Gaara

L'envie de retourner au palais avait complètement disparue des suite de mon altercation avec Hinata. Je n'avais pas envie de retrouver mes obligations en tant que roi ainsi que l'homme qui me servait d'amant. Alors j'était rester là, à ne rien faire à part regarder le mur à côté de la porte que je ne pourrais plus franchir avant longtemps. Je ne voulais pas abandonner Naruto, c'était plus fort que moi, il fallait que je soutienne cet enfant.

Je me posais maintenant des questions sur la légitimité de mon acte. Pourquoi avais je la conviction que Naruto voulait vivre ? Son sourire n'était pas une raison valable pour laisser un enfant de 15 ans souffrir et osciller entre la vie et la mort à tout moment de son existence. Mais, cela est plus fort que moi, je ne pouvais pas l'abandonner comme ça. Jamais dans ma vie j'ai dû faire fasse à ce genre de sentiments. Je savais que la raison de mon combat actuel était lié à mes affaires politiques et militaires. En d'autres termes, j'allais me servir de cet enfant. Mais contrairement aux autres, je n'allais pas m'en débarrasser sans avoir à me justifier sur mes actes. 

Néanmoins, les choses pouvaient avoir l'air claires, le questionnement et le doute restait présent. Est ce que je faisait vraiment tout ça pour le pouvoir, la gloire et la tête de Minato ? Tant de questions se bousculaient dans ma tête et je ne savais trouver des réponses. Cela me rendait triste et un peu dépressif. Sans doute que je l'ai toujours été, je ne sais pas... Je ne sais plus.

J'avais entre mes mains le choix d'annuler cette opération et demander à ce que Naruto soit accompagner dans une mort sans souffrance et regret. Je ne sais pas si c'est mon égoïsme qui parle ou ma lâcheté mais prendre cette décision était bien trop difficile pour moi. C'est suite à deux heures de réflexion stérile que l'idée de retourner chez moi me vint à l'esprit. Malheureusement pour moi c'est à ce moment précis que l'un des médecins de Naruto fit son apparition avec la détermination de tenir une conversation avec moi. 

-"Je voudrais m'en aller s'il vous plait, il se trouve que j'ai du travail qui m'attend au palais.

- Veuillez accepter mes plus plates excuses mais mademoiselle Hinata voudrait absolument vous voir.

- Serait il possible de connaître la raison ?

- Malheureusement, non mon roi, elle m'a juste envoyer vous chercher car elle avait à vous parler en urgence.

- Bien."

Je le suivis alors jusqu'au bureau d'Hinata dans l'espoir que ce contre temps soit rapide pour que je puisse quitter au plus vite cette endroit.

A notre arriver, le médecin frappa à la porte pour signaler notre arriver puis il s'en alla après m'avoir salué respectueusement. Quant à moi, j'avais ouvert la porte pour découvrir Hinata qui me fixait le regard triste fixé sur un visage dur.

Hinata-" Il ne va pas s'en sortir.

- Pour quelle raison ?

- Nous avons effectuer une échographie de son cœur et les résultats  sont loin d'être  concluent. Il n'a aucune chance de passer la nuit.

- Vous le sous estimez car...

- Je vous pris d'arrêter avec vos enfantillages, vous n'avez plus 6 ans Gaara. Soyez lucide et comprenez que l'état de cette enfant est loin d'être viable. 

- Opérez le maintenant, je n'ai pas envie d'entendre un mot de votre part. Faites le pourquoi je vous pais et c'est tout."

J'étais sorti de cette salle plus frustrer que je l'étais avant d'y entrer. Je ne pouvais agir que de la sorte pour qu'elle comprenne que je suis bien plus que sérieux en ce moment. Jouer avec la vie de cet enfant est bien la dernière chose que je voudrais faire. Il ne mérite pas la souffrance par laquelle il passe en ce moment. Mais j'ai besoin de lui qu'il supporte cette dernière épreuve.

J'avais pris la direction pour le palais directement après notre discussion avec Hinata. Je me trouvais en ce moment avec Neji couché dans l'immense lit que j'avais quitté si longtemps. Neji ici présent est une personne ont la beauté ne pouvait pas être niée il avait une peau douce, pâle, laiteuse et délicate. Son visage était fin et harmonieux, ses joues étaient décorées d'un sublime rouge naturel. Son corps était fin et délicat avec de belles et généreuses courbes.

Oui, Neji était sans doute le plus bel homme de mon harem mais je ne l'aimais pas. Sa beauté souligné d'une grande intelligence n'avait pas réussi à atteindre mon cœur. A vrai dire, je dirais porter beaucoup plus d'affection pour mon esclave Sasori que pour lui, sans doute que son innocence m'attire plus vers lui. Sasori n'avait effectivement rien d'autre d'extraordinaire qui pouvais me faire penser le contraire. Il n'avait pas une plus belle peau, il n'était pas plus intelligent bien qu'il se soit quand même plus que la moyenne. Mais les formes que le travail en tant qu'esclave lui ont formées son tout de même appréciables au regard.

Ensuite, Neji peut réunir le plus de bons points entres les deux, toutes ces bonnes choses me paraissaient froid, fade et sans couleur. Je ne m'amusais pas avec lui, nos séances sous la couette devenaient de plus en plus insipides et ennuyantes. Je dois avoir assez eu de ses services, je n'ai plus besoin de lui, il ferait mieux de retourner dans le harem avec les autres. 

PDV NARUTO

Il faut que je vive.

PDV HINATA

Nous étions entrain de préparer la salle d'opération pour le petit Naruto. Je n'avais pas envie de lui faire subir une telle opération mais je n'avait pas le choix. En effet, si je ne le fait pas, Gaara ne va pas me retirer mon poste car il a bien trop besoin de moi mais celui de Neji est bien en danger. Or, je savais que Neji aimait le roi du plus profond de son cœur, il pourrait donner sa vie pour ce manipulateur. Loin de vouloir faire croire que je n'aime pas Gaara mais ce côté de sa personnalité me dégoûte au plus haut point. Néanmoins, je ne lui en veux jamais lorsqu'il se débarrasse des gens sans aucun remord car je sais d'où vient cette attitude. D'ailleurs je m'ne veux de ne pas avoir été là pour lui à ce moment précis de sa vie.

Nous avions finit les préparation, il fallait maintenant conduire l'enfant dans la salle. Il respirait encore bien que ça soit difficilement. J'en était presque impressionner, je ne pensais pas qu'il puisse avoir autant de force. Il veut surement vivre.

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