🍋 22. « soirée très intéressante » 🍋
⚠️ présence de lemon dans ce chapitre ⚠️
Paris, France
Estrela Miguel
J'ai décidé d'apporter le dvd du premier film de Captain America, c'est mon film préféré. J'ai même acheté tous les DVD pour pouvoir les regarder des millions de fois. Je me marierai bien avec Chris Evans mais malheureusement, il vit aux USA alors que je vis en France et je pense que je n'aurais jamais la chance de le rencontrer un jour mais je suis mariée avec lui dans mon cœur.
- « Je veux que tu saches que Mia va venir à Paris demain. » Me dit-il en souriant.
Je suis contente pour lui, sa fille semble être tout pour lui et je sais que ça va lui faire du bien de l'avoir auprès de lui pendant ses vacances ici.
- « Mais Erika vient également. » Ajoute-t-il.
C'est étrange. Il m'avait dit qu'ils ne s'adressaient pratiquement plus la parole et quand ils parlaient, c'était seulement à propos de Mia. Et maintenant, ils vont passer deux semaines ensemble ici ? Je pense que j'ai raté un épisode.
- « Erika va venir passer deux semaines ici avec toi et Mia ? » Demandais-je.
- « Non. » Dit-il en souriant. « Erika vient passer ses deux semaines de vacances ici avec ses amies et je resterai avec Mia. »
Son sourire disparaît rapidement et je pose mes mains sur son visage que je caresse avec douceur.
- « C'est plutôt bien qu'elle soit aussi à Paris, non ? » Lui demandais-je.
Si jamais il a besoin d'aide avec Mia, Erika ne sera pas loin et elle pourra l'aider.
- « Pas vraiment. » Me dit-il en secouant la tête.
- « Pourquoi ? » Demandais-je en fronçant les sourcils.
- « Erika vient seulement pour me contrôler pendant que je serais avec Mia. » M'explique-t-il. « Elle ne me fait plus du tout confiance depuis que je l'ai quittée et je pense qu'elle a constamment peur que je fasse du mal à Mia. »
Ça ne doit pas être facile de savoir que la mère de son enfant ne lui fait pas confiance et pourtant, elle devrait avoir confiance en lui. Il est le père de Mia et il ne veut que son bien.
- « On a du mal à communiquer et depuis notre rupture, ma mère va chercher Mia chez Erika et la mère d'Erika vient la chercher chez moi. » Me dit-il. « Comme ça, on ne se croise pas et on ne se dispute pas devant Mia. »
Au moins, ils ont trouvé une solution pour éviter de faire souffrir la petite. Je n'ose même pas imaginer ce que c'est d'avoir des parents séparés mais au moins, Mia grandira dans un environnement sain et elle sera tout de même très heureuse.
- « Pourquoi est-ce que vous vous détestez tant maintenant ? »
- « Il y a plus d'un an, notre relation a commencé à battre de l'aile. On se chamaillait pour un rien et on n'était jamais d'accord sur certains trucs par rapport à Mia. Avec le temps, la situation est devenue pire. »
J'arrive à lire toute la tristesse qu'il ressent dans son regard. Ça n'a pas dû être facile, surtout qu'ils sont restés ensemble longtemps.
- « Je commençais à ne plus aimer aller chez moi mais je devais à cause de Mia. Je faisais des efforts pour essayer que notre relation fonctionne. On avait une fille de quelques mois dans les bras et je voulais pas qu'on brise notre famille. Et puis, elle a commencé à me faire des reproches par rapport à mon métier et tout. Tout partait en cacahuète. » Dit-il en ne me lâchant pas du regard. « J'ai fini par me rendre compte que je n'aimais plus Erika comme avant et que la seule raison pour laquelle j'étais toujours avec elle, c'était à cause de Mia. Je l'ai quitté mais elle l'a très mal pris. Elle est littéralement devenue folle et j'ai essayé de lui expliquer que notre famille n'allait jamais survivre à tout ça. On se disputait tout le temps et il fallait penser au futur de Mia. Elle n'allait jamais être heureuse avec des parents qui se disputent pour tout et rien. »
C'est tout de même triste que quelques temps après la venue de leur fille, ils se soient quittés.
- « Elle a finit par l'accepter mais nous n'arrivons toujours pas à nous entendre et je sais parfaitement que ça va encore prendre du temps. Mais un jour, nous allons finir par être amis et nous allons finir par refaire notre vie avec quelqu'un d'autre. Et je sais que Mia sera très heureuse et c'est tout ce qui compte à mes yeux. »
C'est tellement beau la manière dont il parle de sa fille. Il l'aime de tout son cœur et ça se voit. Son visage s'illumine dès que son prénom est mentionné et ses yeux brillent de mille feux.
- « Je suis sûre qu'un jour, quand toute cette histoire fera entièrement partie du passé, Erika et toi arriverez à devenir des amis et Mia sera très heureuse de voir que ses parents arrivent à être amis malgré tout. » Dis-je en caressant doucement son visage.
Je ne suis pas experte mais je me suis simplement imaginée être à la place de Mia. Si mes parents ne sont pas ensemble, j'aimerai tout de même qu'ils soient amis. Ce serait une preuve qu'ils font l'effort d'essayer de rester en de bons termes pour moi.
Mia n'a seulement qu'un an et elle ne peut pas encore comprendre tout ça mais quand elle sera plus grande, elle comprendra tout. Je sais qu'elle sera heureuse parce qu'Antoine fera tout pour qu'elle le soit. Erika peut vraiment remercier Dieu qu'Antoine soit le père de sa fille, je pense qu'elle n'aurait pas pu trouver un meilleur père, même si elle le déteste en ce moment.
- « Ma mère m'a dit exactement la même chose. » Dit-il en me souriant. « Mais je suis tout de même un peu triste que je n'ai pas réussi à former une famille heureuse avec Erika et Mia. »
Je ne comprends pas où il veut en venir. Je retire mes mains qui étaient sur son visage, c'est tout de même un peu vexant pour moi. S'il était toujours avec Erika, je ne l'aurais jamais connu. J'aurais peut-être fini par le rencontrer parce que je suis une amie de Théo mais Antoine et moi aurions été simplement amis.
Antoine pose ses mains sur mon visage et caresse mes joues avec ses pouces. Je pense qu'il a compris que ça m'a un peu blessé.
- « Mes parents sont ensemble depuis très longtemps, ils sont mariés, ont eu 3 enfants et nous formons une famille unie et heureuse. » Commence-t-il par expliquer. « Je voulais avoir la même chose mais si les choses entre Erika et moi fonctionnaient bien, je ne t'aurais pas rencontré. Peut-être bien que si mais je sais que rien n'aurait été pareil. » Il marque une petite pause et son regard transperce le mien. « Et tu me rends heureux. »
Oh, il fait fondre mon petit cœur fragile. Je sais que les choses entre lui et moi vont un peu vite mais je me suis attachée à lui et je l'aime énormément. J'ai l'impression d'être une gamine de 16 ans qui découvre ce que c'est l'amour.
- « Peu importe la relation que tu as avec Erika, tu formeras toujours une famille avec elle parce que vous avez Mia et c'est à vous de voir si vous voulez que votre famille soit heureuse ou pas. » Lui dis-je.
Je le regarde avec tendresse et plonge mon regard dans le sien.
- « Et tu me rends également heureuse. » Ajoutais-je.
Je ne sais pas ce que le futur nous réserve mais je suis déjà très heureuse de l'avoir rencontré. Il a changé ma vie en si peu de temps et je sais que peu importe ce qu'il se passera entre nous, je ne l'oublierai jamais.
Les lèvres d'Antoine s'étirent pour former un sourire et il dépose, ensuite, avidement ses lèvres sur les miennes. Ses lèvres bougent en synchronisation avec les miennes et nos langues se livrent un doux combat. J'aime beaucoup quand nos lèvres sont liées, c'est juste un moment parfait. Mais nous devons toujours nous séparer à cause de notre souffle.
Les mains d'Antoine commencent à descendre lentement sur mon corps et elles passent sous mon t-shirt. Il caresse mon ventre et nous continuons à nous embrasser. Ses mains descendent et jouent avec le haut de ma petite culotte. Je mets fin à ce baiser et je retire ses mains.
- « Je ne sais pas si c'est une bonne idée qu'on le fasse. » Dis-je.
- « Pourquoi ? »
- « J'ai l'impression que tout va trop vite et je veux juste qu'on ralentisse un peu. »
- « On ne peut plus ralentir les choses, babe. » Dit-il en me souriant.
Il m'embrasse à nouveau et je réponds immédiatement. Le son de sa voix retentit dans ma tête et je n'arrête pas de l'entendre dire babe. Ça me fait quelque chose qu'il m'ait donné ce surnom.
Ses mains prennent le bas de mon t-shirt et me le retirent. Je me retrouve en soutif devant Antoine, je sais que ce n'est pas la première fois mais je me sens toujours gênée. Il me pousse gentiment en arrière et je tombe sur le lit. Il est au dessus de moi et me regarde en se mordant la lèvre. Instinctivement, mes bras se placent sur ma poitrine pour qu'il ne regarde plus. Il s'approche et retire mes bras.
- « Ne sois pas timide avec moi. » Dit-il en souriant. « Je t'ai déjà vue nue. »
- « Je sais mais je me sens toujours un peu gênée quand ça concerne mon corps. »
Avant que je ne sorte avec Santiago, je n'aimais pas trop mon corps et en sortant avec lui, j'ai commencé à l'apprécier. Mais quand j'ai su qu'il m'avait trompé, je me suis trouvée horrible et je n'aimais vraiment plus mon corps. Et là, je recommence tout doucement à l'apprécier. Je ne me sens pas encore tout à fait à l'aise qu'un gars aussi beau que lui me regarde. En plus, il me déstabilise toujours, même si je me sens un peu plus à l'aise avec lui.
- « Mais tu ne devrais pas. Tu as un très beau corps. » Dit-il en caressant mon visage avec ses gros doigts.
J'aime beaucoup quand il caresse mon visage, c'est relaxant. Il place une mèche de cheveux derrière mon oreille.
- « Laisse-moi t'aider à te sentir bien. » Me murmure-t-il.
Rien qu'avec ce murmure, il a réussi à faire frissonner mon corps tout entier, c'est incroyable comment il arrive à me faire autant d'effet rien qu'en parlant. Mes yeux sont verrouillés dans les siens, je pourrais bien passer des heures à les regarder, ses yeux sont vraiment magnifiques. J'acquiesce simplement et il m'embrasse sur la joue.
Ses baisers descendent sur mon corps et je gémis parce que c'est tellement bon. Un peu au dessus de mon sein, il suçote ma peau et me fait gémir comme une folle. C'est légèrement douloureux mais c'est tellement excitant en même temps. Il arrête de me torturer et il dépose un doux baiser sur la zone endolorie.
Il dégrafe mon soutien-gorge et continue à me torturer mais il ne s'y attarde pas bien longtemps. Il dépose ensuite ses lèvres sur les miennes et il fait glisser lentement mon short sans cesser de m'embrasser.
Mais nous sommes soudainement interrompus lorsque quelqu'un toque à la porte. Antoine cesse de m'embrasser et lève la tête en fronçant les sourcils. Il se lève, ramasse mes vêtements qui ont volé et me les donne. Je me rhabille et une fois habillée, il va ouvrir la porte. Je m'assis sur le lit. On était bien partis pour passer une bonne soirée.
- « Maman ? » L'entendis-je dire.
- « Bonsoir chéri. » Dit une voix féminine qui est celle de sa mère. « J'espère que je ne dérange pas. »
Antoine ne répond pas vraiment et je vois ensuite une femme entrer dans la chambre mais elle ne m'a pas encore vue parce qu'elle me tourne le dos. Elle finit par tourner la tête et me voit. Je lui souris et je regarde ensuite Antoine qui est juste derrière elle. Elle se retourne pour regarder son fils. C'est vraiment très gênant et j'arrive même à voir qu'Antoine se sent gêné. C'est bien la première fois que je le vois dans cet état.
- « Maman, je te présente Estrela. » Dit-il à sa mère en me montrant. « Et Estrela, je te présente ma mère Isabelle. »
Je me lève et m'approche de la mère d'Antoine. Je lui souris et je ne sais vraiment pas quoi faire.
- « Bonsoir, madame Griezmann. » Dis-je simplement.
Elle me fait la bise.
- « C'est un plaisir de rencontrer une amie d'Antoine. » Me dit-elle.
- « Et de Théo. » Ajoute Antoine.
- « Tu es amie avec mes deux fils ? »
- « J'ai rencontré Antoine grâce à Théo qui est un ami de mon frère José. »
Elle continue à sourire.
- « Je vais vous laisser. » Dis-je en regardant Antoine et sa mère.
Antoine s'approche de moi et me prend la main.
- « Reste, nous avons quelque chose à terminer. » Dit-il en me murmurant à l'oreille.
Je le regarde et il me sourit. J'acquiesce simplement et nous regardons ensuite sa mère qui nous dévisage. Je pense qu'elle a compris qu'il y avait quelque chose entre nous.
- « J'étais simplement venue te dire que ton père et moi sommes dans cet hôtel dans la chambre 420 et je vais vous laisser. Je pense que je suis en trop. »
Antoine me lâche la main et sert sa mère dans ses bras. Je souris parce que c'est vraiment mignon et il accompagne ensuite sa mère jusqu'à la porte. Il lui dit qu'il passera dans sa chambre demain matin et elle lui répond simplement de bien s'amuser. Je me sens encore plus gênée.
Il ferme la porte et vient me rejoindre. Il me prend la main et me guide jusqu'au lit. Il me lâche la main et me regarde de haut en bas en se mordant la lèvre inférieure. Il est extrêmement sexy quand il fait ça.
- « Déshabille-toi. » M'ordonne-t-il.
- « Pardon ? » Demandais-je avec surprise.
- « Je ne peux plus me retenir. »
Mon regard descend vers son pantalon et je constate qu'on voit qu'il est plutôt serré dans son pantalon. Je souris et je décide de faire ce qu'il m'a demandé de faire. Il fait exactement la même chose. Je m'arrête quand je suis en sous-vêtements et une fois qu'il est en boxer, il ouvre un tiroir de sa table de chevet.
- « Merde ! » Murmure-t-il.
- « Qu'est-ce qu'il y a ? »
- « J'ai plus de préservatifs. » Dit-il en me regardant.
Il a vraiment de la chance que je prends la pilule sinon, il aurait dû se soulager tout seul.
- « Je prends la pilule. » Dis-je en me collant à son dos et en déposant mes mains sur ses épaules.
Il ferme le tiroir, se retourne et me regarde en souriant.
- « C'est parfait dans ce cas. »
Il me pousse pour que je tombe à nouveau sur le lit et se place au dessus de moi. Il me retire directement mes sous-vêtements et retire également son boxer. Il enlace nos doigts, m'embrasse et très lentement entre en moi. Je gémis contre ses lèvres et il commence à bouger lentement ses hanches. Il me torture lentement et je ne sais pas si je vais pouvoir tenir. Je sépare nos lèvres et ne le quitte pas du regard.
- « Plus vite. » Demandais-je.
Un sourire narquois apparaît sur son visage, il sépare nos mains qui étaient liées et fait descendre ses mains sur mon corps. Mes jambes s'enroulent autour de ses hanches et il commence lentement à aller plus vite et plus profondément en moi. Mes mains se placent sur ses omoplates et mes ongles s'y enfoncent. Ses coups de reins deviennent de plus en plus rapides et durs et le plaisir ne fait que monter. Il m'embrasser la nuque et soudainement, il me fait souffrir encore plus en aspirant ma peau.
Je ne sais pas si je vais pouvoir tenir longtemps sans jouir. Il est en train de tout faire pour que je vienne rapidement et mes ongles s'enfoncent de plus en plus dans sa chair. Une fois qu'il a terminé de me torturer la nuque, il lève la tête et me regarde. Ses magnifiques yeux bleus se verrouillent dans les miens.
- « Tu as de magnifiques yeux. »
Je souris et je sens soudainement mon corps être pris de spasmes. Je sens que je vais rapidement atteindre l'orgasme et mon dos se cambre une fois que je suis frappée fortement par cet orgasme puissant. Je ne lâche pourtant pas Antoine des yeux et je gémis faiblement. Je n'arrive même pas à sortir un quelconque son de ma bouche après avoir atteint l'apogée.
Antoine continue à bouger ses hanches mais très rapidement, il atteint également l'apogée et je le regarde tendrement. Il est magnifiquement beau quand il est en extase. Il s'effondre sur moi et je sens sa semence se déverser en moi. J'espère sincèrement que la pilule est efficace à 80000%, je n'ai pas envie de tomber enceinte maintenant.
Je sers mon petit joueur de mon foot contre moi. Il m'embrasse l'épaule et je fais exactement la même chose. Il se couche ensuite à mes côtés et remonte la couverture pour couvrir nos deux corps nus.
- « Une fois que j'aurais repris mes esprits, on reprend. » Dit-il.
Je me pose à califourchon sur lui et dépose mes mains sur son torse.
- « Eh, calme-toi. » Lui dis-je. « On ne va pas passer toute la nuit à coucher ensemble. »
- « Oh que si. » Dit-il en souriant. « Moi, je suis prêt à le faire toute la nuit. »
Mon Dieu ! Les sportifs sont vraiment terribles, surtout Antoine.
- « Il y a mon Chris Evans qui attend que je le regarde. » Dis-je en le taquinant.
- « Il n'a qu'à attendre parce que je ne te laisserais pas le regarder. »
Je souris et bouge doucement mes hanches sur lui. Je sais que je suis en train de le provoquer mais c'est amusant.
- « Il semblerait que quelqu'un réclame de recommencer. » Dit-il en posant ses mains sur mes hanches.
- « Je veux voir de quoi tu es capable. » Dis-je en souriant.
- « Tu peux être une vraie coquine quand tu veux. Mais si tu tiens tant à voir ce dont je suis capable, eh bien, je te montrerais. »
Il nous retourne et il se retrouve au dessus de moi.
- « Prête à passer une autre nuit inoubliable ? »
J'acquiesce en souriant et il m'embrasse.
________________________
Voilà, voilà, j'espère que ce long chapitre vous a plu.
Merci de continuer à lire, gros bisous 😘
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top