Tout d'un coup, j'ouvris les yeux...

Il faisait si sombre, je ne voyais rien, j'était plongé dans le noir complet sans comprendre vraiment où j'étais. Tout ce que je savais... C'est que j'étais allongée dans un espace clos. Je ne pouvais pratiquement pas bouger. Les bras le long du corps, je pouvais sentir chaque fils du tissu de la robe que je portais. Malgré mes yeux ouverts, je ne voyais que le noir intense de l'obscurité qui m'entourait. J'essayais de percevoir ne serais-ce qu'un bref et fin rayon de lumière... Sans grand résultat. Tout ce qui me venait à l'esprit était ce que je faisais là, comment étais-je arrivée jusqu'ici et par dessus tout, où étais-je... Je n'en savais rien. Tout cela me terrifiait. Ce noir avait une profondeur ! Juste avant ce jour... Où cette nuit, je n'aurais jamais pu l'imaginer. Il me faisait penser à l'immensité de l'univers. Celui-ci contenant des systèmes solaires, des galaxies, des trous noirs. Je n'étais rien allongé sur le dos dans cette boîte remplie d'une chaleur étouffante. Pensive pendant un instant, vu que ma vue ne me servait à rien, je suis passée au touché. Pendant un moment, j'avais essayé de me dégager, ne serais-ce que réussir à bouger mes bras pour trouver une issue. Une fois mon bras droit dégagé, il était pratiquement impossible pour moi de bouger le bras gauche. J'avais essayé de trouver ne serrais qu'une minuscule issu dans ce rectangle sinistre. J'avais cherché encore et encore, sans trouver le moindre petit trou pour essayer de me dégager de cet endroit.L'odeur de ce lieu était insoutenable, en plus de la chaleur, de l'humidité, j'avais l'impression d'être dans un cimetière car cette effroyable odeur de mort rodait dans tout mon entourage. J'avais alors décidé de crier à l'aide... Pendant peut-être une demi heure hors je commençais à étouffer tout doucement, il fallait vite que je sorte de cet ignoble rectangle. Plus le temps passait, plus j'avais du mal à respirer. je bougeais dans l'espoir de me dégager, je poussais tout les côtés de la boîte dans l'espoir de créer une ouverture, j'hurlais tout en essayant de garder mon sang froid et de respirer le plus calmement possible. Provenant de l'extérieur, le vent frottait gracieusement le couvercle de mon humble. Quel contraste avec l'horreur que je vivais n'est-ce pas. La claustrophobie, la peur,l'étouffement, l'effroi, l'horreur... Tout ça regroupé en un seul lieu, un seul moment, une seule sensation. Je me croyais au coeur d'une danse macabre. Etant décrite comme le sabbat des sorcières. Le réveil des morts pour qu'à minuit précise... Sortant de leur tombe, ils festoyaient jusqu'à l'aube. Hors toute cette histoire n'était point joyeuse. Je commençais à perdre connaissance. Au fur et à mesure que le temps passait, ma peur disparaissait, laissait place à la mort doucement... A bout de force, de souffle, en grand manque d'oxygène, ma dernière force me lâcha, je fermais alors les yeux, laissant tomber les bras le long de mon corps. Puis... J'entendis un bruit... On m'appelait et tout d'un coup, je me suis réveillée.