Aaron Jenkins

Je ne sais pas pourquoi, mais dès le moment où j’ai posé mes yeux sur ce Tony, il ne m’aspire pas confiant. Ni même, cette Marlee d’ailleurs. Mais bon, Abby semble si heureuse de les voir, alors je vais garder mes penser pour moi.

Pendant la soirée, Polo et moi, nous allons acheter des nouvelles bières, vu qu’il n’y en avait plus. De toute façon, j’avais besoin d’air. Je ne sais pas pourquoi, mais je n’arrive pas à supporter ce Tony, alors qu’il passé la soirée avec nous. Il fallait que je m’éloigne un peu.

Quand nous rentrons, je suis étonné de voir l’ambiance, dans la maison. La fête y était tjrs, mais je sens comme une sorte de tension. Je rejoins alors les gars, et constate qu’ils sont aussi très silencieux.

_Qu’est-ce qui c’est passer ici ? Dis-je en m’assoyant à côté de Lewis.

Personne ne répond, je remarque aussi, que je ne vois pas les filles, ni même ce Tony d’ailleurs.

_Vous allez parler oui ?! Dis-je aux mecs.

Mason ce décide de me raconter, ce qui s’est passé.

_Et il est où ce fumier ? Dis-je en serrant mon poing.

_Parti, dit seulement Alan.

_Pas avant que vous le lui avez cassé la gueule j’espère ? Dis-je en me levant cette fois.

Ils ne me répondent pas. De toute façon, je peux voir par les doigts d’Alan qu’il lui a déjà régler son compte.

_Et Abby ?

_En haut, avec les filles, dit Lewis.

Je décide alors de monter les marche deux par deux pour aller la voir. Quand j’arrive devant sa porte, elle est entrouverte, je peux entendre leur discussion.

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_Abby, tu sais que tu peux te confier à nous. Tu n’as pas à te renfermer comme ça, dit Rose.

_Si tu as envie de casser qlqch tu peux le faire, dit Rebecca.

Mais elle ne dit tjrs rien, je décide alors d’entrer. Les filles me regardent tous, même Abby lève la tête pour me regarder. Puis ses yeux se remplissent de larme, et sans que je m’y attende, elle se lève et se jette sur moi. Elle sert mon t-shirt et commence à pleurer, comme si elle se retenait jusque-là. Je pose alors l’un de mes mains sur sa taille et l’autre sur sa tête pour la caresser. Elle pleure tellement, qu’elle se secoue dans mes bras.

_Ca vas aller ma belle, je suis là, dis-je en la serrant un peu plus fort dans mes bras.

Rebecca se lève et fais signe aux autres de sortir, elles nous laissent donc seul. La voir dans cet état me met vraiment en colère, si je retrouve ce fils de pute, je vais lui refaire le visage. Après des minute, à pleure dans mes bras elle s’arrête enfin. Elle se relève doucement et me regarde, les yeux rouges.

_Tu as mouille mon t-shirt, dis-je ne lui souriant.

Ce qui la fait sourire aussi. Je pose ma main sur sa joue et efface, ses larmes.

_Sourit, ce connard ne mérite pas un seul de tes larmes, lui dis-je.

Elle ne dit rien, et me fixe tjrs. Abby est certes une fille très sociable, elle n’a pas eu de difficulté à s’intégré dans notre petit groupe. Malgré tous, c’est aussi une fille, qui ne se confie pas. Elle n’aime pas parlé d’elle ou ce qu’elle a au fond d’elle. Et je sais que même là, même si elle a mal, elle va garder ça pour elle.

_Je vais descendre pour arrêter la fête, comme ça tu pourras te reposer, lui dis-je.

_Non, ne fait pas ça. Tu as dit toi-même, qu’il ne mérite pas mes larmes, alors pourquoi je le laisserais gâcher mon anniversaire.

_Tu vas faire quoi alors ? Te bourrer ?

_Ça fait partie de mes plans oui, dit-elle normalement.

Je la regarde qlq instant, en qlq seconde elle s’est débarrasser de son visage triste, même si je sais qu’elle l’est encore.

_Tu vas encore faire des bêtises, dis-je en remettant un de ses mèches derrière son oreille.

_Même si je le fais ne m’en empêche pas, j’en ai besoin, dit-elle.

_Même si tu commences à te déshabiller devant tout le monde, ou que tu sautes sur un garçon, dis-je en souriant.

_Si j’enlève tous mes vêtement alors tu peux m’arrêter. Et si je saute sur un garçon, c’est que je l’aurais voulus, alors n’intervient pas.

_Même si c’est moi, dis-je en me rapprochant d’avantage d’elle.

_Surtout si c’est toi, là je serais sûr que je l’aurais vraiment voulu, dit-elle dans un murmure.

On était à de doigt de s’embrasser, ni elle, ni moi, ne reculons. Mais je sais que je dois arrêter. Pas maintenant, pas après ce qui vient de lui arriver. Je me recule alors, et elle aussi.

_Allons-nous amuser alors, dis-je en lui prenant la main.

Quand nous descendons les marches, nos amis nous attendent. Quand Abby s’approche, Alan se lève et la prend dans ses bras.

_Ca vas ma belle ? Dit-il en caressant ses cheveux.

_Je vais bien, t’inquiète, dit-elle en s’éloignant de lui.

_Ta qu’un mot à dire et je vais le trouver, dit Mason.

_C’est gentille, mais c’est vraiment pas la peine, dit-elle en souriant.

Je vois le regard perçant de Lewis sur moi, et je ne veux même pas savoir ce qu’il a encore dans la tête en ce moment.

_Bon, et si on continue la fête, dit Abby.

Les autres la regardent avec des yeux interrogateurs, ce qui la fait rire.

_C’est bon, c’est mon anniversaire non ? Dit-elle en riant.

Comme elle l’avait prévu, Abby s’est soûler comme jamais. Heureusement, elle ne fait pas de truc vraiment embarrassant, à part peut-être le fait d’avoir danser sur la table. Mais rien de grave, moi qui m’attendais à ce qu’elle délire complètement.

Vers 2h du matin, la fête ce termine, car les inviter son rentrer, tandis que d’autre son si bourré qu’ils dorment. Moi de mon côté, je suis soule, mais j’ai encore toute ma tête. Je vois Abby affaler sur un sofa, à 2 doigts de tomber sur un mec qui dort par terre.

Vaux mieux que je la ramener dans sa chambre. Je la porte alors en mode princesse, et il faut l’avouer que j’ai encore toute mes force malgré que je suis soule. Bon passant, en arrivant devant sa chambre, je remarque que c’est occuper par Rose et Lewis. Je ne vais pas la laisser au milieu d’eux. Je l’amener donc dans ma chambre. Quand on fait une fête chez soi, il vaut tjrs mieux fermer sa chambre, visiblement, Abby ne connait pas cette règle.

Je la mets sur mon lit, et lors ce que j’allais m’en aller, elle me tire vers elle. Ce qui fait que je me retrouve juste au-dessus d’elle.

_Où tu vas comme ça ? Dit-elle en me tenant par la nuque.

_Loin de toi de préférence, dis-je en essayant d’enlever sa main.

_Oh pourquoi ? Reste, avec moi, dit-elle en battant les cils.

_Abby, tu es soule, et moi aussi, même si j’ai encore toute ma tête. Je risque de faire qlqch de regrettable, lui dis-je.

_Je ne vois tjrs pas le problème, dit-elle en me faisant les yeux doux.

Cette fille va me rendre fou, sérieux. Elle me tire un peu plus sur elle, et rapproche nos visages.

_Je te l’ai dit non, si c’est toi, c’est encore plus évidant, dit-elle en murmurant.

Je regarde chaque parti de son visage, il n’y a que la lumière du jardin qui éclaire la chambre, et bon sang qu’elle est belle en ce moment. Depuis la dernière fois sur le balcon, je ne pense qu’à ça ; au goût de ses lèvres, et là, elle est seulement qu’à qlq cm de moi.

_Embrasse-moi Aaron, dit-elle encore en murmurant.

Et puis merde, pensais-je, avant de me plonger sur elle.