Chapitre 9. Halloween ou "la patience à ses limites"



Deux semaines et demie s'étaient écoulées depuis la soirée spéciale de Paola. Semaines pendant lesquelles nous avions fêté l'anniversaire de Aylan et Mila ainsi que les 1 an de Hakan. On ne peut pas dire que nous nous étions beaucoup calmés avec John sur notre addiction sexuelle, mais nous avions au moins appris à la canaliser un peu mieux.


Nous étions aujourd'hui le 31 octobre, et contrairement à l'année dernière, nous avions organisé la soirée annuelle d'Halloween, invitant les Castello parents pour l'occasion. Et forcément, comme chaque fête d'Halloween, j'avais laissé Hakane décider de mon costume même si je pense que cette année serait la dernière vu sa grande trouvaille me concernant.


— Hakane Leon je vais te buter putain ! Hurlais-je en sortant dans le couloir.

— Tu veux vraiment te plain... Ok t'as de quoi aussi. Intervint Luc.


Je me retournais vers lui, haussant un sourcil alors qu'il était déguisé en homme de cro-magnon et je ne retins pas mon fou rire tout comme lui.


— Danseuse du ventre... sérieux ? Il a abusé cette année merde. Ria Luc.

— Clairement. Marmonnais-je. Allez viens, on va boire un verre.


Je l'entrainais dans un des salons, lui versant un verre avant de voir Mila déguisé comme moi et je ricanais avant de lui dire qu'elle était trop mignonne habillée comme ça, voyant ensuite défiler les différents déguisements des enfants, clairement fiers d'eux. Je les laissais reprendre leurs courses pour montrer leurs costumes, buvant mon verre avec Luc en me disant que cette soirée allait vraiment être longue. Une entrée dans le salon fit se tourner la tête de Luc qui ricana aussi vite et je tournais la tête, ricanant en voyant John déguisé en corsaire tout comme Hakan.


— Vous êtes superbes. Souriais-je

— Et toi, tu es... Bordel... Je sais pas quel terme est le plus juste...


Je ricanais avant de m'avancer vers lui, l'embrassant doucement.


— Viens là Hakan, on va laisser tes parents parler tenues. Ricana Luc en attrapant Hakan avant de sortir du salon.


John enroula ses bras autour de moi, glissant une main vers le creux de mes reins alors qu'il remontait doucement l'autre vers ma nuque.


— Madame Napoli, vous êtes incroyablement sexy. Hakane va finir par me tuer.

— Et moi par le tuer lui. Soufflais-je avant de l'embrasser en agrippant sa nuque.

— J'aurais le droit à une danse ? Sourit John en caressant mes lèvres avec les siennes.

— Avec plaisir. Murmurais-je avant de mordiller sa lèvre.

— Cette soirée va être vraiment très longue. Souffla John en fermant les yeux.

— Tu m'étonnes. Murmurais-je en laissant mes lèvres caresser son cou.


John pencha alors sa tête dans mon cou, le savourant lentement alors qu'une main venait me caresser la jambe.


— Je vais avoir faim toute la soirée. Murmura-t-il en continuant de m'embrasser dans le cou.


L'heure d'accueillir les derniers invités arrivait, et conduit par Karel, les Castello arrivaient devant la Demeure. Elena et Carlos étant venus tous deux plus tôt dans l'après-midi.


— On ferait mieux de rejoindre le hall sinon ta foutue main va me rendre folle.


John grogna aussi vite en levant légèrement ses mains, les lèvres toujours dans mon cou puis se redressa doucement en inspirant.


— Je peux le faire... Je peux le faire... souffla-t-il en fermant les yeux.

— Pense à... Hm... un truc dégueulasse... genre hm... Stana Miller ? Tentais-je en me reculant pour résister à ma propre envie.


John grimaça aussi vite en se secouant rapidement alors qu'il ressentait un frisson désagréable dans le dos.


— Putain d'image de merde. Grimaça de plus belle John.


Je laissais échapper un rire, m'excusant avant de l'embrasser longuement.


— Pardon, mais fallait que tu arrêtes de bander. Riais-je

— Tu m'as castré pour un bon moment. Grimaça John.

— Ouais. Tu dis ça, mais ta notion de longtemps est très variable pour ce genre de cas. Murmurais-je dans son cou.

— Bordel... C'est vraiment dégueulasse comme image. Grimaça John en m'embrassant dans le cou. Bon allons accueillir les Castello.

— Eh bien penses.... à ton fils. Mais tu vas vexer les Castello là. Riais-je de plus belle en ouvrant la porte du salon.

— Mon fils ! Sourit aussi vite John en se redressant. Oui... Beaucoup mieux.


Je rejoignis le Hall en m'allumant une cigarette, regardant passer les bébés Avengers en ricanant avant d'attraper Iris en tutu rose pour l'embrasser dans le cou.


— T'es trop craquante. Ricanais-je avant de la reposer.


J'allais accueillir les Castello, leur souriant.


— Bonsoir et bienvenue. Souriais-je

— Bonsoir Naëlle. Sourit Dino. Vous êtes superbe.

— Bonsoir. Oui. Jé dois dire qué votre tenue vous va merveilleusement bien. Sourit Paola.

— Vous êtes superbe tous les deux. Je vous offre à boire ? Votre fille doit être dans le coin.

— Oui. Avec plaisir. Je vous ai amené des nouvelles caisses de cuvée spéciale. Sourit Dino.

— Oui. Pour ça tou penses toujours à faire lé plein. Sourit Paola en levant un sourcil.


Dino toussa aussi vite puis commença à me suivre alors que John se contentait de leur serrer la main. Je me frottais les yeux, amenant Dino dans le salon pour leur servir un verre alors que Nino et Elena arrivaient avec les autres. J'en profitais pour aller dans la cuisine, m'appuyant sur le plan de travail en inspirant.


— Il s'est vraiment fait plaisir. Marmonna Salomon.

— Ouais. Ricanais-je. Abusé.

— C'est moi où Madame... matte le cul de John...

— Tss... Soufflais-je en attrapant un mélange.

— Elle matte surtout sa... Putain on dirait qu'elle a pas mangée depuis des mois. Ricana Carla en penchant la tête vers les Castello.


Je sursautais en regardant Carla, ayant complètement oublié qu'elle était planquée là.


— La soirée va être longue. Va chercher Amaro s'il te plait Carla. C'est sa maitresse qui crève la dalle pas la mienne. Alors qu'il gère ses conneries.

— Tu viens de dire quoi ? se redressa aussi vite Carla en me regardant. Putain de... bon.. J'y vais.. souffla Carla en marmonnant en sicilien.



Je m'allumais mon mélange, traversant le hall afin d'attraper mon mari en lançant un regard menaçant à Paola quand je croisais son regard sur John, entrainant mon samurai vers la cuisine alors que Salomon continuait de rire. Je soupirais en restant appuyé contre John en continuant de fumer, observant les enfants courir avant de pencher la tête vers Mila qui semblait perplexe.


— Mon alien, le souci ?

— C'est une tenue de danseuse. Commença Mila en regardant ma tenue.

— Oui. Danseuse orientale. Pourquoi ?

— Tu sais danser ça ?

— Oui.... Je vois pas où tu veux en venir là....

— Faut que tu m'apprennes si j'ai la même.

— Maintenant ?

— Bah oui.



J'ai le droit de la noyer ?



Je soupirais, m'accroupissant tout en fumant.


— Pas maintenant, mais je te montre ça dans la soirée d'accord ? Souriais-je

— Promis ?

— Bien sûr chérie.


Elle m'embrassa sur la joue avant de partir rejoindre les autres et je relevais le regard pour croiser deux empereurs.


— Didi et P'pa. Duo d'empereurs. Ricanais-je

— Ma pauvre fille on t'a encore mis une sacrée tenue.

— T'a vu ça.


Je me redressais, embrassant les deux sur la joue avant de rejoindre John, caressant sa nuque en posant mon menton sur son épaule.


— Bébé pirate fait des ravages chez les femmes déjà. Riais-je en voyant Hakan passer dans les bras des femmes des chefs.

— Oui. Craquant notre acrobate. Ricana John. Tien. Pendant que j'y pense. J'aurais un truc à voir avec toi demain quand tu auras du temps.

— Bien sûr. Un souci ?

— Le seul pour le moment est mon niveau de russe. Ricana John. J'ai reçu un appel y a quelques minutes, mais je serais incapable de te dire ce qu'elle voulait. Du peu que j'ai compris, c'était du business, mais... Bref. On verra demain. Ce soir, on parle pas boulot. Sourit John en prenant mes mains pour les enrouler autour de lui.

— Elle ? Relevais-je

— Euh... attends. Répondit John en réfléchissant. Zenia... Issa... Issakov. Zenia Issakov c'est ça.


Je tapotais son torse, me défaisant de sa prise.


— Eh bah on va aller voir qui c'est hein. Souriais-je en me dirigeant vers l'escalier. T'es pas supposé avoir une secrétaire, ou un d'ailleurs je m'en fous ?

— À cette heure-ci mes employés ne travaillent plus. C'était un transfert d'appel automatique. Je suis toujours en business avec l'international. Ricana John. Mais autant savoir qui c'est avant de la rappeler.

— Hmhm.


Je montais l'escalier, me dirigeant directement vers le bureau de Peter, m'installant avant de lancer la recherche. Je me grattais la tempe, grimaçant avant de lancer l'appel, discutant avec la dame en me faisant passer pour la secrétaire de John, acceptant le rendez-vous en le notant avant de raccrocher l'air de rien. Je pianotais sur la table, ricanant en m'allumant un mélange.


— Ouais. Vraiment temps de faire du ménage.

— Et donc ? Elle voulait quoi ? Me demanda John

— Un rendez-vous pour parler des sociétés russes pour qui elle bosse qui voudrait s'implanter au Mexique.

— Des sociétés russes ? Je ne laisse personne s'implanter au Mexique.


Je tournais le regard vers John, continuant de pianoter.


— Bah écoute, on leur enverra un message. La réunion de novembre va vraiment mettre les choses au clair. Un peu de nettoyage.

— On fait comme ça. répondit John en croisant les bras. Le nettoyage c'est bien. C'est très bien.

— Eh bien, vendredi 05, cette dame va venir sur L.A afin de te rencontrer avec ta chère secrétaire à ton bureau. J'ai hâte d'y être.

— Oh J'adore ma nouvelle secrétaire. Sourit John. Nous allons pouvoir parler promotion, projet professionnel, évolution de carrière... euh. Pardon. Je m'égare. Ricana John. Bien, le 5 alors.


Je haussais un sourcil en croisant les bras, penchant la tête en le regardant.


— Merde la tenue de secrétaire aussi ? Ricanais-je.

— Pourquoi t'en as une ? Sourit John.

— On verra ça pour ton rendez-vous alors. Ricanais-je en me levant.

— J'adore parler business avec toi. Sourit John avant de m'embrasser dans le cou.

— Tu adores parler tenue surtout. Soufflais-je avant de l'embrasser.

— Des tiennes... toujours. Sourit John. Allons rejoindre tout le monde. Ça va être l'heure de passer à table.

— Passer à table... Oui bonne idée. Murmurais-je avant de me reculer. Ok, faut sortir de là.


John ricana puis pencha la tête en levant un sourcil, matant clairement mes jambes en se mordant la lèvre puis la redressa en la secouant rapidement.


— Sortons.




Je hochais vivement la tête, sortant du bureau avec lui, rejoignant tout le monde pour le repas. Je servis un verre à John, en prenant un avant de rejoindre la tonnelle où nous avions installé les tables. J'en profitais pour discuter un peu avec Hakane et Grey, attendant que le repas commence. Il fut lancé quelques minutes plus tard, John me rejoignant et l'on profita du repas, discutant de tout et de rien. Profitant ensuite du café avant que Mila ne revienne à la charge pour la danse.


— Qu'est-ce qu'il se passe ? sourit John en nous regardant alternativement.

— J'ai promis un truc à mademoiselle, on va en profiter que tout le monde discute. Souriais-je. En route petite chieuse.


Elle sauta de mes genoux et je la suivis dans le hall, lui expliquant les mouvements en lui montrant, lui faisant faire ensuite en la guidant.


— Bien maintenant, on essaye avec la musique, essaye de me suivre, ok ?


Elle hocha la tête et j'enclenchais la musique avant de revenir vers elle, commençant à danser et un sourire s'étira sur mes lèvres alors que je la voyais s'appliquer à m'imiter. Je ricanais sur les mouvements de bassin qu'elle avait du mal à suivre, lui expliquant en même temps avant de lui conseiller de fermer les yeux, continuant de danser tout en laissant mon corps suivre la musique.

Je souriais en observant Mila danser, la voyant m'observer en coin elle aussi, et j'ôtais mes ballerines, dansant finalement pieds nus et elle fit le même, me suivant sur la musique qui s'enchainait et je riais doucement en écartant mes bras, laissant mon bassin suivre le rythme devant le regard sidéré de Mila qui comprenait pas.


— C'est quand tu maitrises que tu peux le plus t'amuser, mais tu peux aussi juste savourer la musique. Souriais-je à Mila. Te compare pas à moi, contente-toi de juste de danser.


Elle hocha timidement la tête, et je lui fis fermer les yeux, ricanant en tournant le regard alors que quelques-uns avaient attrapé les tambourins pour faire eux-mêmes la musique.


— Des cheerleaders au tamtam... ok ça c'est étrange ! Riais-je


Je me mis néanmoins à danser, fermant les yeux en souriant, suivant leurs rythmes, ricanant sur certains rythmes. Je rouvrais les yeux, souriant en penchant la tête alors que j'apercevais John, me dirigeant vers lui avant de le tirer vers moi, me remettant à danser devant lui, lui offrant un sourire provocant alors que les rythmes se faisaient bien plus rapides. Un sourire en coin s'étira aussi vite des lèvres de John, laissant dans la foulée ses pupilles se dilater. Il me fixa alors plus intensément puis secoua la tête pour reprendre le contrôle, se mordant aussi vite la lèvre avant de prendre une grande inspiration.


— Ça a l'air de gratter dur. Soufflais-je tout en dansant. Le démon aime beaucoup la danse apparemment.

— Beaucoup oui. Souffla John en continuant de freiner le Démon alors que son torse se gonflait plus fort à chaque inspiration.

— Patience mon démon... Patience. Soufflais-je contre ses lèvres avant de me reculer, me remettant à danser.


J'écartais les bras en lui souriant, dansant tout en le fixant, laissant mon corps suivre le rythme des tambours. Je me tournais finalement vers les cheerleaders, les défiant tout en dansant, ricanant de plus belle.


Je revins ensuite vers John, venant me coller à lui tout en dansant, l'embrassant en agrippant sa nuque. Il glissa alors lentement ses mains sur mes hanches, effleurant doucement ma peau tout en me laissant libre de mes mouvements, grognant de plaisir au goût de mes lèvres alors qu'il frôlait les limites de sa résistance. Je m'arrêtais finalement de danser, appuyant un peu plus sur sa nuque en l'embrassant avant de me détacher, remerciant l'équipe de cheerleaders en laissant Mila aller voir Cole en sautillant. J'attrapais la main de John, le tirant avec moi l'air de rien pour le faire se rasseoir à sa place, m'asseyant sur lui en m'allumant une cigarette. Il enroula aussi vite ses bras autour de ma taille et m'embrassa tendrement dans le cou avant de poser son menton sur son épaule.


— Je sens que je vais prendre cher après moi. Murmurais-je en tournant le regard vers lui.

— Oh oui. Tu peux en être sure. Souffla John en faisant descendre l'une de ses mains sur ma cuisse.

— C'est bas comme vengeance ça. Ricanais-je doucement en essayant de contrôler ma respiration.

— Non. Ça c'est bas. Souffla John en descendant lentement sa main entre mes cuisses.



Oh putain.



Je m'appuyais sur la table, me masquant le visage en me mordant la lèvre, serrant mes cuisses comme je le pouvais.


— Pas gentil le démon. Pas gentil du tout. Murmurais-je en ricanant.

— Tu trouves ? Sourit John en m'embrassant plus lentement dans le cou alors qu'il agrippait ma cuisse de l'autre main tout en jouant de l'autre.

— Oh... Putain... Arrêtes. Gémis-je


John s'arrêta aussi vite et se pencha à mon oreille en souriant, laissant ses mains encore en place.


— Tu veux vraiment que j'arrête ? Me murmura-t-il avant de me mordiller le lobe de l'oreille.


Je tentais de contrôler ma respiration, tendant mon corps comme je le pouvais pour résister.


— Aucune... putain d'idées... Lâchais-je finalement.

— Donc ce n'est pas un non. Souffla doucement John à mon oreille et reprenant ses caresses. Parce que le Démon lui sait très bien ce qu'il veut te faire.


Je fis craquer mon cou, prenant de profondes inspirations alors que je sentais le dragon gratter, me disant que j'étais déjà bien emmerdé déjà avec un démon, si je sortais le dragon maintenant... Ça n'allait pas aider.


Je sentis mes pupilles se dilater alors que j'attrapais mon paquet, m'allumant une cigarette en croisant le regard plus loin d'Aaron qui me fixait en haussant un sourcil, et je grimaçais en m'excusant, essayant de me contrôler avant de tourner le regard vers John.


— Ma salle de sport ?

— Où tu veux. Souffla John en retirant doucement sa main.


Je hochais vivement la tête, me levant avant de partir aussi vite avec ma cigarette, rentrant dans la demeure. J'empruntais le couloir, me tournant vers John alors que ma respiration saccadée trahissait mon état.


— T'es vraiment un enfoiré. Gémis-je

— Draaagon... chantonna John en déboutonnant sa chemise alors qu'il me suivait.


Je jetais ma cigarette au sol, me jetant aussi vite sur lui pour m'emparer de ses lèvres, plantant mes ongles dans son crâne, descendant finalement dans son cou pour le mordre violemment en grondant. Il me plaqua alors contre un mur, ouvrant rapidement la porte de sa salle d'entrainement, étant la première à sa portée puis la refermât avant de glisser sa main rapidement sous mes fesses et m'arracha mon bas brutalement. Il me plaqua ensuite à nouveau contre un mur puis défit son pantalon rapidement avant de me prendre aussi vite, lançant ses coups de reins en m'agrippant les cuisses.




Une fois qu'on parvint à ranger le démon et le dragon, je fis demander Hakane qui m'apporta un pantalon ample comme pour Mila, grimaçant devant mon air choqué.


— Tu l'avais depuis le départ ! M'offusquais-je

— Ouais. Mais d'habitude ça gère. Désolé


Je haussais un sourcil, enfilant un nouveau bas et le pantalon, remerciant Hakane. On revint avec John à la table, reprenant place en remerciant Salomon pour les deux parts de desserts. J'en profitais pour m'allumer une cigarette, observant en coin John.


— Laisse moi deviner. Grognais-je en me frottant le visage pour masquer mes lèvres. Encore Paola ?

— Après ce soir, je ne les veux plus chez nous. J'ai été bien élevé alors je tiendrais la soirée, mais ce sera la dernière.

— Tu es mieux élevé que moi alors. Souriais-je en me redressant.


Je me levais puis l'embrassais, lui donnant ma cigarette.


— Garde-moi ça s'il te plait je reviens.


John prit la cigarette tout en m'observant et je lui souriais en me redressant, m'allumant un mélange avant d'en tirer une grande bouffée, la recrachant tout en rejoignant les tables à l'opposée, me stoppant devant la table des parents Castello en souriant.


— C'est une très agréable soirée. Sourit Dino en me regardant. Merci encore pour l'invitation.

— Oui, merci beaucoup. Sourit Paola.

— Pourrais-je m'entretenir en privé avec vous ? Souriais-je

— Oui, bien sûr. Sourit Dino en se levant.


Je me dirigeais vers l'intérieur de la demeure, les amenant dans le petit salon puis je refermais les portes derrière nous avant de me tourner vers eux.


— Alors je vais être limpide. La façon dont se déroule votre vie sexuelle, je m'en balance comme de l'an 40. Qui baise qui ou ne baise pas, clairement ça me regarde pas. Mais le moment précis où vous posez un pied chez moi, et que c'est mon mari que l'on regarde comme une bête qu'on se taperait bien en se croyant au supermarché, là j'ai un problème. Hurlais-je. Alors ce qu'il se passe avec Amaro, je m'en bats les ovaires à un point monumental, c'est vos merdes et ça n'as rien à foutre dans ma demeure. Mon mari ou moi ne sommes pas des amants potentiels et je suis la patronne du clan du dragon Paola Castello. Alors vous êtes fatigué, et vous partez. Sur le champ. Parce qu'on ne me manque pas de respect sous mon propre toit.


Dino sembla alors surpris puis tourna la tête vers Paola qui restait sans voix la bouche entre ouverte, et il ramena son regard sur moi, s'excusant avant de repartir vers la porte, Paola le suivant aussi vite sans répondre.


Je sortis à mon tour, me dirigeant vers le sous-sol d'Ali pour aller chercher d'autres mélanges plus forts, prenant le temps de me calmer en respirant profondément, m'allumant un mélange plus fort en remontant pour rejoindre les autres, reprenant place à côté de John en fumant en l'embrassant dans le cou.


— Ça va ? souffla-t-il doucement.


J'étirais mon cou en souriant, hochant la tête en le regardant.


— Oui, ils sont fatigués ils partent.


À ce moment là, Dino et Paola arrivèrent sous la tente, restant debout face à la tablée.


— Nous devons rentrer... nous voulions vous souhaiter une bonne soirée. Sourit Dino.

— Oui. Nous sommes oun peu fatigué finalement.


Vincent commença à se lever, se rasseyant aussi vite lorsqu'il croisa le regard de Carla alors qu'Elena les observait tous en levant un sourcil. Ils repartirent ensuite et rejoignirent leur voiture avant de se mettre en route pour la ruche. Je restais sur le perron à prendre l'air, me massant la nuque en grognant alors que j'hallucinais royalement. John posa sa main sur ma nuque après m'avoir rejoint puis m'amena contre lui avant de m'enlacer.


— Moins bien élevée, mais plus efficace. Ricana-t-il doucement en me serrant.

— Frétiller sur mon mari toute une soirée épuise vite mes réserves de patiences étrangement. Marmonnais-je en l'enlaçant.

— Je ne comprends même pas comment c'est arrivé, mais j'adore quand tu marques ton territoire. Sourit-il.

— Ta simple présence au Secret's ce soir là. Elle a dû croire qu'il y avait moyen.

— Moyen de ? Je croyais que c'était Vincent après qui elle en avait ou qu'elle avait déjà d'ailleurs.

— Je pensais aussi t'en fait pas. Marmonnais-je. J'en ai rien à foutre de leurs histoires, qu'ils règlent ça en dehors de chez moi.

— De toute façon, ce n'est pas ici qu'ils reviendront. Souffla John avant de m'embrasser dans le cou. Allez, rejoignons les autres et essayons de passer une bonne soirée.


Je hochais la tête dans son cou, l'embrassant avant de me reculer, soufflant longuement avant de me mettre à ricaner.


— Oh. J'ai balancé à Carla que Vincent était l'amant de Paola. Ricanais-je. Je crois que j'ai foutu la merde. Tant pis.

— Oh... Carla sait que... aie... souffla John avant que le Démon prenne sa place. Bien fait pour sa gueule.

— Elle te matait la queue merde ! Ça va aller ouais. Alors qu'il se fasse mordre par Carla, ça leur apprendra à régler ça avant de se pointer chez moi.

— Ça, je peux le faire. ricana le Démon.

— Je préfère que tu me réserves ça. Soufflais-je avant de l'embrasser.




On reprit finalement place à la table, mangeant notre dessert, et je remerciais Salomon pour le verre.
Elena nous observa un instant avant de tourner la tête vers Carla qui hocha la tête lentement avant de se lever. Toutes deux se dirigèrent hors de la tente sous le regard de Vincent qui se frotta aussi vite le visage en soupirant. Je me retins de ricaner, embrassant le démon avant de me lever, rentrant dans la demeure pour faire le tour, rejoignant les deux tranquillement en me rallumant un mélange.


— Il se passe quoi exactement. Demanda Elena à Carla en sicilien alors que j'approchais.

— Je te préviens, tu vas pas du tout aimer. Répondit Carla avant de tourner la tête, lorsqu'elle sentit une présence.

— Vous ferez gaffe. Z'avez deux chevaux derrière vous. Dis-je sérieusement en m'appuyant contre un arbre.


Les deux me regardèrent en levant un sourcil puis se tournèrent pour voir les chevaux avant de ramener leurs regards sur moi.


— Qu'est ce qu'il sé passe exactement ? demanda Elena en alternant son regard entre Carla et moi.

— Y a pas de bonne ou de meilleures façons de le dire alors... commença Carla en croisant les bras. Vincent et ta mère couchent ensemble.

— Comment ça ? C'est quoi cette histoire ? grogna Elena. Ils... ils prennent mon père pour un con ?

— Nan. Il est au courant. Répondis-je. C'est un accord entre eux qui n'est pas récent et privé. Exceptionnel, je crois.

— Pas récent... Et... privé ? ricana nerveusement Elena. Tellement privé qué y a au moins quatré personnes qui sont au courant... Oui dé tout évidence, très privé. Lé problème est qué privé ou pas, ils ont enfreint les règles. Répondit Elena. Et pendant qu'on y est... quel est lé rapport avec leur départ dé cé soir ?

— Entre l'accord en question et leurs départs ? Aucun, pas mes oignons, et je m'en balance honnêtement. Ce que les gens font dans leurs vies privées, ça les regarde. J'ai lâché l'info à Carla parce que Paola matait la queue de mon mari à peine arrivée alors ça m'a... Légèrement... énervée donc j'ai dit à Carla que c'était la maitresse à Vincent pas la mienne, donc de le faire descendre pour qu'il la cadre. Sauf qu'à priori il est pas magicien vu qu'elle a passé la soirée à suivre du regard mon mari partout comme un steak sur patte.


Elena leva alors la tête en inspirant puis la rabaissa en me regardant.


— Contrairement au spectaclé qué mes parents vous ont donné cé soir, moi j'ai des principes et le respect démé hôte. Vous mé récevez chez vous alors jé né ferais rien ce soir. Jé règlérais tout ça démain. Et jé m'excouse por lé comportement dé ma mère cé soir.


Je haussais un sourcil en regardant Elena, penchant la tête en la fixant.


— T'as pas à t'excuser de son comportement. Ils ont eu ma façon de penser à ce sujet, même s'il est certain qu'ils ne recevront pas d'autre invitation de la part de mon clan. Après, je pars du principe que sans preuve... Tout et son contraire peuvent être dits qu'on ne sera pas la vérité. Et je ne pense pas qu'il existe de preuve concrète de cette relation enfreignant vos règles. Une parole contre une autre. Qui dit vrai ?


Je me décollais de l'arbre, m'approchant d'elle en tapotant son front.


— Alors un avis d'une vicieuse à une autre. Garde ça en mémoire et attends de voir. Dans le pire des cas, tu as trois personnes que tu tiens par les couilles.

— J'en ai sourtout oune qui a encore dou pouvoir dans mon clan parce que je loui accorde. Dé quoi jé l'air si l'homme qui fait la morale et punit les autres quand ils enfreignent nos lois né lé souis pas loui même ? Il est rare dé sentir la foumée sans apercévoir le feu oun jour.


Je ricanais en haussant les épaules, observant mon mélange avant d'en tirer une bouffée.


— Pas faux. Un point pour la patronne de la Cosa. Mais fous là au repos pour ce soir tu veux. Demain la merde sera toujours là. Et ce putain de mélange est vraiment trop dosée bordel.


Elena leva un sourcil en penchant la tête vers moi puis se mit à rire.


— Madame Napoli... vous êtes... défoncée ? ria-t-elle.

— Ouais j'crois qu'elle plane grave là. Ria Carla.

— Essaye, tu verra si ça défonce pas le crâne. M'offusquais-je.

— Oh non merci. Jé crois qué jé vais passer mon tour. Ria Elena.

— Moi ça me donne faim. Ria Carla.

— Toi t'as tout fumé cette fois là en même temps. Ricanais-je. Prends une taffe, au pire ça va juste déconnecter ton cerveau. Fais juste pas comme elle.

— Oune taff ? sourit Elena.

— Oh bordel, je crois que finalement j'vais bien rire ce soir. Ricana Carla en regardant Elena.

— Toi t'es interdite. Jo va me tuer sinon. Ricanais-je en tendant mon mélange à Elena. Après ça peut me défoncer le cerveau et rien te faire. Et inversement. La magie de mon organisme.


Elena ricana en prenant le mélange puis le regarda avant de le mettre entre ses lèvres tout en regardant les deux et tira dessus. Elle aspira la fumée avant de la souffler longuement puis se figea en les fixant quelques secondes, se mettant ensuite à éclater de rire.


— Oh merde. Ricana Carla.

— Oupsii. Ah bah si il est fort. Eh bah.. Ok. Rentrons. Toi vraiment t'en auras pas Carlita. Tarzan est trop rapide à dessaper et Jane aussi.

— Pas grave, il me donne déjà faim de toute façon. Ria Carla en regardant Elena.

— Oh.. tou tè rapelle céloui qui avait faim ? ria Elena.

— Euh Naëlle t'as un truc pour la faire redescendre rapidement ?

— À ça, il est bien rédescendou. Ria Elena.

— Oh bordel. Nino va gueuler.

— Je veux bien voir ça. Riais-je en me dirigeant vers la tente. Nino va gueuler. J'adore cette vanne.


John se tourna en levant un sourcil pour me voir arriver, m'observant alors que les deux autres me suivaient, clairement dans le même état et il se gratta la nuque en continuant de me regarder. Je m'arrêtais pour embrasser Angelo sur la joue, allant m'asseoir ensuite sur les genoux de John en posant mon mélange.


— Beaucoup trop fort celui-là.

— J'vois ça. ricana doucement John.

— Mon dragon ! lança Elena avant de ricaner tout en venant s'asseoir sur Nino.


Elle s'amusa ensuite à tortiller le bouc de Nino en souriant, puis lui agrippa pour plonger son regard dans le sien.


— Jé peux té poser oun question ? ricana-t-elle.

— Elena ! ria Carla.

— Attend ! Il va mé répondre. Ricana Elena en faisant signe de la main à Carla de se taire.

— Pose. Ricana Nino.

— Juré elle a pris qu'une bouffée. Mais un peu grosse. Murmurais-je avant de hausser les épaules.

— Alors... Tou imagine qué tou es en boîte et qué tou vois deux filles danser...Ok ? Et tou va pour les draguer avec... lé boxer bien tendou... Tou vois la scène ?

— Oh bordel. La suis pas Nino. Ricana Carla.

— Très glamour, mais je vois la scène ouais. Répondit Nino en haussant un sourcil.

— Non pas glamour dou tout, mais loui, il était convaincou qué ça allait faire quelqué chose en le voyant. Ricana Elena. Sauf qué...Les filles sé sont roulées des poutains des gamelles qué son boxer, il s'est tout détendou. Ria Elena.

— Là, c'est mort. Ria Carla.

— Est-ce qué toi, ça té ferais rédescendre lé boxer ?

— Vous vous êtes roulé une pelle ? Releva Nino alors que Aaron explosait de rire.


Je me cachais dans le cou de John en riant, admirant le côté pragmatique de Nino.


— Tu demandes au seul mec qui ne drague pas en boite son avis ? Ria Aaron.

— Jé démande jouste si ça loui férait dé l'effet. Ricana Elena.

— Moi je plaide le cinquième amendement. Ricana Carla.

— Je bande pas sur les lesbiennes non. Avoua Nino. Mais débarquer vers des nanas en bandant c'est déjà pas top de base.

— Je crois qu'il va falloir mettre ce mélange dans un coffre fermé à double tour. Ricana doucement John.


Ali vint prendre le mélange, l'allumant pour le sentir avant de hausser un sourcil.


— C'était pas dans le tiroir à fumer ça. T'es pas possible, c'est des essais de dosages.

— Bah trop fort celui là mais super efficace. Souriais-je.

— Donne. Répondit Ali en tendant la main.


Je fis la moue avant de plonger ma main entre mes seins, en sortant les autres mélanges afin de lui donner.


— Combien ?

— Deux.

— T'es pas possible. Marmonna Ali.

— Hakane faut vraiment que tu penses à lui mettre des poches sur chaque tenue. Ricana John.


Ali plaqua sa main sur les miennes alors que j'allais montrer à John qu'il y en avait, et il soupira en regardant John.


— Bah y'en a dans le rembourrage ! M'offusquais-je.

— On te croit sur parole. Vraiment. Sourit Ali. John, ils sont vraiment trop dosé. Je te conseille votre appart.


John ricana avant de se lever en me portant dans ses bras.


— Allez madame Napoli, vous allez me montrer ça. sourit John en se dirigeant vers la demeure.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top