Paris, France
Estrela Miguel

D'un geste sec, il me retire ma culotte qu'il dépose sur le bord de la piscine et il retire également son boxer. Il faut dire que quand il est fatigué, il est encore plus pressé de passer à l'action. Et je pense que je vais avoir mal au dos parce que le mur de la piscine fait un peu mal.

- « Prête ? » Me demande-il.

J'acquiesce et il entre moi doucement. Mes ongles s'enfoncent dans ses épaules et un gémissement incontrôlé sort de ma bouche. Je me sens si bien quand nous ne formons plus qu'un. C'est une sensation incroyable et apaisante en même temps. Il commence à faire de lent vas et viens et il m'embrasse pour étouffer nos gémissements. Je pense qu'il ne veut pas réveiller sa petite princesse qui a réussi à s'endormir après une nuit très agitée.

Mes ongles s'enfoncent de plus en plus, au fur et à mesure que ses coups de reins deviennent de plus en plus rapides et bruts. Mon dos frotte contre la paroi froide et dure de la piscine et ça me fait mal. Mais sincèrement, en ce moment, je m'en fou complètement. Je ne pense qu'au plaisir qu'Antoine est en train de me donner et il n'y a que ça qui m'intéresse réellement. Je sais qu'une fois que ce sera terminé, j'aurais sûrement très mal au dos.

Ses mouvements commencent à ralentir soudainement et je le regarde en fronçant les sourcils. Je cesse de l'embrasser et un petit sourire mesquin apparaît sur son visage. Il le fait exprès ! Il cherche à me torturer le petit Grizou et je décide de faire un peu la même chose. J'hondule bien mes hanches et je me mords la lèvre inférieure.

- « Ton corps m'avait manqué. » Dit-il.

Il recommence à augmenter la cadence et ses lèvres viennent se poser sur ma nuque mais elles ne font que déposer une tonne de baisers. Je me mords la lèvre pour ne pas faire de bruit et pour éviter de réveiller la petite Mia. Je me sentirais mal qu'elle se réveille à cause de mes gémissements. Mon corps commence à être pris de spasmes et je sens que je vais très bientôt atteindre l'apogée.

Mes mains s'enfoncent encore plus dans la peau d'Antoine et mes yeux se ferment et je cambre mon dos lorsque j'atteinds finalement l'apogée. Mes yeux restent clos pendant qu'Antoine continue ses derniers coups reins avant que lui aussi n'atteigne l'apogée.

J'ouvre les yeux et admire l'apollon qui est devant moi. Il est incroyablement sexy ! Ses magnifiques yeux bleus sont ancrés dans les miens et je dépose mes lèvres sur les siennes. Notre baiser est langoureux et désireux. Mais avant que nous puissions continuer quoi que ce soit, les pleurs de la petite Mia se font entendre. Nous mettons fin à notre baiser et il se retire de moi.

Il sort de la piscine et se sèche le corps avec l'essuie qu'il avait apporté. Je le regarde faire et il enfile un nouveau boxer. Il me regarde, me fait un clin d'oeil et va rejoindre sa petite princesse qui ne réclame que lui. Il a laissé le babyphone ici et je l'entends parler à sa fille. Il est vraiment adorable et il est sans aucun doute un excellent père.

Je sors de l'eau et me sèche le corps avec l'essuie qu'Anto a laissé là. Je retire mon soutien-gorge qui est complètement mouillé et je prends, ensuite, le t-shirt qu'il a apporté. C'est un maillot de l'Atlético qu'il a sûrement déjà porté et en plus, c'est le noir avec les inscriptions en jaune. Je lui avais dit que j'adorais trop ce maillot, mon frère m'a montré des photos et en plus, il m'avait montré une photo grave sexy d'Anto avec ce maillot, ce qui a fait que je l'ai trouvé encore plus beau. J'enfile également le boxer qu'il a laissé là pour moi.

Je prends mon soutien-gorge et vais chercher ma culotte mouillée ainsi que le boxer d'Antoine qui se trouvent au bord de la piscine. Je vais dans la terrasse et je dépose les sous-vêtements sur une chaise pour que ça puisse sécher grâce au soleil. Je retourne dans la pièce où se trouve la piscine et je ramasse le short propre de Grizou ainsi que ma robe. Je vais dans sa chambre et dépose les vêtements sur son lit. Je prends pour finir le babyphone et vais rejoindre mon footballeur. Il donne un biberon à sa petite fille.

- « Je vais appeler ma mère pour qu'elle lui mette ses gouttes dans les oreilles. » Dit-il en relevant la tête pour me regarder. « Elle était la seule à avoir réussi à le faire hier, Mia ne laissait personne lui mettre les gouttes, pas même moi. »

- « Il n'y a pas de problèmes. » Lui dis-je. « La santé de Mia passe avant tout. »

Elle est malade et si le seul moyen pour qu'elle guérisse est de faire venir Isabelle, eh bien, que puisse dire ? Je ne vais pas m'opposer à ça. Mia est tout de même la fille de mon prince.

- « Par contre, Erika va venir. » Me dit-il.

J'acquiesce simplement parce que je ne vois pas où il veut en venir.

- « Je l'ai appelé pour lui dire que Mia est malade. » Il marque une pause. « Et je pense que tu devrais t'en aller. »

Le moins que je puisse dire est que je ne m'attendais pas à ce qu'il me dise ça.

- « Donc, aujourd'hui, j'ai simplement été l'objet que t'a utilisé pour réaliser un de tes vieux fantasmes ? » Lui demandais-je en croisant les bras.

- « Non, tu m'as mal compris. » Dit-il en essayant de se rattraper.

- « Non j'ai tout à fait compris. » Lui répondis-je.

Je quitte tout simplement la chambre et vais dans la terrasse pour regarder Paris. Je veux pas m'énerver devant la petite parce que je ne veux pas lui faire peur et je ne veux pas qu'elle se mette à pleurer. Elle est déjà malade et je veux pas qu'elle se sente plus mal. Mais son père mériterait des claques.

La vue de ce penthouse est magnifique et j'adore regarder Paris depuis cette terrasse. C'est bien rare que j'aime regarder Paris mais depuis que je connais Antoine, j'ai commencé à regarder cette ville d'une toute autre façon. J'ai commencé à apprécier cette ville qui m'a vu grandir et que j'ai toujours détesté parce que je n'étais pas au Portugal.

Ma mère m'a dit que quand j'étais petite, je pleurais à chaque fois qu'on quittait le Portugal et que je refusais de monter dans la voiture. Je m'étais toujours dit qu'une fois que j'aurais fini mes études, j'irais vivre là-bas mais maintenant, je ne sais pas si je vais vraiment y aller vivre.

Je vais quitter Paris en septembre pour aller vivre à Madrid, c'est déjà beaucoup plus près du Porto mais ce ne sera pas Porto. En plus, ces vacances-ci nous n'avons pas pu aller au Portugal à cause du fait que nous travaillons, ce qui me rend très triste. Mais nous irons pendant les vacances de Noël, nous n'y allons pas souvent mais comme nous ne sommes pas partis pendant les vacances d'été alors nous avons décidé d'y aller à Noël.

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Voilà,voilà, je passe rapidement sur wattpad pour vous poster ce chapitre.
J'espère que vous l'avez aimé, je vous posterai demain le prochain puisque c'est la suite de ce chapitre. A la base le chapitre 35 et 36 n'en formaient qu'un mais je l'ai divisé en deux parce qu'il était trop long.
Voilà, bisous et à demain 😘