Chapitre 8


Je remontais au rez de chaussée, évitant les pièges sans mal avant de sortir, attrapant une boite en passant avant de m'éloigner. Allant fumer mes mélanges plus loin en m'allongeant sur le sol. Vincent arriva tranquillement et s'allongea à mes côtés, fumant une cigarette tout en fixant le ciel.


— Pas moyen avec toi bordel. Ricanais-je. Deux techniques très différentes mais fonctionnant. Chapeau. 3 égalité...

— Désolé pour le résultat. Je sais que tu aurais préféré une autre fin.

— J'aurais pus gravir les étages nous séparant, j'avais largement le temps oui. Mais c'était prendre le risque de perdre des membres de mon équipe donc le risque était trop important à mes yeux. Je devais aussi débarquer sur un territoire où tu avais eu tout le temps pour perfectionner ton terrain... Je partais donc clairement sur un un contre trois... Et je ne pouvais pas prévoir mes réactions en étant dos au mur. La possibilité de vous faire du mal réellement existait dans les probabilités de chaque plan que j'ai élaborées donc c'était hors de question.

— Nous n'aurions plus était dans un jeu. Et il n'y aurait eu plus aucun plaisir. Mais votre assaut avait été envisagé dans mes plans de défense. Ricana Vincent. Et John ? Il a eu son combat ?

— Non, je l'ai fait sortir de sa salle en utilisant Nale. Efficace. Une balle dans la tête. Je pouvais pas prendre le risque d'engager un combat sans savoir s'il y avait du monde qui pouvait arriver ou pas et avec John... Un combat n'est jamais rapide crois moi.

— Lui qui attendait ça avec impatience. Ricana Vincent. Mais pourquoi ce Nale à pu le faire sortir. J'ai loupé quelque chose on dirait.

— John est un jaloux, et ça n'échappe pas avec Nale. Je me suis juste amusée à titiller sa jalousie. La première rencontre entre les deux a pas été très concluante. Ricanais-je. Je pense qu'il se retient de lui mettre un poing depuis, il a au moins pus le faire.

— S'il a vu ou entendu quelque chose qui l'a mis sur sa liste. Ria Vincent. Je comprends la facilité à le faire sortir. Dommage, il était bien lancé, il avait ses chances.



Vincent se redressa avant de se lever, tendant sa main vers moi en me souriant.


— Et si on rentrait se détendre devant un bon verre maintenant.

— Perso c'est de me défouler que j'ai besoin. Je n'ai pas combattu réellement en deux jours et mon corps réclame sa dose quoi que je fasse. J'irais sûrement faire ça cette nuit, autant en profiter pour faire du nettoyage. Ça te tente ? Je n'irais qu'avec Aaron et Nino en couverture. Répondis-je en posant mon regard sur lui.

— Du nettoyage en si bonne compagnie ? Comment pourrais-je refuser. Tant qu'il n'y a qu'Aaron et Nino, ça devrait pouvoir se faire. Ricana Vincent.


J'attrapais sa main en me relevant, lui souriant.


— Faisons cela alors. Souriais-je


Une fois le retour à la Demeure effectué pour tout le monde, après un bon repas surtout, tout le monde alla s'occuper et j'en profitais pour passer par mon bureau. Je m'allumais une cigarette tout en vérifiant dans mes rapports les personnes qui me posaient problèmes actuellement, notant les noms sur une liste à part. Salomon m'apporta un café et je le remerciais sans lâcher du regard les rapports, continuant de noter en même temps. Au bout d'un moment je passais aux adresses de la liste que nous avions, les notant avant de me relever et de me diriger vers la porte de mon bureau. Faisant demander Aaron, Nino et Vincent.


Je repartis à ma place, me rallumant une cigarette en buvant mon café. Aaron arriva peu de temps après, avec Vincent et Nino et je les laissais s'asseoir en photocopiant la liste que j'avais.


— Nous sortons ce soir. J'ai du nettoyage à faire dans la région, nous partirons à 22h. Aaron et Nino, vous serez en couverture sniper, j'irais nettoyer moi-même avec Vincent. Je vous laisse jusqu'à ce soir pour effectuer vos repérages.


J'attrapais les feuilles, tendant chaque paquet à chacun, laissant Nino et Aaron lire la liste.


— Ok on va regarder ça. À plus tard alors. Sourit Aaron en se levant avec Nino.

— Vincent, tu as besoin d'un bureau pour regarder ça je présume, je vais te trouver ça. Dis-je en me levant.

— Je te remercie. Sourit Vincent en se levant à son tour. Puis-je te demander si le nettoyage se limite à la liste ? Souffla Vincent en fixant la feuille.

— Tout ce qui se trouve dans la maison. Le reste, on peut dire que c'est comme à Castelvetrano... Ce ne sont pas les gens autour qui iront parler s'ils voient quelque chose. Ils savent que quand on se déplace, ce n'est jamais sans raison. Et les alentours des endroits où nous nous rendons sont occupés par beaucoup de Dragon.

— La précision est importante. Merci. Répondit Vincent en hochant la tête. J'aurais une demande à te faire après le nettoyage de ce soir. Pourrais-tu m'accorder un peu de temps à notre retour ? Demanda-t-il la voix plus tendre en me suivant hors du bureau.

— Oui bien sûr. Souriais-je


Je le conduisis à un bureau à l'étage du dessus, allumant l'ordinateur avant d'y rentrer mes identifiants.


— Tu auras aux informations dont tu as besoin, n'oublie juste pas de déconnecter la session ensuite. Le garde s'assurera que tu as la paix. Au pire ce sera juste Salomon pour savoir si tu as besoin de quelque chose. Lui expliquais-je en me relevant.

— Je te remercie. Sourit Vincent en s'installant derrière l'ordinateur.


Je l'embrassais sur le crâne avant de sortir de la pièce, demandant au garde qu'il s'assure que Vincent ne soit pas dérangé puis je redescendis, croisant mes monstres qui me réclamèrent un câlin. On alla s'installer sur mon lit et je sombrais très rapidement avec les trois, ne me réveillant que trois heures plus tard.


Je laissais émerger tout doucement les trois marmottes en allant me doucher. Puis je redescendis avec eux, laissant les aliens rejoindre le reste de leurs groupes pour un entrainement alors que Iris se faisait attraper par les démons. Je me dirigeais vers la salle au piano, buvant mon café en m'installant avant de m'allumer un mélange. Je pris le temps de le fumer en fermant les yeux, le reposant finalement dans le cendrier afin de poser mes doigts sur les touches du piano. Je pris une inspiration tout en fermant, commençant à jouer en ne pensant qu'à ça, laissant mes penser dériver tout en jouant. Laissant « Prelude in G Minor, Op23-No.5 » envahir la pièce, mon corps semblant avoir son existence propre. J'enchainais ensuite sur une autre mélodie, laissant mes doigts continuer de danser alors que mon esprit semblait venir mettre en place une mélodie adapté aux pensées qui me traversaient comme à chaque fois, et je sentis mon cœur s'emballer alors que bien des images désagréables venaient me traverser.


Je laissais mon corps déverser ses émotions, écoutant en souriant la mélodie en ressortant. Entamant même une conversation avec mon propre esprit sur une mélodie, laissant chaque chose s'affronter, chaque argument venir se percuter en note alors que mon visage reprenait son sérieux, mes muscles se tendant.


Un soupir s'échappa de mes lèvres, et je me rallumais mon mélange afin d'en tirer quelques bouffées avant de le reposer, laissant mes doigts revenir sur les touches alors que je fermais les yeux.

J'entamais « Fantaisie Impromptu, Op.66 », laissant mes muscles se détendre alors que je dansais sur les touches en souriant, les survolant en relevant la tête, l'esprit s'apaisant alors que de nouvelles images passaient devant mes yeux.

J'enchainais sur une musique, ricanant en la jouant, m'amusant clairement tout en jouant « Rage Over a Lost Penny, Op.129 ». Je laissais ma tête danser tout en souriant, mes doigts courant sur les touches alors que mon esprit s'égarait loin.

J'entamais derrière Chopin, optant pour « Nocturne in B Major, Op.32, No.1 », laissant mon corps se calmer alors que mon esprit continuait d'égrener les choses. Laissant un mélange d'émotion me traverser, ne me laissant pas de réel repos dans sa divagation.


Je décidais de terminer par une musique plus calme, prenant de profonde inspiration en ne me focalisant que sur les bonnes choses à mes yeux. Mes doigts venant faire défiler le temps devant mes yeux alors qu'un sourire s'étirait sur mes lèvres, laissant mon cœur s'adoucir à toute cette chose que je visualisais.


Je rouvris finalement les yeux, me les frottant avant de me rallumer un mélange, posant finalement mon regard sur une Elena Castello qui semblait m'avoir écouté jouer.


— J'espère ne pas vous déranger. J'étais venu vous voir et me suis laissée aller à vous écouter jouer.

—  Non pas de problème, je suis juste surprise. Que puis-je pour toi ? Souriais-je en fumant.

— Ma nomination arrive à grand pas et au 1er janvier, je serais officiellement à la tête de la Cosa Nostra. J'ai pris rapidement mon indépendance concernant ma gestion des affaires et je souhaiterais en faire de même avec ces nouvelles fonctions. Je cherche depuis un endroit où m'établir... de façon personnelle bien sûr et j'imagine que vous êtes au courant de l'existence de la famille de Carlos dans votre ville. Sa sœur et ses deux enfants sont les derniers membres encore en vie et sa volonté de me suivre partout l'empêche de pouvoir les voir aussi souvent qu'il devrait.


Elena prit une légère inspiration et continua.


— Tout ça pour en venir au fait que je souhaiterai et je comprendrais très bien que cela puisse vous déranger, mais pouvoir établir ma résidence ici serait pour lui et pour moi bien plus avantageux que de rester en Sicile. Aussi, je voulais vous en parler et surtout vous demander si cela serait possible à envisager.

— Il est certain qu'avec la vie qu'il a choisi, il n'a pas l'air de les voir souvent. Luc pourrait vous trouver cela, comme il l'a fait pour John l'année dernière. Je vous remercie de la démarche, et ça ne me pose aucun problème que vous y installiez des résidences pour vous. Cela sera plus simple pour Carlos s'il a la possibilité de voir sa famille comme il le veut sans avoir l'impression de vous abandonner. Souriais-je. Et ça vous fait un pied-à terre pour pouvoir vous poser vous aussi entre deux voyages.

— Je ne voudrais pas abuser de toute l'hospitalité dont vous avez fait preuve envers nous jusqu'à présent. Je suis heureuse que vous acceptiez et en même temps très gênée. Quoi qu'il en soit, sachez que je suis une personne loyale et reconnaissante et même si nous ne travaillons pas ensemble, la Cosa Nostra est redevable envers vous et votre clan. Si nous pouvons vous aider en quoi que ce soit dans l'avenir, sachez que nous le ferons sans hésiter.

— C'est très aimable, merci à vous.

— Je crois que c'est à moi de vous remercier. Ricana Elena. Vous restez un vrai mystère pour moi et je suis chaque jour toujours plus heureuse et ravie de vous connaitre un peu plus. Encore un grand merci madame Gomora. Termina Elena en se levant du fauteuil.

— Apparemment je suis un grand mystère pour beaucoup de monde oui. Ricanais-je.

— Je comprends que vous ne vous en rendez pas compte, mais je suis sûr qu'il n'y pas qu'une seule femme au dragon. Ricana Elena. Vous êtes de nombreuses personnes et toutes très différentes et complémentaires. C'est en tout cas mon premier avis.

— Tout dépend ce que j'ai besoin d'être. Éludais-je.

— C'est comme ça que je le voyais. Ricana Elena en quittant la salle tout en me faisant un clin d'œil.


Je ricanais en attrapant ma tasse et mon mélange, sortant de la salle au piano afin d'aller poser ma tasse à la cuisine. J'en profitais pour aller me boire un verre dans le salon, attendant patiemment que mon samurai apparaisse. Il arriva quelques minutes plus tard, s'avançant tranquillement vers moi.



— Bonsoir toi. Sourit John

— Bonsoir mon samurai. Soufflais-je en attrapant ses lèvres. Comment vas-tu ?

— Ça va. Mis à part un besoin de me défouler. Et toi ? Ton après-midi ? Sourit John. Vous étiez mignon tous les trois dans le lit.

— Ils voulaient un câlin et je me suis endormie. Ricanais-je. Mais j'ai au moins pus me reposer. Deux choses. Si tu as besoin de te dépenser, j'ai deux adresses où se situeraient des combats clandestins sans notre autorisations, ça pourrait te convenir ? Je dois déjà me rendre à pas mal d'endroits cette nuit pour faire du nettoyage version patronne et je manquais de temps pour ces deux là.

— Ça me convient. Je prends les deux. Sourit John avant de m'embrasser.


Je l'attrapais pour le garder contre moi, glissant mes mains dans ses cheveux.


— Mon pauvre samurai que j'ai frustré. Soufflais-je. Vas falloir que je rattrape ça tout de même.

— Ça me convient aussi. Sourit John en m'enlaçant. Tu dois être toute aussi frustré de ne pas avoir pu affronter Vincent.

— J'avoue, dans le feu de l'action ça aurait été possible mais vu sa stratégie de rester à son étage, je devais monter tous les étages pour le rejoindre, utiliser des boucliers ou risquer de perdre des hommes, et le risque de me retrouver en un contre trois était trop... Je n'étais pas certaine de garder le contrôle en me sentant acculée et je ne voulais pas que ça arrive. Sa façon de réfléchir est très différentes de la mienne mais je ne peux que reconnaitre qu'il est très redoutable clairement. Réellement pas un ennemi à avoir.

— C'est très surprenant j'avoue. Je connais ses anciennes activités mais de là et ce que vous soyez à égalité pratiquement à chaque fois, c'est assez bluffant.

— Il est toujours autant respecté et redouté à la Cosa alors qu'il a arrêté il y a des années de ça. Ça en dit déjà suffisamment long sur le personnage.

— Je pensais que c'était à cause de son amitié avec Dino. Mais ça m'a l'air d'être effectivement bien plus que ça. Sourit John. Sacré Vincent.


John abaissa sa tête pour embrasser mon cou, laissant ses lèvres savourer ma peau.


— Je suis vraiment partagé entre l'envie de te savourer maintenant et celui de te laisser aller manger.

— Apéro ? Soufflais-je avant de l'embrasser.

— Vous avez un talent fou pour résoudre les dilemmes madame Gomora. Sourit John en me soulevant tout en me gardant contre lui.


Il m'amena à l'appartement, dont on ne sortit qu'à 21h30 et j'en profitais pour le faire passer par mon bureau, lui donnant les deux adresses en question avant d'aller voir Jo et Luc pour les informer de la soirée. Laissant mon samurai avec eux en l'embrassant.


— Tu fais attention à toi surtout. Murmurais-je

— Et tu fais attention toi aussi. Murmura John en soulevant mon menton du bout des doigts avant de m'embrasser à son tour.

— Je serais bien accompagnée t'en fait pas. Répondis-je en souriant avant de l'embrasser.


Je les laissais, descendant pour m'équiper en passant par la salle de Suri puis de Noz, puis je rejoignis la cuisine, attrapant un stock de mélange et de cigarette que je rangeais dans mes poches avant de m'allumer une cigarette en buvant un verre. J'observais passer Nino avec deux mallettes de sniper, et un sourire s'étira sur mes lèvres, le remerciant du regard en croisant le sien. Il s'approcha de moi, posant les mallettes sur l'ilot et je les ouvris, observant les deux armes avant de les refermer.


Je me levais pour le suivre dehors, prenant place à côté de Vincent.


— Monsieur Amaro, l'après midi fut bonne ?

— Plutôt calme. Et la votre ?

— Reposante je dirais. Répondis-je en fumant.


Je me levais pour m'étirer, laissant chaque muscle se réveiller.


— Bien, allons jouer.


On monta en voiture et je laissais Aaron nous conduire à notre première destination, relisant la liste en m'énumérant le nombre de cibles par lieu.


— Première destination, trente cibles principales, quinze secondaires.


Vincent me proposa une cigarette en me tendant son paquet après en avoir prit une lui-même, l'allumant tout en restant concentré sur la route. Je la pris en le remerciant, gardant mon regard sur la liste avant de la ranger.



On arriva après une bonne heure de route, se garant quelques mètres avant et je laissais les deux aller se mettre en position en m'étirant, m'allumant un mélange. Je branchais mon oreillette, me mettant à marcher tranquillement tout en fumant, rejoignant la porte d'entrée de ce QG miteux en leurs souriant.


— Salut poupée tu...

— Shtttt . Sussurais-je. Tu vas dire des conneries.


J'enfonçais ma lame dans sa gorge, tirant sur l'autre abruti avant de pouvoir dégager ma lame. J'entrais dans le bâtiment, laissant Vincent s'occuper du premier et du deuxième étage alors que je montais au troisième, ressortant de l'escalier avec mes lames, m'amusant aussi vite à trancher tout ce qui passait sous mes lames, tirant contre ceux étant trop loin. Je m'allumais un mélange quand j'eus fini de jouer, redescendant tranquillement en léchant ma lame avant de la ranger. Croisant Vincent qui ressortait.

On rejoignit la voiture, partant aussi vite pour la deuxième adresse, et j'y allais cette fois avec mes armes, tirant alors qu'avec Vincent on prenait chacun une entrée du bâtiment, nettoyant tout aussi rapidement. On s'amusa comme ça à tester différentes configurations d'équipes au fur et à mesure, mais c'est sans grand étonnement que c'est moi qui terminai avec le plus de sang sur moi.




Il était très tôt dans le matin quand on termina la liste et on prit le temps de fumer avant de rentrer, observant le feu se répandant dans ce dernier lieu. Je me fumais un mélange en sortant mon téléphone, lisant mes mails avant de le ranger, un sourire s'étirant sur mes lèvres.


— Ça c'est une nuit productive dis donc.

— Salissant mais techniques intéressantes. Ricana Vincent en regardant mon état.

— Mon côté joueur. Ricanais-je. Plus il y a de sang, plus on comprend que je me suis déplacée. C'est un peu ma marque de fabrique.

— Oh une signature qu'on ne peut louper. Ricana Vincent. C'est une belle façon de terminer cette journée.

— En effet. Souriais-je.


J'observais Aaron et Nino s'éloigner pour vérifier que tout était bon, fumant mon mélange.


— Tu voulais me demander quelque chose je crois ?

— Il est peut-être un peu tard pour cela. Mais à l'occasion, j'aimerais énormément que tu me joue quelques airs de violon.


Vincent fouilla dans la poche intérieure de sa veste et sortie un petit papier, me le tendant à Naëlle.


— Pourquoi ces morceaux précisément ? Murmurais-je en lisant

— Ce fut le dernier concert auquel j'ai assisté avec Sofia et c'était celui de ta mère. Et il n'y a que toi qui pourrait les jouer tel que je les ai entendu auparavant. Je comprendrais si cela te dérangeait, ne t'en fais pas.


Je relevais le regard pour le poser sur Vincent, l'observant pendant quelques minutes avant de replier le papier pour le ranger dans ma poche.


— Non, ça ne me dérange pas ne t'en fait pas.

— Merci. Sourit Vincent. À part Sofia, tu es la seule femme à connaitre ce visage de moi. C'est peut être pour ça que la nostalgie me gagne en ce moment. Souffla Vincent. Ou c'est peut être l'âge. Ricana Vincent.


Je ricanais doucement en rallumant mon mélange, observant Nino et Aaron arriver et on remonta en voiture, rentrant à la Demeure. Je passais me débarbouiller aux toilettes, prenant le temps pour inspirer en réfléchissant, secouant finalement la tête avant de me diriger vers la salle au piano, prenant le violon de mon père avant de rejoindre Vincent.


— Allons dans ta salle, on y sera tranquille. Demandais-je

— Bien sûr. Répondit Vincent en hochant la tête.



On alla dans sa salle et j'ordonnais qu'on ne nous dérange pas. Je laissais Vincent s'installer alors que je me mettais en position après avoir vérifié la liste, prenant de profonde inspiration afin de vider mon esprit. Mon archer commença finalement sa danse alors que j'entamais le premier morceau, laissant finalement les images de cette époque m'envahir malgré moi. Veillant à lui jouer de la meilleure des façons alors que j'enchainais les morceaux. Je terminais finalement par l'Ode de ma mère, me retenant de ricaner face à l'ironie de la situation, laissant mes sentiments les plus doux venir colorer cette ode.


Je rouvris finalement les yeux, abaissant lentement mon archer en posant mon regard sur Vincent.


— C'était magnifique. Sourit Vincent une larme coulant le long de sa joue. Merci beaucoup Naëlle.


Je posais le violon sur le piano, m'approchant doucement de Vincent pour l'enlacer.


— C'était un plaisir. Soufflais-je

— C'est un doux cadeau que tu viens de me faire. J'ai pu revoir le sourire qu'elle avait ce jour là... J'espère juste que cela ne t'as pas fait du mal de les jouer.

— C'est étrange de te jouer ces morceaux sur le violon de mon père. Reconnus-je en m'asseyant, m'allumant un mélange.


Je posais mon regard sur le violon, trouvant que l'image était réellement étrange.


— Vous vous ressemblez en fait. Sur certains points. Mon père ne faisait confiance qu'en Diego dans ce monde, alors il l'a toujours suivi et protégé. Il était orphelin, détestait le monde, mais Diego était comme son frère. Quand Diego a dû partir de Tsaile pour être formé dans la mafia, mon père l'a suivi. Ils se sont vite fait un nom, et Diego a pris sans mal la tête d'une famille qui l'avait renié avant sa naissance. Cela devait sûrement ressembler à ton duo avec Dino. Et puis il a croisé la route de ma mère, et il a tout abandonné lui aussi. Mais lui a eu la chance d'avoir la femme qu'il aimait. Il a mis derrière lui toute sa vie pour juste vivre avec Julia. Il a eu une mort sans aucun rapport avec le milieu, sans même que le milieu apprenne sa mort en fait. Je ressemble à ma mère mais mon goût du sang vient de lui. Et je me suis demandé pendant longtemps ce que cela aurait donné de combattre à ses côtés. Alors, c'était plutôt toi qui me faisait un grand cadeau depuis samedi matin.

— C'est une comparaison à laquelle je ne m'attendais pas. J'avoue ne pas savoir quoi te répondre à part que je combattrais à tes côtés chaque fois que tu le souhaiteras. Sourit Tendrement Vincent avant de pousser un baiser sur mon front.


Je lui souriais, l'enlaçant tendrement.


— Je vais te laisser te reposer. Merci pour la session nettoyage. Souriais-je avant de l'embrasser sur la joue.



Je me redressais, me rallumant mon mélange avant d'attraper le violon de mon père, ressortant de la salle afin d'aller le ranger.


Quand j'arrivais dans l'appartement j'y trouvais un samurai endormi dans le canapé avec Hakan. Un sourire s'étira sur mes lèvres alors que je m'approchais, me penchant pour embrasser mon samurai avant d'aller me doucher. Je revins vers eux quand je fus changé, attrapant doucement Hakan en embrassant mon samurai. Berçant Hakan en allant le changer avant de revenir sur le canapé, prenant place à côté de mon samurai, passant ma main dans ses cheveux.


— Tu viens dans le lit mon samurai ? Chuchotais-je


John laissa tomber doucement sa tête dans mon cou, déposant un baiser.


— Avec plaisir. Souffla John, les lèvres encore frôlant mon cou

— Je couche l'acrobate et j'arrive.


Je l'embrassais avant de me lever, allant recoucher Hakan avant de revenir vers John, m'asseyant sur lui en glissant mes bras autour de son cou. John glissa une main dans mes cheveux, plongeant son regard dans le sien.


— C'est le genre de moment que j'adore vraiment. Me susurra John en approchant ses lèvres des miennes.



Je l'embrassais lentement, agrippant ses cheveux avant de laisser mes lèvres glisser dans son cou. Il m'enlaça ensuite, glissant une main sous mon haut et caressa mon dos, gardant l'autre main dans mes cheveux, allant savourer à son tour mon cou avant de remonter lentement ses lèvres vers les miennes, m'embrassant longuement avant de me soulever et de se diriger vers notre chambre en laissant ses lèvres savourer les miennes.


On redescendit un peu avant 12h, et j'allais me prendre un café dans la cuisine, m'allumant une cigarette en me frottant les yeux. Observant les aller et venues de tout le monde avant de soupirer.


Uta finit par s'approcher de moi, venant s'asseoir juste à côté et je posais mon regard sur lui, arquant un sourcil, en attente de voir ce qu'il voulait me demander.


— Est-ce qu'on pourrait faire un entrainement en début d'après-midi. Demanda Uta

— Bien sûr, ça fait un moment qu'on en a pas fait tout les deux, ça me fera une occasion de voir tes progrès. Souriais-je


Il hocha la tête, m'embrassant sur la joue avant de repartir aussi vite. Et j'observais passer John avec Hakan.


— Viens t'asseoir là mon samurai, ça évitera qu'on te pique l'acrobate. Ricanais-je

— Merci. Ricana John en s'asseyant. Je ne t'ai pas demandé, ça a été hier soir ?

— Oui, on a pus tout nettoyer. Ça m'a réglé quelques soucis en une nuit. Et vous ?

— Très amusant. Surtout le deuxième qui voulait nous filer sa recette en échange de sa vie. Ricana John. Je me suis dis qu'il pourrait en discuter avec toi directement. On t'a mis les deux organisateurs dans ta salle.

— D'accord. Ricanais-je. J'irais voir ça plus tard.


Je caressais doucement le crâne de Hakan, relevant le regard quand Salomon arriva vers nous.


— Bon tant pis, désolé d'avance Monsieur Napoli. Soupira Salomon avant de tourner son visage vers moi, me pointant du doigt. Toi, tu vas amener ton cul dans la salle à manger parce que t'as rien mangé depuis hier midi ! Allez !


Je ricanais en haussant les épaules, terminant mon café avant de me lever, attendant mon samurai. John se leva en ricanant tout en continuant de donner le biberon.


— Je crois qu'on n'y échappera pas cette fois. Ricana John.

— Clairement. Il bougera pas de là. Ricanais-je en rejoignant la salle à manger.


On entra dans la salle à manger, prenant place sous le regard attentif de Salomon qui lança le service. Le repas se passa relativement tranquillement et je profitais du dessert pour poser mon regard sur Carla.


— Dis-moi Carla, je suis étonnée que tu ne sois pas encore sortie danser avec Elena.


Carla leva la tête vers moi, les sourcils bien haut.


— C'est vrai. Je n'y ai pas pensé. C'est une superbe idée. Répondit Carla le sourire large en tournant la tête vers Elena.

— Ce serait un juste retour de faire voir celles où nous sortons habituellement. Ça fera toujours une occasion de vous défouler sans être au boulot pour Elena. Souriais-je

— Je reconnais que cela fait longtemps que je ne suis pas sortit pour le plaisir. Sourit Elena. Et je suis très curieuse de voir votre club.

— Ce sont ceux d'Hakane avant tout. Ricanais-je. Moi je suis plus connu en tant que cliente.

— Oui. Carla m'a dit que vous dansiez plutôt bien.


John se retins rapidement de recracher son verre, mettant rapidement sa main devant sa bouche, le sourire large.


— Je... Me débrouille... Répondis-je en tournant mon regard vers John, tapotant dans son dos.

— Tu... Tu te débrouilles. Ricana John en levant un sourcil. Oui. On va dire ça comme ça.


Cole ne retins pas son rire, s'excusant avant de repartir dans un rire avec les autres.


— Mon dragon, on peut dire que tu débrouille en cuisine selon Angelo. Mais en danse... Nan vraiment... C'est un putain de mensonge. Ria t-il

— Jusqu'à présent tout ce que Carla à pu me dire sur vous a était en dessous de la vérité. J'imagine que vous faites plus que vous débrouiller. Sourit Elena.

— Elle danse depuis... toujours en fait. Ricana Luc. C'est un domaine qui la passionne depuis qu'elle est petite et je crois pas qu'elle ait cessé une année de pratiquer. Donc elle ment éhontément là.

— Bah tu peux pratiquer depuis des années et pas être bon dedans hein. Rétorquais-je. Je serais toujours moins bonne que des danseuses qui passent leurs journées à ne faire que ça.

— Le mieux est encore qu'Elena le voit par elle-même. Elle a l'habitude de recruter des « Professionnelles » qui passent leurs journées à ne faire que ça. Sourit John en levant un sourcil avant de tourner la tête vers Elena. Quoi que Carla ai pu te raconter, en dessous de la vérité est encore trop bas. Sourit John. Elle ne le dira jamais parce que pour elle c'est normal.


Je croisais les bras avant de me frotter le visage, entendant le ricanement des autres.


— Vulgairement je dirais que tu viens de te faire baiser ma beauté. Ria Aaron. Donc t'es de sortie aussi ce soir.

— Apparemment. Ricanais-je. Monsieur arrivera toujours à trouver une excuse pour me mater.

— Je ne mate pas. Je savoure mon amour. Ricana John.

— Tu savoure... Hm. Répétais-je en hochant la tête. Bien, faisant cela alors. On sortira ce soir. Vienne qui voudra.

— Je sens que je vais prendre cher. Ria John.

— Ouais. Vu sa tête... Clairement. Je peux pas rater ça désolé. Ricana Cole

— T'es dans la merde John. Ria Carla.

— Mais non.... Qu'est ce qui pourrait faire peur au grand John Napoli hein ? Souriais-je

— Moi j'en profite pour poser une demande. Intervins Hakane en entrant dans la salle à manger.


Il prit place avec Grey, remerciant Salomon pour le café après avoir salué tout le monde.


— Je te dirais ça quand vous viendrez t'inquiète ma chérie, mais ça devrait plaire à Monsieur. Sourit Hakane.

— Qu'est ce que... Me plaire ou me tuer ?

— Si c'est à ce point... Hors de question que je loupe ça. S'excita Elena.

— Je sens que cette soirée va être grandiose ! S'exclama Carla en levant les bras.


Je ricanais en attrapant Hakan, l'embrassant.


— Au lit mon acrobate. Maman va en profiter pour se changer.


J'embrassais mon samurai, sortant de la salle à manger afin de monter dans mon appartement. J'en profitais pour changer Hakan avant de le remettre dans son cosy, allant me mettre en tenue. Je descendais avec le cosy, laissant Vincent s'en emparer.


—Bon entrainement. Ricana Vincent en me regardant partir.

— Merci mais c'est celui de Uta surtout.


Je rejoignis Uta dans la salle d'entrainement, m'échauffant avec lui puis je commençais mon entrainement avec lui. Je me concentrais uniquement sur lui, le laissant me combattre sans aucune retenue et je le pris comme un combattant sérieux, veillant juste à ne pas lui faire trop mal.


On fit un entrainement de quelques heures ainsi, et je fis le point avec lui avant de monter me doucher et me changer, allant travailler ensuite dans mon bureau. Le soir arriva rapidement, et on alla tous se changer afin de sortir au Red Wolf comme convenu.


Je profitais d'être prête pour descendre me prendre un verre, m'allumant un mélange sur la terrasse tout en buvant ma vodka.


— Heureusement que John n'est pas cardiaque. Ricana Carla. Tu es encore une fois superbe.

— Ça aurait pus être pire si j'avais laissé Hakane choisir ma tenue. Ricanais-je. Tu es superbe aussi. Ce sera donc un trajet en voiture pour toi ?

— Oui. Confirma Jo.

— Oh mais... Si je met un short comme l'autre fois... Tenta Carla.

— Un ptit short. En Décembre. Mais bien sûr. Marmonna Jo. Si t'as la crève t'aura l'air fine tiens.

Je ricanais en observant les deux se disputer, buvant mon verre et fumant mon mélange.

— Rohh. C'est bon. J'ai compris. Marmonna Carla.

— C'est marrant.... C'est la même moue que ton frère. Riais-je malgré moi.

— John fait ce genre de tête ? Ricana Elena en arrivant avec Nino et Carlos.

— La même oui. Très jolie tenue Elena. Voiture donc pour Mademoiselle aussi. Ricanais-je


John arriva quelques minutes plus tard, s'excusant de son retard avant de venir m'embrasser.


— C'est encore moi qui ai la femme la plus sexy. Me susurra John le sourire aux lèvres.


Je ricanais avant de l'embrasser, observant Cole arriver avec Aaron.


— Bien vu que ces messieurs sont enfin là, on peut y aller. Aaron, moto ?

— Yep. Confirma Aaron.



On rejoignit le garage alors que Jo, Nino et Cole allaient chercher les voitures. Je laissais John attraper son équipement alors que j'enfilais le mien, sortant ma moto ensuite pour l'amener devant. Me fumant une cigarette en attendant Aaron avec la sienne.

Aaron arriva avec sa moto, une magnifique Kawasaki Z1000 noire avec des liserés rouges et je ricanais en posant le regard sur Carlos.


— Fais gaffe Carlos, tu baves. Ricanais-je l'air de rien.

— C'est une belle moto. Ricana Carlos. Belle carrosserie.

— Nino a la même. Juste une couleur différente. Elle fait le taff pour essayer de me suivre oui.



Elena regarda la moto d'Aaron tout en levant les sourcils avant de tourner la tête vers le garage.


— Et il ne m'a même pas fait faire un tour ! S'offusqua Elena.


Nino arriva avec la voiture, descendant avant de hausser les sourcils face à la tête d'Elena, posant son regard sur la moto d'Aaron avant que sa bouche ne forme un O magnifique sous mon rire.


— C'est un cadeau récent pour sa défense. Riais-je. Il oublie tout le temps qu'il en a une ici.

— Bah c'est souvent que pour le boulot ouais. Reconnus Nino. J'aurais dû t'en parler ?


Je tournais la tête vers Aaron, m'approchant de sa moto.


— Ça va aller pour me suivre ?

— Bah je verrais encore que le cul de la tienne mais ça ira. Ricana Aaron. Carlos, tu montes avec les deux obsédés ?

— Étrangement, je suis assez tenté par la moto. Et j'ai la bonne tenue en plus. Ricana Carlos en tournant sur lui-même.

— Oh je suis sûr que la ptite robe t'irais bien pourtant. Ricana Aaron en repartant vers le garage. Suis moi faut qu'on regarde ta taille de casque.


Je les observais partir, voyant arriver mon samurai juste derrière d'un pas rapide et je ne retins pas mon fou rire en voyant sa tête.


— Un souci mon samurai ? Riais-je


John s'approcha de moi puis se pencha vers mon oreille.


— Je crois que Carlos a offert une tenue de sage-femme à Aaron.

— Je crois qu'il y a des conneries que tu préfère ignorer surtout. Demande jamais à Grey les tenues que lui offre Hakane. Riais-je

— Et toi ? tu as des tenues intéressantes ? Demanda John en levant un sourcil, le sourire en coin.

— Je dois avoir de quoi te satisfaire. Confirmais-je en posant mes lèvres dans son cou.

— Hm... Ça c'est très intéressant. Sourit John. Je crois que j'ai encore la tenue de vampire.

— Je suis pas sûre que tu survive à toute. Ricanais-je dans son cou. Mais on testera ça.

— Faut déjà que je survive à ce soir. Ricana John en m'enlaçant.

— Voyons mon samurai... Je croyais qu'il en fallait plus pour te faire peur ? Tu vas pouvoir savourer non ?

— Savourer c'est certain... Mais je connais ton potentiel à me faire perdre la tête.

— Et c'est toujours autant plaisant je le reconnais. Soufflais-je avant de l'embrasser.



Aaron revint avec un Carlos équipé et j'enfilais mon casque, montant sur ma moto. John monta à son tour et j'attendis que tout le monde fut prêt avant de démarrer ma moto, sortant aussi vite de la Demeure. Aaron se cala entre ma moto et la voiture de Nino, surveillant les deux véhicules en une fois. Je lui fis un signe de main avant d'accélérer réellement, le perdant sans mal en me faufilant entre les voitures, rejoignant peu de temps après le Red Wolf.


Je me garais sur le parking, ôtant mon casque en descendant de la moto, le laissant sur la moto tout en m'allumant un mélange, caressant la nuque de mon samurai. John m'agrippa par la taille et m'embrassa fougueusement. Je l'enlaçais, posant mes mains sur sa nuque avant de me reculer, lui fourrant mon mélange dans la bouche en tentant de reprendre mes esprits. John tira aussi vite une bouffée tout en inspirant profondément pour reprendre le contrôle, me le retendant ensuite en souriant.

Les autres véhicules arrivèrent au même moment et je me remis à fumer mon mélange, regardant ma montre avant de regarder Aaron qui ôta son casque en ricanant.



— Vous avez fait le tour de la ville ou quoi ? Riais-je

— Son côté gourmand. Ricana Carlos en ôtant son casque. Il voulait faire durer le plaisir.

— Non je pouvais pas et suivre la dingue et surveiller les voitures. Ricana Aaron. Tu feras moins le malin au retour si tu reviens avec moi quand je la suivrais elle.


Il s'alluma une cigarette, allant saluer les gardes avec Nino et j'en profitais pour finir mon mélange, rejoignant tout le monde devant la boite. Je saluais les gardes, rentrant avec tout le monde dans la boite. Je posais mon manteau au vestiaire, rejoignant ensuite le bar pour saluer Hakane.


Hakane m'embrassa avant de nous conduire dans un coin tranquille, prenant les commandes avant de repartir vers le bar. J'embrassais mon samurai avant de me lever, suivant Hakane derrière le bar pour faire les cocktails avec lui, plaisantant avec lui. On revint finalement avec les verres et il prit place avec nous, discutant avec Elena.


Je bus mon verre, observant Carla attraper Jo pour l'amener à la piste de danse et je me penchais à l'oreille de mon samurai.


— Je t'attends sur la piste. Soufflais-je


Je me levais en lui faisant clin d'œil, rejoignant la piste avant de me mettre à danser, fermant les yeux en suivant le rythme de la musique. Souriant en laissant mon corps s'échauffer. Je sentis chaque muscle se réveiller et je tournais la tête quand je sentis John me rejoindre, attrapant ses mains pour les placer sur mon ventre alors que j'agrippais sa nuque, continuant de danser contre lui.

Je me décollais finalement de John, me tournant vers lui sans arrêter de danser, ne le quittant pas du regard en laissant mes mains remplacer les siennes alors qu'un sourire en coin apparaissait sur mes lèvres. Je revins finalement contre lui, posant ma main sur sa nuque, glissant ma jambe entre les siennes, m'emparant de ses lèvres tout en dansant. Profitant clairement de la danse avec lui.

Je profitais de plusieurs danses avec lui avant de passer au bar, buvant une vodka en remerciant la serveuse. J'attrapais la main de mon samurai, l'attirant vers un coin de la piste où se trouvait une scène avec une barre de pole dance. Je le fis s'asseoir sur le siège, faisant signe aux hommes de dégager de là alors que des hommes d'Hakane venait se placer aussi vite autour de nous.



Je montais sur la scène, m'étirant avant de m'emparer de la barre, regardant en coin mon samurai avec un grand sourire, haussant un sourcil.


— Je crois que c'est le moment de savourer. Le provoquais-je.



John ferma les yeux en prenant une profonde inspiration puis rouvrit les yeux et je laissais la musique"She Rides" de Danzing se lancer, venant danser contre la barre sans le lâcher du regard, m'amusant clairement à l'allumer dès le départ avant de monter sur la barre, effectuant quelques figures, finissant à quatre pattes, ondulant du bassin tout en m'approchant de lui, m'arrêtant sur le bord de la scène en me redressant lentement. Je laissais mes mains se promener sur mon corps tout en me relevant sans le lâcher du regard, m'amusant clairement de la tension naissante.

Je retournais vers la barre, dansant en la tenant, lançant des regards à John tout en dansant, lui offrant un sourire provocant.


À la fin de la musique, je me remis devant la barre, ricanant alors qu'une musique d'un genre tout à fait différent s'enchainait et je me remis à danser, continuant d'allumer John de plus belle avant de retourner sur la barre, jouant avec en faisant plusieurs figures, revenant de temps à temps vers John avant de repartir vers la barre.


Quand la musique se termina, je laissais un sourire s'étirer de plus belle sur mes lèvres alors que je laissais mes mains sur mes hanches, fermant mes yeux en laissant mon corps se défouler sur la musique "Dirrty" de C. Aguilera (feat Redman), décidant clairement de l'achever sur celle là en oubliant le reste des personnes présentes. Je rouvris les yeux, offrant un regard de braise à John tout en dansant sur la barre, utilisant l'ensemble de la scène pour danser. Pouvant sentir son regard me brûler sans même avoir besoin de le regarder.


Je m'approchais de John d'un pas félin à la fin de la musique, descendant de la scène pour poser mes mains de chaque côté de lui sur son fauteuil, approchant mon visage du sien.


— Tu as l'air très tendu mon samurai...


Je laissais ma langue venir lécher le sang sur sa lèvre, m'asseyant finalement sur lui sans lâcher ses lèvres en agrippant sa nuque. La respiration forte et rapide de John se fit alors bien plus présente et seule la conscience d'être dans un lieu public semblait nous retenir difficilement.


— Je ne suis pas sûr de tenir très longtemps Izanami. Souffla John entre deux baisers enivrés de désir.


Je me levais en attrapant sa main, l'amenant aussi vite à l'étage aux salles privées de show, choisissant une salle vide avant d'y faire entre John, fermant la porte à clé derrière moi. Je l'attrapais aussi vite par la nuque, reprenant ses lèvres en gémissant d'envie. John arracha aussi vite sa chemise sans quitter mes lèvres, me basculant rapidement au sol avant de couvrir mon corps de ses lèvres, en profitant pour dégrafer mon pantalon puis jeta fougueusement ses lèvres sur les miennes tout en glissant sa main dans mon shorty, se mettant à me caresser aussi vite.


J'inversais nos positions, venant défaire son pantalon et son boxer aussi vite, me débarrassant de mon shorty avant de grimper sur lui, l'enfonçant en moi en un mouvement de bassin tout en ôtant mon haut.


Savourons donc.


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