🍋 47. « Anstrela » 🍋

Madrid, Espagne
Estrela Miguel

Il prend ma main et la caresse doucement.

- « Je suis également désolé. » Dit-il.

- « Rien n'est de ta faute. » Lui dis-je. « J'aurais dû te dire que j'avais vu Santiago à l'aéroport et qu'il m'avait parlé. C'est de ma faute qu'il ait fini par me retrouver et qu'il soit venu. »

Il soupire et dépose sa main libre sur mon visage.

- « Je t'en veux juste que tu ne m'ais rien dit. Je pensais vraiment que tu me faisais confiance et qu'on se disait tout. »

Et je lui fais confiance, plus que n'importe qui sur terre.

- « Si je ne te faisais pas confiance, je ne serais jamais venu vivre avec toi et je n'aurais pas quitté Paris. » Lui dis-je.

Je pense que c'est important qu'il sache que je lui fais confiance. Je ne veux pas qu'il remette ça en doute.

- « Mais ça m'est juste sorti de la tête parce que dès que je te vois, j'oublie tout. Il n'y a plus que nous deux. Je sais que je suis en tort et que j'aurais dû t'en parler. »

Il embrasse tendrement mon front et je le sers dans mes bras.

- « Je veux juste que tu ne me caches pas des choses de ce genre. » Dit-il en prenant mon visage en coupe dans ses mains. « J'étais déjà hors de moi que ce connard soit venu jusqu'ici et découvrir après que tu ne m'avais pas dit que tu l'avais déjà vu m'a énervé. »

- « Je sais et j'en suis désolée. » Dis-je en verrouillant mon regard au sien. « Tout est de ma faute. »

- « Non. » Dit-il. « Ce n'est pas de ta faute s'il s'est ramené ici. Il est juste con et ce n'est pas de ta faute qu'il le soit. »

- « J'ai quand même le sentiment que ce soit de ma faute. »

- « Mais ça ne l'est pas. »

Si je ne partageais pas une ancienne relation avec lui, il ne serait pas venu et tout se passerait parfaitement bien entre Anto et moi.

Je lui demande ce qu'ils se sont dit et Anto me dit à peu près tout ce qu'ils se sont dit mais je sais parfaitement qu'il ne m'a pas tout dit. Pourquoi ? Je ne sais pas, peut-être qu'il ne veut pas que je sois blessée.

- « Mais si je le revois par ici, je porte plainte contre lui et lui fou un procès au cul. » Dit-il en s'énervant.

Je rigole un peu parce que ça me fait quand même rire un peu.

- « Qu'est-ce qu'il y a de marrant ? » Me demande-il en fronçant les sourcils.

- « T'es mignon quand tu t'énerves. » Dis-je en caressant tendrement son doux visage.

Un petit sourire vient prendre place sur son merveilleux visage. J'aime énormément le voir sourire, son visage brille de partout et il devient la plus belle merveille qui existe sur terre. Je sais que je ne suis pas la seule à le voir comme la plus belle merveille au monde mais j'ai l'avantage de sortir avec lui.

- « Je m'énerve à cause de ton ex et t'arrives encore à dire que je suis mignon. » Dit-il.

- « C'est la vérité. » Dis-je en souriant.

Il colle son corps au mien et me regarde intensément avec ses yeux bleus.

- « Donc comme ça, je suis mignon ? » Me demande-il en haussant un sourcil.

- « Je dirais sexy mais si tu préfères mignon... » Dis-je en continuant à sourire.

- « J'aime beaucoup les deux. »

Il me fait rire le petit Grizou. Il écrase sauvagement ses lèvres sur les miennes et je comprends bien vite que ce baiser est en train de nous mener tout droit à une partie de jambes en l'air. Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Je mets fin à notre baiser.

- « Qu'est-ce qu'il y a ? » Me demande-il.

- « Nous étions très énervés il y a quelques heures et je ne sais pas si c'est vraiment une bonne idée. »

Il sourit comme un vieux pervers.

- « Je ne vois vraiment pas de quoi tu parles. »

Avec quoi il vient ?

- « Bien sûr que tu sais parfaitement ce que tu nous étions sur le point de faire. »

- « Non. »

- « Es-tu sérieux ? »

Il s'approche de moi, encore plus.

- « Tant que tu ne l'auras pas dit clairement, chaton, je ne saurais pas de quoi tu parles. » Me murmure-t-il de façon sensuelle et en insistant bien sur chaton.

Des millions de milliards de frissons viennent de parcourir mon frêle petit corps. Il est en train de me tuer ! Et je sais que ça lui fait plaisir... Je prends mon courage à deux mains et je décide de faire comme si cet homme ne me laissait pas indifférente, je pense qu'il le sait que je ne suis pas si indifférente à son charme. Il me donne pratiquement un orgasme rien qu'en le regardant.

- « Je parlais du sexe. » Lui répondis-je en lui murmurant à l'oreille.

- « Putain ! » Dit-il avant d'écraser ses lèvres sur les miennes.

Cette fois-ci, il me porte directement et monte les marches pour que nous nous retrouvions dans sa chambre qui est également devenue la mienne. Il me pose délicatement sur le lit sans jamais séparer nos lèvres. Il commence à me déshabiller lentement et brise notre baiser, à mon plus grand regret. Je suis en sous-vêtements et il m'admire de haut en bas. Il se mord plusieurs fois la lèvre inférieure, ce qui le rend super sexy. Il se déshabille rapidement, il est vraiment pressé le petit Grizou.

Il fait glisser ma culotte le long de mes jambes et dégrafe mon soutien-gorge. Il dépose une multides de doux baisers sur mon cou et mes seins et il suçote ma peau à certains endroits, m'arrachant au passage des gémissements. Il aime vraiment me laisser des marques. Il arrête toute action et me regarde avant de se lever du lit.

- « J'ai acheté un tas de préservatifs. » Dit-il en ouvrant un tiroir.

Il me montre toutes les boîtes qu'il a acheté et il me sourit. Il n'avait pas besoin de me montrer tout ça, je le crois. Il prend un préservatif et vient me rejoindre.

- « Est-ce que je pourrais le mettre ? » Lui demandais-je.

Je ne l'ai jamais fait mais j'ai envie de le faire pour tenter l'expérience. Il acquiesce et je m'assieds sur le lit. Il s'installe à mes côtés après avoir retiré son boxer et il déchire l'emballage. Je lui prends des mains le préservatif.

- « Par contre, je ne sais pas comment on fait pour le mettre. » Lui dis-je en le regardant.

Il m'explique comment faire et m'aide à faire glisser le préservatif le long de son sexe. Une fois que c'est fait, je le regarde en souriant. Il me couche à nouveau sur le lit et se place au-dessus de moi. Il embrasse doucement et longuement mes lèvres avec douceur, me procurant un tas de frissons. Il embrasse si bien. Un gémissement sort de ma bouche lorsque je le sens entièrement en moi.

Je cadenasse mes jambes autour de lui et il commence ses lents et profonds vas et viens. Ses baisers descendent le long de ma mâchoire et mon cou et ses mains maintiennent mes hanches qui ondulent à chaque coup de reins. Il intensifie le rythme qui commence à devenir impossible à suivre mais j'ai tellement envie qu'il accélère le rythme. J'ai besoin de faire partir toute cette colère. Il continue à accélérer la cadence et je gémis de manière complètement incontrôlée.

Quand il sent que je suis sur le point de venir, il commence à ralentir ses coups et s'arrête soudainement. Un sourire espiègle prend place sur son visage. Mon cœur a complètement arrêté de battre, il est en train de me torturer le petit Anto. Il reprend à nouveau ses coups de reins et ma respiration est coupée pendant quelques istants. Ses lèvres viennent retrouver les miennes et il commence à accélérer le rythme. Mon dos se cambre et mes doigts s'enfoncent dans la peau de son dos. Ses lèvres quittent les miennes et il vient me murmurer des choses bien perverses.

Ma respiration devient de plus en plus irrégulière et mon corps commence à trembler. Je suis soudainement frappé par l'orgasme violemment. Antoine me rejoint très vite et s'effondre sur moi. Je le sers dans mes bras et nous restons dans cette position le temps que nous reprenions nos esprits. Il se couche ensuite à mes côtés et jette son préservatif par terre. Je décide de m'asseoir à califourchon sur lui. Il caresse doucement mes cuisses.

- « On pourrait reprendre ? » Demandais-je.

- « Il y a quelques minutes, tu me disais que ce n'était pas une bonne idée le sexe après ce qu'il s'est passé et maintenant, tu me demandes de recommencer. » Dit-il en haussant un sourcil.

- « S'il te plaît. » Suppliais-je. « J'en ai terriblement envie et si tu n'es pas d'accord, je te viole. »

Il rigole. Il nous fait rouler et se retrouve au-dessus de moi maintenant. Il me tient fermement contre lui.

- « Tu ne me violeras jamais, chaton. » Dit-il.

Il embrasse tendrement, longuement et avec tellement de douceur en même temps.

- « Que le deuxième round commence ! » Dit-il en souriant comme un vieux pervers.

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Voilà, voilà, j'espère que vous avez aimé ce chapitre malgré ce que j'ai annoncé hier. Merci pour tous vos messages 🙏🏼
La suite devrait venir très rapidement.

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