Chapitre 12 ~ This life
CHAPTER XII
« Cela me fait tellement bizarre, reparler à cette ordinateur qui n’as jamais rien demandée, et lui raconté ma vie après tout ce qui si était passé : oui mon discours à bien changer depuis, que mon malheur à comment dire … presque disparue. J’estime que quoi que l’on fasse on a toujours une petite part de nous qui n’est pas heureuse, mais souvent elle se tait, tout doucement. Aux yeux de certain elle est invisible, mais au mien elle est bien vivace, cependant j’ai décidé de la faire taire par moi même pour moi et pour Léo …
Léo, il n’est plus le même homme depuis que nous sommes ensemble, enfin façon de parler. Il est surtout, le plus heureux des hommes, et oui nous sommes officiellement ensemble lui et moi ! J’ai réalisé que j’avais besoin de cette part de bonheur pour continuer à vivre et Léo en était la clef. Il avait ces lueurs dans ses yeux, ses si beau yeux qui marquaient à un point son bonheur que j’en étais moi-même épater.
J’avais mis tant de temps, a réalisé que j’avais besoin de lui dans ma vie et pas seulement comme ami, j’avais besoin de bien plus que ça … »
Tandis que je marquais ses petits paragraphes de ma plume, je sentis deux mains chaleureuses entourer mon cou. Je levais la tête et pu voir Léo tout sourire qui se penchait près de moi pour m’embrasser. Il s’exclamait alors :
— Tu ne finiras jamais donc d’écrire sur ton ordinateur ?
— Je te rappelle que c’est toi qui m’avais conseillé de le faire ! Répondis-je du tac au tac.
Retour en arrière, près un an et demi avant, voiture de Léo :
Mon gentil inconnu au doux prénom de Léo décidait de m’interrompre dans ma réflexion pour me dire :
— Tu sais y’a un moment de ma vie ou plus rien n’allais j’étais totalement perdu et on m’a conseillé une chose « écrire ». Sa peut peut-être paraitre stupide dit comme ça mais je te promets que sans l’écriture je ne serais pas l’homme que tu as devant toi.
En parlant de son « écriture », je vis un léger sourire se dessiner sur ses lèvres. Le simple fait d’en parler avait l’air de le rendre heureux. Je lui répondis alors :
— Dans ce cas, je te promets que je vais essayer.
Retour au présent, appartement de Clara :
— … et le soir même je suis rentré chez moi et j’ai commencé à écrire, cela je pense, est une des choses les plus importante qui m’ont aidé à tenir, après …. (Une longue pause me saisit, je ne voulais pas finir cette phrase, je finis donc par poser une question qui m’intriguais.) J’y pense, tu m’as parlé d’un moment ou rien n’allait dans ta vie, je me demandais que c’était-il passer ?
Une certaine gêne se lisait sur son regard, il n’avait pas envie d’évoquer ce sujet et cela se voyait, il ajoutait donc un peu confus :
— Ecoute, je suis bien là avec toi et c’est le plus important, maintenant. Je n’ai pas besoin d’en parler, c’est du passer.
Je ne décidais de ne pas en savoir plus, Léo avait raison : c’était le passer, et s’y il ne voulait pas m’en dire plus, il en avait le droit. Cela devait probablement être un moment très douloureux de sa vie, vu la noirceur qui se lisait dans son regard, et je ne voulais pas réveiller ça dans sa mémoire, pas après tout ce qu’il avait fait pour moi.
— Si tu savais comme je t’aime.
A l’écoute de cette phrase je me pétrifiais littéralement. Il ne m’avait encore jamais dis, du moins si omet le passage de l’hôtel. J’étais bien avec lui depuis qu’on était ensemble, mais ces mots « je t’aime » réveiller trop, beaucoup trop de souvenir en moi.
Retour en arrière, près de deux ans plus tôt, appartement de Clara.
Josh étais devant moi, il me souriait heureux comme jamais. Il venait de me faire sa demande en mariage, que j’avais immédiatement accepté, avec tout le bonheur qui y était liée. Il me sourit, avec toute la joie possible me pris dans ses bras et me murmurais ses mots « si tu savais comme je t’aime »
Retour au présent, appartement de Clara.
Léo paraissait effarer par ma réaction, l’étonnement se lisait sur son regard. Cependant il se tue. Il tentait même de sourire difficilement devant cet affront. Il n’arrivait pas à dire un mot, évidement je le comprenais j’aurais dû lui répondre moi aussi, j’aurais dû lui répondre quelque chose mais je n’arrivais pas une partie de moi m’obligeait à me taire. Je n’arrivais même plus à le regarder dans les yeux. La seule chose que je pu dire fut :
— Je suis désolé.
Léo me regardais tendrement, me souris et me répondit de la plus simple manière qu’il put le faire :
— En tombant amoureux de toi, je savais que ça n’allais pas être facile.
Il avait toutes les qualités du parfait gentleman mon dieu ! Et il me comprenait mieux que quiconque. Je ne dirais pas que c’était l’homme parfait, non car il n’existe pas mais il s’en approchant en tout point. Je lui souris et m’apprêtais à lui répondre lorsque mon portable se mit à sonner, une sonnerie, deux sonnerie … Je le saisie, et remarquais le numéro inconnu qui s’affichais, je décrochais l’appel entrant et commençais par un simple :
— Allo.
Une voix affoler, triste et tremblante se fit très vite ressentir à l’autre bout du téléphone : je reconnue immédiatement ma petite sœur, que je n’avais pas vue dans cette état depuis un moment, elle paraissait totalement ailleurs mais en même temps bien là. Que pouvait-il bien se passer pour que ma sœur soit dans cet état ? J’eu très vite la réponse, quand je l’entendis bredouiller ses quelques mots :
— Maman … maman .. elle est ! Il faut que tu viennes à l’hôpital !
Sur ce mot « hôpital » je me crispai, les mauvais souvenirs qui y étaient liées m’arrachaient l’estomac. Vue la panique de ma sœur c’était probablement grave, voire très grave. Immédiatement la panique s’emparait de moi, mais je lui fis barrage en tentant de calmer ma sœur tout en tentant d’en savoir plus.
— Calme-toi, à l’hôpital ? Que ce passes-t-il ?
— Il faut que tu viennes. Pleurait-elle presque au bout du fil.
— Papa es là ? La questionnais-je, avec lui je pourrais en savoir plus, elle était trop bouleversée pour m’en dire plus.
— Oui.
— Passes le moi.
— D’accord.
Pendant les quelques secondes d’attente pour pouvoir parler à mon père mon stress augmentait. Quant à Léo je le regardais sans voix, il avait compris que quelques chose de grave c’était passer, mais ne disait rien surement pour ne pas augmenter mon angoisse plus qu’elle ne l’était. Il se contentait de me regarder, et d’analyser mes moindres mots et mouvements pour tenter d’en savoir plus. Je pu après de longues secondes d’attente entendre la voix de mon père, tout comme ma sœur, sa voix était tremblante pourtant mon père était bien le dernier à se faire du souci pour rien. Ça devait être grave, très grave encore plus que je ne le pensais.
— Clara, il faut que tu viennes ta mère a besoin de toi. En plus du tremblement qui se lisais dans sa voix on reconnaissais une certaine sècheresse dans ses propos, comme si il voulait cacher sa peur ou son angoisse. Je finis donc par bredouiller :
— Papa ! C’est si grave que ça ?
— Oui. Me répondit-il sèchement. C’est très grave. Ajoutait-il.
— J’arrive tout de suite. Déclarais-je au bord des larmes.
Je raccrochais le téléphone, courrais vers le porte manteau de l’entrée et pris ma veste rouge pour par la suite, prendre mes clefs qui se situaient sur le petit meuble grisâtre juste à côté. J’étais terrifier, au bord des larmes, je tremblais de peur. C’est à ce moment que Léo déboulais et me questionnais, légèrement anxieux lui aussi :
— Que ce passet-il ?!
— Je … je dois y aller.
— Tu es folle ! Tu ne conduiras pas dans cet état, je vais …
— Ma mère va mourir ! Il faut que j’y aille. Finis-je par cracher en le coupant dans sa phrase.
C’était la triste vérité, vu la réaction de ma famille je savais, j’étais certaine qu’elle ne resterait plus longtemps sur ce monde. J’imagine, qu’une partie de moi le savait dès que j’avais pu entendre ma sœur au téléphone. Je refusais simplement de me l’avouer, mais mon père m’avais enlevé tous mes doutes, ma mère allait mourir. Mon cœur se fendit en deux à l’évocation de cette simple parole. Au même moment Léo s’approchait de moi, me prit dans ses bras, avec toute sa tendresse et me murmurait : « ça va aller » « calme-toi » « je suis là ». Je fis pendant quelques secondes apaisée par la chaleur de ses bras, puis je commençais à réaliser que mon enfer s’emblais se répéter. Ce foutu destin ne me foutra donc jamais la paix ? Etais-je vraiment condamner à vivre dans un monde de douleur ?
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