Paris, France
Estrela Miguel

- « Tu veux passer du temps avec moi ? » Demandé-je après avoir bu un peu.

- « Ce n'est pas ce que je suis en train de faire ? »

- « Je suppose que oui. » Dis-je en haussant légèrement les épaules.

Je ne sais ni quoi faire ni quoi dire. Je me sens très gênée et quand je suis gênée, j'ai l'impression que mon cerveau arrête de fonctionner. Et la dernière fois que je me suis sentie comme ça, c'est quand mon ex, Santiago a commencé à me draguer.

- « Une question, tu vois quelqu'un ? » Me demande-il en souriant.

Je suppose qu'il me demande si je sors avec quelqu'un ou pas.

- « Non, à part traîner avec ton frère, Bella et toi maintenant, je ne sors avec personne d'autre. » Lui dis-je.

- « Je t'aurais bien demandé si tu as un ex ou pas mais ce n'est pas vraiment le moment de parler d'ex. »

- « Je suis d'accord avec toi. »

Je n'ai pas envie de parler de Santiago, il a déjà assez bien détruit ma vie comme ça et je ne veux juste pas gâcher la soirée en repensant à ce qu'il m'a fait.

***

- « DEEEESPAAACITOOO. » Chantais-je. « NANANANANANANA. »

Je ne connais pas les paroles de la chanson mais je connais despacito. Toute façon, c'est pas grave, même Justin Bieber connait pas les paroles. Antoine met la chanson plus bas et je le regarde avec tristesse. Il peut pas couper ma musique préférée, je l'aime trop.

- « Passe-moi ton portable. » Me dit-il.

J'ouvre mon sac et lui donne ce qu'il veut.

- « Quel est ton code ? » Me demande-il.

- « 27 avril. » Lui répondis-je.

C'est une date très importante pour moi parce que c'est quand mon filleul est né et je l'aime de tout mon coeur ce petit monstre.

- « Bon, je vais envoyer un message à ton frère pour lui dire que tu vas rester avec Bella. » Me dit-il.

J'acquiesce simplement et il tapote sur mon écran. Bien que je sois assez bizarre en ce moment, je me suis beaucoup amusé avec Antoine. J'ai beaucoup bu parce que j'ai un peu beaucoup pensé à Santiago. J'ai donc enchaînée les boissons bien alcoolisées ainsi que les danses ringardes avec Anto.

Monsieur Grizou me repasse mon portable et il démarre. J'ouvre la fenêtre et je sors mon visage pour me prendre l'air en pleine figure. Ça fait du bien. Je finis par sortir ma tête quand j'ai un trop froid et je regarde Anto.

- « Tu sais, c'est pas une bonne idée que tu conduises. » Lui dis-je. « Tu as beaucoup bu. »

- « Ben alors on rentre à pied si tu veux mais on en aura pour une heure vu l'état dans lequel tu es. » Me dit-il en me regardant de temps en temps.

- « Je vais très bien. » Dis-je en lui souriant.

- « T'es complètement bourrée. » Dit-il en souriant également.

- « Non non, c'est juste ton impression. » Lui dis-je.

- « Je pense que je ne suis pas le seul à avoir cette impression. »

Je bois très rarement parce que quand je sors il y a toujours mon frère avec moi et il garde toujours un œil sur moi. Alors quand il est pas là, je profite de la situation pour me bourrer la gueule et en plus, j'ai beaucoup pensé à mon cher et tendre Santiago, ce qui a juste aggravé la chose.

La voiture finit par s'arrêter devant l'hôtel où je travaille. Nous sortons ensuite de la voiture mais je tiens à peine debout. En plus, mes collègues vont me voir et ils vont se moquer de moi. Puis, mon patron va peut-être me voir et ce n'est juste pas une bonne idée que je sois seule avec Antoininette.

- « On peut pas rentrer ensemble, Antoininette. » Lui dis-je.

- « Tu m'as appellé comment ? » Demande-t-il en me regardant et en fronçant les sourcils.

- « Antoininette, c'est mignon comme surnom. » Dis-je en souriant.

- « C'est pourri. » Dit-il.

Je secoue la tête et je répète plusieurs fois Antoininette. Il rigole et il finit par me porter parce qu'on n'avance pas du tout. J'arrête directement de parler lorsque nos visages sont l'un en face de l'autre. Mon cœur commence à battre un peu plus fort et je ne le lâche pas du regard. Il est vraiment très beau, peut-être même beaucoup plus beau que Santiago.

- « Colle ton visage contre mon épaule et ne bouge pas jusqu'à ce qu'on arrive à ma chambre. » Me dit-il.

J'acquiesce simplement et j'enfouis mon visage contre son épaule. Il sent merveilleusement bon le petit Antoininette. Il marche et je m'accroche à lui pour ne pas tomber mais je sais que je ne tomberai pas parce qu'il me tient bien fort dans ses bras. Je suis vraiment en sécurité avec lui.

Il finit par me poser par terre lorsque nous sommes devant la porte de sa chambre et il sort son portefeuille pour en sortir la clé de la chambre. Il ouvre la porte et il m'aide à entrer. Il ferme la porte et je me retourne pour le regarder. Il croise ses bras et me regarde en souriant.

Il est grave sexy ! T-shirt moulant, bras croisés qui font ressortir ses muscles et son magnifique visage qui me fait fondre comme le beurre qui fond sous la chaleur. Il me regarde avec son regard de sexy man. Il s'approche de moi et j'analyse chaque partie de son magnifique corps.

- « Serais-tu capable d'aller jusqu'au lit sans te péter la gueule ? Ou je dois encore te porter ? » Me demande-il.

Il peut me porter. Ses bras sont vraiment très confortables.

- « Tu peux me porter. » Lui dis-je en souriant.

Il sourit également et il s'approche de moi pour me porter dans ses bras. Je regarde attentivement son visage.

- « Tu as des belles joues. » Dis-je en touchant ses joues.

- « J'ai des belles joues ? » Dit-il en fronçant les sourcils et en souriant.

- « Oui, elles sont très belles. J'ai jamais vu d'aussi belles joues. »

Il me couche et je profite de notre proximité pour l'admirer. Sa beauté est divinement parfaite, ça devrait être interdit d'être aussi beau. Une fois que je suis complètement couchée, il ne bouge pas. Il reste au-dessus de moi et me regarde pendant que je suis obnubilée par ses magnifiques yeux bleus. Il ne me lâche pas du regard et je dépose mes mains sur ses belles joues que je caresse avec mes pouces. Il ferme quelques secondes les yeux mais je continue à l'admirer.

- « Il serait peut-être mieux de t'enlever tes chaussures avant que tu ne salisses les draps. » Dit-il en ouvrant les yeux.

Il s'éloigne et me retire mes chaussures.

- « J'aurais pu le faire, je n'ai pas trois ans. » Dis-je.

- « Tu ne tiens pas debout, Estrela. »

Il dépose mes chaussures par terre et je m'enfile dans les draps super doux de ce lit luxueux. Il commence ensuite à se déshabiller juste devant moi et je profite du spectacle qu'il m'offre. Il me regarde et sourit. Je pense que ça lui fait plaisir que je le regarde se déshabiller. Une fois qu'il est en boxer, il me demande d'allumer la lampe de chevet et il éteint les lumières. Je dépose également mes lunettes sur la table de chevet.

Bella avait raison. Les sportifs ont vraiment des corps magnifiques à regarder et Antoine a un corps d'apollon qui va parfaitement avec son visage parfait. Le bel apollon sportif vient se coucher à mes côtés et je me retourne pour le regarder. Il sourit toujours.

- « Tu devrais boire plus souvent. » Dit-il en brisant le silence qui s'était installé plus tôt.

- « Pourquoi ? » Demandé-je en fronçant les sourcils.

- « Tu es beaucoup moins timide. » Dit-il.

- « Tu n'aimes pas ma personnalité ? »

- « Bien sûr que si mais tu te lâches plus. »

Je lui souris. C'est vrai que je me suis lâchée un peu beaucoup mais je pense que boire n'est pas une bonne idée.

- « Tu as vraiment de très belles joues. » Dis-je en caressant sa joue.

- « Merci pour le compliment. »

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C'est avec la plus grande joie que je vous reposte ce chapitre, je l'adore et il me fait toujours sourire quand je le lis. J'ai pris le chapitre de la deuxième version que j'ai modifié un peu parce que je trouve qu'il est mieux que celui de la première version.
En tout cas, j'espère que vous aimez toujours et vos commentaires me font toujours énormément plaisir ♥️