Chapitre 27. Le père noël nous a pas gâté.
Après avoir savouré le réveillon se terminant par une nuit de plus agréable, le Démon avait choisi de rester pour une fois pour profiter plus longuement du moment. On se réveilla doucement chacun dans les bras de l'autre, profitant du calme avant la tempête. Tempête de tardant pas quand j'entendis la porte s'ouvrir plus loin.
— Invasion de gnomes imminente. Murmurais-je en ricanant. Bonjour mon amour.
— Bonjour mon amour. sourit le Démon en m'embrassant avant de remonter les draps. Prêt pour l'attaque.
Je ricanais doucement, écoutant les gnomes se faufiler discrètement avant de venir sauter sur le lit, aidant Hakan et Iris à grimper sur nous. On attrapa les quatre pour les chatouiller, prenant ensuite le temps d'un câlin.
— J'aime beaucoup ce genre d'attaque. Sourit le Démon.
J'embrassais le démon en souriant, cédant finalement à l'appel de l'estomac des enfants et je les relâchais, attrapant un peignoir alors qu'ils sortaient de l'appartement. On prit le temps de s'habiller, les rejoignant dans le salon commun de l'appartement, descendant avec la troupe pour prendre le petit déjeuner.
— Tu as pu faire les vérifications Peter ? demanda John en lui souriant.
— Oui c'est prêt. Sourit Peter.
— Oh super. Sourit John avant de se pencher vers mon cou. Bonjour mon amour.
— Bonjour mon amour. Souriais-je avant de l'embrasser. Ça te... Ça te dit aussi du coup ? Ce que j'ai demandé à Shiro ? Demandais-je en murmurant.
— L'avantage que tu lui aies fait la demande à lui, m'a évité de perdre toute dignité. Entre sautillement et cris de joie. Sourit John. J'adorerais t'épouser là-bas... murmura-t-il avant de m'embrasser. Bon, on aimerait t'épouser un peu partout dans ce monde, mais celui-ci reste le nôtre. Tu vas être magnifique Izanami.
— Sautillement et cris de joies carrément ? Ricanais-je doucement.
— Le choix du lieu sans compter le fait de t'épouser à nouveau, j'ai pensé que les cris et les sautillements traduisaient plutôt bien, ce que je ressentais à ce moment.
Je l'enlaçais en souriant, l'embrassant tendrement alors que Cole et Aaron faisaient mettre un manteau aux deux grands, habillant les deux gnomes. On suivit la troupe jusqu'au perron, retrouvant les autres parents avec les enfants qui semblaient se demandaient aussi ce qu'il se passait.
— Ho..Hoho. chantonnèrent nos deux Grands-Pères en arrivant avec un immense traineau tiré par les chevaux.
Les chevaux habillés pour l'occasion avaient été attelés et avancés tranquillement jusqu'au perron alors que des jets de paillettes sortaient sur l'arrière du grand chariot. Je me reculais pour cacher mon fou rire, repartant en entendant Susanoo et Divine souffler d'agacement. John éclata de rire aussi vite alors que Hakan et Iris sautillaient dans ses bras. Le traineau s'arrêta devant le perron et Diego ouvrit la petite portière en souriant aux enfants.
— Qui veux faire un tour ?
Je laissais les enfants se précipiter, hurlant de rire face à la tête ridicule des chevaux, m'excusant en m'éloignant. Je finis par rentrer dans la demeure pour calmer mon fou rire, secouant la tête en m'excusant alors que Salomon se demandait la raison de mon état. Raison qu'il comprit en voyant les chevaux passer. Je m'installais dans le fauteuil, buvant mon café entre deux ricanements, souriant en voyant les enfants venir déballer leurs cadeaux dans le hall. John s'installa au sol avec Hakan et ouvrit les cadeaux pour lui tout en aidant Iris avec les siens, souriant comme un gosse devant leurs yeux brillants. Je ricanais doucement en observant Peter faire ses photos, m'allumant une cigarette en observant la scène alors qu'Angelo venait m'embrasser sur la joue avant d'aller aider les petits.
Après quelques longues minutes passées à ouvrir leurs cadeaux, John se leva avec Hakan en levant un sourcil puis regarda les enfants en souriant.
— Il reste un cadeau à découvrir et il est dans la salle de jeu. Ricana John en partant dans la direction de la salle.
Des cris de joies s'élevèrent aussi vite alors que les enfants se précipitaient vers la salle de jeu, et je me levais pour les suivre, curieuse de découvrir la raison de leurs têtes de gosses d'hier soir.
John enclencha le système dès qu'ils arrivèrent, se jetant avec Hakan pour leur montrer le jeu que le simulateur de chute libre permettait. Je ricanais en voyant les enfants se joindre au jeux, et je continuais de fumer ma cigarette en les observant faire, riant avant de retourner aider Salomon pour mettre le petit déjeuner dans la salle à manger.
— T'en fais pas, vu leurs dernières trouvailles, on a le temps de finir de préparer. Riais-je en aidant Salomon.
— Quelle trouvaille ?
— Simulateur de chute libre dans la salle de jeu.
— Ok, on a largement le temps en effet. Ria Salomon.
J'étais en train de préparer les pâtisseries quand je relevais la tête vingt bonnes minutes plus tard à cause du rire de Salomon, haussant un sourcil en ricanant en observant la coiffure de John qui tenait Hakan.
— C'est le style coiffure sauvage ça ? Demandais-je en riant.
— Coiffure... Oh. Ria John en passant sa main dans ses cheveux. Attends de voir Angie et Carla en plus des gosses.
— Ça va être beau. Riais-je en terminant de disposer dans les plats.
J'attrapais les plats en remerciant Salomon, le laissant donner le biberon pour Hakan alors que j'allais poser les plats sur la table de la salle à manger, faisant plusieurs aller-retour avec Salomon. Je m'allumais finalement une cigarette en m'asseyant sur le comptoir, souriant à John.
— Eh bien maintenant vas falloir faire passer les Dragons à table Monsieur Napoli. Je vous laisse vous en charger. Souriais-je.
Salomon vint s'asseoir avec moi sur le plan de travail tout en fumant sa cigarette, observant avec moi en riant des personnes qui revenaient de la salle de jeux.
— Et voilà la troupe. Sourit John en passant devant la cuisine avec Hakan.
— Très joli troupe. Ria Salomon. 10 sur 10 pour les coiffures artistiques. Même les tenues sont... Originale.
— Oh le pyjama retourné tu veux dire ? Magnifique en effet. Applaudissons Aylan ! Riais-je de plus belle.
John alla installer Iris sur sa chaise et prit place avec Hakan à la table.
— Tu as fait du bon boulot. Souffla Salomon.
— Tu trouves ? Ricanais-je doucement.
— Ouais.
Je lui fis un sourire avant de l'embrasser sur la joue, observant Angelo arriver vers nous et je terminais ma cigarette en restant dans l'étreinte d'Angelo, allant ensuite nous installer pour prendre le petit déjeuner tous ensemble.
Toute la journée resta sous la même humeur joyeuse et festive, ce qui enchanta grands et petits, laissant de côté les choses moins agréables de côté. Évidemment, avec John on fit durer un peu plus longtemps cette journée, se retrouvant en fin de soirée à jouer au père et à la mère Noel mais de façon plus adulte et bien plus dans la continuité de nos habitudes et appétit commun.
Le lendemain de noël sonna comme un retour à la réalité pour moi, et le sommeil fut très court de mon côté alors que je laissais John se reposer, l'observant dormir un bon moment avant de me lever, allant me prendre un café dans la cuisine. Je restais assise sur le plan de travail, laissant mon regard se perdre sur la baie vitrée alors que je fumais, mon esprit se perdant dans toutes les questions que j'allais devoir poser sans être certaine de vouloir en connaître les réponses.
Je savais bien que Ritchi avait dû installer Vincent confortablement au cas où, ne sachant pas le pourquoi de cette détention exceptionnelle de ma part. J'avais gardé la demeure dans le flou volontairement, lui laissant le bénéfice du doute et de l'innocence. Ou peut-être était-ce l'espoir que je puisse me tromper et que malgré ses nombreux défauts, il n'était bien qu'une victime dans tout ça. Mais le rôle de victime était vraiment un rôle que j'avais dû mal à lui attribuer au vu de ce que j'avais entendu d'Amaro...
— Ma femme m'a manqué au réveil. Souffla John en venant m'embrasser dans le cou. Bonjour mon amour.
Je clignais des yeux, tournant le regard vers John.
— Pardon. Je n'arrivais pas à dormir et je ne voulais pas te réveiller. Bonjour mon amour.
— Il ne t'aura pas laissé tranquille très longtemps. Soupira doucement John en m'enlaçant. Ce magnifique cerveau ne reste jamais en pause très longtemps hein...
— J'avoue. Ricanais-je doucement en l'enlaçant. Mais c'est surtout parce que j'ai convenu d'aller aujourd'hui rendre visite à la Cosa afin de parler avec les parents Castello en les mettant sous sérum. Alors entre les questions, et tout le reste...
— Les Castello ? Ils sont ici ?
— À la Cosa oui. La patronne de la Cosa assistera à la conversation vu que ça concerne en grande majorité son clan. Même si je plains sa place. La mienne ne me fait pas envie non plus tu me diras... Soufflais-je en posant mon visage dans le cou de John. Elena n'était pas au courant pour tes parents, elle a très mal réagi, car il s'agit d'un grave manquement pour elle. Il aurait dû passer par elle pour prendre une décision... Et j'ai fini par comprendre que si Elena ne le savait pas... Je crois que Vincent n'a jamais informé ta sœur de ce qu'il a fait. Alors je vais devoir le faire...
— Il ne lui a pas dit ? répéta John en se tendant. Mais je croyais que... Putain de... J'aurais dû le faire. Si j'avais su je... Ce n'est pas à toi de faire ça Izanami... Oh bordel... Je ne sais même pas quoi lui répondre si... Je t'avoue que je n'ai pas pensé aux règles de la Cosa non plus à ce moment-là, mais il devait lui dire après le mariage...
— Mais j'étais présente, et je ne l'ai pas empêchée ! Je pensais que.. Putain qu'importe.. Je lui annoncerais. J'ai été naïve et je le dirais à ta sœur. Quand il sera le moment de donner les réponses...
— Je n'ai pas pensé aux règles, mais toi, tu ne les connaissais pas... pourquoi l'aurais-tu empêché... Je n'ai rien dit non plus et... C'est pour ça que tu le gardes ?
— Non. Fin.. Pas que. C'est parce qu'avec Shiro, on a eu une conversation avec Silvio. Et que ce qu'on a appris... En l'état ne vont déjà vraiment pas te plaire du tout. Je sais que c'est un sujet vraiment très sensible et j'ai conscience de ce que je demande... Mais j'aimerais qu'on se rende chez les Salvatore. C'est le seul endroit au monde qui a été préservé depuis cette époque-là et peut-être que Franco a les réponses que je cherche... Ou même Sofia... J'ai tout fait pour ne pas avoir à m'y rendre, mais même les archives de la Cosa peuvent avoir été touché par lui alors je n'ai pas confiance...
John recula lentement son visage pour plonger son regard plus que sérieux dans le mien.
— Qu'est-ce que c'est encore cette histoire ? Comment on est passé de « Vincent te trouve à son goût » à « tu dois chercher des réponses à New York et dans les archives de la Cosa » ? Je ne comprends pas ce que tu veux trouver là-bas. Il n'y a jamais mis les pieds. Souffla-t-il en me fixant. S'il s'avère que ce n'est pas qu'une attirance... auquel cas, le virer de la demeure peut suffire, je ne vois pas ce que New York peut apporter comme réponse... Je ne vois pas le lien Izanami. Si tu veux creuser pour appuyer le fait qu'il doit quitter la demeure, ce n'est pas la peine. Si c'est ce que tu souhaites, je ne dirai rien à ça.
Je me grattais la nuque en m'allumant un mélange, secouant la tête doucement.
— Ton grand-père n'a jamais su pour Sofia et Vincent sinon il aurait demandé la tête de Vincent. Le fait que Vincent a été viré de son poste de garde vient du grand-père Castello, parrain de l'époque suite à une lettre qu'il a reçu. Le mariage entre Sofia et Franco était prévu depuis très longtemps, et ils se connaissaient depuis l'enfance. En vérité, on m'a décrit le couple Salvatore comme un couple parfait qui s'aimait beaucoup... Alors je ne sais pas pourquoi il y a eu cette aventure avec Vincent, et comment Sofia voyait réellement tout ça. C'est très flou forcément... Mais c'est Vincent qui s'est fait engager de lui-même chez les Napoli... En passant par ta mère. Murmurais-je
— Je n'ai pas... ou plus beaucoup de souvenirs sur... Je n'ai que quelques images concernant leur couple... Si je comprends bien, les blancs concernant Vincent te dérangent et son comportement ici et votre relation changeante te pousse à creuser bien plus loin que ce que tu n'aurais fait si rien n'avait changé. Souffla-t-il. En temps normal, ce n'est pas des sujets sur lesquels tu t'attardes, respectant le fait que tous ont un passé et ne sont pas des anges... Alors, en me disant que je te connais plutôt bien, je dirai que tout ça, est bien plus personnel et qu'à la vue du sujet... C'est ton instinct de protection envers nous qui te pousse à creuser... Je t'avoue que je n'aime pas du tout les questions que ça soulève dans ma tête.
— Tu te souviens quand on a parlé de ma mort au Japon sur New-York ? Les infos qui venaient de Gozen ? Parce que, d'après ce que tu m'as dit, Vincent n'avait aucune piste ?
— C'est ce qu'il m'avait dit. Acquiesça John en hochant lentement la tête. Il avait juste perdu ta trace et devait me tenir au courant dès qu'il trouvait du nouveau.
— Il savait à cette époque-là que c'était moi, donc à la grande réunion de retour 3 ans et demi plus tard, il a dû savoir forcément par Dino que j'étais de retour. Le monde de la mafia en entier l'a appris ce jour là que je n'étais pas morte.
— Je ne sais pas si Dino lui parlait des affaires de la Cosa. Vincent n'en faisait plus partie et comme tout clan, ça reste interne. Je ne saurais te répondre sur ce qu'il savait sur cette réunion. Avoua John en se grattant la nuque.
— De toute façon, c'est à cela que servira cette conversation. J'ai trop de choses qui ne tiennent pas la route alors ils me donneront des réponses qu'ils le veuillent ou non. J'en ai ma claque de chercher des réponses depuis des années avec soit la loi de l'omerta soit celle des incendies mystérieux.
— Je vois bien que ça te travaille et j'aurais tendance à avoir une confiance aveugle en ton instinct tout autant qu'en toi simplement... Alors je vais attendre que tu trouves tes réponses. Répondit John en soupirant. Pour New York... Si tu penses en avoir besoin... Je... Je te donnerais l'accès... Je vais redemander la clé à Angie.
Je pris doucement ses mains, les caressant en plongeant mon regard dans le sien.
— Viens avec moi. J'aimerais vraiment, plus que d'y trouver des réponses, que tu puisses toi y retrouver une part de ce que tu as oublié avec ce jour là. Il y a eu tellement de toi aussi dans cette maison avec ton cousin, j'aimerais vraiment que tu puisses te rappeler les images de tout ça, de toute cette enfance que tu as eue avec eux. On ira que toi et moi, juste nous deux, et je ne lâcherais pas ta main.
— Je ne sais pas ce que je peux y trouver mon amour. Je... je ne passe déjà pas la porte d'entrée... Je ne suis pas... je peux me battre contre une armée entière, mais face à cette maison, je ne suis pas l'homme le plus vaillant, tu sais... J'adorerais récupérer de meilleurs souvenirs. Ce que j'ai pu apprendre avec Gozen sur mes sculptures... J'avoue que ce que j'ai ressenti en faisant celles des enfants était un sentiment doux et apaisant. J'ai aimé pouvoir le faire, mais sans réels souvenirs...
Il posa son front contre le mien en fermant les yeux tout en gardant ses mains dans les miennes.
— Si tu veux que je vienne avec toi alors je viendrais. Je ne sais pas ce que j'y trouverais, ni s'il y a encore de bons souvenirs pour moi là-bas, mais j'ai promis de me tenir toujours près de toi quoi qu'il arrive même si je dois affronter les démons de mon passé... Je viendrais avec toi...
— Je t'aiderais à passer l'entrée, et je suis persuadée qu'avec ta faculté à garder les images que tu te rappelleras de ces moments-là. Tu as toi aussi grandi là-bas... Je sais toute la difficulté que ça représente de remettre les pieds dans un lieu où on a ce genre de souvenir...
— Je sais pourquoi tu me le demandes et je sais aussi que tu ne feras jamais rien qui me ferait souffrir. Tant que je t'ai à mes côtés, il n'y a rien que je ne puisse faire. Je dois essayer au moins une fois.
Je l'enlaçais tendrement, posant ma tête dans son cou en le serrant contre moi.
— Alors on fera ça tous les trois, avec Shiro. D'accord ?
— D'accord. souffla-t-il en me serrant.
On profita encore quelques minutes l'un de l'autre pendant que les gens descendaient tranquillement pour prendre le petit déjeuner, se rassemblant au fur et à mesure dans la salle à manger. Carlos et Aaron suivirent peu de temps après, rejoignant le hall avec Nino et Elena qui vinrent dans la cuisine nous saluer.
— Bonjour vous deux. Sourit Elena.
— Bonjour à vous. Souriais-je.
— Merci encore pour ce réveillon. C'était vraiment agréable. Sourit Carlos.
— Cé sont des moments en famille très précieux. Sourit Elena. C'était oun vrai plaisir dé pouvoir lé partager avec vous. Nous retournons à la ruche juste après lé déjeuner.
Je hochais la tête, caressant doucement la nuque de John.
— C'était un plaisir. Je vais vous accompagner à la ruche. Soufflais-je.
— Tout est prêt. sourit Elena en hochant la tête.
— Bien. Allons prendre ce déjeuner. Sourit John avant de m'embrasser dans le cou.
Je hochais la tête, le serrant doucement contre moi avant de déplier mes jambes.
— Oui allons déjeuner. Souriais-je en me redressant.
Je descendis de l'îlot, rejoignant la salle à manger pour prendre le petit déjeuner, attrapant un Hakan encore tout ensommeillé en l'embrassant doucement dans le cou.
— Bonjour mon amour. Soufflais-je en russe. Bien dormi ?
Il me fit un magnifique sourire avant d'enrouler ses petits bras autour de mon cou et se blotti contre moi pour toutes réponses. Je l'enlaçais tendrement en m'installant, remerciant Salomon pour le café. Je laissais Hakan s'installer contre moi alors qu'il buvait son biberon, en profitant pour observer tout le monde en gardant sa tête contre moi.
— Omon... sourit Hakan en ouvrant et fermant sa petite main en direction de Salomon tout en tenant son biberon de l'autre.
John leva un sourcil avant de ricaner en secouant la tête, observant son fils qui semblait habitué au petit cadeau de Salomon pour son déjeuner. Je ricanais doucement alors que Salomon revenait vers Hakan, lui tendant un biscuit en haussant un sourcil, Hakan le remerciant avec un grand sourire. Salomon se releva en lui faisant un clin d'œil, repartant l'air de rien vers la cuisine et j'embrassais le crâne d'Hakan.
— Tu sais déjà y faire gueule d'ange. Ricanais-je doucement.
— Ça promet. Ricana doucement John.
— Il est trop craquant. Sourit Carla en le regardant manger son biscuit.
— Et il l'a déjà bien compris. Riais-je en voyant le grand sourire de Hakan.
Ils terminèrent ensuite tranquillement le petit déjeuner et après qu'Angelo ai récupéré les deux petits, John fit signe à Angélina, l'invitant à l'attendre dans sa salle d'entraînement.
— Je vais me changer et je te rejoins.
— D'accord. sourit Angélina en se levant pour quitter la salle.
Il se pencha ensuite vers moi pour m'embrasser dans le cou.
— Je vais avoir besoin qu'on organise une petite sortie. Murmura-t-il à mon oreille.
— D'accord. Demande à Peter, il a la liste. Soufflais-je en japonais avant de l'embrasser.
— Merci. Sourit John en se redressant.
Carlos embrassa Aaron avant de tourner la tête vers Elena qui hocha la tête et se leva après avoir embrassé longuement Nino. Je terminais mon café, me levant afin de rejoindre mon bureau où j'allais dans mon coffre, choisissant le sérum le plus fort que je rangeais dans une sacoche avec les seringues, rangeant le tout dans mon sac. Je redescendis ensuite pour me prendre des cigarettes et des mélanges, rejoignant Nino et Elena dans le Hall.
— Je suis prête.
— Très bien. sourit Elena. Carlos nous les amène directement à mon bureau. Allons-y.
Je hochais la tête, suivant les deux pour monter en voiture et je m'allumais un mélange sur la route, observant le trajet tout en réfléchissant. Je revins à la réalité quand la voiture s'arrêta, descendant en remerciant Nino, suivant Elena dans son bureau où Carlos se trouvait déjà en compagnie des Castello.
— Bonjour. Sourit Elena en passant devant eux. Carlos, tu peux nous laisser pour l'instant.
— Ok. Je serais en bas si t'as besoin. Répondit Carlos en plaçant les Castello dans des fauteuils séparés.
— Merci Carlos. Soufflais-je. Bonjour.
J'ouvris mon sac pour en sortir ma sacoche, préparant deux seringues que je remplissais clairement peut-être un peu trop pour eux mais tant pis... J'en tendis une des deux à Elena, prenant la deuxième.
— Carotide. Plus rapide. Indiquais-je
— Est-ce qu'on peut savoir ce qu'il se passe ? demanda Dino alors que je m'approchais de lui.
Je bloquais sa nuque d'une main, venant lui injecter entièrement le produit de l'autre puis je le relâchais, allant remettre la seringue dans ma sacoche. Je me rallumais mon mélange, m'asseyant en me massant la tempe, observant les deux.
— J'ai demandé à vous parler, en présence de la dirigeante actuelle de la Cosa, puisque certains sujets que je veux aborder concernent la Cosa directement. Et ce produit vise à faciliter votre mémoire.
— Des sujets qui concernent la Cosa ? s'étonna Dino. Nous n'avons jamais eu de soucis avec votre clan madame Napoli. Je ne comprends pas ce que vous voulez savoir.
— Ça n'a pas de rapport direct avec les Dragons. répondit Elena. Mais les archives ne sont pas complètes et il y a des choses qui ne sont pas non plus forcément dans les rapports de l'époque.
— Très bien. Je vais voir ce que je peux faire. Si je peux vous donner les réponses.
— C'est à cause dé Vinni. Souffla Paola. Ça né peut être qué ça.
Je tirais sur mon mélange pour m'empêcher de lancer une pique, posant mon regard sur Paola puis sur Dino avant de revenir à Paola.
— Rien à voir, mais avant Sofia, tu sortais avec lui d'ailleurs non ? Pourtant il parait que c'était un chasseur à l'époque, joli coup. Souriais-je.
—Nous étions amis, ça n'avait rien avoir avec celles qu'il pouvait chasser juste pour le plaisir. Nous étions très souvent ensemble tous les trois. Sofia n'est venue qu'après.
— Jolie esquive, mais tu ne réponds pas. Y'a forcément eu des sentiments très fort entre vous puisqu'il m'a dit que si tu n'étais pas avec Dino tu serais avec lui.
— Je... Oui. J'étais réellement amoureuse de lui. Par ce qu'il dégageait, par le fait qu'il pouvait être le plus tendre comme le plus dur des hommes. C'est pas un secret, Dino sait déjà tout ça.
— J'ai jamais dit que c'était un secret. Rétorquais-je. Puis bon, c'est clair que ce n'est pas à Dino qu'on va apprendre comment Vincent est. C'est parce qu'il t'a laissé Paola qu'il a pus être ton bras droit de l'ombre d'ailleurs ? Demandais-je à Dino.
— Vincent a toujours été mon ami et m'a toujours protégé sous le règne de mon père. Ce poste lui était réservé. Ça n'a rien a voir avec Paola... Cette partie est... C'est autre chose. Répondit Dino.
— Ça reste quand même vachement étonnant qu'on parle de sentiment quand on sait qu'elle est passée de Vincent à toi en un rien de temps...
— Paola était totalement envoutée au point que lorsque Vincent a demandé... des... des jeux à trois, elle a accepté. C'est comme ça que tout a commencé. J'étais réellement et sincèrement amoureux. On était amis et parfois, les amis font des choses pas forcément dans les mœurs de l'époque, je le reconnais. Mais plus tard, il y a eu le soir où il vit Sofia et elle ne passait jamais inaperçue. Beaucoup d'hommes tentaient des approches avec elle. Petit à petit, Vincent a amorcé les siennes et... je dirai deux mois avant que je ne prenne la succession de mon père, Vincent a... Il a convaincu Paola de m'épouser. Le nouveau parrain devait avoir une femme et fonder une famille et elle était parfaite pour ce rôle, et lui serait toujours là pour elle et moi. Je reconnais que notre amitié était particulière, mais nous étions sincères dans nos sentiments.
J'attrapais machinalement mon paquet de cigarettes, le tendant à Elena alors que j'hallucinais royalement, ne montrant pourtant aucune émotion, tout comme elle très certainement.
— Ouais, le dominant qui donne sa soumise quand il s'est trouvé un nouveau jouet donc. Lâchais-je malgré moi. C'est pour ça qu'il s'est intéressé à Sofia ? Parce qu'elle était inaccessible ? Elle était déjà fiancée à Franco à l'époque, ce n'était pas un secret non ?
— Elle était promise, pas encore fiancé et après presque un an à passer du temps avec elle... Vincent a arrêté de voir Paola, lui annonçant qu'il était tombé amoureux... Sofia avait cédé à ses avances et il espérait très certainement qu'elle mette un terme à ses fiançailles... Je ne côtoyais pas Sofia, je ne peux pas vous répondre de ce qu'il se passait entre eux, mais oui, elle faisait partie de ces femmes inaccessibles qui attiraient beaucoup Vincent.
— Fiancée depuis un bon paquet de temps de ce que j'ai compris si. Vu que les deux promis se connaissaient depuis leurs enfances... Bref. Donc, Amaro amoureux, qui se voit passer la vie avec Sofia, sauf que le mariage arrive tout de même, et ton père le vire de son poste. Tu sais les vraies raisons ?
— Une lettre... Mon père avait reçu une lettre. Je ne sais pas ce qu'elle contenait, mes liens avec Vincent faisaient que mon père n'a pas voulu m'en dire plus. Juste qu'il allait changer de poste. Vincent n'a pas apprécié et plutôt que de subir cette décision, il a décidé de travailler pour les Napoli. C'était pour lui un moyen de pouvoir continuer d'être près de Sofia. Quitte à être sous les ordres de Luciano.
— Oui, et pour se faire engager, il a baisé Selena. Combien de fois par contre... C'est un homme qui aime donner de lui-même apparemment. Ahh ce qu'on ferait pas par amour. Soupirais-je en me rallumant mon mélange. Pour se rapprocher de la femme de sa vie, il baise la femme de son employeur. Du coup, le deuil ?
— Cette pute avait déjà écarté les cuisses bien avant de..
— Paola ! râla Dino.
— C'est toi qui dis ça ? Riais-je nerveusement. D'une.... Bref. Donc ? Le deuil ? J'en déduis qu'il s'est tourné vers sa favorite vu ta réaction... Mais tu devais pas être la seule de son harem... Il a bossé très longtemps pour les Napoli, et en plus en totale liberté de ses mouvements. C'est qu'il doit être doué l'Amaro.
— Il devient ce que les femmes veulent. Répondit Dino. Selena, c'était juste pour nous montrer qu'elle se mariait avec Luciano par intérêt.
— Il pouvait baiser qui il voulait, ce n'était qu'un jeu pour lui. Il n'y avait que moi qu'il gardait près de lui. Répondit Paola. Les autres n'avaient aucune valeur. Se faire engager par les Napoli a était très facile, le mari étant toujours absent...
— Pourquoi il y est resté d'ailleurs ? Une fois Sofia morte ? Il aurait pus passer par la Cosa pour obtenir sa vengeance non ?
— J'ai une question qui me travaille d'un coup. Intervint Elena. Vous m'avez adopté ? Non parce qu'honnêtement, cette révélation me soulagerait presque.
Les deux regardèrent Elena qui souriait en se frottant les tempes puis ramenèrent leurs regards vers moi.
— Il a été réellement anéanti par la mort de Sofia, mais en tant que majordome, il ne pouvait pas faire grand-chose et il a saisi l'occasion quand le petit John a réclamé sa vengeance. Il en a parlé à Luciano qui en a fait la demande ensuite au clan. Quitter la maison Napoli juste après le décès de Sofia aurait soulevé des questions auxquels il n'aurait pas pu répondre sans prendre de gros risques.
— Tu es en train de me dire qu'il n'avait aucun souci à mettre entre les mains d'un enfant de neuf ans la vengeance concernant la mort de la femme qu'il aimait et de son fils ? Tout ça en prenant le risque dingue que les meurtriers s'en tirent, et ne soient jamais trouvés ? Que la Cosa Nostra a donc accepté de fermer sa gueule concernant le meurtre d'une famille appartenant à son clan en laissant des personnes n'appartenant pas réellement à la Cosa se charger de la vengeance ? Et tu as de plus eu aucun problème à attendre des années que je vienne à ta porte pour faire ton boulot ? Sérieusement ?
— Il m'a expliqué qu'il ferait ses recherches pendant l'absence du petit et qu'il viendrait demander de l'aide s'il en avait besoin. Les Salvatore s'étaient retrouvés dans des affaires que le clan n'appréciait pas et Vincent ne voulait pas avoir à expliquer au retour du petit que d'autres s'étaient chargés des coupables. Je connaissais la relation... personnelle de Vincent avec Sofia, j'ai accepté sa requête et attendu qu'il ait besoin de nous.
— Où sont les preuves de cette accusation ? Le lien irréfutable entre les Salvatore et les Ganterah ?
— Dans les archives de l'époque. Tout est gardé par année et par mois.
— Mars 1992 donc. Qui a fourni le dossier d'accusation ? Demandais-je en notant.
— C'est Vincent. Souffla Dino. Il espérait que ça puisse mettre Franco en disgrâce et prouver qu'il n'était pas digne de Sofia... Nous n'avons malheureusement pas eu le temps de faire grand-chose... Le lendemain, ils étaient assassinés...
— As-tu vérifié les informations ? Ce sont de graves accusations et avec ton poste, tes décisions ne pouvaient être prises à la légère.
— Il aurait fallu que je puisse convoquer Franco Salvatore afin de le confronter aux photos et aux papiers que j'avais en ma procession... C'est pour ça que je n'ai pu faire autre chose que d'exclure la famille du clan... Je ne pouvais pas être plus dur. Il venait de perdre bien plus qu'un fils qui en plus ne pouvait plus se défendre. La trahison est passible de mort en général. C'est pour ça que j'ai dû prendre tout ça en compte dans ma décision.
— En ne fiant ton avis que sur les preuves apportées par un homme qui avait tout intérêt à discréditer cet homme justement ? M'étonnais-je en relevant le regard vers Dino. Drôle de clan décidément. On y fait ce qu'on veut, quand on veut et de la façon qu'on veut tant qu'on sait manœuvrer. Marmonnais-je en reprenant mes notes.
Je m'allumais un autre mélange, tapotant mon carnet avant de me pencher vers mon sac pour en sortir un sachet scellé contenant une arme.
— Voici une arme qui était en possession de Vincent Amaro au sein d'une de ses planques en Sicile au sein de votre territoire. Il est avéré que c'est avec cette arme qu'il a exécuté Selena et Luciano Napoli au sein de cette même planque, le lundi 23 août de cette année. Décision qu'il a prise de lui-même et à laquelle j'ai assisté. Il y a cependant un élément bien précis me faisant tiquer depuis ce jour avec cette arme. Ce n'est pas n'importe quelle arme selon les dires de Vincent ce jour là, c'est l'arme qui lui a ôté Sofia et Francesco. Sauf que pour avoir été là pour les Ganterah, je peux affirmer sans aucun doute l'absence de Vincent tout au long de l'opération. Donc, puisque tu as fait de lui ton ombre qui décidait de tout et en qui tu avais pleine confiance, peux-tu m'expliquer cela ?
— Il n'a jamais eu le droit d'exécuter quelqu'un sans en parler au parrain. C'est une des règles qui empêche des vendettas ou règlements de compte à tout va et sans réelles raisons. Je n'ai jamais autorisé l'exécution des Napoli et je ne l'aurais jamais fait sans en parler à votre mari. Répondit Dino totalement surprit.
Il se leva du fauteuil pour venir voir l'arme en question puis leva les yeux vers Elena et moi.
— Je n'ai jamais vu cette arme. Je ne comprends pas ce... C'est impossible que ce soit réellement l'arme en question. Personne n'a pu entrer chez les Salvatore et de là à savoir que c'est l'arme utilisée... Il a forcément voulu dire que c'était avec ce modèle. Dire que c'est avec cette arme sous-entend que c'était le modèle utilisé. Les balles retrouvées ont pu aider à trouver le modèle... Je n'ai vraiment pas d'autres explications possibles.
Je haussais un sourcil, m'appuyant sur ma main en observant les deux, clairement très perplexes.
— Tu crois vraiment en l'explication que tu viens de me donner ou c'est pour le protéger ?
— Je ne protégerais personne pour une chose aussi grave. Je n'ai pas été un parrain parfait, j'ai fait beaucoup d'erreur, mais aucune au prix d'une vie. Mon explication est la seule qui puisse être acceptable. Dans le cas contraire, cela sous-entendrait des choses bien plus graves.
— Vous êtes en train d'accuser vous-même un homme avec une arme comme seule preuve. Et c'est vous qui faisait la morale à mon mari sur les vérifications des accusations contre Franco Salvatore ?
— Paola tais-toi !
— Tu ne vois pas qu'elle est en train d'accuser Vinni de leur assassinat ? s'énerva Paola. D'avoir tué Sofia !
Je tournais un regard neutre vers Paola, haussant un sourcil avant de poser mon carnet sur le côté, un sourire poli s'étirant sur mes lèvres.
— Si j'avais besoin de l'avis d'une soumise qui continue de mouiller comme la dernière des chiennes en chaleurs sur son ex, je penserais à toi crois moi. Tu n'es rien d'autre que la dernière des salopes qui a servi à ce bon vieux Vincent de garder un œil dans la Cosa, tu lui as même donné l'occasion de former la future patronne hein. Tu n'es à cette place que parce que ton dominant t'as refilé à un mec qui était vraiment amoureux de toi. Et t'as tellement pas d'honneur que tu as sali toute la réputation des Castello face au clan des dragons, sous mon toit. Du coup, si tu n'as pas envie que je me serve de ta tête comme pinceau pour redécorer cette pièce, je te conseille de fermer ta gueule et vraiment d'arrêter d'oublier qui tu as en face de toi.
— Avant qué tou n'ai envie dé répondre à ça. Sache qué madame Napoli est toujours en droit sour toi ou papa. Ajouta Elena en souriant. Et c'est la patronne qui té lé dit.
Paola tourna la tête en direction de sa fille en levant les sourcils puis ramena son regard vers moi et Dino qui revint s'asseoir en secouant lentement la tête.
— Maintenant que cela est clair, ce que je pense ou non de l'affaire Salvatore ne vous concerne pas. Vous avez fait vos choix et pris vos décisions en conséquence. Dis-moi Dino, Vincent m'a dit qu'avec toi ou même du temps de ton grand-père, il avait toujours pu faire ce qu'il voulait, comme il le voulait sans avoir à rendre de compte tant qu'il amenait les preuves. C'est ainsi que vous procédiez ?
— Pas du tout. S'étonna Dino. Il avait certes certaines libertés, mais cela concernait la gestion des hommes et l'organisation de la protection du clan et des familles. Le seul cas libre réel ne concernait pas directement le clan même si cela faisait partie des règles, c'était quand je recevais une demande d'enquête sur un conjoint. Il avait alors la liberté de trouver les preuves de l'adultère ou du fait qu'il n'y avait pas tromperie.... Je vous l'ai dit, aucune exécution ou autre sans que je puisse autoriser ou non.
— Oui. À partir de moment où il te le demandait, ce que je doute de plus en plus. commenta Elena. C'est une chose que tu n'as jamais vérifiée non plus à cause de vos liens.
— Parce que toi tu vérifies tout ce que fais Carlos ?
— Je n'en ai pas besoin. Carlos vient me voir même quand cela n'est pas nécessaire et je te rappelle qu'il ne fait pas partie de la Cosa. Il suit donc bien plus les règles que vous et vos histoires de merde qui me jettent dans une honte sans fond.
— Donc en se tapant ladite femme ça servait de preuves ? De mieux en mieux... Marmonnais-je. Putain, mais il s'est vraiment fait l'île et New-York au final. Pas sûr de gagner le concours de qui a le plus baisé finalement...
Je me frottais le visage, secouant doucement la tête avant de reposer mon regard sur Dino.
— Vincent Amaro a refusé de prêter allégeance à la patronne actuelle parce qu'il allait devoir rendre des comptes et de ne plus agir à sa guise contrairement à ce qu'il avait toujours fait. Voilà son avis. La sanction même infligée par la patronne actuelle n'a pas été digéré par Monsieur parce qu'il considère que ça ne regardait personne. En fait, si vous voulez mon avis, j'ai l'impression que vous êtes les derniers à savoir ce que faisait ou non Amaro au sein de la Cosa sous votre direction, et que c'est lui qui dirigeait dans l'ombre. Je n'ai jamais vu ça. Personne au sein de mon clan n'agit ainsi, ils ont tous des rapports journaliers à faire et chacun de leurs gestes doit être justifié. Même les plus hauts gradés. Le respect des règles et de vos lois... Vous chiez dessus depuis des années sans même vous en rendre compte et le mieux, c'est que ça ne vous pose aucun problème. L'autre abrutie est satisfaite tant qu'elle a la queue de son Vinni adorée et toi, tant qu'il est là pour t'aider... Bah impec. Et tu t'étonnes vraiment que vos paroles concernant l'histoire des Ganterah n'aient aucune valeur à mes yeux ?
Je ricanais nerveusement, tournant le regard vers la connasse.
— Tiens, tu veux savoir pourquoi t'as été puni après ta soirée ? Tu as voulu me baiser alors que j'étais sa proie. Et en plus, il a perdu du terrain de ta faute et s'est fait ridiculiser. Ça fait quoi de savoir qu'on sert de petit chien à chaque fois à un mec qui cherche une nouvelle proie à chasser et que vous êtes la honte de votre fille ?
— Ça c'est ce que vous dites. Parce qu'il vous apprécie, vous pensez qu'il a des vues sur vous ? Il m'a puni parce qu'il n'a pas aimé que je ne le prévienne pas et parce que j'ai cru qu'il voudrait jouer avec moi. Il est jaloux et possessif et c'est simplement parce que j'ai joué avec d'autres qu'il a réagi comme ça. répondit Paola sûre d'elle. Pour ma fille, je suis désolé que ça lui fasse ressentir ça, mais comme l'a dit Vinni, ça regarde notre couple. Il n'y avait pas adultère. Je te pensais moins prude ma fille.
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