Chapitre 5
Pdv Isabella:
On sort du domaine puis se dirige vers les bois mais un malaise s'installe, aucun de nous n'ose parler. C'est bien drôle, habituellement il me questionne trop, à la limite de l'interrogatoire, là rien juste le bruit des feuilles qui s'envole au grès du vent. Ce silence est aussi magique que dérangeant.
F - Isabella je dois te mettre au courant quelque chose de très important pour moi. Es-tu prête à l'entendre ou te veux l'apprendre plus tard?
I - J'ai une tête à vouloir patienter?
F - C'est vrai, tu a hériter de l'impatience de ta mère, déclara-t-il en riant.
I - Ai-je plusieurs choses en commun avec elle? Je pense que ma question va lui poser problème, il ne veut pas souvent en parler.
Le docteur réfléchissa quelques secondes avant de commencer son récit.
F - En premier sa beauté, tu l'a en toi, tu lui ressemble énormément. Être tête de mulle, ta persuasion d'esprit, ta compassion. Après tu as ses yeux, ses cheuveux et tes petits grains de beauté. Ton intelligence, mais ça c'est de nous deux.
I - Merci papa, je sais que tu fais des efforts pour m'en parler, je comprends que j'en demande beaucoup.
F - C'est si facile de lire sur mon visage?
I - Juste quand tu parles d'elle, le reste du temps je ne n'arrive pas savoir.
F - Alors il faut que tu t'entraînes, c'est très important de savoir le faire mais tout en faisant attention à ce que les autre n'y arrivent pas.
I - Je ne dois pas avoir d'émotions en quelques sortes?
F - Oui, rien montrer, paraître dénudé de sentiments.
I - Tu penses que je pourrais bien savoir le faire moi aussi?
F - Toi tu n'en a pas besoin, je l'espère que jamais tu n'auras recours à cette méthode, quiconque entre dans ce jeu est prêt à tout sacrifier pour son devoir.
I - Tu serais prêt à me tuer si on te l'ordonnai?
F - Bien sûr que non! Je ne veux pas te perdre, tu es trop importante pour moi.
I - D'accord. Du coup, ce fabuleux projet qu'est ce que c'est?
F - On fait un pari, si j'arrive en première à la cabane je dois te le dire en revanche si j'arrive avant je te ne le saura que ce soir. Partante?
I - Absolument.
F - On a le droit au fouet mais pas de déstabiliser notre adversaire.
I - Je vais t'éclater.
F - On verra bien, on verra bien. À vos marque, prêt, parter!
La course sera difficile, on est approximativement à 650 mètre de l'arrivée, je dois gagner tout en faisant attention de ne perdre trop d'énergie. Il est oú? Je ne le vois déjà plus, il n'est pas dans les arbres ni sur les côtés, donc soit derrière moi ou il est partir très loin sur les bords et à fait un détour, ce ne serai pas intelligent de sa part. Pas grave je me concentre, si j'accroche mon fouet sur cette branche je peux facilement prendre de la vitesse, aller. Je dégaine mon fouet, l'enroule et tire, j'adore faire ça.
F - Bravo Isa.
Hein? Mais il est où? Comment il m'a vu?
I - Tu es ici?!
F - Bien sûr depuis le début de me balance de branches en branches. Je vois tout tes mouvements et aperçois aussi que tu as été chamboulé quand tu as entendu ma voix. C'est très marrant. Sois imprévisible Isa, imprévisible!
I - Imprévisible? Mais comment je ne peux rien faire avec si peu d'éléments.
F - Ça c'est se que tu te dis, jusqu'à t'en persuader mais en réalité, tout est possible avec un peu d'imagination.
Ça m'aide beaucoup; la forêt+moi. Mais oui! Bien sûr! J'attache mon fouet au plus haut d'un arbre puis m'y élance, sort mon épée et saute au dessus du vite. Sans rien pour me retenir, la sensation de voler.
F - Isabella!
Mais plus pour longtemps si je ne me rattrape pas, je plante mon fleuret dans le tronc et relance mon fouet, si je fais ça encore deux ou trois fois, j'aurais pris assez d'avance et je continuerai en courant, parfait! Là voilà ma solution! Aller du nerf! Il ne faut juste pas qu'un des arbres soit trop solide pour que je plante mon épée dans l'écorce.
Après avoir fait sa technique à plusieurs reprises, elle poursuit la course en courant de plus belle, et fini avant son père, qui lui était encore derrière.
I - Alors on est à la traîne?
F - Hahaha très drôle, lui répond-il ironiquement, par contre ton idée, c'était très réfléchi. Je savais que tu pouvais y arriver ma chérie, il fallait juste que tu t'en donne les moyens pour te surpasser.
I - Merci papa. Par contre la prochaine fois évite de crier quand je fais ça, tu me déconcentre.
F - Excuse moi de m'inquiéter pour toi, j'ai eu peur.
I - Tu sais très bien que je ne ferai pas de telles choses sur un coup de tête voyons!
F - On ne sait jamais, imagine, un jour il t'arrive quoi que ce soit car tu en aura fait qu'à ta tête, je serai toujours là pour m'inquiéter à ton sujet ou te porter secours.
I - Je ne suis pas une pauvre dame en détresse, je suis une Laguerra!
F - Tu seras bien heureuse le jour où il t'arrivera malheur et que quelqu'un viendra à ton aide, crois moi.
I - Pour l'instant pas de problèmes en vue donc pas de prince charmant superficiel qui viens à ton secours en ne pensant pas la moindre seconde que tu peux te dérouiller toute seule.
F - Tu es inchangeable; tu devras bien finir par te marier tu es au courant?
I - Merci mais non merci, le jour où j'aime un homme, et bien je ne sais pas ce qu'il se passera car ça ne risque pas d'arriver; et puis en plus comment savoir si il m'aimera aussi?
F - Isabella chérie, certaines personnes sont ensemble par devoir et non par amour, si tu ne voudras pas de compagnon, tu vas devoir faire un mariage forcé.
I - Et on ne peut juste pas rester seule sans personne? Les femmes aussi peuvent se débrouiller sans les hommes!
F - Je le sais bien ma chérie, mais certaines fois on n'a pas le choix
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