Chapitre 32. Nouvel An Partie 2.



Je terminais mon verre entre deux rires, ressortant de l'appartement avec les deux en ricanant alors qu'ils continuaient de se chamailler faussement. Je terminais mon mélange et allais l'écraser dans le cendrier, embrassant Shiro avant de suivre le démon rouge jusqu'à la piste de danse.

— Et si tu montrais comment tu fous le feu ? Souffla le démon rouge en japonais.


Je haussais un sourcil de nouveau, écoutant de la musique de type kizomba commencer et j'entamais la danse avec lui, me retenant de soupirer alors que je suivais son plan, le laissant mener la danse alors qu'il semblait s'amuser à venir de temps en temps frôler ma nuque avec sa main, laissant notre danse enflammer l'air.

Le rythme de la musique fut soudain plus rapide et je laissais mon bassin suivre le tempo avant de me détacher du démon rouge, le défiant tout en dansant alors qu'il s'amusait à jouer le dominant par certains gestes discrets, créant un faux jeu de force entre deux dominants alors que je semblais l'allumer.

Enfin, c'est un allumage qui fonctionnerait sûrement à merveille avec beaucoup d'homme mais il en fallait clairement plus au démon rouge pour lui donner faim, surtout me connaissant. Il savait depuis le temps qu'une danse n'était toujours qu'une danse la grande majorité du temps.

Il releva mes cheveux en passant volontairement sur la morsure du démon et je me cambrais en lâchant un soupir haché, fermant les yeux en dansant contre lui, rouvrant les yeux à demi alors que je sentais son souffle sur mon visage. Un sourire joueur s'étira aussi vite sur mes lèvres alors que je le défiais du regard, venant frôler ses lèvres tout en dansant.

— Vilaine fille. Ricana doucement le démon rouge.

Je ricanais alors qu'une salsa cubaine commençait, entamant la danse avec lui, me déchainant alors que j'oubliais l'espace de quelques danses la réalité de tout ça. Au bout de quelques chansons supplémentaires, le démon rouge laissa glisser sa main sur ma nuque en gardant sa main dans le creux de mes reins, venant m'embrasser avant de m'embrasser dans le cou et je me reculais en lui souriant.

— Merci pour les danses. Souriais-je.

— Merci à toi. Sourit Hakane.




On rejoignit l'air de rien Shiro, et je l'embrassais au passage, allant me servir de l'eau dans la cuisine, y croisant un Salomon fuyant celle-ci en étant visiblement mort de rire, tout comme Jo. Je ressortis de la cuisine avec mon verre d'eau, rejoignant Shiro avant de hausser un sourcil face à la tête de Vincent.

— Ça va vinvin ? M'inquiétais-je.

— Tu devrais éviter de laisser fumer John. Souffla Vincent avant de repartir vers la pergola.

— Et voilà ! Encore un gourmand râleur. Soupira le Démon en haussant les épaules.

Vincent se stoppa avant de se tourner vers le démon qui le regardait d'un air neutre puis reprit sa marche. Je gardais mon air perplexe, véritable cette fois, reposant mon regard sur Shiro.

— J'ai croisé Salomon et Jo qui fuyait la cuisine en ayant un fou rire. Dis-je en japonais.

— C'est parce que je parlais de mon cœur brisé à cause de « bisou bisou » à la p'tite sœur et quand l'autre lui a dit j'avais forcé sur les mélanges, je lui ai répondu qu'on avait rien forcé vu qu'on était que trois cette fois... Après y a Cole qui a râlé parce que je l'ai pas prévenu... Enfin tu vois le genre. Répondit le Démon en japonais alors qu'un sourire narquois s'étirait sur ses lèvres.

Je haussais les sourcils en recrachant ma gorgée d'eau, fixant Shiro en clignant des yeux alors que je ne m'attendais pas à ça.

— Ah. Ok.

— Tu crois que j'y suis allé trop fort ? grimaça le Démon. Il a pas eu l'air d'apprécier.

Je me mis à rire avant de m'excuser, tapotant son torse, l'embrassant longuement. Je mordis sa lèvre, l'enlaçant en respirant son cou.

— Bordel ce que ton odeur me donne faim. Soufflais-je.

— Je ne pense qu'au moment où tu vas me dévorer... souffla-t-il en me serrant contre lui.

Je l'embrassais avec passion, serrant ma prise sur sa nuque avant de reculer le visage alors que minuit s'annonçait.

— Bonne année mon amour. Elle signe votre vengeance et notre mariage. Soufflais-je en japonais.

— Et une année de plus à tes côtés mon amour. Souffla-t-il en japonais. Ça va être une très bonne année.



Je hochais la tête en souriant, savourant son étreinte encore quelques minutes avant d'aller rejoindre les autres avec lui, allant souhaiter les bonnes années à chacun. J'enlaçais finalement Vincent en l'embrassant dans le cou, souriant en le serrant contre moi.

— Bonne année et meilleurs vœux Monsieur Amaro. Soufflais-je

— Oh ? Ça m'avait manqué. Sourit-il aussi vite. Bonne et heureuse année à toi aussi Naëlle.

— Toi qui avait du mal avec les câlins, tu me dis que ça t'avais manqué ? Ricanais-je en haussant un sourcil.

— On y prend vite goût et ils se sont faits rares. Sourit-il avant de poser un baiser sur mon front.


Hm. Ça me dégoûte.


— En manque de câlins alors ? Comme quoi j'ai réussi à t'y convertir. Souriais-je fièrement.

— Je suis sûr que la conversion est aussi un de tes talents. Sourit Vincent. Vu les changements avec John, je ne peux que le constater. J'ai presque hâte de savoir à quoi tu pourrais encore me convertir. Ricana-t-il.

— Je ne pense pas que je pourrais te convertir au même domaine que John tu sais. Ricanais-je

— Tu sembles pourtant la plus apte. Je n'ai pas eu la meilleure première expérience au Secret's, il faudrait que j'y retourne avec quelqu'un de plus... expert dans le domaine. Ça m'éviterait les boulangères. Ricana-t-il en levant un sourcil.

— Oh sérieux ? M'étonnais-je. Je pourrais t'y emmener si tu veux en effet afin de te faire découvrir le milieu d'une meilleure façon.

— J'aimerais beaucoup. Merci.

— Excusez moi mais faudrait en laisser pour les autres. Sourit  le Démon en venant me porter contre lui, m'amenant l'air de rien vers Angelo et Hakan.

— Je te redis ça. Lançais-je à Vincent.

J'attrapais Hakan en souriant alors qu'il commençait enfin à sombrer de nouveau, l'embrassant doucement le cou.

— Maman va profiter de toi pour fuir afin d'aller vomir mon amour. Souriais-je en russes.



J'amenais Hakan jusqu'à sa chambre, le changeant avant de le coucher, l'embrassant doucement avant de ressortir de sa chambre, me précipitant pour aller vomir. Je pris le temps de me rafraîchir, soufflant en m'appuyant sur le lavabo. Je passais par la penderie pour enfiler un short noir en dessous de ma robe, me frottant le visage avant de sortir de l'appartement.

Je ressortais de mon appartement quand je vis arriver Luc avec Iris, Cole et Oliver arrivant avec les jumeaux. J'ouvris la porte de l'appartement, laissant entrer les trois, puis je suivis Luc, embrassant Iris avant d'aller câliner les jumeaux en leurs promettant de les réveiller pour le lever du soleil. Je les observais s'endormir ensemble, caressant leurs cheveux avant de me lever, rejoignant le salon de l'appartement commun où je m'allumais un mélange. Cole s'en alluma un aussi, soufflant en prenant place dans le canapé et Oliver ricana doucement.

— L'excuse est déjà prise pour surveiller les gamins. Ricana Oliver en s'asseyant. Angelo va en profiter pour monter aussi.

— Ça va aller pour vous ? Soufflais-je

— C'est toi qui me demandes ça p'tit chat ?

Je haussais les épaules, rendant son étreinte à Luc qui venait m'enlacer.

— Y'a un avantage. Soupira Cole. J'ai jamais vu Salomon autant rire.

— Peter aussi. Ajouta Oliver.


Je fermais les yeux en posant mon visage dans le cou de Luc et il serra doucement son étreinte, m'embrassant sur le crâne. Je finis par tapoter son torse, allant embrasser Oliver avant de ressortir de l'appartement avec Cole et Luc. Je croisais Angelo, et je pris le temps de rester dans son étreinte avant de le rendre à Oliver, descendant avec les deux.

J'observais Angelina danser avec Pavel, ricanant doucement en fumant alors que Luc revenait me prendre contre lui en posant sa tête à côté de la mienne.

— C'était drôle d'entendre de la salsa cubaine. Ricana doucement Cole.

— Ça m'a rappelé Cuba. Ricanais-je en regardant en coin Cole.

— Cuba et les boites du monde. C'était vraiment très drôle en effet. Sourit Cole.

— J'avoue que ton jeu était très... Tu as donné de ta personne de ce qu'on a vu dans la presse. Ria Luc.

Cole ricana doucement, se dirigeant vers la console pour chercher quelque chose puis revint vers nous alors que je terminais mon mélange. Il attrapa ma main, me tirant vers la piste et je riais doucement alors que Noz et Aaron se ramenaient, la musique « Pump It » se lançant. Je riais ouvertement, haussant les épaules avant de céder, faisant signe à Angelina, Carla et Elena de se ramener. On entama un duel de danse, un sourire narquois sur nos lèvres, se contentant de s'amuser plus qu'autre chose. Le duel continua sur d'autres musiques, Cole finissant par m'attraper en ricanant, m'embrassant tendrement sur la joue avant que je ne me fasse tirer en arrière, me retrouvant dans les bras de Luc alors que « Despacito » se lançait. Je posais ma tête contre la sienne en caressant sa tête, commençant à danser avec lui en souriant. Il me garda avec lui sur les danses suivantes alors que la thématique restait des musiques latines, me faisant rire alors qu'il suivait mes pas et je ne pus m'empêcher de le charrier sur ses mouvements de bassin, le faisant jouer les faux offusqués.

Je l'embrassais tendrement sur la joue à la fin de l'une des danses, le remerciant avant de me diriger vers le démon appuyé contre l'îlot de la cuisine. Je me versais un verre d'eau, le buvant en restant contre Shiro.

— Danse avec moi. Soufflais-je après avoir posé mon verre.

Il posa alors sa tasse et me tendit la main en me souriant tendrement.

— Avec plaisir mon amour.



Je l'emmenais avec moi, commençant à danser sans lâcher son regard. Je savourais l'instant, nous laissant emporter dans la musique alors qu'on oubliait le temps présent. On finit par aller se poser un peu à la pergola, et j'en profitais pour me fumer un mélange tout en discutant avec William, Caleb et Cole alors que je restais assise sur le démon.

— Vous êtes anglais c'est ça. souffla le Démon en regardant Caleb.

— D'origine anglaise en effet. Confirma Caleb.

— Et vous n'êtes pas du tout un combattant ?

— Seulement dans les affaires. Ricana Caleb. Jarod avait fini par m'apprendre à me défendre, mais ça reste le strict minimum, largement suffisant la majorité du temps ceci dit. Pourquoi ?

— Vous semblez avoir une bonne constitution physique et je sais que Le bartitsu est un art qui se pratique dans votre pays. Comment vous rendez les coups en cas de problèmes ?

— Il est plus nerveux qu'il le laisse paraître. Répondit Jarod en s'approchant. Il prend un garde juste pour faire beau.

— C'est moche de me dénoncer. Ricana Caleb. Mais ma capacité à me défendre reste un niveau minimum face aux personnes présentes. Je dois néanmoins reconnaître que mon éducation m'as fait apprendre à combattre et ce genre de choses que les parents aiment pour vanter leurs progénitures. Grinça Caleb.

— Ton père n'était pas non plus un combattant. Souffla Vincent en reprenant place.

— Parce qu'il comptait sur les autres pour ça. Monsieur Angley n'a pas l'air d'être comme ça. répondit le Démon en contrôlant la tension de ses muscles.

— Mes parents me voyaient plus comme un objet en vitrine pour faire beau, et servir à grimper dans les rangs de la noblesse Anglaises avec un mariage qui les arrangerait. J'ai donc choisi de venir aux Etats-Unis en montant ma propre société pour leur dire d'aller se faire foutre.

— Ce qui a fonctionné à merveille. Ricanais-je doucement.

— En effet. Sourit Caleb. Et je dois les désespérer en passant pour un coureur de jupon invétéré !

— Un vrai sale gosse. Ria doucement William.

— C'est quoi un coureur de... Jupon ? demanda le Démon en levant un sourcil.

— Eh bien Monsieur Angley est le chouchou de la presse à scandale depuis de nombreuses années pour ses innombrables conquêtes. Souriais-je.

— Mais toutes les femmes sont pas en jupon... C'est bizarre comme expression.

— Ton ignorance dans le domaine des femmes m'étonne toujours autant mon fils. Ricana Vincent.

— Du moment que j'ai toutes les connaissances concernant ma femme, j'me fou un peu du reste.

— C'est une ancienne expression, s'expliquant parce qu'à l'époque toutes les femmes portaient des jupons. Sourit Caleb.

— Oh. D'accord. lui sourit le Démon en hochant la tête.

— Toutes les connaissances ? Ça me paraît difficile. Ta femme reste l'une des plus mystérieuse. Sourit Vincent.

— Pas pour moi. Souffla le Démon en haussant les épaules.

— Vous participez au fait au concours ? Demanda William à Vincent.

— Je n'ai pas une très grande résistance à l'alcool. C'est un concours perdu d'avance pour moi. Ricana Vincent.

— Oh il suffit juste de s'arrêter quand on atteint ses limites. Répondis-je. C'est une des règles du concours.

— Manquerais-tu de courage ? sourit le Démon en levant un sourcil. Ou alors pas si joueur que ça.

— Très bien. Je veux bien essayer.

— Nous évitons toujours de dépasser nos limites, c'est assez désagréable les rappels du nettoyeur. Grimaça William.

Cole eut aussi vite un fou rire alors que William le regardait en coin, et je ricanais doucement.

— T'avais servi de bouclier en même temps. Ricanais-je

J'embrassais le démon, lui filant la fin de mon mélange avant de me lever.

— Je reviens, je vais aider Salomon à préparer le concours. Souriais-je



Je rejoignis Salomon, l'aidant à préparer et sélectionner les bouteilles, plaisantant avec lui alors qu'on préparait un sacré stock. J'observais les filles danser en me posant sur l'îlot, souriant en les voyants s'amuser, les trois se lâchant clairement avec leur partenaire de danse. J'observais Pavel danser avec Angélina, ricanant doucement alors qu'il n'avait pas l'air insensible au charme de la demoiselle.

— Le chaton a trouvé son casse-croûte on dirait. Ricanais-je

— Tu échappes à la visite touristique au moins. Sourit Salomon.

— On dirait bien ! Souriais-je

On commença finalement le transfert des bouteilles avec les employées, amenant les bouteilles vers la table.

— Une préférence d'alcool spécifique Messieurs ? À part le saké que je dois aller chercher.

— Moi vous savez déjà. sourit Carlos.

— Elle est déjà là ! Souriais-je en lui montrant. Différents cuvages !

— Oh bordel ! Vous avez des cuvées des Highlands ! sourit Carlos en attrapant les bouteilles pour les regarder.

— Ce sont des amis que s'est fait Angelo qui nous ont offerts ça. Je me suis dit que ça te plairait. Souriais-je

— Totalement. sourit Carlos avant d'en ouvrir une pour la sentir. Oh bordel... ça se savoure comme une nuit torride ça...

— On en a une caisse donc t'en fait pas, de plus, tu auras le temps de le savourer vu les autres participants. Monsieur Amaro, une préférence d'alcool ou tu laisses le choix ?

— Je vais partir sur le whisky aussi. Sourit Vincent.

— Nuit torride pour Monsieur Amaro aussi donc, Caleb ?

— Même choses que ces messieurs. Sourit Caleb.



Je hochais la tête, laissant Salomon finir de voir les préférences alors que je retournais vers l'intérieur, allant chercher les bouteilles de Soke dans notre appartement et je redescendis avec les bouteilles, remerciant un garde qui m'aidait à porter la caisse. Je la fis déposer sur la table, à côté d'Hakane et de Shiro, montrant la bouteille à Shiro.

— Évites le baiser du Dragon tout de suite. Ricanais-je

— On va le garder pour la fin. Hein bisou bisou. Sourit Shiro en regardant Hakane.

— Le nom est très vendeur. Ricana Vincent.

— Tu tiendrais pas le deuxième verre. Répondit le Démon en étirant un sourire en coin.

— On vous montrera ce qu'on appelle le baiser du dragon. Ricanais-je. Mais c'est un saké vraiment très fort en effet. On va commencer par plus doux.

— Je suis curieux de voir pourquoi il porte un tel nom. Sourit Vincent. Mais je vais rester sur le whisky, ça à l'air plus prudent.

— Rien à voir avec moi, mais ça m'a vraiment beaucoup amusé quand je l'ai appris à l'époque. Du coup on s'est vidé beaucoup de bouteille à le faire.

— Et un lendemain très douloureux. ricana le Démon. T'as quand même réussi à cramer une salle.

— Ok je veux savoir. Ricana Salomon.


Je ricanais doucement, prenant une des bouteilles afin de l'ouvrir. Je pris le temps de sentir le saké en haussant un sourcil aussi vite, secouant doucement la tête alors que c'était encore un coup d'Ayako vu l'odeur.

— Nuit torride version japon donc. Faut sortir par contre.

Je bus une grande gorgée, savourant plus qu'autre chose, avant d'en prendre d'autre en rejoignant l'extérieur, vérifiant qu'il n'y avait rien autour avant d'enclencher la flamme de mon briquet, haussant un sourcil avec un sourire en coin. Je soufflais finalement sur la flamme, ricanant aussi vite alors que décidément j'adorais ce jeu.

— Oh bordel ! Mais y a quoi là-dedans ? ricana aussi vite Carlos. Une station-service ?

— Un baiser qui réchauffe. Ricana Elena.

— Ta première cuite donc ? Ria Hakane.

— Royal mec. J'étais totalement déchirée avec ce truc mais c'était trop marrant. Bon... On a été interdit de sortie pendant un moment après ça vu le bordel qu'on a mis du coup... Mais on s'est grave amusé ! Répondis-je avec un grand sourire.

— Même la tête Soke valait la peine. Éclata de rire le Démon.

— Il a pas pus s'asseoir pendant des semaines de notre faute ! Riais-je

— Pourquoi ça ? S'étonna Hakane

— Parce que c'est lui qui nous avait donné la réserve ! Il l'a regretté après. Riais-je

— Surtout après qu'on soit parti en mission avec une bouteille qu'on avait planqué. Ria le Démon. Tu t'es amusé à cramer la cible avec.

— Vous aviez l'air d'être infernal mon dieu. Ricana Vincent.

— Bah ça a pas changé.

— Eh, il a super bien cramé ! C'était super drôle !

— Maintenant je sais pourquoi vous la laissiez jamais aller en ballade bourrée. Ricana Salomon.

— Parce qu'elle fait que des conneries bourrées ! S'offusqua Hakane. Tu imagines même pas le nombre de fois où on a dû aller la chercher chez les flics.


Je ricanais de plus belle, haussant innocemment les épaules.

— Ils étaient grave sympa avec moi.

— J'aurais adoré voir ça. ria Carlos en secouant la tête. Très différents de mes premières cuites.

— Elle volait des taxis ! S'offusqua Hakane.

— Mais tu m'avais dit de rentrer en taxi quand j'ai bu ! Me défendis-je

— C'était ça la réserve de taxis dans le garage ? S'étonna Salomon.

— Oui ! Ria Luc. Elle les planquait et on mettait trois plombes à les retrouver pour les rendre...

— Fallait préciser avec un chauffeur aussi. Boudais-je.

Elena et Carla éclatèrent de rire en même temps que Carlos alors que Vincent secouait la tête, une main posée sur son front.

— Ne jamais la laisser sortir en balade quand elle a bu. C'est tout ce qu'il faut retenir. Marmonna Hakane.

— J'ai jamais eu de problèmes. Niais-je.

— Tu rendais dingue les flics quand ils te choppaient. Ricana Luc. Limite s'il nous offraient pas des trucs quand on venait te chercher.

— Ils avaient qu'à être spécifique dans leurs questions. Faut pas croire, y'a des questions dures. Affirmais-je avant de boire une gorgée de saké.

— Des questions dures ? ria Carlos.

— Ouais. Genre quelle est votre identité. On dirait pas, mais c'est très vaste cette question.

— Et ça donne des démissions ou des dépressions chez les flics de la rencontrer. Ricana Luc.

— Les pauvres. Éclata de rire Carla.

— Eh tu dis ça mais t'es pas mieux de ce que j'ai vu en prison ! Ricanais-je. Pauvre directeur.

— C'est pas pareil. Ria Carla. J'étais là en tant qu'avocate. Et puis même Hakane voulait lui faire un procès à cause des tenues.

— Du orange ! S'offusqua Hakane. Orange et dégueulasse. Ça mérite large un procès !

Je ricanais en reprenant une grande gorgée de saké, recrachant du feu avant qu'un grand sourire s'étire sur mes lèvres.

— J'adore ce jeu !

Le Démon attrapa ma bouteille en ricanant puis pris une bonne gorgée en me prenant son briquet et cracha le feu en levant la tête tout en plaçant un doigt devant ses lèvres, créant ainsi un cœur en flamme dans le ciel.

— Oh ! C'est trop mignon. Sourit Carla.

— Longue expérience. Ricanais-je. Allez, rentrons, on sait très bien ce que ça nous fait ces conneries. Riais-je



On retourna alors tous à l'intérieur de la pergola, reprenant place à table. Je repris ma bouteille de saké, m'allumant une cigarette en m'asseyant alors que tous les participants étaient réunis, la musique venant raisonner dans la pergola.

— Bien. Tiens, on va prendre la barmaid pro. Elena ? Tu peux faire les cocktails avec Luc ?

— Avec plaisir. Sourit Elena en se levant pour rejoindre Luc.

Elle regarda ensuite l'ensemble des bouteilles à leur disposition puis étira un sourire.

— Nouit dé folie sicilienne... L'amant Rousse... oui. On a vraiment dé quoi s'amuser, ricana-t-elle.

Luc lui expliqua les bouteilles qu'elle ne connaissait pas et je ricanais doucement tout en fumant, observant les participants avant de me pencher vers Peter en haussant un sourcil avec un sourire narquois.

— Ne commences pas. Ricana Peter.

— J'ai encore rien fait.

Elena lança alors les préparations avec Luc, ricanant en complétant avec lui certains cocktails puis commencèrent à les distribuer aux participants.

— À base chacun dé vos alcools préférés bien sour. Sourit-elle avant de retourner préparer la suite.

— Merci. Souriais-je

Je trinquais avant de goûter, haussant un sourcil avant de ricaner.

— C'est tout sucré !

Je le terminais cul sec, m'allumant un mélange tout en observant la tablée qui découvrait à leur tour leur cocktail.

— T'es vicieuse sur ce coup. Ricana Carlos en reposant son verre. Mais je reconnais le style.

— Il faut savoir s'adapter aux clients très cher. Ricana Elena.

— Je croyais que ça avait peur de rien un écossais ! Ricanais-je en haussant un sourcil

— Oh mais j'ai pas peur. Ricana-t-il. C'est juste que la demoiselle ici présente est très doué pour me chauffer rapidement.

— L'avantage qué tou m'ais servi dé cobaye. Ricana Elena.

— Ouhouuu. Elle sait comment te chauffer ! Je veux un cours ! M'exclamais-je en sautant sur la table pour rejoindre Elena. Comment chauffer un écossais ?

— Non !! Elena ! s'offusqua Carlos.

Elena ricana en se penchant à mon oreille tout en me désignant certaines bouteilles, finissant par me décrire les effets que les différents mélanges pouvaient lui faire.

— Ok, l'écosse je m'occupe de ton cas. Elena, je te laisse ces messieurs. 



J'attrapais un shaker, venant y verser différents types de whisky en les cachant à Carlos, versant la préparation dans deux verres. Je tendis un verre à Carlos, un autre à Vincent, m'en repréparant un en diversifiant le mélange, m'installant tranquillement.

— Je vais être dans la merde. Ricana Carlos en buvant une première gorgée.

— C'est... très bon... souffla Vincent en déboutonnant quelques boutons de sa chemise.

Je ricanais avant de prendre une gorgée de mon cocktail, rejoignant le côté Hakane Peter et Shiro pour le faire goûter à Shiro.

— Hm... Il est vraiment très bon. Sourit Shiro en essuyant ses lèvres du pouce. Doux et chaud à la fois.

— Et moi qui croyais que tu préférais chaud et sauvage. Ricana Hakane l'air de rien.

— Doux et chaud comme la peau de mon Dragon, pour le sauvage c'est le Dragon tout entier. Sourit le Démon en léchant le bout de son pouce tout en regardant Hakane. J'ai pas trouvé encore le cocktail à la hauteur.

— Ça réssemble à oun défi ça. ricana Elena.

— Clairement un défi même ! Confirmais-je en lui tendant le saké. Tiens.

Je tendis la main pour récupérer mon verre avant de sursauter, attrapant la main fautive dans l'élan avant de tourner la tête pour croiser le sourire innocent de Peter.

— Trop tentant. Sourit Peter.

— Et c'est moi la tricheuse après ? Ricanais-je



Le Démon ricana doucement en regardant Peter puis observa Elena faire en levant un sourcil, très intrigué par ce qu'elle allait pouvoir lui proposer. Je terminais mon verre, gardant une dernière gorgée en bouche en attrapant la mâchoire de Peter, l'embrassant tout en lui donnant avant de me reculer avec un sourire narquois.

— Ok. T'as le point. Souffla Peter. Déso.

Vincent avala aussi vite de travers et se mit à tousser puis s'excusa en s'essuyant la bouche avec une serviette alors que le Démon continuait d'observer Elena qui venait lui tendre son verre.

— Donc ? Demandais-je en ignorant la toux de Vincent.

— Plus la nuque. Souffla Peter avec un sourire en coin.

Je relâchais la mâchoire de Peter, descendant de la table en embrassant le démon dans le cou, m'appuyant à côté de Carlos pour regarder Elena et Luc faire leurs cocktails. Ils terminèrent les nouveaux cocktails en ricanant puis allèrent donner les verres.

— On monte d'un cran. Sourit Elena. Chacun dé vos alcools dans oun même cocktail avec oune pétite touche personnelle pour chacun. On l'a appélé « l'orgie du Dragon ».

Vincent recracha une nouvelle fois sa gorgée alors que Hakane en faisait de même, masquant son fou rire comme il pouvait. Caleb ricana avant de tousser, croisant les bras en haussant un sourcil tout en me regardant.

— Orgie c'est combien ? 10 ? Se renseigna l'air de rien Caleb.


Je toussais en écarquillant les yeux, posant mon regard sur lui aussi vite alors que le Démon levait les yeux pour réfléchir.

— Pourquoi ce nom bordel. Toussa Vincent.

— Et bien, certains alcool vont se distinguer l'un après l'autre quand d'autres vous apparaîtrons en même temps. Ricana-t-elle en retournant vers Luc.

— Je tiens à souligner mon innocence totale dans ces noms. Intervint-je.

— Plus de 10. Pensa à haute voix le Démon. C'est pas... Bon ça dépend pour qui en fait... continua-t-il de réfléchir en regardant Caleb.

— Il n'y a pas de nombre prédéfinis je dirais en fait. L'orgie se distingue par des excès de diverses choses en même temps. Sexe, alcool, drogues, nourritures. Tu peux combiner au choix selon ton envie de te perdre du moment. Répondis-je sérieusement à Caleb. Il faut néanmoins faire attention et avoir un garde-fou pour ne pas dépasser tes limites.

— C'est ta fameuse salle noire du Promise ? Demanda Luc.

— Oui. Son accès est réservé aux clients de confiance, et il y a toujours un ou plusieurs superviseurs au cas où. Confirmais-je

— Une Orgie... Un excès de diverses choses... réfléchit le Démon. Oh ! Une orgie de postions ça existe ?

— Tu demandes ça à la mauvaise personne. Ricana Hakane.

— Pourquoi ? Ma femme est... Non rien. Soufla le Démon avant de se décider à boire son cocktail.

Je ricanais avant de boire mon cocktail, complimentant Elena et Luc. Je me rallumais mon mélange, cherchant du regard le chaton avant de ricaner en comprenant qu'on avait perdu les deux étrangement.

— Tu manques d'expérience en la matière pour pouvoir comparer mon fils. Finit par ricaner Vincent. Ne connaître qu'une seule femme ne suffit pas pour se faire une idée sur ce genre de pratique.

— Ma femme en vaut plus de 10... Et puis moi ça me convient... Je suis très fier de pouvoir dire que je n'ai eu qu'elle. Répondit simplement le Démon.

— Moi jé trouve ça très mignon. Sourit Elena. Jé ne vois pas ça non plus comme oun handicap de réflexion ou dé connaissance.

— C'est surtout qu'avec tout le respect que j'ai pour John ou pour vous... Intervint Cole. Quand on a gouté le dragon on sait très bien qu'elle dépasse largement les autres femmes sur vraiment beaucoup de plans. Et clairement... Le plan sexuel aussi. Mais ce n'est que mon avis. Sourit-il

— Peut-on éviter le débat sur mes capacités sexuelles ? Intervins-je l'air de rien en allant boire une gorgée de vodka.

— Moi j'aime bien tes capacités.. marmonna doucement le Démon avant de finir son cocktail.

— Et c'est le plus important mon amour. Lui répondis-je en souriant.

Le Démon étira aussi vite un sourire fier en me regardant alors que Vincent reprenait sa dégustation de cocktail.

— En plus c'est pas toujours ceux qui ont le plus baisés qui savent mieux le faire. Rétorquais-je l'air de rien en fumant. Tout est une question de goût et d'alchimie après tout.

— Clairement. Confirma Nino.

— Je dirai que parfois, trouver le bon partenaire peut nous faire apprendre beaucoup plus qu'avec plusieurs. Ajouta Carlos en terminant son cocktail.

— Je pense aussi. Même si je suis mal placée pour dire ça. Ricanais-je finalement

— Et bien buvons à cette pensée. Sourit Carlos en levant son nouveau cocktail tout en dégrafant quelques boutons de sa chemise.

— Oui. Au bon partenaire ! Sourit Elena en levant son verre.



Je ricanais avant de terminer mon cocktail, observant les autres participants et leurs états.

— Ça commence à chauffer chez certains. Ricanais-je

— On dirait oui. Ricana Elena.

Je me rapprochais de Salomon, l'observant avant de ricaner doucement.

— Oui, c'est un abandon chez moi vu que je travaille demain. Ricana Salomon.

— Alors tu as un gage ?

— Quel genre ?

— Piscine ?

— Tu es certaine ? Demanda Salomon en haussant un sourcil.

— Oui. Souriais-je.

Il se releva et je me reculais en fronçant les sourcils face à son air, faisant voler mes chaussures avant de me mettre à courir. Je me fis rattraper au vol, hurlant alors qu'il continuait sur sa lancée, se jetant dans la piscine avec moi.

— Enfoiré ! Hurlais-je.



Il ria en ressortant de la piscine, allant me chercher une serviette et je m'enroulais dedans, revenant en marmonnant dans la pergola sous le rire des autres. Le Démon se leva aussi vite en retirant sa chemise puis la posa sur mes épaules avant de m'embrasser dans le cou, retournant ensuite s'asseoir en attrapant la bouteille de saké. J'allais m'essuyer avant d'enfiler la chemise par-dessus, revenant avec les cheveux attachés.

— Merci mon amour. Soufflais-je avant de l'embrasser.

— Je veux pas que tu attrapes froid. Me sourit-il en me tendant un verre de saké pour me réchauffer.

— Merci. Souriais-je

Je m'installais sur lui, buvant le verre de saké avant de m'allumer un mélange alors certains commençait à réellement freiner leur dégustation, faisant des pauses entre chaque gorgée de leur cocktail.

— L'écosse ! Tu vas pas me lâcher quand même ! M'offusquais-je

— Alors autorisez moi à passer au whisky. Ricana Carlos. Les cocktails sont bons mais fourbes comme... euh non rien.

— Fourbe comme une prise à sec ? Compléta Aaron en riant

— À quoi ça sert que je me freine si tu complète mes phrases, sérieux. Ricana Carlos.

— Ça peut-être fourbe une prise à sec ? M'étonnais-je. Genre paf j'ai glissé et l'autre était pas prévenu ?

— Genre tu te penches pour ramasser un truc et paf. Ricana Carla. Je crois avoir déjà entendu ça dans les prisons.

— Oh ! Le coup du savon ? J'ai pas testé assez longtemps les douches et les gardiens ont pas voulus que j'aille voir les mecs dans les deux prisons. Nul.

— J'te rappelle que c'était pas le but que tu y reste longtemps. Ricana Carla. Quel scandale, laisser une innocente en prison avec tous ces sauvages.

— Honteux. Confirmais-je avant de me pincer les lèvres.

— T'as fait quoi comme connerie là bas ? Ricana Nino.

— J'ai défoncé Malvina parce qu'elle s'est approchée par derrière, provoqué un renversement de pouvoir dans les gangs, tué une nana dans les toilettes... Et j'ai terrorisé ma copine de cellule. Enumérais-je.

— Mais t'y es resté que deux jours ! S'écria Luc.

— Une semaine et j'avais la prison à mes pieds mec ! Rétorquais-je fièrement avant de boire dans la bouteille de saké.

— On a jamais joué au gardien et au prisonnier. Pensa à haute voix le Démon en partant dans ses pensées.

Je stoppais mes gestes, tournant le visage vers Shiro.

— Pas con. À noter.


Le Démon étira un large sourire en enroulant un bras autour de ma taille puis continua à boire son saké. Je haussais un sourcil alors que j'avais recommencé de boire ma bouteille, stoppant mes gestes au bout de quelques minutes.

— Chéri. Tu bandes. Lâchais-je en japonais. C'est perturbant.

— Désolé. grimaça le Démon en japonais. Le risque des images.

— Bah images pas ! Riais-je

— J'vais essayer. Souffla-t-il en se pinçant les lèvres avant de boire directement à la bouteille.

— C'est les bouteilles d'Ayako tu sais ?

— Oh ! souffla-t-il en stoppant ses gestes.

Il reposa la bouteille en se repinçant les lèvres puis remercia Elena qui venait de lui ramener un cocktail en remplacement. Je ricanais doucement, rallumant mon mélange en observant la tablée alors que Noz et Caleb s'étaient stoppés.

— Tu tiens bien au final Vincent. M'étonnais-je.

Vincent tourna sa tête vers elle en terminant son verre, le regard semblant indiquer qu'il était au final déjà parti depuis longtemps puis il hocha la tête en reposant son verre.

— Tu... tu disais quoi ? souffla-t-il avant de secouer sa tête.

— Oh. Ok.

J'embrassais le démon avant de me lever, faisant signe à Elena d'arrêter de le servir alors que je m'approchais de lui.

— Allez Monsieur Amaro, suivez moi. Ricanais-je en attrapant son bras.

Il se leva avec difficulté en me fixant puis me laissa le guider hors de la pergola. Je l'aidais à maintenir son équilibre, grimpant les marches avec lui avant d'ouvrir la porte de son appartement, l'observant entrer.

— Ça va aller ?

Il me fixa un instant avant de secouer à nouveau sa tête puis la hocha après être tombé assis sur son canapé.

— Sérieux t'aurais pus dire stop hein. Marmonnais-je en allant dans la salle de bain.

J'attrapais un seau, le déposant à côté de lui avant d'aller lui verser un verre d'eau, revenant vers lui pour lui tendre. Il prit alors le verre en continuant de m'observer puis le bu doucement sans me lâcher du regard.

— T'es... t'es vraiment une très belle femme tu sais. Souffla-t-il en se laissant tomber contre le dossier du canapé. Vraiment très belle...

— Merci. Ricanais-je. Vincent Amaro bourré est donc comme ça. Mais pourquoi ce constat tout à coup ?

— T'as toujours été... mon beau dragon... C'est pas... souffla-t-il en glissant le long du dossier avant de se redresser par réflexe. Je suis peut être bourré mais j'suis pas aveugle hein... t'es... très belle Naëlle et tu sais quoi...

Il cligna des yeux alors que le sommeil l'assommait puis laissa tomber sa tête en arrière sur le canapé, s'endormant aussi vite.

— Eh bah je le saurais jamais apparemment. Ricanais-je.



J'allais chercher de l'aspirine et remplir le verre d'eau, me stoppant dans sa cuisine en observant ce que je faisais, me retenant d'insulter mes réflexes alors que j'allais poser ça sur sa table de salon. Je fit basculer monsieur sur le canapé, le recouvrant avant de m'allumer mon mélange, observant l'appartement en me disant que Salomon avait vraiment bien bossé quand même.

Je ressortis de l'appartement, refermant la porte avant de descendre rejoindre tout le monde. J'attrapais la bouteille de vodka en arrivant, la vidant avant de la reposer, m'asseyant en me frottant le visage.

— T'as vraiment forcé les doses chez lui. Riais-je finalement.

— Jé mé soui dit qu'on passerait une meilleure fin dé soirée comme ça. sourit Elena. L'avantage d'avoir assisté à plousieurs soirée bien alcoolisé avec mon père.

— Il est étrange bourré d'ailleurs. Vraiment. D'ailleurs tous les bourrés, plus d'alcool.

— Ouais ! Tous ceux qui en ont plus dans le sang que dans leur verre, c'est perdu ! ricana Carlos avant de finir son verre cul sec.

— Tu es bourré aussi non ? Devinais-je en regardant Carlos.

— Vous savez c'qu'on dit chez nous ? ... Pour un Ecossais, le whisky est aussi inoffensif que le lait pour le reste de l'humanité. Sourit Carlos en se versant un autre verre. J'suis écossais, j'peux pas être bourré.

— Écosse, disqualifié donc. Lâchais-je. Shiro ?

— Ouais, il est clairement bourré. Souffla-t-il en haussant les épaules tout en se servant un verre de saké.

— C'est pas ma question ! Riais-je. Hakane on déshabille pas Grey devant tous le monde !

— Merci ! Râla Grey. Au lit espèce de chaudasse !

Je riais en voyant les deux saluer tous le monde, les regardant partir avant de reposer mon regard sur Shiro.

— Donc, ton état d'alcoolémie Monsieur ?

— Je sais pas. j'suis censé faire quoi si je suis bourré ? Je me sens normal... J'ai eu chaud un moment mais les effets sont partis rapidement. Répondit-il en buvant son verre.

Je ricanais doucement, observant les autres avant de hausser les épaules.

— Monsieur le démon gagnant donc.

— Bah t'es pas bourré non plus. souffla le Démon en reposant son verre.

— Je peux pas être bourrée, dans pas si longtemps je dois aller réveiller les deux terreurs tu sais. Ricanais-je en allant m'asseoir sur lui. Tu ne veux plus de ta récompense ?

— Oh ! Oui.. Oui, je veux ma récompense. Sourit-il. J'suis le gagnant. Ouais.

Je ricanais doucement avant de l'embrasser, caressant sa nuque en restant appuyé contre lui.

— N'empêche Angélina est parti manger de l'Artiste l'air de rien.

— Ça fait un moment qu'on l'a pas vu. Ricana Carla.

— Le manger ? s'étonna le Démon. Genre... oh bordel...

— Oh elle a disparu quand vous êtes revenue de danser. Ricanais-je. Apparemment elle a fini par se trouver comment se défouler toute seule.

— En même temps ça faisait un moment qu'elle avait annoncé sa faim. Ricana Carla. D'ailleurs ça me fait penser... Monsieur Gomora ? Que diriez-vous d'aller vérifier la faim de votre femme ?

— Avec grand plaisir Madame Gomora ! Sourit Jo.

— Oh mais le plaisir va être pour moi. Sourit Carla en attrapant sa main en se levant. Bonne fin de soirée à vous. sourit-elle en quittant la pergola.


Je riais doucement en m'appuyant contre Shiro, observant l'heure avant de tourner le regard vers Cole et Luc.

— On va les réveiller. Sourit Luc.

Je hochais la tête en restant contre Shiro, l'embrassant doucement dans le cou.

— On va jouer un peu et ensuite tu me kidnappe dans le donjon ? Murmurais-je

— D'accord. sourit-il.

— Où est John ? Soufflais-je

— Il vient de se réveiller. Sourit le Démon. Je crois qu'il ne veut pas manquer ton rituel, surtout avec les enfants.

Je me tournais pour l'enlacer, le serrant contre moi en plongeant mon visage dans son cou.

— Pardon mon amour. Murmurais-je.

Il caressa mes cheveux d'une main tout en me serrant contre lui de l'autre puis reposa sa tête contre la mienne en fermant les yeux.

— Excuse-moi de n'être pas resté. Murmura-t-il. J'ai pas réussi.

— Je comprends t'en fais pas. Soufflais-je en le serrant. J'étais inquiète de plus te sentir.

— Le Démon n'aurait pas tenu s'il avait dû me ressentir. Je ne voulais pas t'inquiéter. Je suis vraiment désolé.

Je secouais doucement la tête, le gardant contre moi en serrant ma prise.

— Shiro a tenu mieux que moi déjà. Ricanais-je doucement.

— Tu ne devrais pas t'infliger ça. Pas si ça te rend malade. Souffla John en me serrant plus fort. C'est une torture pour tout le monde. Mais toi, c'est encore pire Izanami.

— Il faut bien préparer le terrain si on veut obtenir notre vengeance. Le plus dur ce sera pour ceux de la demeure qui le verront parader jusqu'en avril. Ça me rend malade et ça me dégoûte mais le pire ça sera pour le sosie.

— En espérant qu'il tombe dans le panneau. Soupira-t-il. Que tout ça ne serve pas à rien.

— Il est clairement trop tôt pour le dire. Il va observer sur les jours à venir notre comportement et tous les détails. Soupirais-je en m'allumant un mélange. Il a clairement fait des tests ce soir, comme le fait de vous appeler uniquement mon fils quand il a compris que c'était Shiro. Et je pense qu'il va continuer de tester... Soufflais-je en me versant un verre de vodka.

— Hm... Une partie d'échecs vient de commencer réellement.

— Certains se sont mis dans son collimateur ce soir, alors on verra mais il est probable qu'il finisse par poser des questions l'air de rien. Voir si c'est juste les effets de la soirée ou plus récurrents.

— Et avec toi il a été comment ? Demanda Peter.

— Hm. Étrange sur certains points, ce qui me fait dire qu'il a clairement testé mais on verra bien à quel jeu il veut jouer. Soupirais-je.

— Il a forcément remarqué que ni Carla ni Angie n'était venue l'embrasser pour la bonne année. Il va rester méfiant. Grogna John. J'ai pas de solution pour ça. Ou alors faut trouver une excuse pour justifier qu'elles partent travailler ailleurs.

— Je peux pas leurs en vouloir. Soufflais-je. Angelina pourrait partir finir sa formation en chine pendant ton voyage et Carla.. C'est connu qu'elle va avoir beaucoup de boulot avec sa récompense.

— Oui. Ça pourrait le faire. souffla John en acquiesçant de la tête. Faut qu'on voit avec elle pour mettre ça en place.

— Vas falloir étaler les départs alors. Ça en fera trop d'un coup sinon. Soupira Peter en s'allumant un mélange. Mais il est clair qu'il a soit regardé Angelina, soit toi. Je comprends que Shiro ait pris la place, c'était hallucinant.

— À ce point ?

— Oui, dès l'instant où Hakane s'est approché de votre couple c'était pire. Souffla Peter. Mais c'est le démon rouge qui a pris le relais beaucoup aussi.

— Hakane aurait vite vu rouge en même temps. Ricanais-je doucement.

— Il est toujours intrigué par ce qu'on fait dans notre couple alors... Ok. souffla John avant de prendre une grande inspiration. Montons d'un cran alors.

— Heu... On a déjà bien...Fin... Non ? Elena ? Carlos ... Il dort ?

— Carlos ? sourit Elena.

— J'suis là. Répondit Carlos en se contentant de lever la main tout en gardant sa tête enfouis dans son autre bras.

— L'écosse a sombré dans le whisky sicilien. Riais-je

— Je rassemble mes esprits. Souffla Carlos en relevant la tête. Mais j'ai suivis votre conversation.

— Et c'est ainsi que l'écossais vainquis la fourberie de sa patronne ! Ricanais-je en fumant. On peut l'applaudir.

— Merci. Ricana doucement Carlos. Une chance que c'est pas la première fois qu'elle me fait le coup.

Elena ricana en secouant la tête puis ramena son regard vers moi.

— Je ne sais pas si John pense à la même chose que moi mais je suis assez d'accord avec lui. Il y aurait un moyen de le percer un peu plus. sourit-elle.

— Moi je pensais au Secret's. répondit John en tournant la tête vers Elena. On pourrait profiter de la présence de Caleb et William pour faire une sortie avec Hakane et d'autres qui lui mettrai définitivement le doute. Faire un peu comme un RedWolf mais dans un autre style.

— C'est assez vicieux pour que ça me plaise. Sourit Elena.


Je lâchais un gémissement plaintif au mot « Secret's », attrapant la bouteille de Carlos pour la boire d'une traite. Peter frotta mon dos en soupirant et je me frottais le front.

— Pardon. C'est juste qu'il m'a sorti une demande bizarre pour lui faire découvrir le Secret's autrement. Une histoire à chier comme quoi j'avais bien pus faire des conversions chez John et qu'il était curieux... Marmonnais-je. C'est le moment où j'étais partagée entre « achevez moi » et « je vais gerber ». Donc ouais... Une soirée au Secret's pourrait le titiller.

— Il faudrait voir avec Hakane ce qui est possible de faire sans que cela dérange personne. Sortir à plusieurs d'une alcôve... Monter ensemble à l'étage quitte à ce que chacun soit ensuite placé a part... Je sais pas encore comment on peut organiser ça, mais oui, je pense que ça pourrait faire monter sa curiosité. Répondit John.

— On a nos pièces tu sais. À l'étage. Répondis William. Je pourrais toujours emmener Caleb dans ma pièce et vous iriez dans la votre. Après ça dépend le nombre de personne que tu veux inclure dedans, mais Cole à sa salle aussi.

— Ça vous dérangerez pas ? Ce serait vraiment parfait comme ça.

— Très drôle, surtout après avoir parlé d'orgie ce soir. Ricana Carlos.

— C'est Mademoiselle Castello qui a commencé ! Plaida Caleb

— Je n'ai parlé que de cocktail monsieur Angley. Ricana Elena.

— Quoi, tu veux nous accompagner avec Aaron ? Souriais-je

— Si c'est pour le plan, on peut faire passer ça comme une première visite guidée. Vous subissez bien pire. Si Aaron est d'accord, je jouerais le jeu.

— Je t'embête va. T'as déjà subi assez toi qui est tout prude. Ricanais-je en fumant.

— Karel pourrait jouer le jeu. Proposa Elena. Il y a un petit passif à la demeure et vous vous entendez bien maintenant.

— Son propre neveu ? T'es vraiment tordu quand tu veux. Ricana Carlos.

— Oh choupi c'est pas sympa pour lui. Soit John va claquer des dents soit Shiro va le taquiner. Il a déjà un karma de merde.

Carlos éclata de rire ne pouvant contredire ce que je venais de dire puis s'excusa en se frottant le visage.

— Vous devriez avoir suffisamment de gens rien qu'à la demeure je pense.

— Voyons avec Hakane. On ira le voir dans la journée. Souffla John. Caleb, William, ça vous dérange pas de rester un peu ?

— Shal était grave remonté par contre. Répondis-je à Elena. Pour Karel, je ne préfère pas, je n'ai pas envie qu'il lui arrive des problèmes. Silvio a déjà très mal pris le fait que Vincent se serve de Karel pour marquer son retour avec sa marque, alors j'aimerais ne pas en rajouter.

— Dans ce cas, je demanderais à Shal si vous voulez et si ça ne pose pas de problème à John.

— Oh il fera rien, mais il a vraiment pas eu l'air de digérer ce qu'il y a eut pendant la chasse.

— Oh non. Il a pas aimé du tout. Confirma Carlos. Il a râlé pendant plus d'une semaine.

— Bah entre le fait de se faire donner des ordres et recevoir un avertissement par un sniper... C'est moyen. Ricanais-je. Clairement très loin de ce qu'il a l'air d'être. Il est plutôt du genre passe partout dans le boulot on dirait.

— Il est très sérieux et très observateur. Je peux lui donner n'importe quelle mission sans me poser de question. Répondit Carlos. Il peut jouer n'importe quel rôle lors d'une infiltration. Le terme passe partout est plutôt juste. Très bonne observation madame Napoli. ricana Carlos.

— Héhéhé. Ricanais-je fièrement


Peter m'ôta la bouteille en soupirant, secouant la tête.

— Pardon elle décompresse. Souffla Peter.

— Tant que je vole pas de taxi ça gère. Souriais-je

— Tant que tu peux encore aller jouer avec ton frère et les enfants, oui, là je dirai que ça gère. Sourit John en posant sa main sur ma joue.

— Même complètement ivre elle sait jouer. Ricana Peter. Salut les terreurs.

J'embrassais John avant de tourner la tête, ouvrant les bras pour enlacer les deux terreurs avant de me lever, attrapant mon violon que me tendait Luc. Je le remerciais avant de sortir dans le parc avec eux, me mettant à jouer alors que les enfants se joignaient à nous, profitant un moment de l'instant avant de s'arrêter. J'embrassais les enfants, les laissant rentrer alors que Luc m'embrassais en prenant mon violon, et je rejoignis John pour l'enlacer.

— Ils avaient l'air très content. Sourit John en la serrant. C'était très plaisant à voir.

— Et c'était vraiment très intense de pouvoir jouer avec eux. Souriais-je. Maintenant, peut-on reparler kidnapping et donjon ?

— On peut en reparler ou on peut aussi monter tout de suite. Sourit-il en m'embrassant dans le cou.

— Dans les deux cas, je pense que je suis à bout de ma patience. Soufflais-je en venant le mordre dans le cou.

Il grogna aussi vite en se redressant puis la porta en se levant de son siège et se mit en route pour leur appartement.

— Il me semble qu'il avait été question aussi de cravache. Sourit-il en montant les escaliers.


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