Chapitre 13 ~ Dead
CHAPTER XIII
Je courais de toutes mes forces en direction de l'hôpital. Léo était juste derrière moi, il tentait de me suivre, tout en me laissant seule. Il le savait dans ses moments là, la seule chose à faire était de me laisser seule avec mes pensées. Les larmes chaudes coulaient le long de mes joues à la simple évocation de la présence de ma mère dans cet hôpital. J'étais mal, j'avais cette impression que le destin s'acharnait sur mon sort.
Le souffle court, j'entrais dans ce lugubre hôpital. La couleur blanche des murs me donnait des hauts le cœur, et l'odeur de mort qui y régnait me répugnait. J'examinais le hall d'entrer cherchant ma sœur ou bien mon père mais je ne les trouvais pas. Léo qui était placé juste derrière moi assistait impuissant à ma détresse. Après quelques tentatives de réconfort raté il s'écriait, tout en pointant du doigt ma famille :
— Ils sont là-bas !
A l’écoute de cette phrase, je me sentis soulagé d’une certaine manière, je n’étais plus seule face à cette tragédie. Je tournais la tête de plus belle, et les vis, accompagné d'un médecin en blouse blanche. Ils avaient l'air tellement attrister, tellement mal. La douleur se lisait en eux. Mon père de naturel bavard, hochait constamment la tête à chaque fois que le médecin ouvrait la bouche. Quant à ma petite sœur elle tentait sans arrêt de détourner le regard, de fuir la situation d’une certaine manière, tout en s’en prenant à long cheveux blond, en les faisant tournée machinalement autour de son doigt. Signe pour eux d'eux que ça n'allait vraiment pas. Mes doutes sur l’état de ma mère ne faisaient qu’empirer. J'avançais difficilement en leur direction, pour moi m’approcher d’eux revenait à m’éloigner de ma mère. Chaque pas que je faisais la faisait mourir à petit feu … Mais je me devais d’y aller, j’en été obliger j’avais besoin de certitude.
Je me dirigeai le pas lent la gorge sèche vers le médecin et ma famille, alors qu’à peine un mètre nous séparaient je vis ma jeune sœur fondre en larme. Je l'avais déjà vu triste ce n'était pas un simple chagrin c'était bien plu grave, beaucoup plus grave. Je m'approchais tremblante vers eux, a peine était-je arriver à leur hauteur que je bredouillai:
— Que ce passe-t-il ?
Sur cette parole tous les yeux se dirigèrent en ma direction des yeux lourd qui avait tous leurs signification: de la part du médecin, j'eu le droit a de la pitié pur de la simple pitié mélanger a une dose de compassion. Mon père me regardait avec regret et ma sœur avait simplement des yeux rouges avec un soupesons d'injustice. Maintenant j'en étais sur ma mère n'allait pas sortir de tout ça. Cette réflexion, fit accompagner d'une confirmation de ma sœur qui criait de toutes ses forces, en essayant de se faire entendre du mieux qu'elle le pouvait « maman est morte ... MORTE ! ». A ses mots je réalisais la réalité de la situation et mon cœur se fendit. Léo, qui était resté près de moi tentait tant bien que mal de me faire sentir un tant soit peu mieux mais ses tentative était inutiles. J'étais trop mal. Et rien n’aurais pu me faire aller mieux.
La seule question qui me vint a l'esprit était « pourquoi ? », pourquoi la vie m'avait-elle arraché ma mère ? Je décidais donc de poser la question au médecin, qui était resté immobile, assistant au spectacle de notre douleur.
— Comment .... est-ce possible?
Ce fut dans la seconde près que j'eu une réponse très médicalisée, accompagné de ses phrases toues fait dont j'avais horreur.
— Votre mère, a eu un accident cérébral ce qu'on appelle A.V.C, ce qui a complètement ravager son cerveau malheureusement de nos jours cette maladie est particulièrement mortel et votre mère n'y a pas survécu. Toute me condoléances.
« Toutes mes condoléances » il n'était pas sérieux la ! Mais moi je lui en foutrais des condoléances ! C'est vraiment tout ce qui trouvait à dire ?! La colère s'emparait doucement de mon corps. Ma tête tournoyais mon corps ne semblait plus tenir debout. Ma tête devenait tellement lourde. J’avais l’impression que le monde autour de moi s’effondrait petit à petit. Tout autour de moi je pus entendre des « ça va » qui fusait de plusieurs voix que j’avais de plus en plus de mal à discerner ou encore mon nom qui semblait provenir de toutes les directions. Je sentais que je partais. La dernière chose dont je pus me souvenir, se fut des bras de Léo qui m'avait retenu. Après ça plus rien, le néant.
***
Je rouvrais doucement mon œil. Une couleur blanche attaquait mes yeux dès mon réveil. Mes souvenirs étaient confus. J'essayais d’identifier la pièce ou je me trouvais pour cela je regardais tout autour de moi, après quelques secondes je compris que j'étais dans une chambre d'hôpital. C'est à ce moment, alors même que je ne pus réfléchir une seconde supplémentaire, que Léo qui était juste assis au pied de mon lit me murmurait:
— Tu nous as fait très peur ! Tu m'as fait très peur ! Ne recommence jamais ça !
Après un léger temps de réflexion, je me souvenais la raison de ma présence dans cet hôpital, ma mère. Je criais alors aux oreilles de Léo :
— Ma mère ? Ou est ma mère !
Je connaissais déjà la réponse, mais Léo confirmais ce que je pensais par cette simple réponse pleine d’hésitation, il avait probablement peur de ma réaction en me disant ça, ce qui ce comprenais à sa place j’aurais peur de moi-même.
— Clara .... elle est morte tu le sais.
Oui je le savais, à croire que je voulais remuer encore et encore ce mauvais souvenir en moi. Je devais me faire une raison, maman n’était plus de ce monde. Mais je n'y arrivais pas, j'imaginais qu'à n'importe quelle moment elle pourrait débarquer dans cette pièce son fouet à la main, me crier d'aller faire mes devoirs comme elle avait l'habitude de le faire dans ma dur période de l'adolescence. Mais elle ne le ferait plus, plus jamais.
Sur cette pensée je m'effondrais dans les bras de Léo, en criant contre le destin. Et en le suppliant de m'épargner un peu. Je n'avais pourtant jamais été cette fille qui se plaint de son sort, je l’étais devenu. J'étais devenu tout ce que je détestais, j'étais devenu mon pire cauchemar.
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