Chapitre 6.


J'avais fini par amener la nana de Don pour pouvoir jouer avec, tout en continuant de jouer avec Don, perdant clairement la notion du temps. Expliquant sûrement pourquoi j'avais vu débarquer une personne qui n'avait rien à foutre là, raison de ma tête perplexe alors que j'allais dans la grande pièce pour me servir un verre alors qu'il me suivait.


— Qu'est ce que tu fous là Salomon ? Je sais que t'adorais venir me chercher ici, mais je suis sage cette fois.

— Tu sais quel jour on est ?

— Heu... Mardi matin ?

— Raté. Mercredi, milieu de matinée. T'as vu ton état ?

— Pourquoi t'engueule pas Vincent plutôt ? Soupirais-je en m'allumant un mélange. Je suis sage et je me fais engueuler.


Il soupira, se tournant vers Vincent et j'allais m'allonger sur la banquette, observant les jouets toujours actifs.


— Endurantes les nanas. Constatais-je.

— Moi aussi je suis sage. Souffla Vincent en étirant un sourire en coin. Ne me regarde pas comme ça.

— C'est un style pour draguer le style pas rasé ? Rétorqua Salomon d'un ton neutre

— Y'a des femmes qui aiment quand ça pique. Répondit Vincent en se frottant la joue.


Je me mis à ricaner, regardant Vincent en coin en haussant les épaules.


— Il est sexy aussi en mode cro-magnon. Amaro en cro-magnon, ça fait sauter des petites culottes. Bon on manque de ptites culottes ici pour l'exemple, déso.

— Naëlle.. Commença Salomon.

— Salomon ? Répondis-je avec un sourire.


Il soupira, s'approchant de moi avant de se pencher à mon oreille.


— Plusieurs jours de tortures, sans sommeils, avec mélange et alcools, tu sais très bien ce que ça risque de donner sur toi. Murmura t-il

— Hm. Pas faux. Temps de rentrer dormir avant de pas être sage. Ricanais-je en me levant. Allez Vinvin, on va se reposer et on reviendra les voir jouer.


Vincent s'alluma une cigarette en allant chercher sa veste puis l'enfila tranquillement avant de se rapprocher de la porte. Je terminais mon verre avant de me relever, soupirant en m'étirant.


— À plus tard les mecs. Fourrez bien. Les saluais-je avant de suivre Salomon et Vincent hors de la pièce.

— Je peux peut-être passer vite fait à la boulangerie pour... Le petit déjeuner... Commença Vincent avant de se stopper sous le regard de Salomon. ... Euh ou pas. Y a surement tout ce qu'il faut à la demeure hein. Termina l'air de rien Vincent en se concentrant sur sa cigarette.

— Prends une douche avant, tu pues la mort. Ricanais-je. Hm. On peut me rapatrier mon mari ? J'ai la dalle aussi.

— Tu devrais..

— Ta gueule. Je suis au max là. Donc mon mari dans une heure ou je te jure que tu vas le regretter. Souriais-je


On suivit Salomon jusqu'à sa voiture puis on monta tranquillement, ouvrant nos vitres tout en fumant notre cigarette. Je me penchais vers Vincent, lui montrant l'heure avant de lui parler à l'oreille.


— T'as l'excuse du dessert pour le repas de ce soir ou ce midi en fonction de ta faim au pire. Mais après ta douche, sérieux.


Vincent ricana doucement, puis pencha la tête vers mon cou.


— Tu sens la faim aussi mon beau dragon. Sourit Vincent en relevant sa tête, un sourire aux lèvres.

— Tu m'étonnes. Ricanais-je. Le pauvre John va rien comprendre.


J'écrasais ma cigarette, m'allumant un mélange en fermant les yeux.


— Du coup j'ai gagné lundi ou pas ? On est à égalité non ? Moi il est venu, mais toi aussi elle a joui non ?

— Je crois qu'on a encore une égalité oui. Ricana Vincent.

— Faudra se refaire une revanche alors. Décidais-je en le regardant avec un sourire en coin.

— Mais avec de vraies règles alors. Sourit Vincent. Interdit de mettre les doigts. C'est de la triche.

— Juste les doigts ? Relevais-je en arquant un sourcil

— Il va nous falloir discuter des règles plus sérieusement. Ricana Vincent. Tout ce qui n'est pas interdit...

— Au pire on comparera nos techniques. Ricanais-je en le regardant. Je suis sûre qu'on peut s'apprendre des trucs.


Vincent ricana aussi vite en secouant la tête puis se pencha pour m'embrasser sur la joue.


— On fera ça. répondit Vincent en continuant de ricaner.

— J'ai hâte. Salomon ça dit quoi pour John ?

— Angelo vient de prendre le relais et Peter a embarqué un Napoli qui comprends rien, mais qui obéit.

— Ils ont dit quoi pour obtenir ce miracle ? M'étonnais-je en fumant.

— Que sa femme a la dalle et que s'il rentre pas elle mangera ce qui lui tombera sous la main. Bizarrement, ça a fonctionné. M'expliqua Salomon.


Je fis la moue en haussant les épaules, continuant de fumer mon mélange.


— Risqué, mais efficace. Ricana Vincent.

— Étrangement elle fonctionne bien cette menace là. À chaque fois. Concédais-je

— Parce que t'es vraiment capable de le faire avec ton côté connasse. Soupira Salomon.

— Hm. M'enfermer avec un autre mec, ouais, mais il n'a jamais déconné, j'ai pas de raison de le faire.


On arriva à la demeure vingt minutes plus tard, y trouvant mon samurai sur le perron à nous attendre. Je descendis aussi vite, m'approchant de lui sans le lâcher du regard alors qu'il me détaillait en levant un sourcil, le sourire en coin. J'attrapais une de mes lames aussi vite, continuant de m'approcher de lui avant de découper son tee-shirt.


— Monsieur le démon est demandé. Je crève de faim. Soufflais-je en japonais.


Il sortit rapidement une lame et lacéra à son tour mon haut d'un geste rapide et précis puis me souleva aussi vite par les fesses et me porta jusqu'à notre appartement où il me plaqua violemment contre un mur tout en plongeant ses lèvres dans mon cou, déboutonnant d'une main son pantalon.


— Putain plus vite. Gémis-je en me frottant contre lui.


Il glissa alors sa main derrière moi et déchira mon pantalon d'un coup de lame, me reposant au sol le temps de baisser rapidement mon bas, me retournant aussi vite contre le mur en m'arrachant mon shorty. Il se débarrassa ensuite de son pantalon et me pénétra sans attendre, me mordant aussi vite dans le cou alors qu'il lançait ses coups de reins. Je m'appuyais contre le mur, laissant s'exprimer mon plaisir alors qu'il redoublait de sauvagerie au fur et à mesure, nous faisant changer de position ensuite pour en explorer finalement un large panel. En fin de journée on se décidait finalement pour descendre manger un morceau après avoir savouré une longue douche, et je m'assis sur lui alors que Salomon nous servait des assiettes.


John posa une main sur mon ventre et caressa mon cou de ses lèvres tout en me soufflant des mots en japonais, l'esprit encore perdu vers un autre appétit, inspirant finalement en reculant son visage quand Salomon eut fini de nous servir. Je tournais la tête pour attraper les lèvres de John, glissant mes doigts dans ses cheveux en tirant légèrement dessus.


— On va devoir décaler le départ pour attendre de voir débarquer l'autre connasse. Est-ce qu'on peut prolonger notre voyage un peu tu crois ? Soufflais-je en japonais contre ses lèvres. Deux semaines où je pourrais faire tout ce que je veux de toi... C'est vraiment trop appétissant comme idée.

— Comment refuser une telle offre. Sourit John. Deux longues semaines... L'idée me plaît beaucoup.

— N'est-ce-pas ? Murmurais-je avant de l'embrasser.


Je grognais en me détachant de ses lèvres, me les léchant avant de me décider à manger avec lui, remerciant ensuite Salomon qui nous apportait le café.


— Comment va la fille ?

— La pauvre gosse est complètement effrayée. Les soins la remettront sur pied, mais psychologiquement ça va être très compliqué. Ces merdes l'ont vraiment détruit. La reconstruction prendra du temps, si elle y parvient...

— Angelo devrait réussir à l'apprivoiser, mais il faudra du temps oui. Elle pourra pas sortir de l'hôpital avant un bon moment. Elle sera sûrement terrorisée du contact physique et ce genre de chose pour l'instant, ils ont dû envoyer que des femmes pour s'occuper d'elle pour l'instant je pense. Ça va être un long travail. Soupirais-je en m'allumant une cigarette.

— Oui. HOPE fait vraiment un travail incroyable. Il faut que ces monstres souffrent. Mon esprit de vengeance souhaiterait qu'ils souffrent jusqu'à ce qu'elle soit assez forte pour les tuer elle-même.

— Pour l'instant on a commencé par les offrir aux hommes d'Hakane qui mettent beaucoup de cœur à l'ouvrage, on a fait amener leurs familles aussi, c'est sympa à voir comme réunion de famille. Je dois retourner m'occuper de Don et de sa copine d'ailleurs, je les ai laissés avec les démons... Très amusant aussi. Souriais-je.

— Sa copine ? Elle n'est pas victime ? Putain, mais c'est quoi qui va pas dans leur tête. Comment une femme peut laisser une gamine... Bordel, ça me dépasse. Je crois que le Japon m'a vraiment coupé de beaucoup de chose. Les hommes sont des monstres et de toutes évidences, certaines femmes ne valent pas mieux.

— Certaines femmes sont des monstres aussi chéri. Mais t'en fait pas... Continuais-je en me tournant vers lui. On s'amuse vraiment beaucoup avec eux... J'ai plein de jouets à leur faire tester encore. Soufflais-je contre ses lèvres en glissant mes mains dans ses cheveux.

— J'espère qu'ils souffrent et qu'ils sont tout aussi détruit que cette gosse. Souffla John en glissant sa main sur ma joue.


Il posa tendrement ses lèvres sur les miennes, m'embrassant longuement tout en caressant du pouce ma joue, remontant lentement son autre main le long de ma cuisse.


— Ils n'ont pas l'air d'aimer nos expériences en effet... Quel dommage... Pourtant leurs mères et leurs sœurs avaient l'air de prendre leurs pieds avec eux...

— Leurs... commença John en levant un sourcil. Niveau psychologique ça doit être un grand moment pour eux effectivement. Continua-t-il, le regard plus noir. Vraiment parfait. J'adore ton côté vicieux. Finit John en caressant ses lèvres de son pouce.

— Hmhm, la réunion de famille c'est Amaro qui l'a mise en place. Moi je suis parti jouer avec Don ensuite. Expliquais-je tout en embrassant son pouce.

— Vincent ? Encore un côté de lui que je ne connais pas... Avec tout ça, j'ai complètement oublié sa demande. Faudra que je trouve le temps pour sa réunion. Tilta John avant de venir caresser mon cou de ses lèvres. Bordel, j'ai encore faim... Souffla-t-il.


Je tendis mon cou sous ses lèvres, passant ma main sur son pantalon afin de le défaire, venant y glisser ma main afin de caresser son sexe. Il remonta alors sa main sous ma jupe et la glissa jusqu'à mon sexe tout en continuant de savourer mon cou. J'appuyais mon bassin contre sa main, étouffant mon gémissement dans son cou en renforçant ma prise sur son sexe, continuant de le caresser.

Je finis par me lever en un bond, venant fermer les portes à clé avant de revenir vers John, grimpant sur lui à califourchon en m'emparant de ses lèvres aussi vite, venant m'enfoncer moi-même sur son sexe en gémissant. Il attrapa aussi vite mes hanches, s'enfonçant plus fermement en moi puis se leva pour me coucher sur la table en agrippant ma nuque d'une main avant de lancer ses coups de reins pendant qu'il soulevait de l'autre main mon haut, plongeant aussi vite sa bouche sur mes seins.

Je lâchais des jurons en russes, plantant mes ongles dans ses bras en me cambrant sous ses assauts, laissant exploser notre sauvagerie à nouveau. On finit par se calmer et je restais sur lui alors qu'il était sur la table, savourant le goût de ses lèvres alors que je tentais de canaliser mon appétit.


— Je vais devoir y retourner... Reprendre mes jeux... Bordel mon démon... J'ai vraiment très hâte de ce voyage.

— J'ai vraiment hâte aussi. Souffla t-il en gardant ses mains sur mes hanches.

— Tu sais que Salomon doit vouloir nettoyer cette table et mettre la table. Murmurais-je avant de mordiller son cou. Putain tu fais chier à être si appétissant.



Je l'embrassais en tenant fermement ses mains contre la table, retenant de peu d'onduler contre lui avant de reculer le visage, léchant sa lèvre avant de descendre de la table en soufflant, m'appuyant contre le mur en remettant mes vêtements correctement, m'allumant un mélange en le fixant.


John se redressa lentement pour m'observer me rhabiller, un sourire aux lèvres puis descendit de la table tout en me fixant.


— Tu ne m'emmènes pas ? souffla John en levant un sourcil.

— Tu ne seras pas choqué par ce qui s'y passe ?

— Choqué parce que des monstres se font torturer ? Je doute. Mais c'est toi qui vois. Si tu préfères que je reste, je resterais. Répondit John en ramassant ses vêtements.

— Parce que des femmes et des hommes se font violer et que ce n'est pas forcément mon visage le plus... Tu peux arrêter de me donner encore plus faim en boudant... Je fais ce que je peux déjà... Gémis-je

— Je ne les considère pas comme... homme ou femme. Juste des monstres. Et concernant ton visage... Il fait partie de la femme que j'aime et j'ai épousée... répondit John en se rhabillant.


Il se rapprocha ensuite de moi et posa une main contre le mur tout en baissant son visage vers le mien.


— Ce n'est pas le samurai qui t'accompagnerait... Izanami.

— Mon petit démon viendrait jouer avec moi... C'est vraiment très tentant ça... Soufflais-je en approchant mon visage du sien. Il faudrait que j'aille me rafraichir un coup si tu veux qu'on y aille...


Un sourire en coin se dessina sur les lèvres de John alors qu'il levait les mains pour me laisser partir. Je me glissais contre John, effleurant ses lèvres avant de me diriger vers les portes, les ouvrants afin de me diriger l'air de rien vers les toilettes. Je ressortis quelques minutes plus tard, passant par la cuisine pour me prendre un café tout en continuant de fumer mon mélange, observant les allées et venues de Salomon. John vint me rejoindre quelques minutes plus tard et je posais mon regard sur lui aussi vite.


— Vincent vient de rentrer. Sourit John en se servant un verre.

— Oh. Nous allons pouvoir y aller alors. Souriais-je en arquant un sourcil.


John sourit en hochant la tête puis termina son verre avant de le poser dans l'évier.


— Je suis prêt. Sourit-il en me regardant.


Je terminais mon café, me levant pour sortir de la cuisine avec lui, rejoignant Vincent dans le Hall. Un sourire en coin s'étira sur mes lèvres alors que j'observais Vincent, le détaillant sans faire de commentaire.


— Êtes-vous prêt Monsieur Amaro ?

— Prêt. sourit Vincent. John ? Tu...

— Je viens avec vous. Oui. Un souci ? demanda John en levant un sourcil.


Je secouais la tête avant de me diriger vers le garage, remerciant Salomon pour son panier et je pris le volant, sortant la voiture du garage avant d'attendre les deux tout en fumant. John observa Vincent monter dans la voiture alors qu'il ouvrait la portière passager puis monta à son tour, s'installant à côté de moi avant de mettre sa ceinture.


— T'as oublié le gâteau vinvin. Ricanais-je en me mettant en route. C'est dommage, faudra que t'y retournes.

— Oui. Trop rapide à manger. Faudra que j'en prenne un plus copieux la prochaine fois. Ricana Vincent.

— Au pire faut prendre plusieurs gâteaux si un seul suffit pas. Des fois plein de gâteaux c'est bien. Ricanais-je en tendant mon mélange à John.


John prit le mélange, le sourcil levé alors qu'il me regardait puis ouvrit sa vitre en ramenant son regard sur la route, les muscles légèrement tendus. Je lâchais un petit rire en secouant la tête, accélérant en le regardant en coin avant de reposer mon regard sur la route.


— Je sais pas pourquoi tu te tends. Tu as un doute sur ta capacité à me combler John Napoli ?

— Non. J'ai pas de doute sur ma capacité, mais un gâteau c'est bien. répondit John en retenant sa moue.

— C'est ce qui a été convenu en se mariant non ? Et je n'ai aucune raison de briser une promesse si tu tiens les tiennes. Et tu n'es pas assez con pour ne pas les tenir te connaissant. Souriais-je en tournant le regard vers lui.

— C'était déjà le cas avant notre mariage mon amour. Je n'ai pas à tenir une chose qui est naturelle. J'ai toujours été à toi et à toi seul et personne ne changera ça. sourit John en posant sa main sur ma cuisse.


Je souris en le regardant, reposant mon regard sur la route. Après une heure de route on parvint à la ruche d'Hakane, et je me garais à l'étage -3, m'étirant en sortant de la voiture, m'allumant un mélange avant de me pencher à l'oreille de Vincent.


— N'essayes même pas de garder Amaro caché mon petit vinvin. Soufflais-je à son oreille. Tu me dois une revanche.


Vincent se gratta alors la tête tout en regardant en coin John puis s'alluma une cigarette aussi vite.


— Amaro a peur de choquer le démon blanc ? Ricanais-je. C'est beau comme vous ne vous connaissez pas au fond. Ce n'est pas Angelina ou Carla. Tu n'imagines même pas à quel point il a des côtés encore plus sombres que toi. Terminais-je à son oreille.


Je me redressais, me dirigeant vers la porte en faisant signe à John de me suivre tout en fumant, l'amenant dans la grande salle où Hakane se trouvait toujours. Je le saluais, allant me verser un verre tout en laissant le temps à John d'observer, l'observant l'air de rien. John s'alluma une cigarette puis la garda entre ses lèvres avant de plonger ses mains dans ses poches tout en se dirigeant vers les hommes en pleine séance. Il s'arrêta vers l'un des jouets puis l'attrapa par le menton avant de lui relever le visage vers lui, le fixant d'un regard noir puis relâcha son visage en se dirigeant vers les familles, les regardant tout aussi froidement. Il termina son tour puis se rapprocha du bar.


— Comment vous faites pour les faire tenir ? Pilule ?

— Lesquels ? Nos hommes ou nos jouets ?

— Les jouets.

— Pillule bleu. Souriais-je. Faut ça pour satisfaire leurs mamans.

— Hm. C'est marrant. On a toujours tendance à oublier les pères. Tu peux m'indiquer l'armoire à « pharmacie » ? Les jouets m'ont l'air bien trop « détendu ».


Je me dirigeais vers l'armoire en question, prenant deux flacons avant d'en lancer un à John, revenant poser un flacon sur le bar. Vincent tourna la tête vers John en levant un sourcil.


— Un contractant ?

— Quoi de mieux pour sentir passer le ramonage ? Et puis je pense qu'il est temps que les jouets s'occupent aussi de leur père pendant qu'on s'occupe d'eux. Une brochette ça peut être sympa. Non ?

— J'adore les brochettes. Gémis-je avant de me pincer les lèvres. Pardon. Je retourne à mes jouets moi.


Je terminais mon verre cul sec avant de rejoindre les démons, les laissant prendre une pause alors que je donnais les pilules à Don et à sa nana. J'observais l'état de la nana, regardant en coin les démons.


— Vous allez pouvoir passer à l'étape supérieure avec ces deux-là.

— Elle manque d'entrain aussi. Gémis Hanibal.

— oh ? Sérieux ? Attends je vais remédier à ça. Souriais-je


Je repartis vers les armoires, chargeant une seringue en un cocktail avant de revenir vers elle, lui injectant le produit puis je tapotais la joue de la nana.


— Là tu seras une brave chienne. Vas donc t'occuper d'eux tu veux.


J'allais jeter la seringue avant d'aller voir Hakane, lui demandant s'il avait eu le reste de l'arrivage et il hocha la tête, se levant en me faisant signe de le suivre. On alla chercher les familles restantes, les ramenant avec nous, faisant rapidement le tri dans qui appartenait à qui.


— Hé les démons, je vous ramène la famille de la demoiselle. Vous allez pouvoir vous amuser en même temps avec tout le monde.


Je posais mon regard sur Vincent, soupirant en venant claquer des doigts devant son visage.


— Oh c'est vrai que tu ne connais pas le démon. Soufflais-je à son oreille. Pourtant je le trouve tellement plus excitant comme ça moi.


Je m'avançais vers John, attrapant son menton afin de l'embrasser avec passion, reculant doucement le visage.


— Rebonjour mon démon. Tu as l'air de t'amuser.

— Oui. Plus de cris. Sourit John en fermant les yeux. Plus de souffrance... Bordel, j'adore ça.

— Je te laisse jouer alors. Je vais m'occuper de mes jouets. Soufflais-je avant de l'embrasser.


Je me redressais, rejoignant les démons avec quelques flacons et je m'approchais de l'homme qui était vraisemblablement le père de la demoiselle, attrapant deux pilules bleues en m'approchant de lui. Je me penchais à son oreille, lui parlant un moment avant de reculer le visage et il prit les pilules comme un grand, buvant un coup pour les faire passer. Je ricanais en me reculant, laissant agir les effets sans bouger et je me reculais quand ce fut bon, faisant un signe de main aux démons alors qu'ils venaient tenir l'homme après avoir attaché le reste de la petite famille.


— Viens ici toi. Ricanais-je en attrapant la demoiselle par les cheveux, occupe-toi de lui tu veux ? Prends en grand soin. Si tu t'appliques, t'auras le droit de jouir.


J'observais la fille venir se mettre au travail, son père se mettant à hurler en essayant de se débattre, et je me contentais de caresser les cheveux de la demoiselle en souriant.


— Brave petite. Ricanais-je


Je laissais les démons jouer avec elle et Don, allant me chercher à boire au bar, me versant un verre de vodka tout en me rallumant un mélange. Je bus mon verre avant de me glisser derrière un Vincent assis qui semblait choqué par le démon et je posais mes mains sur ses épaules en me penchant à son oreille.


— Pourquoi croyais-tu que la femme au Dragon soit tombée amoureuse du Démon avant de connaître John Napoli. Soufflais-je à son oreille. Mon faible pour les personnes les plus sombres n'est pas un secret pourtant...

— C'est... Je sais pas en fait... On dirait que le Démon de 9 ans a continué de grandir tout en laissant juste ce qu'il faut de place à John. Ce n'est pas un masque qu'il met pour le combat... Ce n'est pas vos combats ou votre compétitivité qui vous ont rapprochés... Je comprends mieux... et moi qui craignais de lui montrer Amaro. J'ai l'air ridicule. Lui ne s'en cache pas.

— On grandit avec notre part d'ombre, on évolue avec. Ma part d'ombre à moi n'était que mon instinct de survie à la base, puis elle a évolué avec moi. Le démon n'est pas John, il est bien plus sauvage et hors des limites. Si John n'avait pas été capable de me suivre dans tout ce que je suis, jamais je ne l'aurais épousé tu sais.

— C'est que je n'avais pas vu votre couple comme ça. Je comprends mieux quand il me disait que tu été la seule avec qui il pouvait être. Il...

— Tu vois sale chien. Lança John d'une voix sombre à l'un des violeurs en lui levant le visage brutalement. Ça c'est un viol multiple. Mais ça reste dans la famille hein. Finit-il par ricaner. Oh ? Lâcha John en tournant la tête. Je crois que papa vient de jouir dans ta sœur.

— Bordel il s'amuse vraiment. ricana finalement Vincent.

— Évidemment qu'il s'amuse. Combien de violeurs a-t-il vu passer depuis l'année dernière ? Répondis-je en me redressant. Il a un bon passif à défouler lui aussi avec tout ce qu'il a vu.


Je passais ma main sur la nuque de Vincent, lui souriant avec de l'embrasser sur la joue, retournant me verser un verre au bar pour y retrouver un Hakane accoudé qui observait la scène. Je m'accoudais à côté de lui et il se pencha à mon oreille.


— Tu me perturbes, tu veux pas aller mettre une culotte petite coquine ?


Je ricanais avant de boire l'air de rien, et il soupira théâtralement.


— La vache mec tu loupes. Ricana John. On voit carrément la queue descendre dans la gorge de ta sœur. Sacré gorge... C'est de famille ? demanda John en tournant la tête vers la mère. Faudrait vérifier, t'en penses quoi ?


Vincent se leva de sa chaise et se dirigea vers John avant de se pencher à son oreille. John hocha la tête, un sourire de gosse sur les lèvres et se dirigea avec Vincent vers la mère, l'agrippant par les cheveux en la ramenant vers la brochette puis la soulevèrent tous deux pour la placer sur le dos du père en lui écartant les cuisses.


— Occupe-toi de ta mère, fils indigne. Ordonna Vincent en agrippant les cheveux de l'homme pour lui plonger la tête sur le sexe de sa mère.

— Maintenant c'est un vrai rassemblement familial. Ricana John


Hakane ricana et je sentis son regard sur moi alors que j'observais la scène.


— Tu m'étonnes que t'as un faible pour les deux.

— Ils sont craquant non ? La Sicile est vraiment une île délicieuse décidément. Souriais-je sans les lâcher du regard.


John se dirigea ensuite vers l'armoire avec Vincent, ricanant tous les deux tout en choisissant des accessoires puis prirent chacun un fouet, riant en le testant l'un sur l'autre avant de retourner voir les jouets.


— Bien, laissons les s'amuser. Ça me donne faim de les regarder, je vais aller jouer.


J'attrapais la bouteille de vodka, repartant vers le coin des démons, reprenant mon jeu avec eux et la famille, allant surtout m'amuser sur Don en lui faisant tester de nombreux accessoires. On échangea ensuite avec les démons, les laissant jouer avec Don alors que j'attrapais la mère, la présentant à sa fille en lui injectant un cocktail, organisant le tableau avant d'aller m'asseoir sur un siège plus loin, observant la scène tout en buvant un verre et en fumant, laissant le rideau de séparation ouvert.


Je finis par voir la tête du démon passer et je tournais le regard vers lui, haussant un sourcil.


— Mon démon ? Ricanais-je

— C'est sympa aussi ici. Sourit le démon. Salut Donni.

— Hannibal je crois que Papa a besoin de motivation, tu peux l'aider avec Stephen ?


Les deux ricanèrent en venant rejoindre le groupe et je reposais mon regard sur John, posant mon verre pour le rejoindre. Je glissais ma main sur sa nuque, la caressant en le fixant dans les yeux.


— J'ai faim. Souffla John en penchant son visage vers moi.

— Perso j'ai toujours faim. Murmurais-je contre ses lèvres. Et j'ai très envie de te dévorer, puis-je ?

— Je suis à toi. Souffla John avant de lui caresser ma lèvre du bout de sa langue.


Je l'entrainais vers le siège, le faisant s'asseoir avant de défaire son pantalon, venant m'emparer de son sexe que je pris grand soin de savourer, prenant tout mon temps, le faisant enchainer les orgasmes avant de me redresser en me léchant les lèvres. Il m'agrippa aussi vite et me fit m'asseoir sur lui, relevant ma jupe avant de me pénétrer, tenant fermement ma hanche d'une main et ma nuque de l'autre. Grognant d'un plaisir bestial sur chaque mouvement de rein qu'il donnait.


— Oh putain plus fort. Gémis-je en russes en augmentant mes mouvements de bassin.



Je vins planter mes dents dans son cou, étouffant mes cris contre sa peau tout en me tenant au bois du siège. Il agrippa mes hanches à deux mains, ramenant mon bassin plus brutalement contre lui pour me pénétrer encore plus fort et plus vite, grognant toujours plus. Je relâchais ma prise dans son cou, venant m'emparer de ses lèvres avant de la mordre violemment, la suçotant en gémissant en plantant mes ongles dans ses épaules. Il m'agrippa aussi vite par les fesses, se relevant dans le même élan avant d'aller me plaquer contre un mur, augmentant ses coups de reins toujours plus brutalement. Il ramena ensuite ses mains vers mon haut et le déchira violemment avant de plonger sa tête pour savourer ma poitrine. Je laissais ma tête contre le mur, gardant mes ongles plantés son cou, ne parvenant plus à retenir le son de mon plaisir, venant finalement déchirer le haut de son tee-shirt pour y planter mes ongles, venant le griffer avec force en me cambrant contre lui. Il agrippa alors mes cuisses et les releva aussi vite pour me pénétrer plus profondément, lâchant des mots en japonais tout en claquant son bassin contre le mien. Je me tendis au bout d'un moment, venant me faire rafler par un orgasme fulgurant, mettant quelques secondes à redescendre avant de m'emparer de ses lèvres, tirant sur ses cheveux afin de le mordre violemment dans le cou, le faisant venir aussi vite.


— Putain... tu m'excites tellement. Souffla t-il contre mes lèvres.


Il m'agrippa les cheveux justes après, plongeant son regard dans le mien.


— Dis-moi tes envies. Je veux que tu me le dises. Souffla sérieusement John avant de plonger ses lèvres dans mon cou tout en continuant de me pénétrer.

— Bordel... Gémis-je... Il y a des envies... qu'il vaut mieux ne pas satisfaire... Tu poses la question à quelqu'un qui n'a de limite que les tiennes je te rappelle.


Il tourna la tête vers l'un des hommes, le regard sévère.


— Fermez le rideau !


Il ramena ensuite son regard dans le mien, me prenant un peu plus lentement.


— Aujourd'hui et seulement aujourd'hui je te suivrai. Dis-moi ce que tu veux. C'est le Démon qui te le demande. Laisse John à la maison... Je veux te voir tel que tu es... Montre-moi la femme que j'aime.


Je posais mes mains sur ses joues, les caressant tendrement.


— Mon démon... Me suivre pour me suivre n'a que peu d'intérêt, on a bien le temps pour découvrir toutes tes limites. Je pourrais te demander de me partager avec X partenaires que je suivrais, mais je n'en serais pas capable en sachant que ça te blesserait au fond et ça me blesserait si je devais le faire pour toi. Je peux pas te demander des choses que je suis pas capable de faire en retour. Mais par contre, tu peux toujours essayer par toi-même de trouver les limites à mon corps à ce que tu veux en faire. Je suis très curieuse de voir toutes les envies passant par ta tête me concernant.


Il vint coller doucement son front contre le sien, son regard toujours plonger dans le mien.


— Nous allons avoir deux semaines pour ça alors. Me murmura John. Pour l'heure, j'ai toujours aussi faim. Veux-tu explorer mes limites ? Souffla-t-il en caressant mes lèvres des siennes.

— Avec plaisir, mais on va passer au bar avant ça. Soufflais-je


Il se retira alors doucement tout en m'embrassant et me reposa au sol avant de me caresser la joue.


— Je t'aime.

— Je t'aime mon démon.



J'allais faire un crochet par la salle de bain d'Hakane pour me rafraichir, revenant au bar en m'allumant un mélange, servant un verre à John avant de m'en servir un, observant les différents jouets. John bu tranquillement son verre, un sourire sombre se redessinant sur ses lèvres alors qu'il regardait la scène, finissant par fermer les yeux en inspirant à l'entente des multiples cris qui retentissaient dans la pièce. Je reposais mon verre, m'approchant d'un des groupes afin de me pencher à l'oreille d'un des sauvages d'Hakane, lui parlant et il hocha la tête, appliquant juste après mon conseil, venant faire crier de plus belle son jouet. J'allais m'emparer d'une de mes lames sur l'une des tables, revenant vers l'un des groupes.


— Faut leur redonner une dose de contractant. Sourit sadiquement John. Les effets ont l'air de leur faire plaisir. Vraiment très efficace.

— Vas y. Je finis un truc.


Je m'approchais d'un des pères, l'attrapant par la gorge alors que je demandais qu'on m'amène son fils devant lui, laissant la mère être reprise en sandwich entre le fiston et un des sauvages. Je me penchais à l'oreille du père, appuyant ma lame dans son cou en me penchant à son oreille, laissant un des sauvages venir lui redonner des pilules bleues alors que je parlais au Monsieur à l'oreille, prenant bien le temps de le convaincre avant de me reculer.


— Ça, c'est du sandwich de compet'.


John regarda ensuite sa montre en souriant puis leva la tête vers les sauvages.


— Dans 2 minutes, ils vont ressembler à des petites vierges. Essayez de les fourrer par deux, ça pourrait être sympa.


Je ricanais avant de retourner au bar, servant un verre que j'allais tendre à Vincent tout en fumant.


— Pardon c'était tes jouets.

— Non. C'est pas le mien et puis ça à l'air pas mal comme ça. ricana Vincent en penchant la tête en direction des jouets. Très bonne idée aussi les contractants. Une famille de créatif.

— Ils ont l'air de bien aimer oui. Merde John tu peux en filer aux jouets des démons ? Ils doivent être trop détendu vu ce qu'ils prennent. Tiltais-je.


John ricana en hochant la tête puis alla dans le coin des Démons. Je posais mon regard sur Vincent, retournant chercher mon verre afin de le boire à côté de lui.


— Tu me dois toujours une revanche Monsieur Amaro.

— Très bien. Ricana-t-il. Choisis un jouet, je vais m'en prendre un. Sourit Vincent en reposant son verre.


Je terminais mon verre, allant le reposer sur le bar avant d'aller me choisir un jouet, l'amenant avec moi un peu plus en avant.


— J'ai choisi. Souriais-je


Vincent s'approcha de moi en tirant par les cheveux le sien et le jeta au sol avant d'écraser sa tête avec son pied.


— Bien. Déterminons les règles maintenant. Sourit Vincent.


Je fis mettre mon jouet à quatre pattes, m'asseyant sur lui en souriant à Vincent.


— Je t'écoute.

— Bien. Tout d'abord, pas les doigts. Sourit Vincent en levant un sourcil. Choix libre pour celui qui agit et celui qui subit. D'autres idées ?

— Nombre de partenaire maximum ? Demandais-je

— Aucune limite de partenaires. Ce ne serait pas drôle sinon. Ricana Vincent.


Je pianotais sur les fesses de mon jouet, réfléchissant.


— On doit pas toucher nous même au jouet donc... Ok essayons.

— Ça marche. Sourit Vincent.


Je me relevais, faisant signe à un des sauvages de s'amener avec une des filles, faisant s'allonger mon jouet afin de faire s'installer la demoiselle sur lui, laissant le sauvage venir la reprendre par derrière en guidant ses mouvements sur les deux queues, et j'attrapais la mère de mon jouet, venant la faire s'installer sur le visage de son fils, ordonnant à mon jouet d'y mettre tout son talent alors que deux sauvages venaient occuper les bouches des deux femmes. Vincent installa alors son tableau et installa l'une des femmes sur le jouet avant de placer l'autre au-dessus de sa bouche, demandant ensuite au sauvage qu'il avait fait venir de le prendre en même temps puis observa quelques secondes son tableau.


J'allais m'asseoir en m'allumant une cigarette, observant le tableau tout en fumant alors que Vincent me rejoignait en s'allumant une cigarette.


— Tu vas voir qu'ils vont tous venir en même temps ces cons. Ricanais-je. Elles ont l'air d'aimer les sandwichs dis donc.

— Surtout maintenant que les contractants agissent. Ricana Vincent. Tu donnes le départ ?

— Eh bien top départ. Ricanais-je.


J'allais me servir un verre, resservant un verre à Vincent et à John. Je donnais son verre à Vincent avant d'aller tendre le sien à John, arquant un sourcil en le voyant assis sur le sol alors qu'un sourire en coin se dessinait sur mes lèvres.


— Merci. Sourit John en prenant le verre.


Je bus une gorgée de mon verre, venant m'asseoir à califourchon sur lui tout en fumant, caressant sa nuque du bout des doigts après avoir posé mon verre au sol. Il enroula ses bras autour de ma taille, un sourire large sur les lèvres.


— Tu sais que j'ai toujours faim. Souffla-t-il en ramenant mon bassin contre le sien.


Je me contentais d'attraper l'une de ses mains, venant la glisser entre mes jambes en me penchant à son oreille.


— Tu sais que je suis trempée ? Murmurais-je à son oreille.


John glissa aussi vite un doigt tout en me fixant puis le porta à sa bouche pour me goûter alors que son érection repartait de plus belle.


— C'est maintenant que tu vas jouer avec moi ? demanda John, un sourire carnassier sur les lèvres tout en continuant de me fixer.

— Vinvin, tu pourras me donner le résultat ? Je vais éviter de dévorer ton fils devant toi. Demandais-je en tournant la tête vers Vincent.


Vincent hocha la tête en ricanant puis ramena son regard sur les jouets. Je me redressais en attrapant mon verre, faisant signe à John de me suivre et l'on repartit de l'autre côté de la pièce, allant au fond de celle-ci avec lui. J'ôtais aussi vite ma jupe, la laissant tomber le sol tout en le fixant.


— Et si le Démon venait me dévorer ?


Il retira son pantalon puis m'agrippa par les cuisses, me soulevant avec force tout en amenant mon sexe à sa bouche, me savourant aussi vite avec gourmandise tout en jouant à me pénétrer de sa langue.


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