Chapitre 9
* Point de vue Aaron*
Cela faisait juste un peu plus de deux mois que mon histoire avec Arno avait éclaté. J'avais préféré m'éloigner du clan, ne revenant que fin décembre avec les Ombres. Bien sûr qu'ils m'avaient manqué, et que mon retour m'avait fait autant de bien que mon départ. Beaucoup de chose avait changé à mon retour, beaucoup de déco totalement différentes, un nouvel appart', toute traces d'Arno disparu en une fraction de temps. Pourtant le lieu restait imprégné de lui à mes yeux, parce que je l'avais toujours connu ici tout simplement.
Est-ce qu'il me manquait ? Parfois oui, des instants très fugaces avant que la réalité ne me revienne, et le manque disparaissait aussi vite comme une banale poussière s'envolant. Je savais très bien que je ne pourrais jamais lui pardonner tout ça, que je ne serais plus jamais plus capable de lui parler ou de le regarder sans ressentir ce dégoût à son égard.
Et comme si c'était pas déjà un foutu bordel dans ma tête, faut en plus que mon esprit me rajoute le phénomène « Carlos » ... Mec qui m'avait tout de suite plu il fallait bien le reconnaitre pour que j'utilise pour la seconde fois la notion de « couple libre » qu'avait instauré Arno. Et encore la première fois, ce n'était qu'une sortie au Secret's parce que Monsieur m'avait bien gonflé à notre retour de mission en Russie. Et je me serais sûrement toujours contenté de ce genre de défouloir.
Mais il y avait eu ce Carlos, et ce mec-là me titillait trop l'envie pour que je ne tente pas de ne pas céder, parce que j'étais pas assez con pour pas comprendre que c'était pas qu'une attirance physique que je ressentais. Et j'avais cru pouvoir y échapper sérieusement. Ouais... J'avais pas capté que c'était sans compter sur le monsieur en question.
Alors au milieu de tout ce qui m'avait explosé dans la gueule, j'avais été surpris de trouver son attitude à lui touchante. Parce qu'on ne se connaissait pas réellement, on avait baisé ensemble, mais qu'étions nous en réalité ? Je n'avais pas pensé à garder tous ces masques que je gardais pourtant toujours, même avec Arno. Mais parce qu'il y avait Nino, et que je ne faisais plus cette offense à Nino depuis longtemps alors je n'avais pas cherché à masquer ce que j'étais. Parce que je m'en foutais au fond de lui faire peur, de lui déplaire à ce mec là. Ça m'aurait même permis de calmer mon attirance.
Superbement foiré cette façon de faire... Je pourrais en rire putain tellement j'avais la sensation que ça n'avait fait que renforcer cette attirance. Et en m'éloignant de tout ça, du clan, de mes repères, en ne redevenant que ce simple tueur ne réfléchissant pas, je m'étais surpris à repenser à lui quand effacer Arno de mon esprit n'avait pas été si dur que je l'aurais cru. Le goût de sa trahison avait fait passer l'envie à tout mon être de se rappeler de lui. Une simple maladie à éradiquer. Si un homme que j'avais autant aimé était si simple à oublier pour mon esprit, alors pourquoi ce mec là était revenu dans mes pensées ?
Peut-être parce qu'on s'était quitté sur des incertitudes, sur une attirance toujours présente et sur son regard si touchant me montrant à quel point il contenait les choses en lui face à tout ce bordel que je vivais. Je l'avais trouvé sexuellement très attirant quand il jouait au connard provocant, mais encore plus attachant quand j'avais aperçu son vrai visage. Alors je n'avais pas pus m'empêcher de me questionner, en parlant quelques fois avec Grey la nuit en fumant. Et j'avais fini par convenir d'un truc avec Grey : essayer de juste le vivre et de bien voir ce que ça donnerait. Au pire ça ne marcherait pas, mais j'aurais un ami et j'aurais passé un moment agréable. La chute ne sera jamais pire que celle offert par Arno.
Alors on verra bien, je laisse les choses se passer sans chercher à les contrôler.
Dans les choses que j'aimerais contrôler, il y a bien une chose par contre qui obnubile mon esprit alors que je descends prendre mon café ce matin : ne pas aller à ce rendez vous chez Plays à L.A. Cela fait clairement bien rire Cole, mais pas moi étrangement. Mon absence et les fêtes nous avait fait convenir aujourd'hui d'une journée entièrement dédiée à un shooting photo du groupe. Nous étions le 31 décembre, et notre tournée promotionnelle commençant mi-janvier, il était plus que temps que nous nous y plions.
— Allez mec, c'est qu'une journée. Ricana Cole en prenant place.
— Une journée à faire la potiche avec la pétasse. Putain ça m'avait pas manqué ouais. Grognais-je. Elle va encore minauder et je lui ferais bouffer sa basse. Putain je vais finir par le faire, ça me fait trop... Bref. Me repris-je en apercevant les parents Castello. Bonjour tout le monde.
— Bonjour tout le monde. Sourit Cole. Tu exagère... Elle est gentille quand elle se tait et qu'elle joue. Ricana Cole. Au pire ce sera encore Kath qui la calmera.
— Espérons. J'aurais pas la patience. Marmonnais-je en m'allumant une cigarette. Merci Salomon.
Je bus une gorgée de café, frottant mon crâne avant de relever lentement mon regard vers Cole. Son sourire s'étirant lentement.
— Me pose pas la question, je serais obligé de te mentir ou de t'amener de force mec. Ria Cole.
Je poussais un gémissement plaintif aussi vite, marmonnant contre cette journée qui allait clairement bien me gonfler.
— Vous partez en répétition ? Demanda Elena.
Un nouveau gémissement plaintif s'échappa de mes lèvres alors que Cole se remettait à rire.
— Non ça c'est sa tête de quand on doit faire des shootings pour la promo de l'album. S'il pouvait juste jouer de la musique ça lui irait mais il y a certains à côté qu'il n'aime pas du tout l'air de rien. Expliqua Cole.
— Oh... Pas fan des photos. Sourit Elena.
— Oh la photo je m'en tamponne. Le photographe par contre... Marmonnais-je. Cet abruti de PDG nous a foutu un photographe qui comprend les désirs de nos fans qu'il dit. Toutes les occasions sont bonnes pour nous foutre à moitié à poils. Quand c'est pas un... Attends je vais t'aider à prendre la pose que je veux... Imitais-je.
— À moitié... Réagit Carlos avant de tourner la tête vers les Castello. Euh... non. Rien.
Je terminais mon café en marmonnant, me levant finalement pour rejoindre la terrasse, allant me fumer un mélange de Naëlle en soupirant tout en m'appuyant contre le mur.
— J'imagine qu'il n'est pas très hétéro le photographe. Sourit Carlos, le dos adossé au mur de la demeure.
Je tournais le regard vers lui tout en fumant, secouant doucement la tête.
— Je préférerais. Ricanais-je. Mais notre producteur trouve ça plus efficace un mec qui bande sur nous. Grimaçais-je. Il fait bien son taff je peux pas le nier mais ça reste une vrai torture ces séances. Cole se marre mais il est pas plus fan quand on y est.
— Plus efficace quand il bande ? Ricana Carlos. T'es sur de parler de photo.
— C'est pas mes mots. Riais-je. C'est Macry le PDG qui nous a dit ça. Mais tant qu'il respecte les termes de son contrat, ça ira.
Je me tournais vers Carlos, regardant ma montre avant de m'approcher de lui, posant mes mains contre le mur de chaque côté de sa tête.
— Pardon je me sers. Soufflais-je avant de l'embrasser.
— À ton service. Ricana Carlos.
Je l'embrassais de nouveau avant de me reculer, lui faisant un clin d'œil en rentrant dans la demeure, rejoignant Cole devant la demeure après avoir attrapé mon blouson, montant en voiture avec lui.
On arriva un peu à l'avance au rendez-vous à Plays, allant directement saluer Ethan qui parla avec nous du planning du groupe, nous laissant le temps de le lire et de voir avec lui pour les dates qu'il avait prévu. Comme convenu le mois de Janvier allait servir à la promotion, les concerts s'étalant sur le mois de Février, Mars et Mai, le mois de Juin ayant un peu plus d'une semaine de concert prévu en Sicile.
— Eh bien on va s'ennuyer. Ricanais-je. On regarde ça avec la patronne et je te confirme ça dès que j'ai la réponse.
— Je lui ai déjà envoyé. Ricana Ethan Macry. Elle a validé les dates en disant que c'était noté.
— Alors ça me va. Souriais-je
— Pareil. Confirma Cole.
On alla rejoindre les autres pour la séance photo, passant clairement la journée à enchainer entre les photos de groupe, les solos ou avec deux membres du groupe. Changeant de tenues et n'échappant pas à la phase « sexy ». Et je trouvais clairement le temps très très long même si je remerciais très fort Carlos pour les conneries qu'il m'envoya à longueur de journée.
On ne parvint à s'échapper des griffes du photographe qu'à 19h, et je m'allumais un mélange dans la voiture, soufflant longuement. On arriva à la demeure un peu avant 19h30, et je passais me prendre un verre avec Cole dans le salon, saluant Naëlle.
— Ça a été ? Demanda t-elle
— Honnêtement ? J'avoue que c'était de la torture. Ricana Cole.
— À ce point ? S'étonna Naëlle
— Ouais. Je vais aller m'en fumer un sur la terrasse hein. Sinon je vais tuer quelqu'un avant d'atteindre mon appart.
J'embrassais Naëlle sur la joue, attrapant mon grand verre de vodka avant de ressortir du salon, commençant à traverser le hall quand je dû m'arrêter, tournant la tête pour attendre Cole qui m'avait appelé. Je haussais un sourcil en le voyant s'approcher avec sérieux, me méfiant clairement de lui.
— Pardon t'as un faux pli là. Minauda t-il en venant me tâter les fesses.
— Vas te faire foutre putain ! Grognais-je en repartant sous son rire. Je vais te faire un faux pli à la gueule moi tu vas voir.
Je rejoignis la terrasse, m'asseyant avec mon verre et un mélange de Naëlle, prenant le temps de décompresser de cette journée qui m'avait semblé sans fin.
Le photographe attitré au groupe, Alan, nous suivait depuis le début du groupe BlacksWings, il avait signé le contrat directement avec Ethan Macry, le grand PDG, acceptant tout un lot de restriction sans rechigner et faisait du bon boulot il fallait lui reconnaitre. Le problème de ce mec, c'était qu'il était réellement un fan de première heure de notre premier groupe, et qu'il avait donc suivis nos carrières. Oui c'était un problème, parce que Monsieur avait vite noté que je n'étais pas hétéro, et donc qu'il pouvait avoir ses chances. J'avais pus échapper à ses avances dès que je fus en couple avec Arno, mais la pétasse avait posé la question aujourd'hui, et j'avais répondu sans réfléchir.
Putain d'erreur mais je me voyais pas mentir sur ça clairement. Et ce n'était à priori pas tombé dans l'oreille d'un sourd cette info là, même si j'aurais clairement préféré. Pour toute l'équipe du staff présente, Alan avait juste été professionnel. Pour moi et Cole, on avait vite compris que son « professionnalisme » concernait beaucoup plus ma « mise en valeur ».... Et j'avais pas eu besoin de simuler mon regard noir très vite tellement je résistais à l'envie de lui en décoller une.
Je terminais mon verre tout en fumant, finissant par me décider à aller me doucher et me préparer. Je redescendis vers 20h30, allant me servir un verre dans un des salons. J'y croisais Aldino, prenant le temps de boire mon verre en discutant avec lui, l'amenant finalement voir les chevaux alors que je fumais une cigarette, prenant soin de lui consacrer du temps comme on l'avait toujours fait. On plaisanta sur la journée que j'avais eu, affrontant ses moqueries puis je le laissais rejoindre Uta, restant un peu avec les chevaux.
— Tu te caches ma blondinette ?
Je ricanais en me tournant vers Nino, le rejoignant pour le saluer.
— Alors ta journée ?
— Horrible putain. Cole va passer sa soirée à se foutre de ma gueule à coup sûr.
Nino ricana, et je lui expliquais la journée en retournant vers la Demeure avec lui, le faisant tout aussi rire que Cole avait pus rire. Je m'allumais une cigarette en rejoignant le salon avec Nino, me reprenant un verre avant de m'asseoir. Je sortis mon portable pour chercher une photo, l'envoyant à Carlos en ricanant avant de ranger mon téléphone l'air de rien. Affrontant le regard perplexe de Nino alors que le portable de Carlos se mettait à sonner dans le salon. Je l'entendis ricaner aussi vite et je haussais innocemment les épaules.
— Aarooon. Chantonna Cole en arrivant.
— Ta gueule. Le coupais-je.
Il ricana en s'asseyant près de moi, passant sa main sur mon bras.
— T'as fait du sport non ? Je jurerais que t'as pris.
— Je te jure que je vais te buter Cole. Grognais-je alors qu'il continuait de tâter mon bras.
— Ohh pourquoi t'es si méchant avec moi ? Je te complimente moi. Ricana Cole. Pis j'ai encore une bonne réserve de phrase à te dire.
— Et t'as réussis à pas fracasser le mec ? Ria Nino. Bravo ma blondinette.
— Déconne pas il a vraiment failli. J'ai dû le retenir une trentaine de fois. Ria Cole. Le mec à échappé à je sais pas combien de mort tellement Aaron s'énervait. Mais Alan est tellement con qu'il captait pas. Même Ethan a fini par lui dire d'être moins tactile.
Je sortis mon téléphone quand je le sentis vibrer, ricanant en lisant la réponse de Carlos.
« Ça donnerai presque envie de devenir photographe. Très beau cliché, il devait vraiment bien bander sur celle-là »
Je répondis à son message par un « Je veux vraiment pas savoir s'il bandait.... Mais toi en photographe ça devient tout de suite beaucoup plus drôle étrangement... »
— On a même eu le droit à un... On se revoit au Gala avec un clin d'œil. Ria Cole. Ce mec est la pire des groupies d'Aaron.
— C'est chaud quand même. Souffla Nino. Parce que te connaissant le mec il a zéro chance de base mais en te draguant comme ça c'est juste de se faire buter qu'il risque.
— Grave. Marmonnais-je. Je rêve déjà de le buter là. Mais toute façon ça va vite être réglé si au Gala il fait la même, je lui défoncerais la gueule ça le calmera. Je supporterais pas ça pendant quatre mois et demi c'est mort.
— Clairement s'il voit que t'es vraiment capable de le buter, ça va le calmer. Ria Cole de plus belle.
Carlos finit par se lever du fauteuil et traversa le salon, saluant de la tête Nino et Cole en souriant tout en me faisant un clin d'œil avant de ressortir du salon. On discuta encore un peu du fameux gala de janvier, tout le monde descendant au fur et à mesure. Je finis par me lever, m'emparant d'un de mes mélanges en sortant dehors, marchant tout en fumant. Finissant par m'accouder à un arbre.
— Y'a mieux comme planque dis donc. Tu devrais en demander à Naëlle, elle en connait des pas mal. Ricanais-je après Carlos.
— Je ne me planque pas beau cul. C'est juste un endroit agréable pour penser. Ricana Carlos.
— Pour penser ? Un souci ?
— Un souci, non. Ricana Carlos. Une situation à laquelle je ne suis pas habitué et que j'essaye de comprendre. Mais qui n'est pas du tout en souci. Perturbante mais agréable.
Je hochais la tête tout en tirant une bouffée de mon mélange, l'observant quelques secondes avant de poser mon regard sur les chevaux.
— Merci pour les photos, c'était clairement plus sympa comme journée avec ça.
— Vu la façon dont tu en parlais ce matin, je me suis dit que ça t'amuserait. Sourit Carlos. Content que ça ait fonctionné.
— Je ne supporte pas la bassiste du groupe et une journée entière de séance photo c'est clairement pas ma passion non. Content de pas avoir à faire ça trop régulièrement.
— Au pire je t'enverrai d'autres photos chaque fois que tu auras ta séance de torture. Ricana Carlos. Au fait, merci pour la photo. J'ai presque envie de te demander un autographe sur la fesse. Je vais finir par devenir une vraie groupie à ce rythme.
— C'est pas la pire. Ricanais-je avant de sortir mon téléphone.
J'allais dans mes photos, lui tendant mon téléphone en fumant.
— Je voulais vérifier qu'il s'était pas un peu trop lâché mais celles de Cole sont similaire.
— Oh merde. Ria Carlos. Il l'a pas loupé non plus.
— Non, moi je gagne au moins le droit d'être photoshoppé pour pas que mon visage apparaisse. Ricanais-je.
— S'il te prenait en photo avec ton masque, il n'y aurait pas besoin de retouche. Vu la photo qu'il a prise de toi... Ricana Carlos. C'est clair qu'il s'est fait plaisir. Je suis curieux de le rencontrer.
— Je l'avais pour les photos de groupe ouais. Mais ouais il s'est clairement fait plaisir... Curieux de le rencontrer ? Ricanais-je en tournant la tête vers lui.
— Oups... Disons que ça fait partie des choses auxquels je réfléchis. Sourit Carlos. Ça passe dit comme ça ?
— Tu réfléchis à le rencontrer carrément ? Riais-je. Son charisme de photographe t'as déjà atteint ?
— Non. Ria Carlos. Mais je suis clairement atteint par le tiens Monsieur Powell. Et je reconnais être titillé par le comportement de votre photographe... Putain, je parle vraiment trop. Pesta Carlos en ressortant son paquet de cigarettes.
J'attrapais son poignet en me mettant devant lui. Souriant en l'observant.
— Contrairement au cas que j'ai dû supporter toute la journée, j'aime beaucoup quand tu parles trop moi.
Carlos agrippa ma nuque et vint rapidement plaquer ses lèvres sur les miennes, reculant ensuite son visage tout en retirant sa main.
— Excuse-moi. J'ai vraiment du mal à contrôler certaine chose en ta présence. Tu me retournes vraiment la tête.
Je pris une profonde inspiration, secouant finalement la tête en posant ma main sur sa nuque, posant mon front contre le sien.
— Je suis vraiment très tenté de recommencer ça... Mais ça fout déjà le bordel dans une partie plus basse de mon corps et... vu le monde présent... J'hésite clairement... Mais je suis clairement nul en hésitation en fait.
Je plaquais mes lèvres contre les siennes, le plaquant un peu plus contre l'arbre. La réaction de Carlos ne se fit pas attendre et il déboutonna aussi vite mon pantalon avant d'y glisser sa main pour me caresser alors qu'il m'agrippait la nuque de l'autre sans détacher ses lèvres des miennes. Je poussais un gémissement contre ses lèvres sans réussir à l'empêcher à temps, serrant sa nuque plus fort tout en glissant ma main vers son pantalon, le déboutonnant avant de m'occuper de sa propre envie.
Carlos poussa alors un grognement, laissant sa respiration s'accélérer puis inversa rapidement nos positions, me plaquant contre l'arbre tout en descendant rapidement, prenant sans attendre mon sexe en bouche, le savourant avec gourmandise.
Je ne pouvais clairement pas dire que j'étais très doué en self contrôle aussi avec ce mec je le reconnais.
— Pu... Tain Carlos. Grondais-je
Je savourais sa gâterie, m'occupant ensuite de son cas. Je m'allumais une cigarette avec lui ensuite, ricanant en me frottant le visage.
— Merde je suis clairement pas mieux en self contrôle désolé.
— On est deux sur ce coup-là. Ricana Carlos. Mais clairement, non. Ne soit surtout pas désolé, pas quand tu fais exactement ce que j'ai envie que tu fasses... Et merde... Va vraiment falloir que j'apprenne à moins parler moi. Ria Carlos
— Faudrait qu'on aille rejoindre les autres avant qu'ils nous cherche. Enfin... Surtout avant qu'on recommence. Ricanais-je.
— Perso, la réserve de foin me tente bien. Mais si tu pars avant que je finisse ma clope, devrait y avoir moyen qu'on arrive à rejoindre les autres. Ricana Carlos.
Je posais mon regard sur la réserve de foin avant de me frotter le visage, me penchant vers Carlos pour l'embrasser. Je me décidais finalement à reprendre le chemin vers la Demeure.
— T'as vraiment un beau cul tu sais. S'écria Carlos avant de ricaner.
Je me stoppais en ricanant, dodelinant de la tête avant de bifurquer vers la réserve de foin, terminant ma cigarette devant. Carlos ricana à son tour, écrasant son mégot puis s'avança vers moi tout en déboutonnant sa chemise, le regard provocateur et le sourire en coin.
Je ricanais avant d'écraser mon mégot, rentrant dans la réserve de foin, défaisant ma chemise en même temps.
— Je crois bien que tester cette réserve me tente clairement plus. Le provoquais-je en ôtant mes habits.
— Testons alors. Souffla Carlos en continuant de se déshabiller tout en me fixant, le sourire carnassier.
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