu'il faut et il a tout ce dont une femme rêve chez un homme.

- « N'oublie pas que demain nous allons visiter la salle où va se dérouler notre mariage. » Lui rappelais-je.

- « Je n'ai pas oublié, ne t'inquiète pas. »

Notre mariage aura lieu le 18 juillet exactement et nous avons choisi cette date car c'est le jour où nous nous sommes mis ensemble. C'est Anto qui a insisté pour que nous choisissions cette date parce qu'il est un grand romantique et il veut vraiment que notre mariage soit le jour le plus spécial de nos vies. Il veut que nous n'oubliions jamais ce jour et il est même prêt à dépenser une fortune pour ce mariage.

- « Ma mère m'a dit qu'elle viendra dans deux semaines pour nous aider dans ce qu'il faut. » Dis-je en souriant. « J'ai l'impression qu'elle est plus excitée que moi pour ce mariage. »

- « Et ta mère n'est pas la seule. » Dit-il. « Ma mère m'a appelé tout à l'heure pour savoir si nous avons besoin d'aide avec quoi que ce soit pour le mariage. »

Les mamans sont terribles mais qu'est-ce qu'on ferait sans elles ? Peut-être qu'avec mes enfants, je serais pire que ma mère et celle d'Antoine.

- « Mais faut les comprendre, leurs enfants vont se marier. » Me dit-il en plaçant une mèche de cheveux derrière mon oreille.

- « Je sais et je les comprends. Ça me fait plaisir qu'elles nous aident mais parfois, elles sont un peu stressantes. » Lui expliquais-je. « Ma mère m'appelle pratiquement tout le temps pour me conseiller sur tout et puis, elle me demande quarante fois la même chose. »

Et puis, ma mère a surtout hâte de rencontrer son petit-fils. Elle m'a dit qu'elle viendrait au début du mois de mai et qu'elle resterait ici jusqu'en août. Bon, pour le mariage, nous irons dans ma ville natale, Porto parce que chez moi, le mariage se déroule dans la ville de la mariée. Anto a accepté que notre mariage ait lieu là-bas parce qu'il sait que j'aime mon Portugal et que je voudrais au moins me marier là-bas.

- « Quand Erika était enceinte de Mia, ma mère arrêtait pas d'appeler pour savoir si tout allait bien et elle donnait un tas de conseil à Erika à propos de tout. »

Elle le fait également avec moi.

- « Mais elle le fait moins avec toi parce qu'elle sait que j'ai un peu d'expérience avec les grossesses et puis, elle sait que ta mère est comme elle. »

Nos mères se ressemblent tellement. Elles s'inquiètent pour tout et elles sont tellement présentes dans nos vies mais nous avons besoin d'elles. En tout cas, moi, même à 23 ans, fiancée et bientôt maman, j'ai toujours besoin de ma maman. J'ai besoin qu'elle me rassure à propos de tout et j'ai besoin qu'elle soit à mes côtés. Je ne pourrais pas vivre sans ma maman et j'espère que mon fils ressentira la même chose par rapport à moi.

- « Mais nous avons besoin d'elles parce qu'elles sont nos mamans et qu'elles veulent juste que nous soyons heureux. » Dit-il en déposant un baiser sur mon front. « Mais tu comprendras mieux quand tu auras ton fils dans tes bras. »

Je pose ma tête contre son épaule et je souris en pensant à mon petit bébé. J'ai juste envie qu'il naisse pour que je puisse m'occuper de lui et pour que je puisse finalement être une maman.

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Voilà, voilà, j'espère que ce chapitre vous a plu.
Bisous bisous 😘