Chapitre 8 ~ Sorry

                               CHAPITRE XIII

« Je suis désolé, s’il te plaît attend moi à cette adresse dans trente minutes je ferais tout pour me faire pardonner. Kiss, Léo. »

« Tu peux toujours attendre, mon cher ». Pensais-je après la lecture de ce message. « Pas après ce que tu m’as dit, pas après le mal que tu m’as fait ».

Retour en arrière, Angleterre, dernier jours du voyage, 5, mars :

Après ce qui c’étais passer au « Royal air force » nous n’en avions pas reparlé avec Léo. C’était un peu le sujet tabou du jour. Je voulais lui parler mais une partie de moi le refusait. Et puis nous n’en avions pas vraiment eu l’occasion, nous étions rentrés de ce musée d’avion et puis chacun était retourné dans sa chambre d’hôtel, sans dire un mot, j’aurais pu lui parler avant mais je n’en avais pas eu le courage. C’était trop dur.

Faisant les cents pas dans ma chambre d’hôtel, je réfléchissais, dois-je aller le voir ? Dois-je attendre et passer outre, ou encore attendre qu’ils viennent de lui-même ? La question fut vite régler quand  j’entendis des frappements de porte très fort, accompagner de la voix de Léo qui criais « laisse-moi entrer je suis désolé ». Dès lors, par la puissance qu’il mettait dans ses mots je décidais d’ouvrir, contrainte, la porte. Il entrait furtivement, et s’exclamait de toute ses forces, le regard amer, plein de remord :

— Je suis désolé, je ne voulais pas …

Ca voix étais si forte que je décidais de lui dire :

— Tu ne voudrais pas baisser d’un ton ? Nous ne sommes pas seul ici je te rappelle.

Son regard était lourd, triste, je voyais bien qu’il ne savait pas quoi dire ni quoi faire. Il était probablement venu ici sans vraiment avoir réfléchis, voulant qu’une chose arranger la situation avec moi ce qui n’allais pas être tâche facile. Il me répondit alors légèrement furieux :

— J’essaie de m’excuser là ! 

— T’excuser ? Parce que tu pensais pouvoir venir comme ça t’excuser, et puis, tout est beau on en parle plus ? Non mais tu sais ce que j’ai endurée tu savais très bien que je n’étais pas prête pour être de nouveau avec quelqu’un et toi, tu arrives et tu bouscule tout !

J’avais dut dire quelques choses qui n’allais pas puisque son regard était devenu noir, un peu comme cette impression du : « comment oses-tu dire ça ? », il s’écria alors :

— Tu es une imbécile, oui, ça fais quatre mois que je suis fou de toi et tu ne fais que me rejeter, toujours pour la même raison Josh ! Tu crois que ça n’as pas été dur pour moi à vivre ? Il y a un jour, ou il faudra t’en remettre mais ce jour-là je ne serais plus là pour toi. Tu vis dans l’ombre de Josh. J’ai essayé d’être ton ami, mais je ne peux pas je ne veux pas, je veux plus.

— Quatre mois ! C’est rien quatre mois, et puis tu n’es qu’un bouffon, as-tu vu la manière d’on tu m’as fait ta déclaration ? Je … je pensais te connaitre mais tu es tout sauf ce que je pensais.

Son cerveau chercha pendant quelques secondes une réponse adapté, puis  finis par lâcher ses simples petits mots très blessant : 

— Tu n’es qu’une égoïste.

Mon regard se décomposait quand je l’entendis répondre, mes yeux devenaient embuer mais je m’empêchais de pleurer : je ne voulais pas lui donner cette joie. J’articulais donc les premiers mots que je pus dire :

— Egoïste ? Si pour toi égoïste, c’est ne pas pouvoir aimer quelqu’un d’autre seulement quelques mois après la mort de son fiancer, alors oui, je suis égoïste. Et je le cri haut et fort, maintenant tu vas partir de cette chambre, ne plus adresser un mot à l’égoïste que je fais jusqu’à ce que l’on soit rentré en France, et sois gentille, à ce moment-là tu effacera le numéro de « l’égoïste »  de ton répertoire et ne cherche plus à me revoir après. Maintenant tu es comme mort pour moi.

Il me regardait l’air effarer. Il avait compris qu’il avait tout gâché. Puis un air suppliant se dessinait sur son visage. Comme si il voulait que j’efface tout ce que je venais d’entendre. Je me dirigeais alors vers la porte, lui ouvrais et lui fis signe de partir. Il me regardait tout en passant derrière la porte. Une fois celle-ci fermé il me criait :

— Pardonne-moi, je suis désolé je n’aurais jamais dû dire ça.

— Dégage. Dis-je en commencent à m’effondrer contre le mur de la chambre.

Il rajoutait, surement parce qu’il pensait n’avoir rien à perdre :

— Je t’aime et je t’aimerais encore.

Mon cœur, lâchais sous ses paroles, s’en étais trop. Je n’arrivais plus à respirer normalement  tout en tentant désespérément de me reprendre. 

Retour au présent, Paris, 8 mars

Depuis cette dispute, Léo m’avait écouté et ne m’avais plus reparlé du moins pas avant se SMS. Mais je refusais de lui répondre. Il m’avait fait du mal, beaucoup trop de mal. Et je ne voulais pas qu’il puisse s’en tirer de cette manière, pas aussi  facilement. 

Je tentais de faire bonne figure devant Marie, qui était juste en face de moi. Mais apparemment mon visage me trahissais, cela provenais probablement de la colère en moi puisque Marie s’exclamait :

— Qu’est ce qui ne va pas ?

— Rien, rien, tout va bien. Clamais-je sans aucune conviction.

— Tu ne sais décidément pas mentir ma cher, allez parle-moi !

— C’est Léo (à ce même moment, j’approche mon smartphone d’elle pour lui permettre de lire le SMS), tu as lu ?

Elle hochait la tête en guise de réponse, exprimais un léger regard étonner et me dit en toute sérénité :

— Vas le voir.

Ma première réaction fut la surprise, évidement en aucun cas je me serais attendu à une telle réponse de sa part. J’aurais plus imaginé un « que penses-tu faire ? » ou même un « je ne sais pas quoi te dire, mais une phrase affirmative comme celle-là ne me serais jamais venue à l’esprit. Contemplant mon air étonné, elle ajoutait :

— Il a besoin de te parler tout comme toi, va le voir. Répétait-elle machinalement.

Prise d’un coup de tête je saisis ma veste ainsi que mon sac, et allais en direction de l’endroit que m’avais indiqué Léo. J’arrivais devant une maison, tout ce qui a de plus modeste par ailleurs : fleuri avec soin, de roses et de géranium, le tout accompagner d’une petite table de jardin blanche et de quelques chaises ; la maison type de la famille parfaite en fait. Contemplant les environs, et ne voyant pas Léo arriver, je décidais de lui écrire un SMS, court, un peu trop froid d’ailleurs :

« Arrivée ».

C’est à ce moment que je le vue sortir de la maison, que j’avais remarqué auparavant. Je m’approchais, jusqu’à être à quelques mètres de lui. Il avait ce sourire, se sourire de fierté qu’il éprouvait à chaque fois qu’il faisait quelque chose de bien. Mais me faire venir ici n’étais pas un miracle non plus. Je compris quelques secondes plus tard d’où lui venais se sourire, quand je vis que son pas était emboité par celui d’un autre homme.  Sous l’étonnement total et l’émotion  fugace de voir cette personne juste devant moi, les seules mots que je pu dire furent :

— Papa ?! 

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Très court chapitre, désolé mais j'espère que vous l'avez aimés. 

Bisous Anaïs 

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