Chapitre 8

Cette femme a l'air vraiment très gentille, qu'est ce qu'elle est belle avec ses cheuveux châtains et ses yeux noisettes, elle me ressemble un peu. Elle me fais entrer dans la calèche et nous partons pour Madrid.

I - Alors dîtes moi Camilla; vous venez d'où? Sans indiscrétion.

C - Tu veux savoir, c'est compréhensible, je viens de Barcelone.

I - Barcelone? Mais que faites vous alors ici?

C - Tu peux me tutoyer, je travaille en attendant le retour de mon mari et mes enfants.

I - Ils sont où?

C - Mon mari accompagne mes deux fils pour leur premier voyage en mer et ma fille est à Séville.

I - Oh, elle que fait-elle à Séville? C'est loin.

C - Oui très loin, je ne la voit que rarement, elle ne voulais pas aller à la cour d'Espagne elle est donc partie au château pour être éducquée sans avoir trop de monde autour d'elle.

I - Moi aussi je ne veux pas aller à la cour d'Espagne, je pourrai aller là bas.

C - Impossible, il faut l'avis de tes parents.

I - Juste mon père du coup, prononça t-elle tristement.

C - Que c'est il passé?

I - Ma mère et morte à ma naissance.

C - Je suis sincèrement désolé pour toi.

I - Je ne l'ai jamais connue, c'est mon père le plus triste dans l'histoire.

C - Ne le dis à personne à la cour, les autres filles vont d'avoir dans l'œil aussi non. Fais très attention.

I - Et pourquoi cela?

C - Le monde n'est pas que de bonnes personnes, certes tu en rencontreras des très gentilles mais aussi des autres qui ont un manque crucial de respect envers autrui.

I - Mais être à la cour c'est pour apprendre les bonnes manières. Elles finiront bien par être agréables, non?

C - Certaines personnes ne changent jamais, une fois le mal en nous très dur dans sortir avant que l'on trouve la personne qui nous apportera le bonheur.

I - Un seul individu ne peux pas nous changer totalement. C'est ridicule.

C - Pas forcément en entier, mais juste assez pour que l'on finisse par prendre de bonnes décisions.

I - Si vous le dîtes.

C - À force de me vouvoyer je vais commencer par le prendre mal, je ne suis pas si vielle que ça!

I - Pardon Camille, j'essayerai de faire attention.

Décidément cette femme est spéciale, je l'aime bien, c'est très agréable de parler avec elle, ses enfants ont de la chance. Je me demande ce que ça peut être de l'avoir comme mère. Non! Mon père me suffit très bien, et puis aucun moyens que l'on soit liées dans le futur elle et moi, elle a déjà un mari et puis papa ne pourrait pas passer à autre chose.

I - Je vais me reposer, pourras tu me réveiller une fois arriver?

C - Aucun problème, la cour sera fatigante pour toi.

I - Merci.

Je suis bercé par le bruit des pas des cheuvaux qui avancent rapidement. J'ouvre les yeux et là. Je vois une femme de dos, elle se retourne et me vois.

I - Bonjour qui êtes vous? dis je avec hésitation.

~ - Je suis tout ce que tu voudras, me réponda t-elle d'une voix calme.

I - Je ne veux rien du tout, j'ai déjà tout ce dont j'ai besoin.

~ - Non, bien sûr que non.

I - Comment ça non? Je vous assure que si.

~ - Tu es beaucoup trop sûre de toi, tu te mens à toi même.

I - Absolument pas, je suis en parfait accord avec mon corps.

~ - Ton corps d'accord, mais ta mentalité je ne crois pas.

I - Je vais très bien, laisser moi tranquille! Cette être m'énerve déjà, que je m'en débarrasse au plus vite.

~ - Se débarrasser de moi? Impossible.

I - Comment? Ah j'ai compris c'est un rêve dérangeant rien d'autre.

~ - Bonne déduction, tu es intelligente.

I - Trois fois rien. Il faut que je me réveille et vous partirez?

~ - Bien sûr que non, je serai toujours en toi.

I - Je ne comprends pas.

~ - Je suis heureuse d'avoir pu te voir.

I - Mais attendez!

Je me réveille en sursaut, je suis chamboulé, j'ai chaud de l'air.

C - Quelque chose ne va pas Isabella?

I - Si, si à merveille, j'ai juste pris chaud.

C - Tu es pâle comme un linge pourtant.

I - Ah bon?

C - Oui, tu as mal dormis, fais un mauvais rêve?

I - En quelque sorte.

C - Oh, dis moi c'est bon, tu peux me faire confiance.

I - Je ne m'en souviens plus, mensonge je m'en rappelle très bien, cette femme...

C - Dommage, j'aurai bien aimé savoir.

I - Oui, dommage.

C - On arrive bientôt. Tu vas voir ça va être bien.

I - Oui, j'ai hâte, un mensonge de plus sur la liste.

Nous arrivons à l'entrée de la cour d'Espagne, les gardes nous vérifient puis nous entrons. On se dirige vers la partie gauche de la cour pour aller vers le dortoir numéro 3, pour poser mes affaires puis nous ferons une petite visite dans la joie et la bonne humeur, je déteste déjà cet endroit.

I - Camilla, vas tu rester tout le long de mon séjour?

C - Je ne sais pas, je travaille quand on a besoin de moi, sinon je retourne à Barcelone.

I - Mais tu ne peux pas rester juste pour t'occuper de certains dortoirs?

C - Il faudrait que je demande, pourquoi cela?

I - Et tu ne veux pas le faire?

C - C'est beaucoup de responsabilités, et puis il me semble qui il a déjà du personnel, je serai de trop.

I - S'il te plaît.

C - Non, je suis désolé Isabella, on se revera bien un jour.

I - Je l'espère. Ravie d'avoir fais ta connaissance.

C - Mais je ne pars que demain, on ne se dit pas au revoir maintenant tout de même.

I - D'accord, à demain.

C - À demain, bonne fin de journée Isa!je

I - À toi aussi Camilla!

Je la regarde s'enfoncer dans le couloir, puis me rend compte que je dois rejoindre mes camarades de chambre avant une demi-heure. Vite je me dépêche et arrive devant la porte, je toque, j'attends, ces quelques secondes sont très  angoissantes, puis une fille, qui je pense a le même âge que moi.

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