Chapitre 39. Mariage John / Naëlle. 1/2.
Note de l'auteur : Deuxième mariage et deuxième "ça non plus j'aurais jamais cru le faire un jour"... Comme quoi tout arrives....
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Quatre jours venaient de passer depuis le mariage de Jo et Carla, et c'était aujourd'hui à notre tour de nous marier avec John. On fut séparé dès que le petit déjeuner fut pris, et j'avais passé la matinée à être préparée. Enfin, à être massée et compagnie, sous la surveillance de Hakane qui occupait mon esprit tout en veillant à ce que je ne m'échappe pas. Salomon nous apporta un repas pour le midi et après une longue pause cigarette, je passais sous les mains des maquilleuses, coiffeuses et genre de choses que je détestais afin d'être préparée pour la cérémonie qui avait lieu à 16h30.
À 16h j'étais enfin prête et l'équipe d'Hakane, me laissant en tête à tête avec lui alors que son regard me détaillait avec sérieux. Il avait choisi une robe de mariée sirène rouge, mêlant dentelles et drapées, la dentelle dans le dos venant couvrir la peau en suivant le tracé de mon dragon, la traîne étant assez courte suite à ma demande.
Je m'observais dans le miroir, ayant du mal à me reconnaître en tenue de mariée. Ça paraissait irréaliste.
— Tu es la plus magnifique de toutes. Murmura Hakane. J'aime vraiment une déesse.
Je tournais le regard vers lui, rougissant malgré moi, et il lâcha un petit rire en se levant, s'approchant de moi. Il posa ses mains sur mes joues, me souriant.
— Je suis tellement honoré de marcher à tes côtés depuis tout ce temps, d'avoir pu te voir évoluer encore et encore. Tellement fier de la femme, de la mère, de la patronne, que tu es... Regarde-toi... Nous sommes tellement fiers de toi. Tu es notre reine, la plus redoutable et la plus magnifique de toutes... Un dragon qui nous émerveille depuis tout ce temps et qui continue de nous émerveiller... Nous sommes tellement chanceux de t'avoir rencontré, de t'avoir dans nos vies. Tu as vécu tellement de choses, survécu à tant d'horreur, défié le monde, défié la mort... Tu es le mystère le plus captivant de cet univers, celle qui est capable de toutes les folies... La seule femme en ce monde que j'aime plus que ma propre vie. J'ai eu peur de te perdre tellement de fois, j'ai survécu à tant de tes morts... Et nous voilà aujourd'hui pour ton mariage... Avec un sicilien qui te regarde comme la merveille que tu es. Je suis tellement fier de toi... On l'est tous tellement... Ils doivent crever d'impatience de te voir enfin...
— Tu vas me faire pleurer abruti. Murmurais-je
Il ricana doucement, essuyant mes larmes.
— Pas grave, c'est à l'épreuve des larmes ce maquillage. Me répondit-il en m'enlaçant.
Il me garda quelques minutes contre lui, et je savourais le câlin avant qu'il ne me laisse. Je m'allumais un mélange, m'observant dans le miroir tout en fumant avant de me lever, posant mon regard sur l'endroit où j'allais être dans quelques minutes. Irréalistes et pourtant...
Je m'avançais vers la porte quand le signal arriva et je sortis, descendant ensuite avec Hakane pour rejoindre les enfants. Je les câlinais, riant doucement pour masquer ma gêne alors qu'ils ne faisaient que dire à quel point ils me trouvaient trop belle. Quelques minutes plus tard, après une cigarette qui me fit du bien, j'observais Angelo arriver vers moi.
— Mon bébé... Souffla Angelo. Tu es tellement belle.
— Vous avez décidé de me faire pleurer ou quoi. Marmonnais-je en essuyant des larmes traîtresses.
Il ria doucement, m'enlaçant en prenant de profondes inspirations.
— Tu es devenue une femme tellement magnifique... Le plus beau dragon que j'ai jamais vu.
Il me relâcha, et je pris une profonde inspiration, attrapant son bras alors que les enfants se plaçaient devant nous, nous devançant de quelques minutes. Hakane m'essuya les yeux, me souriant avant de m'embrasser sur le front, nous laissant finalement afin de rejoindre sa place.
Je pris une profonde inspiration, serrant le bras d'Angelo qui m'embrassa sur le crâne pour toute réponse, puis je hochais la tête pour les gardes, les laissant ouvrir la double porte. Je fermais les yeux brièvement, respirant profondément pour canaliser mes émotions, laissant finalement mon corps enclencher le mouvement. Je m'avançais avec Angelo, souriant en croisant aussi vite le regard de John, ne parvenant plus à le lâcher. On s'arrêta devant le podium et Angelo attrapa doucement ma main, l'embrassant avant de m'embrasser sur le front, se tournant vers John.
— Je te la confie fiston. Sourit Angelo.
— Merci Angelo. Répondit John, les yeux brillants et le sourire aux lèvres, ne me lâchant pas du regard.
Il me prit la main et se pencha pour m'embrasser tendrement.
— Tu es magnifique mon amour.
— Toi aussi mon amour. Souriais-je en caressant sa joue.
On monta tous deux les marches du podium et l'on se plaça face à Diego qui officiait à nouveau la cérémonie. Je souris à Diego, l'observant s'essuyer l'œil en s'excusant.
— Vous allez m'achever si ça continue. Ria doucement Diego. Il y a quelques jours, nous assistions à l'union de John avec Carla, aujourd'hui nous sommes tous réunis afin d'assister à l'union de Naëlle et de John Napoli. Angelina Naëlle Tchirkoya Gomora, dès le premier jour de notre rencontre tu m'as rappelé Kitchi. Aussi sauvage et indomptable qu'il pouvait l'être. Digne fille de son père, et je l'ai toujours remercié de me laisser prendre soin de ses enfants. Tu lui ressembles tellement et il serait fier des personnes que vous êtes devenu. Tu es le pilier et les fondations même de notre famille, celle qui unit des milliers d'hommes au sein du même clan. Tu as aidé tes frères à bâtir l'empire, tu as accueilli et soigné des âmes blessées au sein de ta famille, leur offrant une nouvelle chance pour avancer. Tu es capable de conquérir le monde ou de le détruire si cela doit protéger ceux qui te sont chers, et je ne te connais aucune limite. De ton arrivée jusqu'à aujourd'hui, nous t'avons vu grandir, évoluer, et voici à présent le Dragon dans toute sa splendeur. Tu as fait d'une petite famille un nom craint et respecté, de mes valeurs les tiennes, établissant un empire où notre code est une loi inébranlable. Le père, l'ami, l'ancien chef... Tout en moi est fier de toi, depuis toujours, et ça le restera. Nous sommes les hommes les plus fiers de ce monde, et tu es la personne que nous respectons, chérissons plus que tout. John Napoli... Tu es un homme droit, de principes et dont les valeurs ont facilement fusionné avec les nôtres. Tu es arrivé au clan, et tu n'as pu quitté la demeure. Mais ça s'explique assez bien avec le fait qu'elle t'ait pas laissé le choix. Ricana t-il. Du coup, autant laisser la place à celui qui te connait le mieux ici.
Il se tourna vers Vincent, lui faisant signe de nous rejoindre, et je fixais surprise Vincent qui nous rejoignait.
— Ce n'est jamais évident de te surprendre, alors on en a un peu profité avec Diego. Ricana Vincent en se plaçant face à moi. Bien. Commençons par toi John... Ton arrivée dans ma vie fut un grand moment pour moi et même si à cet instant je ne le savais pas, je venais au final d'avoir un deuxième fils, des jumeaux dirait certains. Ricana Vincent. Je t'ai vu grandir, évoluer. Je t'ai vu te transformer aussi. Tu as toujours été curieux, désireux d'apprendre, et un instinct protecteur sans commune mesure. Tu n'as pas pu réellement profiter de ton enfance, la vie t'a forcé à grandir bien plus vite que la plupart des gens, et tu as fait des choix qu'aucun enfant à ma connaissance n'aurait faits. À ton retour, j'ai retrouvé un homme, bien plus fort et encore plus déterminé que je ne le pensais. Tu es parti avec un projet, un but et à ma grande surprise, à ton retour, tu en avais deux. Je crois que tu viens de réaliser le deuxième aujourd'hui. Sourit Vincent. Je suis tellement fier de toi, de cet homme droit, honnête et bourré de valeurs. Fier de pouvoir être ton ami, ton guide et plus important encore, ton père. Naëlle... C'est assez incroyable de se dire que la femme la plus crainte au monde, et aussi la femme la plus douce que je connaisse. Tu as une force incroyable, une rage, une détermination à toute épreuve, mais tu as aussi ce cœur formidable que peu ont la chance de connaitre. Je me sens privilégié et tellement honoré de te connaitre, de faire partie de ton entourage, de ta famille aussi. Je ne ferai pas le détail de tout ce qui nous lie, j'aime l'idée que nous ayons notre petit jardin secret. Je ne pouvais pas rêver mieux que toi pour mon fils. Tu es une femme de valeurs, une mère incroyable, une amie fidèle... Je pourrais parler de toi encore longtemps... C'est d'ailleurs là que je me rends compte que c'est ce que je suis déjà en train de faire. Tout ça pour dire, que je suis très heureux de pouvoir assister à votre union à tous les deux et je ne peux que vous souhaiter le meilleur.
Je lui souris, m'avançant pour l'enlacer avant de me reculer, reprenant ma place alors que Angelo venait prendre la place de Vincent.
— Vous voulez vraiment me faire chialer, bande d'enfoiré. Marmonnais-je.
Angelo ria doucement, se redressant en observant l'assemblée, avant de reposer le regard sur nous.
— Nani, mon bébé. Tu es apparu dans ma vie comme une véritable bombe, m'accordant par ta simple existence la chance d'avoir une seconde chance. Tu as fait de moi ton père en un regard, et tu as refusé de me lâcher depuis. De Angelina tu es devenue Naëlle, et nous avons révélé le dragon en toi. Je n'ai pas eu la chance de connaitre tes parents, juste celle de connaitre Diego, mais j'imagine très bien ce qu'il doit ressentir en t'observant parce que je la ressens. Tu es la personne dont je suis le plus fier, ma vie, et tu m'as offert d'autres bonheurs qui me comblent en me faisant grand-père. Tu as le cœur le plus pur que je connaisse, et tu l'as caché si longtemps... Rongé par toutes les noirceurs de ton passé. John, je t'ai vu débarquer à la demeure, craignant que tu lui fasses du mal comme ceux d'avant. Mais tu t'es contenté de rester toi-même, avec une tête d'abruti amoureux dès que tu la voyais... Tu ressembles toujours à un ado dès que tu la regardes, tu l'aimes et la protège comme si c'était la chose la plus précieuse de ce monde. T'es aussi givré qu'elle, et pourtant elle a du niveau. Tu l'as pris avec son passé, avec ses doutes et ses peurs, te contentant de la soigner en restant toi avec tout ton amour pour elle. Merci de prendre soin de notre fille, de la rendre heureuse, de laisser ce sourire sur ses lèvres, de l'aimer comme elle le mérite. Tu as prouvé ne vouloir que le meilleur pour elle, et tu le mets en œuvre chaque jour. C'est un honneur de te connaitre.
— Chié. Murmurais-je en m'essuyant les yeux.
Angelo s'avança pour faire une accolade à John, redescendant pour laisser la place à Carla et je soufflais, souriant en me redressant.
— John. Tu es un homme à part. Tu as vécu des choses que je n'ai pas connues et je ne peux être qu'admirative de tout ce chemin que tu as parcouru, pour toi, pour moi, pour Angie et pour Vincent. Tu t'es battu contre beaucoup de choses. Tu es un homme de valeur, un frère, un ami, un fils, un père aussi et tu excelles dans chacun de ces rôles et je ne doute pas que tu seras tout aussi bon dans ce nouveau rôle qui t'attend... Celui d'époux. Tu aurais pu être avec n'importe quelle femme, beaucoup l'auraient souhaité, mais elles n'auraient jamais été aussi bien pour toi, pas comme moi je le souhaitais pour toi... Et puis j'ai rencontré Naëlle... Bon pas notre première rencontre, celle-ci on va essayer de l'oublier. Grimaça Carla. Je n'avais jamais vu mon frère sourire autant ou même sourire tout court avant ton arrivée à notre villa. Madame Gomora... La femme au Dragon... Tu as éveillé ma curiosité puis mon intérêt... Sans compter la classe que tu avais... Non sérieusement, t'es toujours aussi classe. Ricana Carla. Tu as permis beaucoup de choses, notre vengeance, le sourire de John, ma formation. Tu m'as ouvert les portes de ton clan, de ta famille que je considère comme la mienne à présent. Tu m'as permis d'atteindre mon but, d'évoluer et le meilleur de tout, de rencontrer l'homme le plus incroyable que je connaisse. Tu es réellement quelqu'un d'incroyable même si tu ne t'en rends pas compte. Je ne vais pas énumérer toutes les qualités que je te trouve parce qu'on en a déjà dit beaucoup, mais sache que tu es devenu rapidement mon modèle, et crois-moi que c'était très nouveau pour moi. Tu m'as accueillie dans ta famille et je suis très heureuse de t'accueillir dans la mienne. Merci d'être toi. Tous mes vœux de bonheur.
Je lui souris, observant Luc venant prendre sa place, des larmes traitresses coulant aussi vite alors qu'il essuyait les siennes.
— Pardon. Naé... Ma grande sœur, mon modèle. Tu es depuis toujours le plus grand amour de ma vie, la personne que je n'ai jamais cessé d'admirer et de vénérer... Tu es un tout... Tu as toujours été une fierté pour nous, et je ne connais rien de plus beau que ton rire. Tu as toujours été une grande sœur protectrice, attentive et aimante. Tu étais la dernière chose que j'avais en ce monde, et tu es revenu, tu m'as offert une nouvelle famille, encore plus grande, plus soudée, plus forte. Tu es d'une sensibilité tellement forte que t'es capable de prendre les souffrances des gens qui te sont chers comme si c'était les tiennes. Tu es excessive, tu ne sais rien faire à moitié. Tu aimes comme des milliers de personnes, tu protèges, tu es capable de toutes les folies juste pour les personnes que tu aimes... Depuis toujours. Tu as peur de blesser les personnes à qui tu tiens, tu es capable de te laisser mourir juste si ça doit protéger quelqu'un que tu protèges. Tu n'as aucune limite, et tu es le pire des prédateurs pour celui qui voudrait toucher aux tiens... Tu es revenu de l'enfer, tu connais l'ampleur des ténèbres agitant ce monde, et tu affronterais une armée à toi toute seule que ça ne te ferait pas peur. J'ai toujours admiré ta capacité extraordinaire à essayer de comprendre les gens, ta curiosité dévorante pour tout ce que tu ne connais pas. Qu'importe tes chaines, tu restes plus libre que quiconque en ce monde. Je pourrais supporter tellement de choses, mais te perdre est la chose qui me terrifie toujours autant depuis ce jour-là. Tu as mis longtemps pour combattre tes démons, et te voilà aujourd'hui, avec le seul homme qui est incapable de te voir souffrir, de te blesser ou de te voir blessé. Il t'a obligé à comprendre toute l'importance vitale que tu avais dans nos vies, à nous revenir et à nous laisser prendre soin de toi. Papa aurait aimé le mari que tu as choisi, et c'est un honneur de t'accueillir dans notre famille John.
Je m'essuyais les yeux, prenant quelques secondes pour me remettre alors que Diego reprenait sa place. Je souriais à Uta qui s'avançait vers nous avec les alliances, passant ma main dans ses cheveux en lui souriant alors qu'il rougissait pour être assorti à ma robe.
— John, je vais te laisser commencer. Sourit Diego.
John se redressa alors puis se tourna vers moi et me prit les mains tout en plongeant son regard tendre dans le mien.
— Il y a 19 ans, tu es arrivée dans une école réservée à l'époque exclusivement aux hommes, ce qui était déjà un grand mystère pour moi. Tu avais ce qu'aucun autre n'avait dans le regard et as titillé ma curiosité. Rapidement, cette curiosité s'est changée en admiration, tu venais de nulle part et tenais tête à n'importe qui. Rigueur, force, détermination, toutes ses qualités m'ont conduite à te regarder autrement et à tomber éperdument amoureux de toi. Nous partagions tellement de valeurs communes que ça en était presque irréel pour moi. Beaucoup de choses te rendaient unique à mes yeux et c'est encore vrai aujourd'hui. Nos vies se sont séparées, rythmées par des projets et évènements différents, mais une promesse à l'époque a fait que nous nous sommes retrouvés pour mon plus grand bonheur. Tu es mon premier baiser, mon premier amour et mon premier adversaire aussi, ricana doucement John. Tu es la seule femme avec qui j'ai envie d'être. Cela fait maintenant trois ans que nous nous sommes retrouvés et je savoure chaque jour passé à tes côtés, chaque matin à me réveiller près de toi, et je ne sais pas s'il est possible de t'aimer encore plus que je t'aime. Tu as mon amour, ma confiance, ma loyauté et mon âme. Aujourd'hui, tu vas devenir ma femme et si je dois te faire une promesse, ce sera celle de consacrer ma vie à te rendre heureuse. Angelina Naëlle Tchirkoya Gomora ... Mon Izanami... Tu fais de moi l'homme le plus chanceux et heureux du monde et un homme meilleur aussi. Je t'aime.
Je serrais ses mains, lui souriant alors qu'une larme s'échappait.
— Mon samurai... J'ai l'impression d'avoir vécu plusieurs vies, à errer dans ce monde. Je me suis perdu, souvent, j'ai échoué, parfois, j'ai aimé, sans jamais l'avoir regretté. Il a fallu m'apprendre énormément de choses que je n'arrivais pas à comprendre. Il a fallu bien des personnes pour me donner une raison de rester et de combattre, une sale bande de gosses bien trop têtus pour ne pas les nommer. Et il aura fallu que je croise un autre gosse bien trop têtu dans un pays si lointain. Un démon rempli de rage et de colère dans lequel je me reconnaissais. Et dans une autre vie, je me suis dit que j'aurais adoré pouvoir l'aimer et être celle qui le protégerait. Un espoir fugace que j'avais éloigné de mes pensées aussi vite, me rappelant que le hasard de cette vie ne nous réunirait pas deux fois. C'était un agréable mirage, qui m'avait tant fait de bien et tant donné de force, mais il ne fallait pas trop en demander hein ? Alors j'ai repris ma route, espérant que la sienne soit prospère, repartant me plonger dans les ténèbres sans l'ombre d'une hésitation. À notre rencontre, la femme au dragon a appris au Démon à aimer avant de s'envoler. On m'a dit que je t'avais sauvé, et que c'est en me connaissant que tu étais devenu l'homme que tu es à présent. Terrible ironie me faisant sourire mon petit démon... Parce que je ne sais pas qui a sauvé qui, le plus de fois de nous deux. J'ai dû survivre tant de fois à cause de toi, de cette promesse d'être là pour t'aider à te venger. Et comme si ça ne te suffisait pas sale petit démon, tu as balayé toute cette noirceur me bouffant avec ton satané regard de gosse. Même après vingt ans, tu es vraiment le gosse le plus insupportable, tu sais... Capable de tout, du pire et du meilleur, juste parce qu'un dragon a pris le cœur du Démon... Regarde-nous à présent sale petit démon... Nous nous sommes connus sur un combat, retrouvé pour verser le sang, et à présent, nous voilà à nous marier... Y'a vraiment que toi pour provoquer un bordel aussi inimaginable hein... Et t'es vraiment fier de toi, je présume... Moi je le suis en tout cas... Fière d'épouser ce garçon étrange rencontré au Japon, cet homme que j'ai retrouvé après tant année... Je suis la pire de toutes, j'ai un tas de défauts, et en plus je suis égoïste. À l'instant même où tu es réapparu dans ma vie, je n'ai plus voulu te laisser partir, terrorisé que tu puisses disparaitre toi aussi. Tu me parles souvent de ce que j'ai pu t'apporter, sans même voir tout que ce que toi tu apportais dans ma vie. Mon samurai... Je dirais bien que je jure de t'aimer et de tout faire pour te rendre heureux jusqu'à la fin de nos vies... Mais... Comment pourrais-je en faire autrement hein ? Je t'ai attendu si longtemps déjà... Je t'ai espéré si fort... Je t'ai promis de rester à tes côtés quoiqu'il arrive, qu'importe l'endroit, qu'importe le moment... Je ne lâcherais pas ta main, et nous veillerons ensemble sur notre famille. Un dragon et un démon marié l'un à l'autre... Quelle drôle d'idée hein ? Vraiment mon petit démon... Jusqu'au bout de nos vies, tu continueras toujours de m'étonner... Alors je ferais tout pour être digne de toi, de l'homme avec qui j'ai la chance de partager ma vie, et avec qui je vieillirais. Je t'aime tellement mon petit démon..
Des larmes sournoises s'échappèrent alors et glissèrent le long des joues de John. Il les essuya doucement d'un geste de coude puis se tourna la tête vers Uta, se penchant vers lui avant de récupérer l'alliance. Il prit ensuite une grande inspiration puis commença à faire glisser l'alliance à mon doigt, les yeux à nouveau plongés dans les miens.
— Moi, John, je te choisis, Naëlle... Et avec cet anneau, je lie ma vie à la tienne. Pour le meilleur et pour le pire. Je promets de t'aimer, de te chérir et vouer ma vie à te rendre heureuse. Je fais cette promesse sans aucune retenue et me lie à toi pour toujours. Je resterai à tes côtés quoiqu'il arrive et serait toujours là pour toi.
J'essuyais mes yeux, me penchant pour récupérer la deuxième alliance, embrassant Uta sur le front avant de me redresser.
— Foutu pollen. Ricanais-je en m'essuyant les yeux.
Je pris la main de John, la serrant doucement en prenant une profonde inspiration, plongeant mon regard dans le sien.
— Moi, Naëlle, je te choisis John. Avec cet anneau, je lie ma vie à la tienne. Pour le meilleur et pour le pire. Je promets de ne jamais lâcher ta main, de rester à tes côtés, de t'aimer et de te chérir jusqu'à la fin de nos jours. Je te promets fidélité, de ne jamais te trahir ou te mentir, mais de continuer à te foutre des raclées en entrainements. Par cet anneau, je te fais mon époux, ma moitié, et ma famille devient la tienne. Nous te jurons fidélité, de protéger notre famille, et de rester les sales gosses insupportables que tu as connus.
Il posa ensuite doucement sa main sur ma joue, la caressant tendrement de son pouce et se pencha lentement pour m'embrasser, ne retenant plus ses larmes de joies qui coulaient puis recula son visage pour me regarder.
— Je t'aime. Souffla John.
— Je t'aime mon cher époux. Soufflais-je en caressant ses joues.
L'ovation et les applaudissements retentirent aussi vite et lorsqu'on se tourna vers les invités, le pollen avait clairement contaminé tout le monde. Je me tournais, atterrissant aussi vite dans les bras de Luc qui me serra contre lui, me murmurant des mots d'amour en russe avant d'aller féliciter John et Peter m'attrapa aussi vite par la nuque, me serrant dans ses bras et je l'enlaçais.
— Ma déesse. Je suis tellement fier de toi. Félicitation. Je t'aime.
— Plus que tout mon ange. Plus que tout. Murmurais-je en le serrant dans mes bras.
Il me relâcha, m'embrassant sur le front avant de passer à John et je ricanais alors que Jo s'avançait. Il posa ses mains sur mes joues, se penchant pour m'embrasser sur le front, reculant doucement en me souriant. Laissant la place à Diego qui vint m'enlacer, me parlant à l'oreille avant de me relâcher, m'essuyant tendrement les yeux en me souriant. Je m'accroupissais alors que les enfants arrivaient, les enlaçant alors qu'ils m'embrassaient puis je me redressais, venant me perdre dans l'étreinte d'Angelo. Je souris ensuite à Carla, l'enlaçant tendrement.
— Je crois que je viens de gagner une fille. Sourit Vincent en écartant ses bras devant moi. Pour une fois, c'est moi qui vais réclamer un câlin.
— On y prend vite goût hein. Ricanais-je avant de l'enlacer, le serrant tendrement alors que je posais ma tête dans son cou.
— Plus personne ne tentera de te faire du mal. Pas temps que je serais là. J'y veillerais mon amour de Dragon. Souffla doucement Vincent en m'enlaçant tendrement.
— On veillera sur notre famille tous les deux.
Il m'embrassa tendrement sur le front, me souriant tendrement tout en me faisant un clin d'œil puis alla prendre John dans ses bras. Cole arriva juste derrière, suivi par beaucoup de monde, et les démons furent les derniers à arriver. Pavel s'avança d'un pas, mettant un genou à terre devant mon regard perplexe qui se changea en regard ahuri quand les onze autres firent le même.
— Ma reine, c'est un honneur de pouvoir assister enfin à ce jour et de te voir épouser l'homme qui te rend heureuse et veille sur toi.
— Mais relevez-vous... Bafouillais-je. C'est pas... Non, mais suivez pas vous aussi. M'exclamais-je en voyant les chefs de mon clan faire la même chose.
Je me grattais la nuque, observant autour de moi en sentant mes joues chauffer.
— Mais vous êtes dingue hein. Relevez-vous bordel.
Ils se relevèrent finalement et j'attrapais mon paquet de cigarettes que me tendit Salomon, le remerciant avant de m'en allumer une aussi vite, laissant tout le monde rejoindre la réception.
Une fois que la vague d'invités diminua autour de nous, Carlos en profita pour s'approcher, s'inclinant à l'écossaise, tout en nous félicitant sincèrement.
— Merci beaucoup. Souriais-je
Le Maître et sa fille s'approchèrent ensuite vers nous.
— Tõhime, Shiro. C'est un réel honneur d'avoir pu assister à votre union. Sourit le Maître en s'inclinant face à nous.
— Merci de nous avoir fait l'honneur d'être présent Soke. Souriais-je en m'inclinant.
Il repartit ensuite vers la salle de réception, où Vincent s'occupa de l'installer, nous laissant respirer un peu avant de rejoindre les invités. Je me tournais vers John, haussant un sourcil face à sa tête.
— J'en déduis que la vue de dos te plait. Ricanais-je doucement.
— De dos, de face... Cette robe est magnifique et tu la portes... Outch... Finit John en se mordant la lèvre.
Je m'avançais vers lui, glissant ma main sur sa nuque afin de l'embrasser, savourant le baiser avant de reculer doucement le visage.
— Je suis marié à la femme la plus belle au monde. Souffla John en me souriant tendrement. Je t'aime Izanami.
— Toujours aussi objectif. Ricanais-je. Je t'aime mon samurai. Tu es vraiment à croquer habillé comme ça.
John m'embrassa à nouveau puis me prit la main doucement.
— Et si nous rejoignons nos invités avant que je ne sois encore plus tenté de me laisser croquer. Sourit John.
— Sage décision. Confirmais-je.
Le vin d'honneur commença à notre arrivée et l'on trinqua à cette journée, lançant ensuite les discussions et rires. Le personnel s'activa ensuite autour des tables et le repas fut ensuite servi aussi vite. J'observais l'une des serveuses nous posant nos assiettes alors que Vincent était à côté de moi, et je haussais un sourcil en alternant mon regard entre les deux tout en m'allumant un mélange.
— Vinvin le tombeur de ces dames. Ricanais-je doucement.
— Je ne vois pas de quoi tu parles. Répondit Vincent en simulant un toussotement.
— Hm. Répondis-je en observant la serveuse repartir.
Je me masquais le visage pour cacher mon fou rire alors que je la voyais boiter en repartant, retenant de peu mes remarques auprès de Vincent. Le repas se déroula dans la joie et les rires et ce fut ensuite l'heure de l'ouverture du bal. John se leva alors doucement, me tendant la main en lui souriant.
— M'accordez-vous cette danse, madame Napoli ?
— Avec plaisir. Souriais-je en attrapant sa main.
Je le suivis jusqu'au centre de la piste, lui souriant. Il plaça sa main dans le creux de mes reins, tenant ma main de l'autre. La musique commença alors et on se mit à danser sur « You and I » de John Legend, oubliant aussi vite le monde nous observant. Je caressais sa nuque tout en dansant avec lui, ne lâchant son regard, savourant simplement l'instant. À la fin de la chanson, John m'enlaça et m'embrassa tendrement puis recula lentement son visage en me souriant.
— Je crois que c'est l'heure de ton cadeau. Souffla John en me souriant.
— Hein ? Quel cadeau ?
Une voix se lança derrière le rideau qui tomba aussi vite, faisant alors apparaitre Carlos à la batterie et le groupe d'Angus.
— Mistress, Mistress...
Je posais mes mains sur ma bouche, clignant des yeux en observant le groupe jouer.
— Ils ont accepté tout de suite. Sourit John.
— Mais t'es... T'es complètement dingue. Soufflais-je
— Dingue de toi oui. Tu étais prévenu avant de m'épouser. Ricana John.
Angus et le groupe me firent un clin d'œil, et enchaînèrent sur « She Likes Rock n' Roll ». Je ricanais, me frottant la nuque en souriant.
— Veuillez m'excuser, j'ai toujours rêvé de faire ça. Intervint Salomon derrière moi.
J'eus juste le temps de me retourner, que j'atterrissais sur son épaule, clignant des yeux avant de me retrouver sur la scène. Salomon me fit un grand sourire, repartant fier de lui.
— Oh le sale petit con.
Angus plaça un micro aussi vite devant moi et ils lancèrent « You Shook Me All Night Long ». Je ricanais en secouant la tête.
Putain de piège à la con.
Je me mis à chanter avec eux, ricanant en secouant la tête au solo de guitare d'Angus. Cole rejoignit la scène avant la fin de la chanson, enfilant rapidement sa guitare alors que Carlos cédait sa place à Aaron et ils lancèrent « It's a long way to the top ». Angus, Cliff et Brian s'approchèrent de moi tout en jouant et m'embrassèrent sur la joue, restant ensuite à côté de moi, se déchainant toujours plus sur « If you wanna Blood », enchainant presque aussi vite sur « HighWay to Hell » alors que Carlos m'avait apporté une guitare. Les chansons continuèrent avec Hells Bells et se terminèrent sur un « Thunderstruck » endiablé. Ils me laissèrent lancer le solo guitare alors que la foule poussait le cri avec Brian.
— On vous entend pas ! Hurla Brian au micro.
— Thunder ! Hurlèrent les invités.
À la fin de la chanson, l'ensemble des invités applaudirent et le groupe en fit autant, se tournant vers moi en inclinant leur tête.
— C'est vraiment un honneur de vous recevoir. Merci à vous d'être présent. Souriais-je
— Votre mari n'a pas eu besoin d'insister. Ça nous fait plaisir de pouvoir vous offrir ce petit cadeau. Sourit Angus.
— Toutes nos félicitations d'ailleurs. Sourit Brian.
— Merci beaucoup, venez donc prendre place avec nous. Souriais-je.
— Non, c'est très gentil, mais c'est beaucoup trop personnel et intime. Nous sommes juste venus vous faire ce cadeau. Répondit Angus en souriant.
John s'approcha de la scène et tendit ses bras vers moi.
— Ce n'était pas une question. Ricanais-je. Il a dû oublier de vous prévenir que ça allait vous arriver. Rétorquais-je en souriant.
— Ne tentez pas de négocier, c'est perdu d'avance. Ricana John.
— Son côté patronne ça. Ricana Aaron. Elle est capable de vous attacher alors bon...
— Je crois qu'on a plus le choix alors. Ricana Cliff en haussant les épaules.
— Allez venez, on va vous trouver une place. Ria Carlos en les invitant à le suivre vers les tables.
Je me tournais vers John puis m'avançais en arquant un sourcil, m'arrêtant juste au bord de la scène.
— Monsieur le samurai ?
— Izanami ? Sourit John en levant un sourcil.
Je me reculais, posant mes doigts sur la guitare, tournant la tête vers Cole.
— Alors comment ça débute déjà.... Oh.. Comme ça je crois.
Il ricana alors que je mettais à jouer « Can't Complain », Aaron se joignant derrière avec Cole. J'arquais un sourcil en dévisageant John, m'approchant du micro en souriant avant de me mettre à chanter. John ricana en secouant lentement la tête.
— C'est très fourbe ça. Ricana-t-il en montant me rejoindre.
Il se plaça alors près de moi et commença à chanter tout en se mettant face à moi. J'enchainais sur les autres chansons qu'il avait composé, lui souriant tout en chantant avec lui. Il joua le jeu, ne quittant pas mon regard en me souriant, battant le rythme avec sa tête. Je redescendis de scène avec lui quand on termina, et je m'allumais une cigarette, rejoignant la table avec John. Je me penchais à l'oreille de Vincent, un sourire moqueur sur les lèvres.
— Oh tu n'en as pas profité pour vérifier l'état de la serveuse...Du gâteau pardon ? Je suis étonnée.
Vincent tourna sa tête vers moi en levant un sourcil.
— Le « gâteau » n'a pas besoin d'être vérifié. Sourit Vincent. Tout est normalement en place.
— Alors mon gâteau, j'espère... Le reste... T'es sûr de pas lui avoir pété le coccyx vu comment elle boite ? Rétorquais-je avec un sourire en coin.
— Madame Napoli ! Voyons. Je ne suis pas responsable de la maladresse du personnel. Répondit Vincent en jouant les choqués.
— Elle a glissé sur toi c'est ça ? Ricanais-je. Ohh la maladroite. Je devrais l'engueuler alors.
— Un accident peut arriver. Ricana Vincent.
— Décidément, tu en connais des maladroites mon vinvin... Soufflais-je à son oreille avant de l'embrasser sur la joue.
Je me redressais l'air de rien, attrapant la main que me tendait Hakane, le suivant sur la piste pour danser avec lui. Enchainant quelques danses avec différents partenaires, finissant par aller fumer mon mélange dans un coin, planquée. J'observais Vincent aller se poser contre un arbre un peu plus loin et je me rallumais mon mélange, observant le ciel tout en écoutant les rires avant de baisser le regard, riant doucement en m'accroupissant.
— Bordel t'es vraiment la fille de ton père ma diablesse, où que je sois t'arrive à me trouver hein. Souriais-je. T'es trop chou avec ta robe bordel.
— Pardon, elle galope super vite. Ricana Pavel en arrivant. Viens là toi, on doit te changer. Termina t-il en attrapant Iris
Elle repartit avec Pavel, riant comme pas possible, et je les observais partir, me décollant finalement de ma place afin de m'avancer vers Vincent. Je m'appuyais contre l'arbre tout en fumant, l'observant en coin.
— À quoi pense donc Monsieur Amaro ?
Il baissa la tête pour me regarder, me souriant tendrement avant de ramener son regard vers le ciel.
— Il pense à beaucoup de choses. Souffla Vincent tout en continuant de fumer. Le destin, qui prend et donne, un fils et une fille qui ont grandi si vite et qui sont maintenant mariés. À ceux qui ne sont plus là... Ces derniers jours marquent la fin d'un livre et le début d'un autre.
— Oui. Beaucoup nous ont quittés trop vite et d'autres sont arrivés dans nos vies sans qu'on les y attende. Le côté étrange de la vie dans toute sa splendeur. Je ne me voyais pas mère et pourtant j'ai quatre enfants à présent, et me voilà marié. Clairement, on pouvait pas faire plus improbable pourtant.
— Je me suis retrouvé à élever deux magnifiques enfants alors que j'allais devenir père sans avoir le moindre droit de l'élever lui. J'aurai adoré pouvoir épouser Sofia et élever notre enfant, mais je n'aurai peut-être pas eu la chance d'avoir John et Carla. On pourrait tourner tout cela pendant des heures qu'on ne trouverait pas de bonnes réponses. C'est comme si tous les malheurs que nous avons vécus n'avaient fait qu'à nous amener à cette journée. Le destin est le plus grand manipulateur que je connaisse.
— Il y a toujours Angie. J'ai toujours Luc. Et puis, si tu veux un secret qui ne restera qu'entre nous...
Je me penchais à son oreille, attrapant son cou pour le maintenir contre moi.
— Si tu continuais de voir Sofia pendant son mariage, et qu'elle a continué de t'aimer autant que toi tu pouvais l'aimer... Ayons la pensée indécente que tu as continué de savourer ton amour pour elle, acceptant que tu ne l'aurais jamais comme vous le vouliez... Je te dirais que l'enfant sur qui tu as toujours veillé a autant ton sang que Francesco l'avait. Il y a toujours une trace de vous deux, et de votre amour, et tu as su la protéger et veiller sur elle tout ce temps. Tu lui as fait reprendre sa place dans sa vraie famille. Même de là où elle est, Sofia doit vraiment être fière de l'homme qu'elle a toujours aimé. Soufflais-je
Vincent se figea alors et laissa tomber sa cigarette, les yeux grands ouverts, il posa sa main sur sa tête, commençant à réfléchir à cette possibilité. Je posais mes mains sur ses joues, le forçant à me regarder en lui souriant.
— Mon vinvin... Les femmes sont pleines de surprise hein. Ce n'est qu'une théorie, que je ne vérifierais jamais. Je sais que la perte que tu as subie est une cicatrice toujours aussi vive, mais tout ne s'est pas envolé ce jour-là. Tu es un homme extraordinaire, clairement captivant, et je comprends sans mal pourquoi Sofia est tombée amoureuse de toi. Je connais beaucoup de tes visages et de tes facettes, et je te respecte autant que je t'aime. Je suis vraiment très heureuse d'avoir croisé ta route.
— Je suis heureux d'avoir pu croiser la tienne et que tu fasses partie de ma famille. Tu es quelqu'un d'unique et je t'aime énormément. Tu es une femme très intelligente et tu te doutes bien que je ne vais pas pouvoir vivre avec ce doute. Je vais avoir besoin de le savoir... Tu comprends ? Sourit Vincent en posant son front contre le mien.
— Eh bien... Nous avons déjà l'ADN d'Angelina à HOPE alors tu peux toujours demander ça à Ritchi. Il fera le test en secret et te donnera l'enveloppe scellée. Quoi qu'il arrive, tu seras le seul au courant de ça, même pour moi. Répondis-je en caressant ses joues.
— Merci. Souffla Vincent doucement.
— Bien. Je suis la mariée donc j'ai le droit à mon lot de caprice non ? Souriais-je. Alors je vais changer de robe, et je reviens.
— D'accord. Sourit Vincent.
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