Je me rappellerais toujours de ce jour de juin où j'ai rencontré Dylan. C'était à la plage. J'étais en voyage avec des cinq amis, les garçons nageaient, tandis que les filles et moi étions allongées sur nos serviettes. Je me souviens d'entendre ma meilleure amie, Stacy, me dire ces quelques mots :
- Il y a Dylan O'brien.
Au début, je pensais qu'il s'agissait d'une blague, car elle savait que c'était mon acteur préféré à l'époque. Je m'étais redressée, et je l'avais vu, marchant au bord de l'eau, comme dans un film. J'avais souris comme une enfant devant un jouet désiré. Il avait tourné la tête vers moi, et m'avait lancé un petit sourire. J'étais aux anges. Quelques jours plus tard, nous nous étions revus en boîte de nuit, et nous avions parlé pendant des heure, au lieu de danser. C'était magique. Nous nous sommes revus plusieurs fois, et de fil en aiguille, nous sommes sortis ensemble. Je crois qu'à l'instant même où je lui avais parlé, j'étais tombée amoureuse de lui.
Certes, ça peut paraître rapide, mais, je l'en fiche. C'est mon premier amour, le vrai.
Je secoue la tête, comme pour chasser mes pensées, et regarde le sol à travers le hublot de l'avion. Je reçois un message de Dylan, pour la cinquantième fois au moins, depuis ce matin, depuis que je suis partie. Je l'ouvre, comme les autres.

"Ana, je t'en supplie, ne pars pas. J'ai besoin de toi. Je t'aime tellement."

Je sèche les larmes qui ruissellent sur mes joues et éteins mon téléphone. Tout ça, c'est du passé. Au revoir l'Amérique, bonjour l'Angleterre. Je ferme les yeux, et me laisse glisser dans un sommeil profond, afin de combler mes heures de sommeil manquées cette nuit. Je n'ai fait que penser à ma décision, j'hésitais, jusqu'à ce matin. Je pense que c'est le mieux pour nous deux. Il pourra vivre avec une actrice aussi connue que lui, et je pourrai être avec un étudiant comme moi. Mais, si seulement c'était aussi simple, ça se saurait. Je finis par ne plus y penser, et je m'endors, profondément, contre le siège dur de l'avion, dans un sommeil sans rêves ni cauchemars.

Je me réveille brusquement. L'avion bouge dans tous les sens. Je commence à paniquer, lorsqu'une hôtesse de l'air nous informe que c'est normal et que nous allons atterrir. En effet, quelques minutes plus tard, l'avion atterrit sur la piste de Londres. Enfin, je suis chez moi. Je peux à présent oublier mon histoire avec Dylan et me consacrer à mes études. Enfin, c'est plus facile à dire qu'à faire. Comment pourrais-je l'oublier ? Il est le seule garçon que j'ai jamais aimé, et le seul que j'ai aimé de cette façon : de manière passionnée.
Je me lève démon siège, coupant court à mes pensées, et longe le couloir de l'avion pour descendre. Je suis enfin dans mon pays, je vais revoir mes amis et ma famille. En deux ans, je ne les ai vu qu'une fois seulement.
Je sors de l'aéroport une demi-heure après l'atterrissage, les valises aux pieds, attendant ma mère. Je l'ai prévenu que je rentrai plus tôt. Je devais rentrer dans un an, mais avec les événements, j'ai préféré la prévenir de ma venue. Je souris en apercevant la Wolkswagen noire de ma mère arriver. Lorsqu'elle se gare devant moi, j'ai à peine le temps de mettre mes bagages dans le coffre, qu'elle me saute dessus. Elle dépose un baiser sur l'une de mes joues, et me fait signe de grimper dans la voiture. Je m'exécute et m'assois sur le siège en cuir beige. Je retrouve mes habitudes, comme changer de radio et parler avec ma mère en face à face. J'allume mon téléphone, et comme je m'y attendais, je reçois une dizaine de messages, tous de Dylan. Je ne les ouvre pas et souris à ma mère, qui me regarde. Elle doit sûrement se poser des questions. Je ne lui ai pas parlé de Dylan, je ne voulais pas l'inquiéter. Je finis par détourner les yeux et regarder la route. Dans quelques minutes, je serai chez moi. Je vais revoir mon père et mon frère. Ils m'ont tous manqués. Je soupire en regardant les maisons voisines à la nôtre. Depuis ma plus tendre enfance, je les vois tous les jours, et pourtant, je me rends compte qu'elles sont magnifiques, et qu'elles aussi m'ont manquées. La voiture se stoppe devant l'immense maison dans laquelle je vis depuis dix-neuf ans. Je soupire de soulagement en me disant que tous mes problèmes sont derrière moi, et que tout est terminé. Je sors du véhicule, et ouvre le coffre pour y prendre mes valises. Je les fais rouler jusqu'à la porte d'entrée, devant laquelle m'attend mon frère, Jake. Mon père doit travailler.
- Je suis content que tu sois à la maison, me dit Jake. Tu m'as manqué.

⭐⭐⭐

Premier chapitre, vous aimez ? Si il y a des fautes, n'ayez pas peur de me le dire, j'écris avec mon téléphone, et je ne peux pas tout voir ;)
Donc, si vous avez des questions, allez-y ! ❤
Kiss Lola ⭐