Chapitre 38. Mariage John et Carla
Note de l'auteur : Putain si on m'avait dit que je le marierais un jour celui-là...
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Aujourd'hui se passait le mariage de John et Carla, grande journée qui nous avait valu de courir partout dès le début de journée afin que lesdits mariés ne puissent penser qu'à essayer de se détendre. Enfin, quand je dis « nous », je parle des témoins évidemment. Ainsi Jo avait choisi Luc et moi en témoin, alors que Carla avait choisi Elena et son frère, John. Le plus gros ayant été fait, c'était plus de la dernière minute et vérifier que tout se passait correctement.
John avait fait énormément de travaux dans la propriété dont une partie spécialement réservée aux grands évènements qu'on fêterait lorsqu'on serait sur l'île et le premier de tous, allait être le mariage de sa sœur. Tous les invités commençaient à prendre place et Carla ainsi que Jo, terminait de se préparer dans leurs bâtiments respectifs construits pour l'occasion. Diego qui allait célébrer le mariage ainsi que le nôtre avait déjà pris place sur le podium, et nous l'avions rejoint alors que mon frère essayait de se déstresser comme il pouvait, tout comme moi je l'avouais.
Autant dire que j'en étais à mon deuxième paquet en moins d'une heure.
— Vous êtes tous très élégants. Sourit Elena en nous rejoignant.
— Bonjour Elena, merci toi aussi. Souriais-je en m'allumant une énième cigarette.
— Stressée ? Sourit Elena.
— Ça ira mieux quand la cérémonie commencera. Sourit John en déposant un baiser dans mon cou.
— Ça ira mieux quand les deux mariés seront là, et mariés. Soufflais-je en me retenant de sautiller pour déstresser.
Aaron et Carlos vinrent nous saluer avant d'aller prendre place et ce fut au tour de John Gomora d'arriver.
— On va encore espérer qu'il y ait du vent avec Marilyn dans le coin. Ricana Luc.
Je ricanais en enlaçant Jo, me reculant pour caresser ses joues en le fixant en lui souriant.
— T'es magnifique mon Jo, je suis fière d'assister à ça.
— Je suis fier que tu y assistes aussi. Murmura Jo
Je repris ma place, me rallumant une cigarette avant de voir Arthur débarquer avec un petit panneau dans l'allée, la remontant tranquillement avec James juste derrière.
« Dernière chance pour t'enfuir » pour Arthur alors que James avait un « Vous en faites pas les filles, on est toujours célibataire ».
Je ne retins pas mon rire, me frottant le visage.
Bordel, ils sont cons ces mecs.
Quelques minutes plus tard, la musique commença et tous les invités se retournèrent pour voir arriver la mariée. Carla sortit alors du bâtiment, un magnifique sourire aux lèvres et s'accrocha au bras de Vincent après l'avoir embrassé sur la joue. Tous deux commencèrent la marche vers le podium alors que les invités découvraient Carla dans une magnifique robe sirène blanche, ornée de motif rouge remontant le long de sa robe et coiffée d'un chignon élégant couvert d'un voile léger.
Un énorme sourire ne quitta pas les lèvres de John qui ne lâcha pas Carla du regard, s'avançant finalement vers Carla et Vincent en tendant la main.
— Je te la confie. Sourit Vincent en tendant la main de Carla vers Jo.
— C'est un honneur. Sourit Jo
— Bonjour, mon beau brun. Sourit Carla en prenant sa main. Tu es... Bordel, t'es trop beau.
— Tu me bats à plate couture ma chieuse. Tu es vraiment magnifique. Souffla Jo en serrant sa main.
Carla l'embrassa tendrement, puis ils montèrent les marches et rejoignirent les témoins ainsi que Diego qui officiait la cérémonie. Ils se placèrent ensuite tous deux face à lui et attendirent la suite.
— Vous êtes vraiment magnifique. Sourit Diego. Bonjour à tous. Familles, amis. Nous sommes réunis aujourd'hui pour célébrer l'union de John et Carla. Improbable couple qui a fait l'objet de paris dès l'arrivée de la demoiselle à la demeure pourtant. On avait parié sur un mois et demi avec Naëlle, on a gagné. Bon en même temps, vu le début de ces deux là, vraiment pas dur de deviner que ça finirait comme ça. Carla, je te connais depuis quasiment toujours, et j'ai pu t'observer de loin tout ce temps. L'amour et le soutien de Vincent t'ont permis d'avancer et de devenir une femme indépendante très rapidement, et tu as fondé un empire à toi toute seule. T'as pas un caractère à te laisser faire, et tu ne démords jamais de ce que tu désires. John, mon fils... On a eu des années compliquées, à s'engueuler et à se chamailler comme tout père et son fils. Depuis ton premier jour à aujourd'hui, j'ai toujours été très fier de toi et de l'homme que tu devenais. Je me suis senti privilégié quand ta mère t'a donné le jour, je me sens tout autant privilégié d'assister à chaque pas que tu fais dans ta vie. C'est à ton tour à présent, de fonder ta famille, et je sais qu'avec Carla dans ta vie, cela ne pourra que bien se passer.
Diego tourna la tête vers moi et je m'avançais, lui souriant alors que je prenais sa place.
— Ma première rencontre avec toi Carla fut on ne peut plus originale. Dès le départ, tu as fait ta sale gosse, masquant à peine ton envie d'apprendre pour devenir meilleure. Tu te voulais digne de ton frère, alors tu m'as demandé de t'accepter chez nous pour te faire former au sein des Dragons. Tu as affronté le scepticisme de mes hommes, tu as façonné ta place à la sueur de chacun de tes efforts. Et tu as fini par avoir le respect de celui qui doutait le plus de toi au départ. Tu es arrivée dans une période compliquée, et tu es parvenue pourtant à amadouer des dragons. À chaque instant de vos vies, depuis que vous avez compris l'un et l'autre ce que vous ressentiez, vous avez avancé, main dans la main, affrontant même un pays sans ciller. Vous êtes deux cœurs difficiles à atteindre, remplis d'amour, mais protégés par vos exigences de l'autre. Vos valeurs sont les mêmes, vos désirs aussi je le présume puisque vous voilà devant nous. Je te demanderais bien de bien prendre soin de lui, mais tu le fais déjà à la perfection Carla. Jo, reste l'homme que tu es, et fais tout ce que tu peux pour toujours la rendre heureuse. Que l'autre soit la seule personne que vous regardez ainsi, que vous ne trahirez jamais. Cette journée n'est que la continuité de votre histoire, et je suis chaque jour plus heureuse d'y assister. Jo, de notre première rencontre à aujourd'hui, bien des années se sont déroulées. Nous avons tous deux évolué et grandis, apprenant de nos erreurs. Et je suis la femme la plus fière de ce clan de pouvoir célébrer ton union avec la femme que tu as tant cherché.
Il m'embrassa sur la joue, et je laissais la place à Elena, lui souriant.
— Bien. Pour ma part, Jo, je ne te connais pas depuis très longtemps tout du moins réellement, car les nombreux échanges téléphoniques avec ma sœur de cœur m'avaient suffi à t'apprécier et je dois reconnaître que maintenant que je te connais un peu mieux, je t'apprécie encore plus. Tu es l'homme qui la soutient et l'écoute, celui qui la protège et reste à ses côtés, le seul jusqu'à présent qui a pu résister à son caractère. Ricana Elena. Carla... Que pourrais-je dire que je ne t'ai pas déjà dit... Un jour Vincent t'a amené chez nous et je t'ai adoré immédiatement, ton caractère, ta joie, ta folie, ta force et ta détermination... Tu es devenue la sœur que je n'avais pas, une amie sincère, une confidente. Aujourd'hui, tu vas épouser un homme que tu pensais ne pas exister, tant tu avais d'exigence envers les autres, et lorsque je t'ai demandé quels défauts il avait... Je crois que j'attends encore la réponse. Ricana Elena. Je suis très heureuse pour vous deux, heureuse de pouvoir être là. Je ne peux que vous souhaiter tous mes vœux de bonheur si tant est que vous en ayez besoin.
Elle vint ensuite enlacer Carla, la serrant contre elle un instant, puis l'embrassa avant de laisser la place à John.
— Difficile de passer derrière. Ricana John. J'ai l'impression que tout est déjà dit... Jo, je te dirai que tu es le genre d'homme dont je rêvais pour ma sœur. Un homme qui la regarde et la voit à sa juste valeur sans jamais vouloir la changer ou la contrôler. Tu as des valeurs et des principes que j'apprécie énormément. Je t'ai connu responsable de sa formation, puis principale cible de son côté chieuse. Tu as fait sauter toutes ses défenses sans même t'en rendre compte et a gagné son respect et rien que pour ça, tu mérites le mien. Je suis heureux et fier de pouvoir te compter comme membre de ma famille. Carla... J'ai toujours été très fier de toi, de ton parcours et de la femme que tu es devenu. Tu es une battante, une indépendante, une bosseuse. Mes choix ont fait que tu n'as pas pu avoir ton grand frère autant de fois que tu l'aurais voulu et si je devais avoir un regret ce serait celui-là. Aujourd'hui, tu vas te marier, construire une famille, et je vais pouvoir être là pour voir ça cette fois. Je vous souhaite tout le bonheur du monde, même si je suis sûr que c'est déjà le cas.
John alla prendre sa sœur dans ses bras, l'embrassant ensuite tendrement sur le front, puis serra la main de Jo avant de l'attirer vers lui et l'enlaça. Il retourna ensuite près de moi et m'embrassa dans le cou avant de se remettre en place, laissant Luc parler à son tour.
— Frangin. Si on m'avait dit que j'assisterais à ton mariage avant ma retraite.... Putain, j'y aurais pas cru. Je suis sûr qu'on avait dû faire aussi un pari là-dessus, mais qu'on l'a oublié.... Enfin, on pourra toujours compter sur Salomon pour nous dire qui gagne ce pari-là. T'as toujours été un frère, depuis ma première rencontre avec toi, le mec sur qui je pouvais compter et tout dire. Tu m'as aidé à avancer tellement de fois que j'ai arrêté de compter. On a fait beaucoup de connerie à deux, et on a grandi à deux. Les deux femmes de ta vie t'ont fait mettre la barre à un niveau que je ne pensais pas atteignable. Et je suis vraiment content de m'être planté. Toi qui n'as jamais stressé ou douté, tu t'es retrouvé à ressentir tout ça dès que tu as compris que tu tenais trop à cette tornade sicilienne. Tu savais pas comment lui dire, et ça tombe bien parce que t'as pas eu à le faire. Encore heureux, parce qu'on était dans la merde. Carla, tu sais que t'as attrapé un sacré phénomène, d'une fidélité à toute épreuve, et qui sera prêt à toutes les conneries possibles juste si ça te rend heureuse. Il a un caractère à la con, borné, sanguin et d'une diplomatie assez relative sur certains sujets... Il ne sera jamais capable de supporter qu'on te manque de respect, tout comme il n'a jamais pu le supporter pour notre sœur. Tu le connais bien à présent, c'est un cas à part. Et je suis vraiment très heureux de te compter dans notre famille.
Il enlaça Carla, l'embrassant sur les joues avant de faire une accolade à John, reprenant sa place alors que Diego revenait à sa place.
J'observais mes filles arriver en demoiselle d'honneur, apportant les alliances. Un sourire tendre s'étira sur mes lèvres alors qu'Aylan venait aider Mila pour faire avancer Iris avec le coussin.
— Nous allons procéder maintenant à l'échange des vœux et des alliances. Sourit Diego. Carla, à toi l'honneur.
Carla se tourna alors vers Jo et lui prit les mains, lui souriant tout en plongeant son regard dans le sien.
— John, mon amour, mon beau brun, mon homme. Cela fait bientôt 3 ans que tu m'as laissée entrer dans ta vie, bientôt 3 ans que tu m'as donné ton cœur et que je t'ai offert le mien. Je pourrais dire qu'aujourd'hui est le plus beau jour de ma vie, mais c'est déjà ce que je pense de chaque jour passé à tes côtés. Tu m'apportes bonheur, joie, soutien. Tu sais m'écouter et me comprendre comme personne ne l'avait fait avant toi. Tu me pousses à me dépasser toujours plus et plus encore, tu respectes qui je suis. Je ne dirai pas que je t'aime comme au premier jour parce que je t'aime beaucoup plus. Je suis si fière d'être aux côtés d'un homme tel que toi. Un homme que je n'aurai jamais imaginé exister. J'ai été tienne dès le premier jour mon amour, et aujourd'hui, je vais devenir ta femme, porter ton nom... John Gomora, mon beau brun, mon Dragon, mon amour... Je t'aime.
John lui sourit, prenant une inspiration tout en serrant les mains de Carla.
— Ma chieuse. Ma première pensée sur toi est que t'allais vraiment me faire chier... Et je me suis pas trompé. Tu en as passé du temps à m'emmerder dès que tu le pouvais. Tu me provoquais, tu me titillais, et surtout tu me prouvais que tu t'en foutais bien qu'on croit ou pas en toi... Tu étais là pour remplir tes objectifs, alors tu t'en donnais les moyens. Moi qui croyais que la pire chieuse de mon entourage c'était ma sœur... Tu te faisais un plaisir de me prouver qu'il y avait toujours pire. T'es le pire ouragan de ce monde, t'es venu balayer tout ce que je voyais et tu m'as forcé à ne plus voir que toi. Moi qui ne voulais pas te voir, j'ai fini par ne voir que toi. Parce que je devais reconnaitre que la femme se tenant devant moi, qui se comportait comme la pire des gosses insupportables, c'était aussi une femme d'affaires redoutable, bourré de principe et d'une hargne que j'ai finis par admirer. Peu de choses en ce monde te font peur, tu te donnes toujours à fond dans tes objectifs, tu as un caractère pas possible, une intelligence remarquable... J'ai vite compris pourquoi ma sœur t'avait laissé venir chez nous, pourquoi tu étais la seule à avoir le droit de venir te faire former au sein de notre intimité. Tu es la pire chieuse possible, et tu adores me rendre dingue, t'as un caractère de feu, personne ne te marchera dessus, et tu boufferas le premier qui essayera de te faire plier... C'est toi qui décides de ce que sera ta vie, et c'est toi qui es venu faire ta tornade dans ma vie... Je n'aurais jamais pensé pouvoir rencontrer une femme comme celle se tenant moi, et je ne vois plus ma vie sans ta présence à mes côtés. Je suis l'homme le plus fier de pouvoir me tenir à tes côtés, dire que tu es la femme qui partage ma vie... Qu'importe le moment, qu'importe l'endroit, je te promets de continuer à n'aimer que toi, à faire tout ce que je peux pour te rendre heureuse. Je te promets de me tenir à tes côtés pour les batailles, à être celui qui sera ton bouclier ou ton épée. Je peux sortir encore plein de promesses aussi évidentes, mais on déteste les promesses, on préfère les actes n'est-ce pas ma chieuse adorée ? Alors j'ai hâte, tellement hâte, de continuer de partager chaque instant de ma vie avec toi... Je t'aime.
Carla se pencha alors vers Iris, l'embrassant tendrement sur le front puis embrassa Mila et Aylan avant de récupérer l'alliance. Elle se redressa ensuite pour refaire face à Jo et lui prit la main avant de commencer à lui mettre son alliance au doigt.
— John, avec cette alliance, je deviens ta femme, par elle, je te promets mon amour, mon soutien et ma fidélité. Je promets de marcher à tes côtés et de te soutenir dans les moments difficiles et de partager les meilleurs. Je t'offre cette alliance aujourd'hui et par elle je suis fière de devenir ta femme.
Il se pencha pour récupérer l'autre alliance, embrassant les enfants avant de se redresser, souriant à Carla.
— Carla, avec cette alliance, je deviens ton époux, par elle, je te promets mon amour, mon soutien et ma fidélité. Je promets de marcher à tes côtés, de soutenir dans les moments difficiles et de partager les meilleurs. Je t'offre cette alliance aujourd'hui, et par elle je suis fier de devenir ton mari.
Il lui enfila l'alliance, et Diego lui fit signe qu'il pouvait embrasser la mariée, chose pour laquelle Jo ne se fit pas prier deux fois étrangement. Témoins et invités applaudirent aussi vite, les laissant ensuite venir saluer tout le monde et recevoir leurs félicitations, Vincent venant le premier pour enlacer Carla tendrement alors que quelques larmes s'échappaient sournoisement de leurs yeux. Il fit ensuite une accolade à Jo et j'en profitais pour me tourner vers Luc qui essuya mes yeux en m'embrassant tendrement sur le front.
J'allais enlacer Carla, l'embrassant sur la joue en lui souriant.
— Te voilà officiellement Madame Gomora. Souriais-je
— Madame Gomora, et officiellement membre de la famille du Dragon... Sourit Carla. Je suis si heureuse. Merci pour tout Naëlle. Je te promets de ne jamais te faire regretter tout ça.
— Je le sais. Souriais-je avant de l'embrasser sur le front.
Je me détachais d'elle, claquant des doigts au passage devant le visage de mon samurai, rejoignant Jo qui m'enlaça aussi vite, me serrant contre lui.
— Merci. Pour tout. Souffla t-il.
— Je suis heureuse que tu aies enfin trouver celle que tu cherchais. Répondis-je en l'enlaçant.
Je me reculais, et m'allumais une cigarette en descendant du podium afin d'aller féliciter les enfants. Souriant à Peter qui venait prendre une photo.
— Pense à profiter, il y a Damian pour les photos aussi. Souriais-je.
— Je sais t'en fais pas ma déesse.
Je me redressais, laissant les filles rejoindre Angelo et Diego et je m'avançais vers Vincent, posant ma tête sur son épaule alors que j'arrivais derrière lui.
— Satané pollen hein ? Soufflais-je
— Oui. Va vraiment falloir que je fasse quelque chose pour ça. Ricana Vincent. Tu sais, elle m'a appelée papa.
Je me plaçais devant lui, lui souriant en caressant sa joue avant de l'enlacer.
— Et tu peux être fier de ta fille. Tu l'as guidé et aimé depuis toujours. Regarde la femme que c'est aujourd'hui grâce à toi.
— Tout le mérite lui revient. Je n'ai fait que suivre ses choix. Elle est devenue la femme forte que j'imaginais, et tu l'as aidée aussi en l'acceptant chez toi. Sourit Vincent en me serrant.
Je le relâchais, laissant tout le monde aller féliciter Jo et Carla alors que j'allais vérifier que tout se passait bien pour la réception. Je revins un peu plus tard, glissant ma main sur la nuque de John.
— Monsieur le samurai.
— Izanami ? Sourit John.
Je m'approchais de lui, l'embrassant tendrement, restant contre lui en observant tout le monde. John enroula ses bras et posa sa tête contre la mienne, le sourire aux lèvres tout en regardant les mariés.
— Ils sont superbes tous les deux. Souffla John en souriant tendrement.
— Oui, c'est vraiment un couple magnifique. Elle sait vraiment comment le rendre heureux. Souriais-je
— Il se débrouille pas mal non plus dans ce domaine. Sourit John. Je suis heureux qu'elle ait trouvé l'homme qui lui correspond. Jo est un homme bien.
— Oui. C'est vraiment un très beau couple.
On fut ensuite conduit pour le vin d'honneur, buvant tout en discutant avec tout le monde, prenant le temps de savourer l'instant avant que le diner ne commence. Des activités avaient été prévues pour les enfants, les occupants grandement. Salomon tenta de superviser, mais se fit très vite attraper par Jo qui l'obligea à rester avec nous, et il profita du repas à notre table.
J'observais en début de soirée Jo et Carla se lever, et je m'allumais un mélange, m'appuyant sur John tout en les suivant du regard alors qu'ils allaient ouvrir le bal. Jo et Carla se mirent face à face et à la grande surprise de tout le monde, ce fût avec la musique « Misirlou » de Dick Dale et son Del-Tones, qu'ils commencèrent à danser, imitant la chorégraphie du film « Pulp fiction ». Je ne retins pas mon rire, tout comme Luc alors qu'on aurait dû parier une connerie de ces deux-là. Ah pardon, c'est le cas.
Je tendis la main en souriant vers Diego qui me fila sa part en marmonnant, Luc allant récolter le reste.
— Fils indigne. Marmonna Diego en croisant les bras.
— C'était sûr attends. Riais-je
— Attends. Vous aviez parié sur ça ? Ria John.
— Bien sûr. Il nous croyait pas. Ricanais-je
Lorsque la musique fût terminée, Jo et Carla se rapprochèrent et commencèrent alors l'ouverture du bal, dansant tous deux sur « Just a Kiss » de Lady Antebellum. Le sourire aux lèvres et le regard plongé l'un dans l'autre, ils exécutaient une danse magnifique, ne se préoccupant pas de ce qui les entourait.
J'observais la danse contre John tout en fumant, me redressant pour l'embrasser quand la chanson se termina.
— Pardon, je dois inviter ton père à danser. Souriais-je en me levant.
Diego se leva en même temps, rejoignant la piste pour inviter Carla à danser et je m'approchais de Vincent, lui souriant en lui tendant la main.
— Monsieur Amaro, me feriez-vous l'honneur ?
— Oh, mais c'est vous qui me faites honneur très chère. Sourit Vincent en prenant ma main.
Je l'entraînais sur la piste, me mettant en position en lui souriant alors que la musique se lançait, nous faisant commencer une valse.
— Monsieur Amaro... Si on m'avait dit à notre première rencontre que nous en serions là trois années plus tard. Toi qui aimais te faire passer pour un simple majordome.
— Majordome très efficace, je tiens à le préciser. Ricana Vincent.
— Clairement. Ricanais-je. La preuve tu continue de faire le ménage l'air de rien à la demeure. Terrible déformation. Le nettoyeur ultime.
— On ne casse pas des habitudes aussi vieilles comme ça. Ria Vincent. Je peux te poser une question ?
— Bien sûr. Souriais-je
— Quand as-tu commencé à te poser des questions sur Vincent le majordome ? Qu'est-ce qui m'a trahi ?
— Quand j'ai eu l'appel de Luciano pour la demande, j'avais déjà tout en main suite à ma promesse. Vu le contexte j'ai fait une enquête sur les personnes que j'allais croiser. Alors forcement Vincent Amaro... Trouver même ce qui n'est pas visible, c'est ce qui fait de moi Pandora. Mais même si j'ai adoré t'observer tout ce temps, j'avoue préférer ce Vincent qui ne se retient pas d'être lui-même.
— Tu as dû bien rire en me voyant faire. Ricana Vincent.
— John m'avait parlé de toi à l'époque, Diego m'avait raconté avant que je ne vienne ce qu'il savait... Tu avais ton passif, très redoutable, et tu étais l'homme qui avait permis cette vengeance, et à ce que ces deux-là parviennent à avancer. J'ai admiré qui tu étais dès la première seconde et je t'ai adoré aussi vite. J'ai rencontré Caleb en prenant une autre identité et une autre personnalité, et je n'ai tenu que deux ans et demi... Alors toute une vie... Je ne peux qu'être admirative.
— Je ne risquais pas grand-chose avec Luciano. Jouer le majordome en sa présence n'était pas un exercice très compliqué tu sais. Je vais te révéler un autre petit secret. Sourit Vincent. Ce n'est pas Luciano qui a eu l'idée de faire appel à vous.
— Comme quoi, on s'était grillé mutuellement. Ricanais-je
— John qui me parle de cette femme du Japon. Un dragon dans le dos. C'était trop tentant de voir si tu étais cette même femme. Et c'est une chance, sinon nous serions partis à sa recherche juste après les Ganterah. Ricana Vincent. Il a changé en revenant du Japon et il a encore changé quand il t'a revu. Je suis heureux que tu connaisses mon histoire et qui je suis. C'est un poids que tu m'as retiré et que j'apprécie chaque jour.
— Un samurai et un Amaro sur le dos pour me trouver. Décidément... Encore heureux que je l'ai croisé au final. Ça aurait été un beau bordel sinon. Je suis vraiment heureuse de te connaitre aussi Vincent. Souriais-je
La danse se termina et Vincent se pencha pour m'embrasser sur le front, posant doucement sa main sur ma joue, reculant ensuite lentement son visage en me souriant.
— Merci pour cette danse.
— Merci à toi. Souriais-je
Je le laissais repartir à sa place, baissant le regard en souriant, attrapant Aylan pour le porter.
— Moi aussi je veux danser avec toi.
— Alors je vais en profiter avant que tu sois trop vieux, et que tu veuilles plus. Ricanais-je en commençant à danser avec lui dans mes bras.
— N'importe quoi. Même quand je serais grand, tu seras toujours ma maman. Tu pourras juste plus me porter.
— Peut-être que c'est toi qui devras me porter. Ricanais-je
— Ça voudra dire que je suis fort ça. Rétorqua Aylan avec un grand sourire en me regardant.
— Mon alien. Soufflais-je en frottant ma joue contre la sienne.
À la fin de la danse, j'observais Jo s'avancer vers nous et je posais Aylan, arquant un sourcil face à son air.
— J'ai une requête pour mes deux témoins.
— Je t'écoute.
— Un morceau de violon de vous deux.
Je hochais la tête, remerciant Salomon qui m'apportait mon violon. Je m'avançais sur la piste alors que le silence se faisait, commençant à jouer tout en regardant Jo. Le violon de Luc vint se joindre au mien, nous rejoignant, et mon sourire s'étira, nous mettant à jouer « The Gael » en tournant autour de Jo ne nous lâchant pas du regard, alors que nos pieds venaient battre le rythme, nous amusant alors que le son répandait notre joie de l'instant.
On continua de jouer quelques morceaux, finissant par nous arrêter, faisant une révérence à Jo qui nous remerciait avant de l'enlacer. Je repartis à ma place, m'allumant une cigarette après avoir embrassé mon samurai, m'asseyant sur lui. John enroula ses bras autour de ma taille puis déposa un baiser dans mon cou, me gardant contre lui tout en continuant d'observer les autres s'amuser sur la piste, Aaron et Carlos ne se privant pas pour faire les cons alors que Nino et Elena dansaient plus sérieusement.
— Ça fait du bien de voir tous ces sourires sur les lèvres. C'est vraiment une très belle fête. Souffla John, la tête blottie contre mon cou.
— C'est une villa avec beaucoup de rire et de joie à présent. Confirmais-je
— Oui. Et ça restera ainsi maintenant.
Tout le monde s'amusa et dansa pendant un bon moment, laissant ensuite place au moment du dessert. Deux hommes du personnel de cuisine arrivèrent avec un grand chariot qu'ils placèrent au centre des tables et au signal des mariés, ils retirèrent le voile couvrant le dessert. Tout le monde découvrit alors un gâteau immense représentant la Demeure dans ses moindres détails.
— Oh merde. Ricana John. C'est un putain de boulot.
— En même temps, t'as pas épargné non plus les pâtissiers, mon samurai. Soufflais-je en m'allumant un mélange.
— Il m'a dit qu'il pouvait tout faire. Je l'ai pris au mot. Sourit John en avançant ses lèvres pour venir prendre une taffe de mon mélange l'air de rien.
Je pris une grande bouffée, attrapant de mon autre main le menton de John, venant l'embrasser en lui recrachant la fumée dans la bouche tout en l'embrassant. Il glissa aussi vite une main derrière ma nuque, gardant ses lèvres contre les miennes. Je reculais doucement le visage, plongeant mon regard dans le sien.
— Mon petit démon... Un petit creux ?
John hocha lentement la tête avant de plonger ses lèvres dans mon cou, le savourant avec envie tout en remontant vers mon lobe, le mordillant doucement.
Oh putain de merde.
— Tu sais que c'est le gâteau que tu es supposé manger... Murmurais-je en agrippant sa nuque.
John prit alors une grande inspiration puis releva lentement sa tête, expirant ensuite longuement afin de se reprendre.
— Ok. Souffla John. Je... Gâteau... Contrôle... Respiration... Souffla-t-il à nouveau. Je peux le faire.
— Tu veux que je m'assoie à côté ou ça va aller ? Soufflais-je
— Oh non. Tu restes là. Répondit aussi vite John en me serrant par la taille. Je vais être sage.
On nous apporta nos parts et je remerciais le serveur, savourant ma part avant de me rallumer mon mélange, observant tout le monde s'amuser. Je me penchais à l'oreille de mon samurai, caressant doucement sa nuque.
— Mon petit démon. Susurrais-je avant de mordiller son oreille.
Un frisson parcourut le corps de John aussi vite, agrippant plus fermement ma taille d'une main alors qu'il reposait sa cuillère pour venir poser son autre main sur ma jambe, le remontant lentement tout en plongeant son regard dans le mien.
— Et si on visitait l'un des bâtiments pour la cérémonie ? Ça devient très compliqué de pas te sauter dessus. Soufflais-je contre ses lèvres.
John se leva alors doucement, après que je fus descendu de ses genoux et il me prit la main avant de se diriger l'air de rien vers les bâtiments puis jeta un dernier coup d'œil derrière nous et ouvrit la porte. Il la referma aussi vite, me plaquant contre un mur tout en jetant ses lèvres dans mon cou, laissant sa main remonter lentement le long de ma cuisse avant de me caresser en glissant sa main dans ma lingerie.
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