Chapitre 7. Un petit creux ?



Nous étions finalement revenus à la Demeure Jeudi dans la nuit, nous reposant un peu de notre semaine. Vincent partait pour la Sicile dans la nuit de vendredi à Samedi, et il devait avoir sa conversation avec John et Carla, expliquant notre retour. Après le petit déjeuner j'étais montée dans mon bureau, rattrapant mon retard pris par ces derniers jours, lisant dans la foulée les rapports de HOPE concernant l'adolescente que nous avions sauvée. Le feeling avait fini par passer avec Angelo qui passait du coup ses journées à discuter avec elle de tout et de rien, veillant sur ses nuits comme il avait pu le faire avec moi par le passé.

Il fallait que j'aille la voir avant de partir moi-même en voyage dimanche soir, mais je devais d'abord voir la réaction des deux, face à la nouvelle qu'allait leur apprendre Vincent.


On frappa à la porte et j'autorisais à entrer, m'allumant une cigarette en continuant de lire mes mails.


— Excuse-moi. Je ne te dérangerais pas longtemps. J'aurai besoin... des... résultats pour notre réunion.


Je relevais le regard vers Vincent, me penchant vers mon coffre afin de l'ouvrir, en sortant le dossier de Vincent. J'attrapais l'enveloppe, la tendant à Vincent en arquant un sourcil.


— Respire Vinvin, t'as déjà fait pire non ?

— La réaction de John est encore un mystère pour moi, mais c'est une chose que je dois faire. répondit Vincent en récupérant l'enveloppe.

— Je te proposerais bien un câlin, mais t'y auras le droit qu'après. Allez, on respire et on y va. Fin pas on.. Tu. Moi je reste là. Souriais-je


Vincent ricana doucement puis sortit du bureau après m'avoir remercié et je me remis au travail après avoir rangé son dossier dans mon coffre. Lançant différents appels en fonction des mails que je lisais. Je finis par m'étirer au bout d'un moment, raccrochant en soupirant. J'allais me servir un verre, m'asseyant dans mon fauteuil pour boire celui-ci, et je m'allumais une cigarette en laissant mes pensées divaguer, ordonnant les choses dans mon esprit.

Je fus sortie de mes pensées par quelqu'un qui frappait à la porte et je tournais la tête en laissant entrer.


— Je viens te rendre les analyses. Nous venons de terminer. Sourit Vincent en me tendant l'enveloppe.

— D'accord, pose ça sur le bureau. Ça a été ?

— Avec le soutien d'Angie ça a été plus simple. Carla est très heureuse et John... Un peu moins expressif, mais oui. Ça a été. Sourit Vincent.

— Il doit juste prendre le temps de tout dénouer dans sa tête, tu le connais non ?

— Oui. C'est ce qu'il m'a dit. Sourit Vincent. Maintenant, je vais pouvoir aiguiser et former ma fille sans avoir à me cacher. Il me faut voir aussi pour son état civil. Il est hors de question qu'elle continu de s'appelle Salvatore. C'est une Amaro et il est temps que je la reconnaisse officiellement.

— Va voir Peter pour ça. Il te fera ça. Tu vas en parler à Dino et Paola ?

— Oui. Nous n'avons pas de secret entre nous. Ce sont mes amis avant tout. Et j'organiserais la rencontre aussi avec ma sœur. Angie a un cousin, une cousine, un oncle et une tante en plus maintenant. Sourit Vincent.

— Pas de secret... Hm. Répétais-je avant de ricaner.

— Aucun. Sourit Vincent en se penchant vers moi, le sourcil levé.

— Pose pas cette question. Mauvais dossier qui vient de poper. J'étais en plein tri dans mon esprit. Des dossiers plus amusants que d'autres.

— Je n'ai pas à poser la question. Sourit Vincent. L'expression de ton visage y a déjà répondu. C'est en effet un dossier plus amusant.


Il m'embrassa sur le front, se retenant de ricaner puis se dirigea vers la porte.


— Je dois préparer mes affaires pour ce soir. Nous nous reverrons à ton retour.

— Faudra que je la voie pour boire un verre quand elle viendra sur L.A. Je suis sûre qu'on aura plein de choses à se dire. Dis-je l'air de rien en portant le verre à mes lèvres. Oh... Prends pas trop de vêtements si je me rappelle bien... Tu sais la chaleur en Sicile, tout ça tout ça.

— Ils rentrent sur L.A. après l'anniversaire. Je suis sûr que Paola sera ravie de l'invitation. Ricana Vincent. Et ne t'en fais pas. La chaleur de Sicile n'est plus un secret pour moi.

— Sors avant que ça dérape. Ricanais-je

— Oh... ricana Vincent. C'est pourtant si bon le dérapage. Termina-t-il en riant avant de fermer la porte.

— En parlant de dérapage. Tiltais-je avant de terminer mon verre.


Je terminais ma cigarette, sortant de mon bureau pour aller dans celui de John, entrant avant de refermer doucement la porte derrière moi à clé l'air de rien.


— Monsieur Napoli. Souriais-je

— Madame Napoli ? Sourit John en fermant un dossier, un sourcil levé.


Je vins m'asseoir sur son bureau, passant ma main dans ses cheveux. 


— Alors cette conversation ?

— Je ne m'y attendais pas, mais je suis heureux pour Vincent. Sourit John en enroulant ses bras autour de ma taille. Je dois juste enregistrer l'info maintenant.


Je hochais la tête, attrapant le haut de John pour lui ôter l'air de rien avant d'ôter le mien.


— J'ai faim. Pas eu le temps de beaucoup manger ce matin. Pas assez.

— Il nous faut remédier à ça alors. Sourit John en se levant.

— Clairement. Confirmais-je en attrapant son pantalon pour lui enlever.


Une toute autre réunion commença alors, et dura le temps de faire le tour de beaucoup de sujets, nous faisant rejoindre tout le monde à la salle à manger que pour l'heure du repas, après bien sûr une douche toute aussi agréable. Je recoiffais John l'air de rien, prenant place en m'allumant une cigarette avant de me pencher à son oreille.


— Faudra le dessert aussi. Murmurais-je

— Oui. Long et gourmand dessert. Souffla John dans mon cou avant de me le caresser du bout des lèvres.


Un frisson me parcourut et j'attrapais son menton pour le regarder, l'embrassant avant de lui filer ma cigarette, m'en rallumant une nouvelle derrière. John ricana en se redressant, tirant tranquillement sur la cigarette puis tourna la tête vers Nino et Aaron.


— Vous partez en même temps que Vincent ?

— Aller oui. Retour on doit voir. Répondit Nino l'air de rien.

— Tu dois voir ? Ricanais-je. Du tourisme à faire peut-être ?

— Ouais. Sourit Nino.

— Pas besoin des clés de la villa j'imagine. Sourit John.

— Non on va loger à la ruche d'Elena en Sicile. Répondit Aaron.

— Ça va être un grand moment pour notre princesse. Ricana John.

— Pourquoi ? Demanda Nino méfiant.

— Aaron t'expliquera sur place. Ricana John. Je suis sûr que lui le sait.

— Hmhm. Je l'avais dit je le sens pas. Déjà qu'il vienne cet abruti avec son grand sourire là, je le sentais pas. Mais là...


Je masquais mon fou rire dans mes mains, l'entendant s'indigner de plus belle à cause de moi. Je repris mon sérieux au bout de quelques minutes, croisant le regard de Vincent et je me retins de ricaner, laissant Salomon servir le repas qui se déroula sans grand étonnement entre plaisanterie et rire. Pendant le café j'en profitais pour caresser la cuisse de John, posant mon regard sur Vincent.


— Votre vol part à quelle heure déjà ?

— On décolle pour 22h. Sourit Vincent.

— D'accord. Souriais-je avant de tourner le regard vers John.


Je me penchais à son oreille, stoppant ma main en haut de sa cuisse.


— T'as l'air tout tendu mon samurai dis donc.

— Juste très sensible à tes caresses. Murmura John en amenant ma main à l'endroit de sa tension.


J'accentuais la pression, l'embrassant dans le cou avant de revenir à son oreille.


— Dessert ?


John se leva aussi vite tout en gardant ma main dans la sienne et me tira vers lui avant de me soulever par les fesses, se dirigeant directement hors de la salle à manger. On arriva étrangement vite dans notre appartement, où l'on prit le temps de savourer notre dessert... et le goûter. Je redescendis finalement en fin d'après-midi, allant jouer un peu du piano alors que John avait des dossiers à bosser avant le voyage. J'allais ensuite prendre l'apéro dans un coin de la terrasse, faisant défiler les images que j'avais reçues sur le traitement des jouets chez Hakane, fumant mon mélange en même temps.


— Comment vont les jouets ? Sourit Vincent en venant s'asseoir près de moi.

— Apparemment... Ils ont pas l'air de trop aimer les derniers jeux. Ricanais-je en lui tendant la tablette.

— Ça à l'air pourtant très amusant. Ricana Vincent en faisant défiler les images.

— Clairement. Ils savent pas apprécier les bonnes choses. Soupirais-je en fumant mon mélange. J'irais voir où ils en sont en rentrant de voyage. Je verrais l'évolution au moins.

— Oui. Ce sera très intéressant de voir à quel point ils seront ouverts à la discussion.

— Clairement tu pourras en faire ce que tu veux. J'adore quand ils sont dans cet état-là aussi. Très amusant.

— Tu as décidé quoi en faire après ?

— Après, quand les sauvages en seront lassés ? Oh bien sûr. Je vais les cramer. Un autre jeu quoi, qui va me faire prendre un sacré pied aussi.

— Je suis décidément très fan de tes jeux. Sourit Vincent.

— Je t'inviterais pour voir ça t'inquiète. Soufflais-je en le regardant en coin.

— Je connais quelqu'un qui adorerait ça aussi. Ricana Vincent. Je prendrais des photos pour lui montrer si ça t'embête pas.

— Qui ça ? m'étonnais-je

— De qui crois-tu qu'Elena tienne son goût pour la torture et le sang. Sourit Vincent. Je ne l'ai jamais initiée moi.

— Ohh Paola suis-je bête. Ça te fera une excuse pour aller les voir. Ricanais-je avant de me pincer les lèvres.

— Je n'ai pas besoin d'excuses pour ça. Depuis faut-il des excuses pour aller rendre visite à des amis ? Sourit-il en levant un sourcil. Tu t'entendrais à merveille avec elle tu sais.


Je lâchais un petit rire avant de me pencher à son oreille.


— C'est déjà le cas, et c'est très amusant de faire les comparatifs avec elle.

— Vous n'osez pas ? Lâcha aussi vite Vincent en reculant sa tête. Naëlle ?

— Vincent ! Répétais-je en riant. Pourquoi je me gênerais. C'est la mieux informée. Échange d'information, moi ça m'amuse beaucoup.

— Oh bordel. Souffla Vincent en se frottant le visage. Qu'est ce que je disais... À MER..VEILLE.


Je ricanais en fumant mon mélange, l'observant en coin.


— Oh remets toi vinvin. Y'a pire.

— Naëlle... ? Je crains le pire, mais faut que je te pose la question... Y a pire ?

— Dans le principe Vinvin. Dans le principe. Ricanais-je


On va pas lui dire que j'ai donné des conseils à Popo hein ? Nooon.



Je continuais de fumer mon mélange l'air de rien, évitant son regard lourd de suspicion.


— Dans le principe hein... Je crois que je vais avoir une grande discussion avec la tigr... Paola.


J'attrapais le menton de Vincent, secouant la tête en le regardant.


— Fous lui donc la paix tu veux. Pour une fois qu'elle peut parler comme elle veut sans qu'on l'emmerde. Trente ans à s'emmerder avec les connasses de la Cosa, bien le droit de parler cul quand elle veut non.

— Très bien. C'est pas moi qui vais subir de toute façon... Je ne dirai rien. Sourit Vincent

— Je suis supposée subir ? Riais-je. Putain tu me prends vraiment pour une gentille petite fille Amaro. Mais j'avoue, je te pensais moins sage que ça.

— Je ne parlais pas de toi. ria Vincent. Je pensais plutôt à mon ami.

— Subir avec une femme pareille, même moi je me dévoue mec.

— Disons qu'il n'arrive pas à suivre sa faim. Mais d'autres se dévouent déjà. Sourit-il en fumant sa cigarette.

— Tu m'étonnes. Ricanais-je. Oh. Je dois l'amener au... bref.

— Merci de ne pas finir ta phrase. Ricana Vincent.

— Y'a des shoppings plus sympa que d'autres. Ricanais-je

— Ça va être beau. Ricana Vincent en secouant la tête.

— On en a déjà fait. Très amusant de la former sur certaines choses.

— Elle va être longue cette semaine. Ria Vincent en secouant la tête. Et cette tête de mule qui veut pas prendre de pilule...

— Pas besoin s'il en a pas l'envie. Surtout chanceux qu'elle collectionne pas pour palier à ça. Perso je me serais pas gênée.

— Si elle ne l'aimait pas, elle serait avec moi depuis longtemps. Il sait à quel point il est chanceux. Répondit Vincent plus sérieusement.


J'observais Vincent, hochant pensivement la tête.


— L'équilibre doit lui aller au fond.

— Parce qu'il a compris qu'on ne peut enfermer ce genre de femme. Ils ont trouvé leur équilibre.


Je hochais la tête, avant de terminer mon verre, posant ma tête sur l'épaule de Vincent qui inclina la sienne pour la poser doucement sur la mienne.


— Bonjour vous deux ! Sourit Elena en arrivant. Jé viens voir si mon Dragon est prêt. Vous savez où jé peux le trouver ?

— Bonjour Elena. Souriais-je. Son appartement, je pense.

— Merci. Sourit-elle. Bientôt le départ pour vous aussi. Vous partez combien dé temps ?

— Dimanche. Deux semaines. Souriais-je

— Dé quoi bien en profiter. Vous avez raison. Sourit Elena. Bon, jé vais voir mon beau Dragon. Avec un peu de chance il séra sous la douche. Ricana Elena en repartant. Oh Vincent. Maman m'a dit de te dire... Lé rouge. Me demande pas de quoi elle parle. Je te passe jouste lé message.


Je gardais mon sérieux jusqu'à ce qu'Elena soit partie, me redressant alors que je laissais éclater mon fou rire.


— Magnifique timing hein. Ricana Vincent.

— T'abuse. Hurlais-je de rire. Merde pas par Elena.

— J'y peux rien moi. Dis ça à sa mère. Ricana vincent. D'habitude je reçois un message. Celui d'hier était... Noir je crois. Réfléchis Vincent en regardant rapidement son téléphone. Hm... Oui. C'est ça. Je sais pas pourquoi elle est passée par Elena.

— J'adore cette femme. Riais-je.

— Elle aime me torturer. Ricana Vincent.

— Oh elle est soft en vérité. Mais tu devrais voir une différence. Souriais-je en me levant.


Je me penchais à son oreille, un sourire en coin sur les lèvres.


— Tu me diras la différence mon petit Amaro.


Je tapotais son dos, rejoignant la cuisine avec Salomon pour me verser un verre sous son regard suspicieux. Je sortis mon téléphone en le sentant vibrer, ricanant en lisant le message avant d'aller dans l'appartement d'Hakane, lui lançant mon téléphone. Il l'attrapa, lisant mon message avant de se mettre à rire.


— Ok je l'appelle.


Je refermais la porte derrière moi, prenant place à côté de Hakane alors qu'il lançait l'appel.


— Bonsoir Madame, c'est Monsieur Leon avec Naëlle.

— Oh. Monsieur Leon. Merci dé me rappeler. Dites bonjour à Naëlle dé ma part.

— Bonsoir Paola. Ricanais-je. Oh Elena a bien transmis le message.

— Excellent. Ricana Paola. Il a fait quelle tête ?

— Il a dit que tu le torturais. S'il savait le pauvre. Riais-je. Que peut-on faire pour toi ?

— J'aimerais beaucoup faire oune soirée spéciale. Tou vois cé qué jé veux dire. Ricana Paola. On m'a dit qué Monsieur Leon était l'homme dé la situation.

— Je suis l'homme de toutes les situations voyons. Ricana Hakane. Quel type de soirée ? Vous voulez quoi en spécifique ?

— Bien. Jé vais être franche avec vous. J'ai un mari qui s'endort jouste après. Soyons honnête, soucer une bonne queue me met jouste en appétit. J'aimerais avoir dé quoi jouer toute oune nuit. Des gens qui tienne la cadence. Homme, femme. Jé né sais pas ce que vous avez. Jé voulais voir avec vous les... possibilités... J'espère qué jé ne vous choque pas.

— Bah ça dépend surtout du nombre de partenaire que tu peux encaisser.. Répondis-je pensive.

— Lé nombre... J'ai jamais dépassé houit. Tou crois qué jé peux en avoir deux dé plous ?

— Au pire on prévoit large, au moins tu pourras voir ton max. Après, on peut te faire une soirée découverte, ça te permettra de jouer dans les différentes pièces. Répondis-je alors qu'Hakane notait.

— Pas de préférences sur les hommes ou les femmes ? Leurs types je veux dire. Demanda Hakane. Je préfère demander, Naëlle avait des préférences.

— Leurs types... Pas dé blond. Hommes ou femmes. Après tant qu'ils sont appétissant et endurant ça mé va.

— Met lui Lulu, elle va l'aimer.


Hakane ricana mais nota quand même, secouant la tête.


— Vous voulez ça pour quand ?

— Hm. Ca dépend. Naëlle, tou viendrais ?

— Comme si j'allais rater ça. Ricanais-je. Tu viendrais seule ou accompagnée ?

— Hm... ça donne dou piquant si tu viens jouer avec moi. Ou peut-être qué tou préfère regarder... Jé voudrais faire oune sourprise à Vinni. Met la date qui té convient jé mé calerais dessous.

— Ok, Hakane t'enverra ça alors, il a mon agenda. Tu reviens avec Vincent de toute façon non ?

— Oui. Jé compte bien en profiter un moment. Ricana Paola.

— On reviens le 11 au matin nous de notre voyage, on s'organisera ça dans la semaine ou sur le weekend. Hakane nous redira ça, le temps qu'il s'organise.

— Oui, je vous rappellerais. Confirma Hakane qui retenait son sourire en évitant mon regard.

— C'est parfait. Merci beaucoup. Sourit Paola. Et amouse toi bien pendant ton voyage.

— Deux semaines, isolé de tout, pour pouvoir jouer à volonté avec John. Tu m'étonne que je vais profiter.

— Jé souis presque jalouse. Ria Paola. À dans deux semaine alors.

— Oh t'as le modèle plus âgé qui va arriver, te plains pas. Riais-je. Profites bien aussi de ton anniversaire, à bientôt.

— À bientôt.




Hakane la salua à son tour, raccrochant en me fixant et je poussais un gémissement sous son rire alors que je me laissais tomber au fond de son canapé.


— T'es dans la merde ! Ria Hakane

— Mais tellement ! Bordel ! Faut que j'en parle avec John et le démon, je verrais ce qu'ils en disent.

— Qu'est ce qu'il y a ?

— Je viendrais sûrement accompagné, si ce n'est pas le cas, le démon rouge sera de service.

— Chouette.


Je m'allumais un mélange, et il vint s'asseoir à côté de moi, m'embrassant sur la joue.


— Je prépare ça et je vous donnerais la date.

— Ça me va. Souriais-je.




Je récupérais mon téléphone, l'embrassant avant de ressortir de son appartement, me grattant la nuque en redescendant pour me servir un verre dans le salon, me versant un grand verre de la cuvée de Dino. J'en pris plusieurs gorgées, sortant du salon avant de me stopper, penchant la tête alors qu'un sourire en coin s'étirait sur mes lèvres.


— Vous avez vraiment un putain de beau cul Monsieur Napoli. Souriais-je en le prenant en photo avant de l'envoyer à Paola avec un message.


John tourna la tête en souriant, jouant aussi vite avec l'élastique de son boxer tout en simulant un striptease en ondulant son bassin. Je ricanais de plus belle, buvant mon verre sans lâcher la scène des yeux, tout comme Carlos et Aaron étrangement.

John recula de quelques pas en souriant à Salomon puis se retourna en ondulant ses fesses avant de partir en courant.


— Si tu veux mon cul, va falloir venir le chercher Salomon. Chantonna John en courant.


Je vis donc passer John, en boxer de bain, coursé par Salomon avec un couteau. Tout à fait normal vous en convenez ?


Je terminais mon verre cul sec en regardant la scène, regardant mon verre avant d'aller m'en reverser un, secouant la tête.


— Soirée de dingue. Vous m'annoncez l'invasion de troll en bikini ça m'étonne même pas. Marmonnais-je



Je sentis mon portable vibrer, lisant la réponse de Paola en ricanant avant de ranger mon téléphone l'air de rien. Je me posais dans le canapé, soupirant en buvant mon verre, faisant le compte de ce qui m'attendait sur les semaines à venir avant de lâcher un gémissement.


Oh ce bordel qui m'attendait.


— Rebonjour vous. Sourit John. Tu as pu avancer dans tes dossiers ?

— J'ai tout fini ce matin moi. Ricanais-je. Je regarderais demain matin au cas où, et je passerais voir la petite. Tu voudras venir ?


John s'installa sur le canapé et posa sa tête sur mes jambes en me souriant.


— Oui. Je veux bien. J'ai tout fini aussi. Officiellement en vacances.

— Félicitations. Souriais-je en passant ma main dans ses cheveux, on va pouvoir fêter ça cette nuit et puis demain aussi... Et après on prend le vol pour notre voyage.

— Oui. Ma femme rien que pour moi. Sourit John. Un programme surprise ?

— En effet. Souriais-je.


Le sourire de John s'étira de plus belle alors qu'il fermait les yeux sous mes caresses, laissant un profond soupir de bien être s'échapper de ses lèvres. Je terminais mon verre, le reposant l'air de rien. Salomon vint nous prévenir peu de temps après que le repas était prêt et je hochais la tête, caressant le torse de John.


— À table Monsieur Napoli. Souriais-je


Il leva un sourcil en rouvrant les yeux alors qu'un sourire en coin se dessinait sur ses lèvres puis se redressa doucement avant de se lever, me tendant sa main.


— Allons-y alors.


J'attrapais sa main, le tirant vers moi d'un coup sec pour attraper ses lèvres, l'embrassant en enroulant mes bras autour de son cou tout en me redressant. Je reculais finalement le visage, me mordant la lèvre.


— Oups. Pardon.

— Tu me donnes faim. Sourit John en caressant mes lèvres avec les siennes, ses bras enroulés autour de ma taille.

— Repas. Départ des premiers vacanciers et je te mange ensuite. Murmurais-je. Très envie de manger du samurai. Et du démon.

— Dans ce cas ce sera l'un après l'autre. Sourit John en venant embrasser mon cou.


Je l'embrassais avant de me reculer, soufflant en me frottant le visage, m'allumant une cigarette. J'entrainais John dans la salle à manger, m'installant avec lui, évitant le regard d'Hakane et de Vincent l'air de rien.


— Prêt pour faire la fête Vincent ? Sourit Carla.


Je me pinçais les lèvres, contenant comme je pouvais mon fou rire alors qu'Hakane semblait ne pas pouvoir se contenir plus et je masquais mon visage dans mes mains, partant dans un fou rire à mon tour, essayant vainement de me calmer.


— Ce sera pas le genre de fête que tu ferais mais oui. Ça va être très sympa. Sourit Vincent

— Izanami ? Sourit John sans savoir ce qu'il se passait.


Je secouais la main en m'excusant, repartant de plus belle à cause d'Hakane, finissant par sortir de table pour aller me calmer dans la cuisine, me passant de l'eau sur le visage. J'entendis le rire d'Hakane s'approcher et je tournais le visage vers lui, repartant de plus belle.


Je finis par souffler, tentant de reprendre mon calme avec Hakane, prenant de profondes inspirations.


— Faut qu'on y arrive mec. On peut pas avoir un fou rire dès qu'ils disent le mot fête.


Hakane repartit de plus belle, s'excusant avant de partir.


— Ok. Ça doit être vraiment du lourd là. Soupira Salomon en me tendant un mélange.


Je l'allumais en le remerciant, prenant le temps de me calmer avant de revenir en fumant mon mélange, reprenant place en m'excusant.


— Pardon, ça va mieux. Souriais-je en fumant mon mélange.


John pencha la tête en me regardant puis termina tranquillement son assiette, laissant les discussions continuer autour de la table. Vincent fit de même puis s'alluma une cigarette quand fut l'heure du café. Je bus mon café l'air de rien, soufflant doucement en caressant la nuque de John qui buvait tout aussi tranquillement le sien, appréciant clairement mes caresses aux vues des soupirs lents qu'il faisait. Vincent regarda ensuite sa montre et se leva pour aller chercher ses affaires, invitant les autres à en faire autant.


— Tu sais que tu ne peux pas louper ce vol. Sourit Carla. Le pilote travaille pour la demeure.

— Je n'aime pas arriver en retard. Question de... principe madame Gomora. Sourit Vincent avant de quitter la salle.

— Faudrait pas arriver en retard aux préparatifs. Confirmais-je en retenant mon sourire.

— Exactement. Ricana Vincent en continuant de marcher.


Je ricanais avant de me pencher dans le cou de John, mordillant sa peau avant de me lever l'air de rien, me rallumant une cigarette. Je m'approchais de Vincent, l'embrassant sur la joue.


— Profites bien Monsieur Amaro. On se voit à mon retour. Soufflais-je avec un sourire en coin.

— Profitez bien aussi. Sourit Vincent. À dans deux semaines.


Aaron et Nino suivirent Vincent après avoir salué tout le monde et montèrent en voiture avec Elena et Carlos avant de démarrer aussi vite pour l'aéroport. Je me tournais aussi vite vers John, l'attrapant par son haut afin de le tirer jusqu'à notre appartement, refermant la porte derrière nous.


— Dégustation de samurai et de démon donc on disait.

— À table. Sourit John en venant me plaquer contre un mur.


Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top