Chapitre 9 ~ Family

                       CHAPTER XIX

J'étais sous le choc, ma respiration se faisait longue et difficile. Les questions tournoyaient dans ma tête je ne savais plus quoi dire ni comment agir : j'étais simplement pétrifier. Pourquoi Léo était-il avec mes parents ? Avait-il tenté une réconciliation « forcer » ? Apparemment il avait réussie l'impossible, me faire reparler avec eux.

Je m'avançais doucement, m'approchant de la carrure imposante de mon père, cela faisais un moment que je ne l'avais pas vue pourtant il n'avait pas changé. Il avait toujours ce vieux pull qu'il considérait comme son porte-bonheur, ses rides n'avait pas amplifiés, ses cheveux brun n'avait pas bougé ; un peu comme si le temps c'était arrêter.

Stoïque ne sachant pas vraiment quoi faire, je le vis s'approcher de moi et me prendre dans ses bras. Les larmes, de bonheur coulaient sur mes joues, j'étais tellement heureuse de sentir sa chaleur près de moi. Il finit par rompre cette étreinte, puis commençais à partir en me demandant de le suivre. Je lui fis signe de la tête pour lui faire comprendre que je le ferais tout en lui disant « laisse-moi deux minutes ». J'avais vraiment envie de revoir ma famille mais avant je devais parler à Léo. J'en avais besoin, j'étais heureuse de ce qu'il avait fait, mais d'une certaine manière je lui en voulais encore. Je me tournais en sa direction dès lors je fus hypnotiser par son sourire ravageur, je décidais tout de même de lui demander, d'une voix faiblarde, encore sous le coup de cette retrouvaille :

— Comment à tu fais ça ?!

La fierté et la joie se lisaient dans son regard : il était heureux d'avoir réussie à me faire parler à mes parents et en même temps il était fier. Il me fit un grand sourire en coin, je réalisais alors à qu'elle point j'avais besoin d'être avec lui, de le sentir près de moi. Je sentais également que lui aussi étais heureux de me revoir, il paraissait apaiser. Il me répondit alors, d'une voix enjouer :

 Les magiciens ne dévoilent jamais leurs secrets enfin !

 Ah, parce que maintenant tu te considères comme un magicien ?

 Heu ...

Après quelques longues secondes sur ce « heu » il finit par ajouter, tout simplement :

 ... oui !

Assimilant l'exploit qu'il venait de faire, j'arderais à cette hypothèse, car oui j'avais essayé plus d'une fois de reparler à mes parents mais cela m'étais impossible : soit le refus provenais eux, sois de moi-même, enfin plutôt de ma dignité. Cependant, les mots qu'il avait dit dans cette chambre d'hôtel restait graver dans ma mémoire, je n'arrivais pas à effacer ces horribles paroles de celle-ci. Après tout, peut-être n'avait-il pas tort, peut-être que je devrais m'en remettre cela faisait déjà quatre mois. Et puis ce « je t'aime » qu'il m'avait balancé comme ça entre deux portes restais encrer dans ma tête : l'avait-il seulement dit par dépits ? Le pensait-il réellement ? Etait-ce réciproque ? Je n'en savais rien, j'étais perdue : je n'avais aucune réponses à toutes ses questions, je n'arrivais pas à les trouver en fait. Totalement perdue dans mes pensées j'entendis la voix de Léo résonné dans ma tête : « Clara, Clara ! ». Je finis par me reprendre et lui répondre :

— Oui ?

— Ça va ? Tu as l'air totalement perdu dans tes pensées.

 Oui, oui ça va. Lui lançais-je en dessinant un sourire au coin de mes lèvres.

Je le vis soudainement anxieux, son visage s'assombris. Je le voyais : il se débattait pour parler. Je compris tout de suite quel sujet il comptait aborder : ce qui c'étais passer à l'hôtel. Il commençait alors à articuler quelques phrases, avec un mal fou pour les finir.

 Ecoute, pour l'hôtel, je ... je n'étais pas moi-même, je peux comprendre que tu m'en veuille. Probablement, que tu ne voudras plus me parlez, mais ...

Eprise par un élan de courage, je finis par lui cracher difficilement la seule question auquel j'avais besoin d'une réponse pour le moment : ce « je t'aime » qu'il m'avait dit, et se semblant de déclaration et même ce baisez était-il réaliste ? Le pensait-il vraiment ?

— J'ai juste besoin de savoir une chose, tout ce que tu as dit sur « nous », ce « je t'aime », le pensait tu vraiment ? Ou était ce pour toi seulement un moyen de me récupérer ?

Il ravala sa salive difficilement, ma question semblait l'avoir pris de court puisqu'il restait stoïque un moment, s'en pouvoir rien dire. Puis après quelques longues secondes il finit par s'exclamer les mots hésitants :

 Je ne voulais pas te faire de mal tu sais ... je crois que j'ai simplement tout mélangé tu sais ... je ne voulais pas te perdre et ...

Je dois avouer que je fus surprise par sa réponse, mais je ne me laissais pas démonter, je ravalai ma salive, pris sur moi, et lui dit :

 C'est tout ce que je voulais savoir.

Il finit par dire cette question qu'il avait probablement sur le cœur depuis un moment :

 Tu me pardonne ?

 C'est déjà fait.

Un léger sourire se formait sur son visage il paraissait soulager : il allait mieux après cette réponses de ma part, je savais qu'il avait besoin de m'entendre dire ces mots, et moi aussi j'avais besoin de lui dire de toute manière. J'ajoutais alors, histoire détendre l'atmosphère qui régnait entre nous :

— Allez viens on rentre, j'ai vraiment envie de voir ma famille ! Je les ai fait assez attendre je crois.

— Non ... je ne voudrais pas m'imposer. Vas y, toi.

— Léo !

Dans cette simple prononciation de son prénom et grâce à l'intonation, je lui faisais comprendre que j'avais besoin qu'il soit la auprès de moi. Il finit par se résigner en s'exclamant :

— Ok je viens.

Etrangement je n'avais pas crue une seconde à son explication pour ses « sentiments », mais je n'avais fait comme si de rien n'était. Je ne voulais pas tout gâcher on ne venait qu'à peine de se réconcilier et je ne voulais pas que cela change. Pour le moment les choses étaient très bien comme elles étaient.

Nous rentrions dans la maison, mon cœur battait de plus en plus fort. J'allais revoir toute ma famille que je n'avais pas vue depuis si longtemps. Arriver à l'intérieur, je remarquais que rien avait changé tout était pareil mais à la fois si différent. Les mêmes meubles en chêne étaient disposés de la même manière que lorsque j'étais partie. Pourtant il ne semblait pas être réellement à leurs places. Et cette impression se suivait pour tout ce qui était présent dans cette maison : du canapé mauve en cuir, au tableau de paysage de mon grand-père accrocher sur les murs beiges.

Tandis que je contemplais la maison la joie et la peur s'emparait de mon être. J'étais angoisser et heureuse à la fois. Cependant une question restait en suspend comment Léo avait-il fait pour que mes parents acceptent de ma reparler ? J'avais coupé les ponts depuis bien trop longtemps avec eux pour qu'il me pardonne du jour au lendemain, il avait dû faire quelques chose du moins dire quelques chose pour les convaincre, ce n'était pas possible autrement, mais quoi ?

Je décidais d'arrêter de penser à la raison, et plutôt me consacrer sur la joie de retrouver toute ma famille. C'est alors que ma mère s'approchait de moi et me pris dans ses bras, puis se fit autour de ma sœur. Aucun d'eux semblaient m'en vouloir c'était incroyable. Je me sentais si bien au près deux, si vivante.

Après ses retrouvailles avec ma famille, je décidais d'aller voir ma mère pour lui parler. J'étais très proche d'elle avant tout sa et je lui devais des explications. J'avais besoin de lui parler, de lui dire que j'étais désolé, de lui dire que je l'aime. J'allais donc dans la cuisine, ou elle était en train de préparer le dîner. Arrivez à sa hauteur, je la contemplais : elle paraissait si heureuse que je sois là. Tout comme mon père elle ne semblait pas avoir si changer que ça. Je décidais de lui dire la seule et unique chose que je voulais vraiment lui dire :

 Je suis désolé maman, désolé.

Elle me répondit, avec tout ça douceur qu'elle avait dans sa voix :

— Oh ma chérie, c'est moi qui suis désolé, je suis une mauvaise mère, je n'aurais ... et puis tu connais ton père quand il a une idée derrière la tête ...

Elle paraissait tellement sans vouloir dans ses mots qu'elle prononçait alors qu'elle n'avait aucune raison de s'en vouloir ! Elle rejetait la faute sur elles, mais elle ne devait pas. Je décidais alors de lui rassurer en lui disant :

 Maman ! Calme-toi ! Tu n'as aucune raison de t'en vouloir ok ? Et puis tu n'es pas une mauvaise mère, tu es une mère géniale ! Et tu l'as toujours été.

 Oh merci ma puce mais ...

Je la coupais dans son élan, et m'écriais :

 L'important c'est qu'aujourd'hui je suis là, focalise toi seulement sur ça. Oui, je ne remercierais jamais assez ton ami pour ça.

 En parlant de lui, que vous a-t-il dit ? Pour que vous acceptez de me revoir ? Surtout à papa ... Questionnais-je ma mère.

Elle soupira fortement, elle ne paraissait pas très à l'aise à l'idée de me parler de ça, vraiment pas à l'aise puis elle finit par s'exclamer :

 On a promis de garder son secret. Désolé ma puce ...

  Maman ... S'il te plaît ...

  C'est grâce à lui que tu es là, on lui doit au moins ça. Tout ce que je peux te dire, c'est que tu as le droit de penser que Josh ne peux pas être ton seul amour.

 Il vous à parler de Josh ? Demandais-je les larmes aux yeux. Oui mes parents n'avaient jamais appris l'existence de Josh au vu de notre dispute, j'étais donc assez surprise qu'elle est connaissance de son existence.

Ma mère hocha la tête positivement en guise de réponse. Au même moment ma sœur arriva en ma direction et commençais à me parler, mais mes pensée restais focaliser sur Léo qu'avait-il bien pu leur dire ? J'avais besoin de trouver une réponse. Je décidais alors de le trouver pour pouvoir lui parlez. Après avoir fait un bon tour de la maison, je le trouvais dans ma chambre, mon ancienne chambre en fait. Incroyable, rien n'avait changé tout étais resté pareil j'étais étonner pour le coup c'est comme si le temps c'était arrêter : mes disques préféré de l'époque était resté sur mon bureau, le lit n'avait pas bougé d'un centimètre, mes anciennes affaires de cour était même encore là. C'était un peu comme si je n'étais jamais partie.

Après avoir analysez cette pièce, je fini par reprendre mes esprits c'est à ce moment-là que Léo me dit :

  Alors c'était ta chambre ?

  Et oui comme tu le vois ! La question paraissait idiote puisque des dizaines de photos de moi avec des amis trônaient sur les murs.

  C'est marrant je ne l'imaginais pas du tout comme ça.

En ayant marre d'être l'imbécile qui n'as jamais de réponse je finis par lui crier dessus avec toute la force que je pu mettre dans mes propos :

  Que leur a tu dis ? Qu'a tu dis à mon père pour qu'il accepte de me parler ?!

 Je pars.

Je ne compris pas immédiatement le sens de sa réponse « je pars » de quoi parlait-il ? Qu'entendait-il par ce « je pars» ? Encore remué par sa réponse, la seule chose que je pouvais dire fut :

 Comment ça tu pars ?

 - Mon boulot, je dois m'absenter pendant trois mois ... et je refusais de partir fâcher avec toi ...

  Trois mois ... Répétais-je machinalement encore sous le choc de cette nouvelle.

Je réalisais alors à qu'elle point trois mois représentait du temps, du moins du temps sans lui. Comment allais-je faire pour tenir trois mois sans lui à mes côté ?

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