Chapitre 2 ~ At the bank
CHAPTER II
Trois mois, trois mois que je cherche du travail sans aucun résultat. L'argent me manque cruellement, enfin l’argent nous manque cruellement avec Josh. Pour pouvoir payer mes études, j'avais dû me débrouiller seule m'étant gravement disputer avec mes parents peu de temps avant. Le résultat ? Je ne pouvais pas demander de l'argent à mes parents par soucis de dignité, j'avais donc pris sur moi pour emprunter de l'argent à la banque. Mais le problème maintenant, c'est que je ne pouvais plus la rembourser étant donné que mon travail, et bien je n’en avais plus. Ajouté à cela, il y avait les dépenses du mariage. Nous avions déjà décidés de le reculer de quelques mois à cause de ses problèmes d'argent qui nous pourrissaient la vie. Moi ne travaillant plus, et mon salaire étant très important Josh n'arrivais pas à remboursais tous les frais que notre mariage occasionnais.
A cause de ce trou béant dans mon compte bancaire et bien mon banquier m’avait contacté et cela m’avait valu un rendez-vous à la banque ce matin même. Il allait falloir que je trouve une solution avec mon banquier et vite.
J'arrivais donc à la banque décidé de régler tout ça même si je savais que cela n’allais pas être facile, en fait je n’avais aucune idée du degré de la gravité de la situation. Je savais juste qu’elle l’était assez pour recevoir un coup de téléphone du banquier. J’attendais tranquillement sur la chaise bleue de la salle d’attente, ou de nombreux poster sur la finance et de banquiers trônaient sur les murs. Les têtes joyeuses m’horripilais. La vie avait l’air tellement plus facile dans ses posters.
Je tournais du pied lorsque mon tour fut arrivé, j’entrai dans le bureau de mon banquier et l’examina. Evidement il portait un somptueux costumes dans le quelle il avait probablement dû se ruiner, voulant un costume de « qualité » à présenter à ses clients. Je le situais tout de même dans un jeune âge, sûrement proche du mien à quelques années près. Je pu percevoir un sourire qui se dessinait à ma vue. Il était donc si content que je sois venu pour un grand déficit bancaire ? Ajouter à cela, il s'exclama alors, d’une voix enjoué, ce qui fit que la situation étais vraiment étrange, à croire que me voir sur la paille l’emplissait de joie.
— Mademoiselle Dubois, ravis de vous voir.
— J'aimerais pouvoir en dire autant. Pourquoi vouliez vous ce rendez-vous en urgence ? Qu'y a t-il de si grave ?
— Vous ne versée quasiment plus rien sur votre compte depuis trois mois. Vous n'imaginez donc pas les conséquences que cela peut avoir ?
— En fait, je ne préfère pas vraiment y pensez. Répondis-je en y ajoutant une touche d’ironie.
— Ca ne pourra pas continuer de cette manière encore longtemps. Vous en êtes bien consciente ?
— Le déficit est si important ? Interrogeais-je le banquier.
— Mademoiselle ! Comme je vous l’ai dit votre compte n’est pas quasiment plus alimenter depuis des mois, vous vous attendiez à quoi ? A un miracle ? Votre remboursement de votre emprunt se basaient entièrement sur votre salaire ! Je peux vous dire que si ne vous trouvez pas un moyen de faire rentrer de l'argent rapidement, nous allons devoir procéder à une saisie de tous vos biens et très vite.
Mon visage s’assombrie en quelque secondes l’orque j’eu assimilé cette nouvelle. Il ne pouvait pas me faire ça, comment allais-je faire ? Et pour le mariage … Les conséquences pourraient être catastrophiques !
— Vous ne pouvez pas faire ça, je vais me marié dans quelques mois !
— Je ne souhaite pas en arriver là, mais si la situation persiste je serais obligé.
— Je ... je vais essayer d'arranger ça. Marmonnais-je en prenant la direction de la sortie, tentant désespérément d’éloigner tous ses problèmes de moi.
Une fois sortis de la banque je tentais de retrouver un souffle normal mais cela mettais impossible. Je respirais de plus en plus fortement éprise par le stress et la peur je n'arrivais pas à me calmer. Décidément le monde m'en veut, pensais-je. J'avais juste l'impression qu'il avait décidé de s'acharner contre moi. A croire qu'il voulait me ruiner ses derrière années de pur bonheur que j'avais vécu.
Tandis que ma respiration, s'intensifiais chaque minute, un jeune homme habiller en costard cravate, se dirigea dans ma direction et me serra dans ses bras. Je tentais alors de me dégager quand le son de sa voix se fit entendre.
— Ca va vous calmer, je vous promets c'est médical.
Médical, peut-être mais étrange. Je passais outre et resta dans les bras de ce jeune homme au sourire ravageur, tellement désespérer de cette situation que j’étais prête à tout. Je remarquais alors, que ma respiration semblait se calmer. Une fois que je fus totalement reprise je me dégageais alors de son emprise, et lui demandais alors:
— Comment savez-vous ça ? Je veux dire, pour la respiration ?
— Oh, ça ! Je suis médecin ça ne se voit pas ? Non, je plaisante, j'ai dû le voir dans un film probablement.
Ce jeune homme blond me rappelait étrangement Josh. Il était semblable : le même humour en tout ça ! Je restais néanmoins réserver quant à son approche peu conventionnelle disons et resta sur mes gardes comme j’avais toujours appris à le faire. Mais j’ajoutais tout de même dans un souci d’explications :
— Ah, d'accord ! Et bien merci, de votre aide. J'ai comment dire, légèrement péter les plombs. J'ai eu trop à en subir d'un coup je crois.
— Soucis d'argent ?
— Non ! Comment avez-vous devinez ?!
Ma réflexion fut totalement ironique comme je venais de sortir du bureau de mon banquier. Je cherchais simplement à détendre un peu l'atmosphère. Le caractère de ce jeune homme étais assez plaisant je dois l'avouer. Dans un geste furtif, je regardais ma montre: elle indiquait 16 heures 30. Je m'exclamais alors, en réfléchissant qu'il était grand temps que je rentre, ayant beaucoup de chose à faire.
— Toute mes excuses mais je vais devoir y aller.
— Pas de problème !
Tandis que je partais en direction de la sortie de la banque je rajoutais en guise de gratitude, envers ce jeune homme:
— Encore merci ...
Alors que je cherchais à ce qu'il me dise son prénom, il répondit à mes attentes en finissants ma phrase.
— Léo, je m’appelle Léo.
— Et bien enchanter de te connaitre Léo et peut-être à une prochaine fois qui c’est ?
Je lui souris sympathiquement et partis pour rentrer chez moi. Une fois à la maison mon premier réflexe fut d'avaler un médicament contre anxiété, étant beaucoup sujette à ce type de problème ses derniers temps. Puis je posai mon manteau sur le canapé en cuir qui régnait dans le salon puis je me dirigeais à la cuisine pour aller voir un verre d'eau. La maison était totalement vide de toute présence, aujourd’hui Josh travaillais toute la journée. Etant seule j’en profiterais pour appeler mes amis pour cette histoire d’argent. Je ne voulais pas faire ce devant Josh et l’inquiéter plus qu’i ne l’étais, il n’avait pas besoin de ça. Je me raclai la gorge et me dirigea droit vers te téléphone, blanc avec des touches violette. Je décrochai alors le téléphone.
Je débutais le premier coup de téléphone : une sonnerie, deux sonneries et une troisième retentirent pour par la suite avoir le droit à une réponse, celle de la voix rassurante de ma collègue Marie, avec qui jetais très proche:
— Oui allo ?
— Salut Marie, c'est Clara ! M’enthousiasmais-je, tentant d’avoir l’air un minimum heureuse histoire de sauver les apparences.
— Oh salut Clara, comment va tu ?
— Disons que je pourrais aller mieux. Argumentais-je d’une voix légèrement faiblarde. J’avais beau essayer de le cacher mon désespoir se lisais dans ma voix.
— Que ce passe-t-il ? C’est ton travail ? S’inquiétait-elle.
— J'aurais besoin d'aide.
— D'aide pour ?
— Je vais être franche et n'irais pas par quatre chemin, serait-il possible que tu me prête un peu d'argent ? Je te rembourserais évidement ... je ...
Elle me coupait rapidement d'un ton sec, sans vraiment mettre de la conviction dans ses propos, malheureusement pour moi elle ne savait pas mentir mais j’aurais préféré :
— Je suis désole, mais en ce moment au niveau de l'argent ... ce n'est pas trop ça.
— Ce n'est pas grave ne t'en fais pas. Bon je vais devoir y aller, à bientôt. Tentais-je en voulant mettre fin à cette conversation un peu trop embarrassante à mon gout.
— A bientôt !
Je savais qu'elle mentait. Car, oui ses parents dirigeaient une grande entreprise de textiles et ils avaient plus d'argent qu'il n'en voulait. Là où on travaillait, elle ne voulait pas qu'elle sache qu’elle avait beaucoup d'argent et le cachais assez bien j'avais tout de même réussie à le savoir. Bref, ce n'étais pas l'argent le problème c'était le fait de devoir me la prêter. Et sa je l’avais bien compris. Ces temps s’annonçaient de mieux en mieux décidément. Ironie quand tu nous tiens !
Malgré cette première réponse « négative » je pris mon courage à de mains et repris mon téléphone. De la s’enchainais la longue liste des refus et outre le « je ne peux pas t’en prêter, je n’en ai déjà pas assez pour moi » j’eu le droit à de toute autre réponse assez franche dans le genre: « tu travailles plus, tu assume qu’est-ce que tu veux que je te dise » ou bien « je sais que tu ne me la remboursera pas donc non » « y’a pas marquer banque sur mon front » et ma préféré « on se connait ? ». J’étais désespérée et le mot était faible je ne voyais pas comment j’allais pouvoir me sortir de là. Une seule solution subsistait : la famille. Je ne leur avais pas parlé depuis des mois entier pour une crise d’ado stupide. Je n’arrivais pas à me résigner à décrocher ce numéro. Je m'étais auto-persuader depuis longtemps que je ne leur parlerais plus, mais là je n’avais pas vraiment le choix j’y étais contrainte, et peut-être que je pourrais renouer les liens qui c’est ? J’avais regrettée d’avoir coupé les liens avec eux, et peut-être que ce manque d’argent était le déclic pour que je me réconcilie avec eux. Comment dit-on déjà ? « L’espoir fait vivre » Pourtant avant même de composer le numéro, je le savais ils n’accepteraient jamais de me prêter de l'argent peut-être même qu'il refuserait de me parler. Il me fallut plusieurs minutes avant que j’eu le courage de les appeler et quand je l’eu et que j’entendis une voix je reconnu immédiatement le souffle long et court de mon père à travers ce téléphone. Je dis d’une voix tremblante dont le son étais à peine audible: éprise par le stresse de ce qui pourrais bien me dire :
— Salut, c’est Clara.
« Salut, c’est Clara ? », je ne pouvais pas trouver pire je crois ! Pathétique j’étais pathétique. Je pu par la suite entendre le son de la voix de mon père, que je n’aurais jamais pensée réentendre. Cependant le registre énerver et pitoyable qu’il employait à me répondre me dégoutais :
— Comment oses-tu ? Nous réappeler et dire « Salut, c’est Clara » je n’arrive pas à le croire ! Tu pensais quoi en nous appelants ? Espèce de ...
Je n’eus pas le courage d’en entendre plus et raccrocha immédiatement le combiné du téléphone. Je savais qu'il allait réagir de cette manière, pourtant le choc n'en fut pas moins apaiser. Je n'avais jamais voulu lui faire de mal, mais il semblerait que c'était vraiment le cas. Lorsque j’étais partie il y a des années il avait apparemment décidé de couper tous les liens. J'étais officiellement « foutu », je n'avais plus un centimes et personne ne voulais m'en accorder. Les questions fusaient dans ma tête mais les réponses restaient en suspens à mon plus grand désarroi.
Les mauvaises choses qui se passaient dans ma vie commençaient à s’empiler, mon travail, l’argent, mes parents … alors que les bonnes se faisaient de plus en plus rares. Je commençais à saturer et à perdre totalement espoir. C’est à ce moment que je compris que j’étais seule, seule contre le monde entier.
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Avez-vous aimez ce chapitre ? Tous vos avis sont les bienvenues ! J'ai même hâte de les avoir :)
Bisous, Anaïs
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