Vague d'Énergie (Partie 2)
Soudain, un nouveau grondement se fit entendre et le sol du Fort commença à se fissurer.
Maiwenn n'eut pas le temps de revenir sur sa maladresse que, déjà, tous les candidats se bousculaient dans les escaliers pour redescendre au rez-de-chaussée, où ils pensaient être plus en sécurité.
— Il faut qu'on sorte de là, continua Maiwenn en se déchirant les cordes vocales.
Un craquement sourd retentit, les cris redoublèrent.
— On est au milieu de l'océan, remarqua Claire. Tu veux faire comment ?
Alors que la fissure s'élargissait dans le sol, le plus haut plafond du Fort se brisa, des poutres s'écrasèrent sur la plateforme, aux pieds des trois amies qui s'étaient reculées in extremis. Le cœur d'Emma tambourinait dans sa poitrine. Une sueur froide parcourut son dos, et chaque nouveau craquement de l'édifice piquait un peu plus ses nerfs à vif.
Le visage de Maiwenn se crispait à mesure que les pierres dégringolaient, son corps tremblait. Son regard cherchait désespérément une échappatoire, mais le vent, qui s'engouffrait dans les longs couloirs pour détruire une à une les colonnes colossales, souffla la dernière étincelle d'espoir qui animait la jeune fille.
La flamme de la détermination, elle, se raviva dans les yeux de Claire. Lorsqu'une nouvelle bourrasque arriva sur les trois amies, les éclaboussant des projectiles aqueux qu'elle transportait avec violence, la blonde s'accrocha avec force à Maiwenn tandis qu'Emma les guidait vers ce qu'elle pensait être la partie la plus stable du Fort.
Des pierres s'écrasaient avec fracas sur leur passage, des cris de terreur leur faisant écho.
Seule Emma restait silencieuse. Son esprit hurlait, son cœur martelait avec affolement, mais sa voix, muette, ne laissa pas échapper le plus faible gémissement. Intérioriser sa peur l'aidait à l'affronter. Tant que l'eau ne s'engouffrait pas dans le Fort, elles auraient une chance de s'en sortir. Le Président de la Compériale avait sans doute déjà été averti. Eliott aussi. Il connaissait le bâtiment mieux que personne, il devait connaitre un moyen d'y accéder immédiatement en cas d'urgence.
La jeune fille, courant toujours vers l'autre extrémité du Fort, agrippée à Claire, glissa sa main libre dans sa poche pour en sortir son Nunti et appeler le Protecteur à son secours. Elle le ferait sciemment cette fois-ci.
Soudain, une nouvelle rafale de pierre la déstabilisa et elle s'écroula sur le sol, manquant d'entrainer ses amies dans sa chute. Sa vision se brouilla une fraction de secondes, le ballet frénétique de pieds qui fuyaient dans une chorégraphie hérétique lui donnait le vertige, elle qui touchait terre. Pourtant, à travers ces enjambées, alors que Claire la tenait sous les bras pour la relever, Emma remarqua la silhouette frêle d'une fillette qui sanglotait, perdue au milieu des ruines.
— Rien de cassé ? s'inquiéta son amie, recouverte de poussière.
— Non, ça va. Emmène Maiwenn jusqu'à la plateforme, je vous rejoins.
Emma pointa la petite fille du doigt, et repartit en trombe, ignorant la douleur lancinante qui déchirait son genou. Arrivée à la hauteur de l'enfant qui convulsait d'effroi, l'adolescente la saisit dans ses bras et l'enveloppa de son corps pour la protéger des éclats de pierre. La pluie, qui s'intensifiait, rendait le sol de plus en plus glissant.
Emma redoublait d'effort pour ne pas s'effondrer une nouvelle fois. Les gouttes fouettaient son visage, s'infiltraient dans ses pupilles, troublant sa vision, imprégnaient ses cheveux dégoulinants. Ses poumons brûlaient, elle suffoquait sous le poids de l'enfant, et ses pas se voulaient de plus en plus lourds. Pourtant, ignorant la souffrance de son corps, la jeune fille parvint à rejoindre ses deux amies sur la structure du Fort qui avait résisté.
— Ce n'est pas une vraie tempête, s'égosilla-t-elle, essoufflée. C'est notre épreuve.
— Tu rigoles, rétorqua Maiwenn. On va tous y passer !
Soudain, un pan tout entier du deuxième étage s'écroula, ravivant les cris d'effroi de chaque candidat. Des milliers d'adolescents couraient vers les portes principales, dans l'espoir de trouver secours dans la mer agitée, et s'engouffrèrent frénétiquement vers la sortie.
Claire essuya son visage, trempé par les gouttes de pluie, esquissa un léger sourire, et enleva son foulard pour le poser délicatement sur les épaules de la petite fille qu'Emma avait sauvée. Elle savait bien que cela ne la réchaufferait pas, mais ce simple geste signifiait à l'enfant qu'elle pouvait lui accorder toute sa confiance. Tandis que des flaques d'eau se formaient sur le sol du Fort, les candidats qui n'avaient pas plongé dans l'eau glacée de la mer tentaient de se relever et de porter secours à leurs amis.
Le seul objet resté à sa place sur le Fort n'était autre que le compte à rebours marquant le début et la fin de chaque épreuve. Une heure seulement s'était écoulée depuis la naissance de la tempête, et le déluge ne semblait pas faiblir. Il fallait trouver une solution.
— Claire, souffla Emma d'une voix tremblotante.
Son amie, toujours agenouillée près de l'enfant, n'entendit pas sa faible voix.
— Claire, insista-t-elle pour attirer son attention.
La blonde releva la tête vers Emma, qui tentait de réfréner sa peur.
— L'eau monte. Les fissures sont trop profondes. Je ne peux pas nager, avoua-t-elle dans un murmure glacé.
Soudain, des lettres calligraphiées violettes apparurent dans le ciel, se démarquant des nuages sombres.
« Nous vous envoyons des secours. Seules les personnes ayant trois clefs sur elles pourront obtenir assez d'Énergie pour rentrer sur la terre ferme. »
Alors que les dernières lettres se volatilisaient, l'immense fontaine centrale s'illumina sous les débris. Tous les candidats, retournés vers cette sculpture salvatrice, restèrent immobiles devant tant de beauté, devant ce secours inattendu. L'un d'entre eux, un garçon aux yeux verts, se releva, et déclara à l'attention de la foule :
— J'ai déjà vu ça dans un livre ! Cette fontaine, c'est la source de la Tête Chercheuse ! Elle peut être ouverte en cas d'urgence, mais l'Énergie est moins puissante. C'est pour ça qu'il faut trois clefs pour pouvoir rejoindre la rive.
Un bruissement se fit entendre au sein du groupe, alors que le ciel continuait à gronder dangereusement. Une autre voix s'éleva parmi les ruines :
— Mais nos clefs ne sont pas encore activées !
— Il faut la plonger dans le liquide de la fontaine. L'Énergie fera effet le temps d'un voyage, rétorqua le candidat.
A cet instant, des centaines d'adolescents se ruèrent vers l'oasis salvateur, escaladant les amas de pierres, se glissant imprudemment sous les poutres fissurées pour recharger leur clef et rejoindre la terre ferme. Certains tentaient de s'évader avec leur seule clef en sachant pertinemment qu'ils n'auraient pas assez d'Énergie, mais écartant catégoriquement l'idée d'abandonner leur bijou à une personne inconnue. D'autres tentèrent même d'arracher les chaines des candidats évanouis ou trop faibles pour riposter, tandis que des rixes se mêlaient au tonnerre du firmament.
Emma, Maiwenn et Claire, quant à elles, d'un seul regard, décidèrent d'attraper l'enfant, et s'élancèrent à vive allure vers la fontaine, esquivant les débris, se battant contre la force de l'eau qui leur arrivait maintenant aux genoux. Claire, la plus agile, ouvrait la voie, tandis qu'Emma portait l'enfant, la rassurait avec douceur, faisant fi de sa propre peur. Maiwenn, la plus vive, repoussait tous les candidats qui tentaient de dérober une de leurs clefs.
Non sans peine, elles arrivèrent enfin près de la fontaine, dans laquelle coulait un étrange liquide, bien plus limpide que de l'eau et bien plus glacé que de la neige. Ni les débris, ni la poussière, ni la pluie ne semblaient s'y être propagés. A l'unisson, les amies plongèrent leurs clefs dans cette fontaine d'Énergie, et les déposèrent au cou de la petite fille.
— Comment t'appelles-tu ? lui demanda doucement Emma avant de la laisser partir.
— L... Léa, sanglota l'enfant.
— C'est fini, Léa, tu es sauvée, la rassura-t-elle en posant un baiser sur son front.
La fillette acquiesça, dans un hoquet apaisé, et disparut, volatilisée, emportée par l'Énergie des trois clefs. A son image, les candidats ayant réuni assez de force quittèrent la tempête et les débris pour retrouver la douce fermeté de la terre sous leurs pieds. Seuls restèrent ceux qui avaient été dépouillés de leurs clefs.
Le niveau de l'eau continuait de monter. Des vagues commençaient à se former sous la puissance du vent. Le cœur d'Emma battait la chamade. La peur bloquait l'air dans ses poumons. Elle suffoquait. Tétanisée, elle revoyait les images de ses pires cauchemars dans lesquels elle mourrait noyée, au fond de l'océan. L'eau lui arriverait bientôt à la taille.
Le regard affolé, les cheveux humides, collés à son crâne, les joues poisseuses, les lèvres mordues à sang, elle tourna sur elle-même, encore et encore, pour trouver une solution. Les veines de ses tempes battaient au rythme du tonnerre, son cœur tambourinait au rythme de l'averse qui reprenait de plus belle. Sa vue se brouillait. Claire, tout aussi perdue, lui saisit la main, et s'adossa à elle, pour lui signifier que cette fois, elles ne se quitteraient pas.
Quoi qu'il advienne.
L'onde qui montait, au contraire, rassurait Maiwenn. Le Fort englouti sous les eaux, elle serait certaine de ne pas être ensevelie sous les immense colonnes de pierres. Elle connaissait bien la mer et voyait qu'au loin, les nuages se dissipaient. La tempête allait s'apaiser, et si le Dieu Llyr* le voulait bien, ils n'auraient plus qu'à flotter sur l'orbe aqueuse de son échine.
— Regardez ! s'écria-t-elle en s'élançant vers le centre du Fort.
D'immenses plaques de verre multicolore, qui, quelques heures plus tôt, encadraient l'allée centrale du bâtiment, flottaient maintenant à la surface de l'eau glacée. Alors que tous les regards se tournaient vers elle, Maiwenn réunit toutes ses forces pour en attraper une et grimper dessus.
— Regardez, je flotte ! répéta-t-elle, avec un immense sourire.
Bravant toujours les rafales de vent qui se voulaient de plus en faibles, la jeune fille tentait, dans sa démonstration héroïque, de garder son équilibre. En une fraction de secondes, Claire s'était élancée à sa suite pour réunir le plus de plaques possibles, tandis qu'Emma aidait les plus éprouvés à se relever pour les diriger vers ces canaux de fortune. Spontanément, d'autres candidats assistèrent les trois amies, et bientôt, tous les adolescents se retrouvèrent entassés sur les radeaux salvateurs qui, jadis, portaient toute la fierté et la majesté du Fort.
— Il fallait y penser, déclara le candidat qui, plus tôt, avait décrit le fonctionnement de la fontaine. C'est évident, ces plaques de verres sont spécialement conçues pour que le Fort flotte et reste à sa place dans la mer. C'est d'ailleurs étrange qu'elle aient cédé.
Emma observa les yeux vifs du garçon, ses traits tirés, ses cheveux poisseux, emmêlés, tombant sur la courbe de sa nuque. Il lui semblait l'avoir déjà rencontré auparavant. Soudain, le compte à rebours qui décomptait le temps restant pour les épreuves se mit à scintiller, les minutes et les heures s'écoulant à une cadence effrénée jusqu'à atteindre l'échéance marquant la fin de l'épreuve. Dix secondes. Dix infimes secondes devaient s'égrener avant que l'épreuve ne se clôture. Dix secondes pedant lesquelles les plaques de verre se dématérialisèrent, engouffrant tous les candidats dans l'eau glacée.
Des cris résonnèrent dans l'immensité de l'océan. Soudain plus rien. L'eau disparut du Fort comme si elle n'y avait jamais été. Les murs, le plafond, semblaient s'être rebâtis, le sol couvert de tous ses éléments, sans l'ombre d'une fissure.
Tous les candidats gisaient à terre, trempés, grelottant. Emma toussa et posa son regard sur le ciel, parsemé d'étoiles, sans qu'il ne soit couvert par le moindre nuage. La jeune fille remarqua ses amies à côté d'elle, s'agenouilla, et tenta de les réveiller avec force.
— Maiwenn, Claire ! Réveillez-vous ! On est vivantes, on a réussi !
Peu à peu, tous les candidats se relevèrent, et une vague de joie se répandit parmi tous les survivants, qui, émerveillés d'être encore en vie, se blottissaient les uns contre les autres. Soudain, le Vice Président de la Compériale apparut au sommet du Fort, faisant s'évanouir la clameur générale.
— Mes chers amis, vous qui êtes fébriles de retrouver les murs protecteurs du Fort, ne vous demandez-vous pas par quel miracle vous vous trouvez ici à cet instant ?
— L'épreuve, chuchota Maiwenn, alors que ses amies acquiesçaient.
— Laissez-moi allumer une flamme de curiosité dans votre esprit. La tempête fait rage, les âmes s'affolent, personne ne vous vient en aide. Puis, soudain, dans un élan de générosité, la fontaine de l'Énergie, source de la Tête Chercheuse, comme vous l'a si bien expliqué votre ami...
Le Vice Président tourna la tête et plongea son regard dans les yeux vert du garçon sur les épaules duquel une infirmière venait de déposer une épaisse couverture, brodée d'ailes de papillons.
— Soudain, la Fontaine de l'Énergie est ouverte. Seuls quelques uns peuvent fuir, mais l'eau continue de monter, elle vous arrive à la taille, puis aux épaules. Et finalement, vous parvenez à survivre jusqu'à ce que sonne l'heure. Heure que nous avons avancée par soucis de bienveillance.
— Bienveillance ? ricana Maiwenn. On ne doit pas avoir la même définition !
— Mais vous voilà finalement ici, reprit le Vice Président en haussant le ton, un regard réprobateur adressé à la jeune fille. Que s'est-il passé ? Vous avez été courageux. Lorsque vous avez ouvert le parchemin vous donnant les consignes pour cette épreuve, vous avez été transporté dans un Fort factice, mais dans lequel nous avons reproduit toute la vie réelle. Une tempête a été créée au dessus de vous, tandis qu'ici, le soleil n'a cessé de briller. Mais ne vous méprenez pas, cette tempête était bien réelle, et le Fort imaginaire a bien été détruit. C'est pour cette raison que vos vêtements sont encore trempés. Les conditions dans lesquelles vous êtes restés toute cette journée reproduit à l'identique des situations que vous pourriez vivre dans la vie réelle.
Emma et Claire, emmitouflées dans leur couverture, échangèrent un regard. Il ne leur avait pas fallu attendre l'âge adulte pour être confrontées à de terribles tempêtes.
— Lorsqu'une telle épreuve se présente, il faut bien souvent faire des choix. Un choix appelle un acte de courage. Certains ont préféré fuir, oubliant leurs amis, dans un élan égoïste, parfois même destructeur. Laissez-moi vous dire que vous avez échoué. D'autres ont accepté l'aide providentielle de la Fontaine, en tentant d'apaiser leur conscience par le respect des règles établies, sans porter atteinte à autrui. Vous aurez l'ultime chance de vous racheter lors des épreuves suivantes, mais nous ne tolèrerons aucun écart. Les derniers se sont battus, non seulement pour leur propre survie, mais aussi pour celle de leur voisin. Ceux-là ont été courageux. Vous avez fait preuve de bravoure, non pas dans l'acte altier et ostensible du chevalier à la quête de son trophée, mais dans le silence et la candeur de l'abnégation. C'est ce que nous attendions de vous.
Alors que la liste de tous les candidats retenus s'affichait, et que les infirmières continuaient de prodiguer des soins aux candidats les plus tétanisés, le Vice Président se tourna pour quitter le Fort. Avant qu'il ne se volatilise, Emma s'élança à sa suite dans l'escalier.
— Monsieur le Vice Président ! s'époumona-t-elle, sans obtenir de réponse. Monsieur Wolficus, insista-t-elle. Les candidats ont été envoyés dans l'épreuve grâce à la clef. Mais pourquoi alors, il y avait cette fillette, Léa, qui n'a pas encore de clef ?
Le Vice Président figea ses mains, desquelles un léger filet d'Énergie coulait, prêtes à le transporter hors du Fort, et toisa Emma. Il afficha un rictus imperceptible que la jeune fille connaissait pourtant trop bien. Sa question le dérangeait.
— Cette jeune fille est entrée sur le Fort alors qu'elle n'en avait pas l'autorisation. Sa mère, une boulangère, l'a amenée ici, pendant ses heures de service, alors que cela est strictement interdit. Nous envisageons une sanction disciplinaire pour madame Pistorum, qui a gravement manqué à ses devoirs professionnels.
Emma ouvrit la bouche pour répliquer, mais le Vice Président disparut, happé par l'Énergie. Monsieur Wolficus n'avait pas répondu à sa question. Quand bien même l'enfant n'était pas autorisée à séjourner sur le Fort, tout le personnel, qui lui, était présent au début de l'épreuve, n'avait pas été emporté dans la simulation.
— Toi aussi tu penses qu'ils nous mentent, souffla le garçon aux yeux verts. Crois-moi, l'épreuve n'aurait pas du se passer comme ça. Ils ont failli y laisser notre peau.
Emma voulut répliquer, lui poser plus de questions, mais elle fut emportée, par Claire et Maiwenn, dans la foule allègre, enivrée par la sensation euphorique d'être vivante.
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* Le Dieu Llyr est le Dieu de la mer dans le Folklore celtique/gallois.
Hello ! It's me!
Hello, from the other side (of the screen),
Hello, How are you?
Désolée, je m'égare !
Un chapitre un peu plus long, et plein d'indices, de peurs, de questions !
Qu'en avez-vous pensé, est-ce que ça a suscité chez vous de nouveaux questionnements, des réactions, ou est-ce que vous l'avez trouvé superflu ? Quelqu'un est prêt à tenter l'admission à la Compériale après ça ? Alors finalement Admission Post-Bac (enfin je crois que ça a changé de nom) c'est rien hein ='D
Ah oui et est-ce que vous aimez les nouveaux personnages ? Pour la réécriture, je suis en train de préparer une révision en profondeur du caractère de mes personnages. Je ne vais pas les modifier, mais en intensifier les traits, pour les rendre vraiment uniques et crédibles, alors n'hésitez pas à me dire s'il y a des personnages qui ne vous semblent pas assez travaillés ou pas assez différents les uns des autres !
AzilisHelori, Mimioune, j'ai suivi vos conseils pour le discours du Vice Président, merci beaucoup !
Longue nuit aux Rêves, longue vie à la R... Atchoum ! Désolée, j'ai pris froid sur le Fort ! ='D
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