Chapitre 26. Reveillon


Après que chacun des participants de la course eut profité grandement de leur nuit, ils reprirent leurs occupations habituelles. John alla travailler dans son bureau après son entraînement quotidien, et j'en avais moi aussi profité pour faire de même. Je fus sorti de mon boulot par un bruit caractéristique à la porte et j'autorisais à entrer, relevant le regard de mon ordinateur.


— Bonjour Naëlle. Excuse-moi. Tu aurais quelques minutes ? sourit Carla après avoir ouvert la porte.

— Bien sûr, entre.

— Merci. Sourit Carla en refermant la porte.


Je lui fis signe de s'asseoir, allant me servir un verre en lui proposant à boire, revenant avec son verre avant de reprendre place avec mon verre. Je m'allumais un mélange, observant Carla.


— Que puis-je pour toi ? Souriais-je

— Je pense que tu sais déjà pourquoi je viens te voir. Sourit Carla. Et que tu devais très certainement déjà t'en douter aussi... Il s'est passé quoi pendant la course ?

— À propos de Vincent Amaro tu veux dire ?

— Oui. Je sais que tu ne fais jamais rien sans raison comme l'a rappelé John et de toute évidence ce n'est pas son tirage de gueule de trois mètres de l'homme vexé qui a fait qu'il soit ramené à la demeure sous sédatif. Il n'était pas présent au déjeuner ce matin, il est donc toujours dans ta salle. Souffla-t-elle avant de boire une gorgée de son verre. À part Shiro qui n'a jamais caché son problème avec lui, toi comme John avait changé de comportement avec lui au fur et à mesure et ça ne semble pas s'arranger...

— C'est vrai. Souriais-je tout en fumant. Je ne peux pas dire que ça s'arrange c'est clair.


Je soupirais en m'appuyant sur le dossier de mon siège, jouant avec un stylo tout en réfléchissant.


— C'est une accumulation d'éléments qui me font préférer cette solution même si elle parait radicale. Certains éléments sont venus à ma connaissance et à celle de Shiro, qui... me font remettre en grandement en question la confiance que je peux me permettre de porter en Vincent. Pour l'instant Shiro a gardé les informations pour lui afin de ne pas faire exploser John, mais cela sera, je l'espère, plus clair la semaine prochaine.


Je ricanais nerveusement, secouant lentement la tête.


— Ça en fait des tours de tables bordel. Le problème Carla, c'est que je n'ai pas envie de commencer à te mentir, mais autant certains éléments restent prouvables à l'heure actuelle, autant d'autres sont à l'état de théorie... En fait si je te résume le début du problème... Franco et Sofia se connaissaient depuis l'enfance et s'aimaient. Ils étaient décrits, même après leurs mariages par la nourrice s'occupant de Francesco, de John quand il y allait, et d'Angelina, comme un couple très heureux... Le mariage n'a pas eu lieu parce que ton grand-père l'a appris, mais parce qu'il était prévu de longue date. Ton grand-père n'est pas celui qui a demandé le renvoi de Vincent de son poste... C'est une lettre qu'a reçue le grand-père Castello, parrain de l'époque. Et si l'histoire entre Sofia et Vincent avait été sue par les Napoli, la tête de Vincent aurait été demandée à coup sûr...

— Donc Vincent a enrobé l'histoire, mais il n'a pas violé à deux reprises Sofia. Qu'elle aime Franco ne l'a pas empêché de coucher avec Vincent. Ça reste un mensonge et une histoire de cul. Répondit Carla tout en réfléchissant. Dans les deux cas, je n'approuve clairement pas, mais ça reste une histoire du passé et tu n'es pas du genre à te mêler des histoires de cul des autres ou de ce qui se passe à la Cosa...


Elle se gratta lentement la tête tout en me regardant en levant un sourcil.


— Naëlle, tu es une femme que j'admire et respecte énormément pour une quantité de raisons. Je t'aime aussi tout autant et j'ai appris à te connaitre... Il n'y a pas un millier de raisons pour lequel tu réagis comme ça en général. Tu le fais pour protéger. Alors si mon cerveau fonctionne bien, je dirai que tu choisis de me donner la partie de l'histoire la plus... digérable. Souffla-elle. Tu ne m'as jamais menti et je ne pousserai pas à la faire. Dis-moi juste si ça va faire souffrir John.

— Pas que John en réalité. Soufflais-je. Je ne sais juste pas à quel point les révélations peuvent aller.


Je soufflais en me levant, allant me poster devant la fenêtre en observant le parc, me rallumant un mélange.


— Si je dois être honnête... Je n'ai rien qui sent bon dans cette histoire, mais je ne sais pas à quel point ça pue. Et pourtant... Ça sent déjà bien la merde en l'état pour obliger Shiro à ne rien dire à John pour l'instant. Je ne sais pas la relation réelle qu'entretenait Vincent et Sofia, mais oui, elle a cédé de son plein gré. En effet ce ne sont pas les histoires de mon clan, et c'est du passé, mais j'ai promis à John de trouver les responsables de la mort des Salvatore. Alors tant que je ne suis pas certaine d'avoir tout trouvé...


Je me tournais vers Carla, l'observant avant de venir m'asseoir à côté d'elle, caressant tendrement son visage.


— Vous blesser, vous faire du mal, est bien la dernière chose que je désire, mais ne pas être certaine qu'une personne est à vos côtés pour les bonnes raisons... Je ne peux pas l'autoriser. Vous avez eu assez de merdes pour que je laisse des personnes vous faire du mal et vous trahir. Je ne peux rien faire pour les trahisons qui ont déjà eu lieu, mais je préfère qu'on regarde les personnes pour ce qu'ils sont réellement plutôt que ce qu'ils veulent paraître. Je n'ai aucun innocent ici, nous sommes réputés pour être les pires criminels du monde, mais ils ne s'en cachent pas. Mes pires saloperies que j'ai pu leur faire, ils les savent parce que je finis toujours par leur dire.

— Je n'aime pas quand tu associes Vincent et l'histoire des Salvatore. Souffla Carla en fronçant les sourcils. Ok... Je ne poserais plus de questions. Je te laisse faire comme tu jugeras être le mieux pour John et Shiro. Cette histoire a fait déjà suffisamment de dégâts à mon frère et c'est toujours aussi douloureux pour lui. J'espère que tu trouveras les réponses que tu cherches.

— Je n'aime pas non plus mais je dois clarifier tout ça. Et dès que j'ai les réponses, tu les auras avec John et Angelina.

— D'accord. Souffla Carla en hochant lentement la tête. Je vais te laisser bosser.

— D'accord. Oh, tu fais quoi cette après-midi ?

— J'ai mis de côté mes dossiers... J'ai rien de prévu en particulier.

— Ça te dirait une après-midi jeux de société avec les enfants ?

— Carrément. Sourit Carla.

— Angelina va certainement aller voir John vu leurs relations, et Shiro lui répondra sûrement.

— Oui, c'est certain. Après j'imagine que Shiro trouvera quoi lui dire.

— Je pense oui.

— Bon, je vais prendre une douche. J'vous rejoint à votre appart ?

— Faut aller manger avant tu sais. Ricanais-je. Mais bonne douche.

— Je doute pas que mon beau brun soit sensible à mon corps transpirant, mais si je peux éviter l'odeur à table.. ricana Carla. À tout de suite.

— Ah bah il peut y être sensible si tu l'invites pour la douche...

— L'idée est intéressante, mais je ne pourrais te dire à tout de suite dans ce cas. Ricana Carla. Mais j'avoue que le repas est plus tentant.




Je ricanais en la regardant partir, terminant mon verre avant de sortir de mon bureau, et j'allais me poser dans le salon, jouant avec Hakan et Iris en attendant l'heure du repas. 


— Oh, mais qui voilà ? ricana le démon en se dirigeant vers nous.


Je ricanais en relâchant les deux terreurs, les observant se précipiter vers le démon en souriant pour jouer à la bagarre.


— Oh, mais quel assaut ! ricana-t-il en se laissant tomber en arrière en les réceptionnant.

— On sent les experts n'est-ce-pas ? Riais-je.

— On ressent tout l'enseignement du maître ouais. Ria le Démon alors que les deux continuaient de l'attaquer.


Je l'écoutais rire avec un sourire tendre, m'appuyant sur le fauteuil avant de réceptionner les deux grands, les câlinant en les embrassant.


— Faut le chatouiller Iris. Conseilla Aylan. Comme sur papi.

— Oh attend un peu que je teste les chatouilles sur toi. ria le Démon alors qu'Iris tentait de lui retirer ses chaussures.


Je chatouillais les deux grands, ricanant en les voyant s'écrouler de rire, criant à l'abandon quelques secondes plus tard entre deux hurlements de rire.


— Vengeance ! s'exclama le Démon en riant alors qu'il attrapait les deux petits pour les chatouiller.


Je levais les mains au bout de quelques minutes pour les laisser reprendre leurs respirations, caressant leurs cheveux tendrement alors qu'ils observaient les deux petits faire les idiots avec le démon. Il se mit ensuite en quatre en se plaçant au-dessus d'eux et les observa d'un regard tendre alors qu'ils continuaient de rire en s'attendant clairement à la suite qui ne tarda pas lorsque le Démon vint souffler contre leur ventre en secouant sa tête. Il finit par s'asseoir sur le sol en croisant les jambes, les regardant tendrement reprendre leur souffle.

Je continuais de caresser les deux, me penchant pour croiser leurs regards.

— Ça vous dit une après-midi jeux de société ?

— Sérieux ? S'exclamèrent les deux en se redressant.

— Sérieux. Avec Papi, Papa, et tout ?

— Oui ! crièrent les deux. On va chercher ça !



Je ricanais en les regardant partir en courant, Angelo haussant les sourcils avant de les suivre avec Cole. Le Démon ricana doucement en se penchant pour embrasser les deux puis se releva avant d'aller leur prendre de quoi se désaltérer, donnant une petite bouteille d'eau pour enfant à chacun d'eux, aidant son guerrier à boire la sienne.

Je me levais pour embrasser le démon dans le cou, l'enlaçant en observant les deux boire.

— Je crois qu'ils avaient vraiment soif. Ricana doucement le Démon en me serrant contre lui.

— Apparemment. Ricanais-je. La session jeux de société vas être marrante avec ces deux-là en plus.

— Vu leur état, ça promet oui. Ricana-t-il. C'est vraiment agréable de les voir rire.

— Oui, très. J'aime beaucoup leurs rires, c'est toujours très agréable à entendre. Souriais-je tendrement.

— Ça à un pouvoir... apaisant je trouve. Sourit-il en les observant finir de boire.

— Oui, très.


J'attrapais la bouteille que Hakan venait de terminer, la posant sur la petite table avant de caresser le menton de Hakan.


— Allez, à table les gnomes. Souriais-je.


Le Démon m'embrassa dans le cou puis laissa la place à John en se dirigeant vers la salle à manger. On prit place après avoir installé les deux gnomes, observant tout le monde arriver au fur et à mesure alors que j'en profitais pour me fumer une cigarette. Le repas se déroula entre conversation et rire, et l'on alla dans le salon de l'appartement après le café. On prit place tranquillement, alors que Hakan s'installait sur moi, Iris s'installant contre John pendant que les deux grands installaient le jeu. Angelo servit de quoi boire avec Diego, Jo se posant contre le dos de Carla alors que Luc et Cole observaient les deux jumeaux faire.


— Tu sais y jouer ma princesse ? sourit tendrement John en enroulant ses bras autour d'Iris. Va falloir me montrer.

— J'veux bien aussi. Sourit Carla en observant les jumeaux finir de tout préparer.

— Oh ! J'ai failli oublier. Sourit John en se levant avec Iris.


Il alla rapidement vers sa chambre puis revint dans le salon avec une Iris encore plus souriante, tenant un petit cheval sculpté en bois dans les mains.


— Mila, pour toi j'ai préféré tenter une licorne. Sourit John en lui tendant la sculpture.


Il tendit ensuite ceux pour Aylan et Hakan puis se rassit au sol avec Iris. Je souriais alors que les deux jumeaux se levaient pour venir remercier John, regardant leurs cadeaux avec un grand sourire.


— Tu as pas perdu la main apparemment. Souriais-je

— J'étais pas forcément confiant pour le premier, mais les automatismes sont finalement venus tout seuls. Sourit John. Je t'avoue que ça m'a surpris aussi. Ricana-t-il.

— C'est super bien fait. Sourit Carla. Je savais pas que tu faisais ça.

— Je le savais pas non plus. ricana John en se grattant la nuque.

— Ah ? Et bien c'est très réussi.

— C'est vraiment super beau, félicitations, John. Sourit Cole.

— Merci. Ça aide de connaitre par cœur les chevaux. Ricana John. Pas sûr du rendu si je devais faire autre chose...

— Je suis pas sûr du rendu si je tentais tout court ! Ria Cole

— Clairement ils sont super sympa. Sourit Luc en regardant celui de Aylan.

— Et, au moins si tu veux arrêter le business tu pourras toujours te convertir. Ricana Carla.

— On va faire en sorte de continuer le business hein. Ricana John. C'est déjà beau que j'ai pu les réussir.


J'embrassais le crâne de Hakan qui jouait avec la sienne, me levant en le portant.


— Allons poser ça dans ta chambre pour pas le casser.


J'allais dans sa chambre, le posant au sol pour le laisser poser son cadeau où il voulait et il ressortit tout content de sa chambre, allant embrasser son père avant de reprendre place sur moi. Les enfants expliquèrent les règles du jeu, Angelo corrigeant de temps en temps en ricanant. La première partie se lançant peu de temps après, elle servit plus d'échauffement et de compréhension des règles avant une deuxième partie plus « sérieuse ». La suite des jeux fut sur un jeu de mimes, entrainant de grosses difficultés vues les fous rires provoqués alors que John et Carla se prêtaient sans retenue à l'exercice, s'amusant tout autant que les enfants.




Il fut bien trop rapidement l'heure d'aller nous préparer pour le repas du réveillon, et après avoir rangé chacun alla se préparer. Je laissais Luc se faire plaisir à changer Hakan alors que Angelo suivait Iris, rejoignant mon appartement avec John.


— C'était très sympa. Souriais-je. Et les enfants ont beaucoup aimé la surprise.

— J'ai beaucoup aimé leurs sourires en retour. C'est le plus beau remerciement. Sourit tendrement John. D'ailleurs...


Il ouvrit un tiroir de sa commode puis plongea sa main sous ses vêtements, la ressortant en tenant une autre sculpture représentant un dragon.


— Celui-là est pour toi. sourit-il en me le tendant.


J'écarquillais les yeux en prenant la statue, l'observant sans en revenir.


— Elle est... Magnifique... Merci beaucoup. Ça me touche. Soufflais-je en relevant le regard vers lui.

— Ça reste une image que je connais aussi par cœur. Sourit John en se grattant la joue. Et après les chevaux j'ai voulu le tenter.

— Ça me touche vraiment. Merci mon amour. Souriais-je en m'approchant pour l'enlacer et l'embrasser.

— Je suis content qu'il te plaise. Sourit-il en la serrant contre lui. Y aura un autre cadeau ce soir.

— Faut que je m'assortisse à une tenue de circonstances ? Demandais-je en embrassant son cou.

— Oh... Euh.. Oui. Sourit-il en inspirant. Ça serait... Oui... Ça serait super.

— En mère noël donc ? Murmurais-je contre sa peau.

— Oh bordel... Oui. Souffla-t-il en reprenant une grande inspiration.

— Je me changerais alors. Douche ? Demandais-je en venant frôler ses lèvres.


Il m'embrassa aussi vite tout en commençant à me retirer mes vêtements, faisant de même avec lui après avoir posé son cadeau.




Après une douche savourée avec mon samurai, j'allais finalement aider Iris et Mila à s'habiller. Je pris le temps de coiffer les deux avant de les relâcher, alors qu'Angelo avait laissé John préparer Hakan. Je descendis un peu avant 19h avec la majorité des enfants de prêts, miraculeusement, ne manquant à l'appel que John et Hakan.

J'allais me verser un verre dans la cuisine, le buvant en observant les enfants courir, me disant que décidément, c'était un Noël étrange cette année. John descendit avec un acrobate en smoking, le portant fièrement sur ses épaules puis se dirigea vers moi en souriant.


— Tu vois Salomon, le prochain qui ose dire que les femmes sont plus longues à se préparer, je leur présente mon mari. J'ai eu le temps d'habiller deux petites filles, de les coiffer et finir de me préparer, de descendre avec tout ce beau monde et de boire deux verres... Que Monsieur a juste réussi à habiller un bébé et lui-même. Peut-on l'applaudir ? Ricanais-je

— Mais.. On a fait le bain... On a... un peu joué. Après fallait choisir ma tenue, la sienne. Et c'est pas si simple... on a en essayé plein. Après bah... la coiffure. Et puis on a peut-être rejoué... C'est pas si simple de trouver la bonne tenue.

— Je suis fascinée. Avouais-je. Tu as tenté le défilé de mode avec les tenues ? Entre un smoking et un autre ?


John retira son fils de ses épaules, le portant face à lui pour le regarder.

— Tu vois... Même pas on reconnait que tu es tout beau. C'est trop injuste. On est pas récompensé de nos efforts.

Je terminais mon verre avant de me pincer les lèvres, attrapant Hakan pour le porter en regardant John.

— Tu ne finiras jamais de me fasciner.

— Bah c'est vrai. Il est beau. Bouda John en croisant les bras.

Hakan éclata de rire en tapant dans ses mains et je me pinçais les lèvres pour me retenir de rire en embrassant le cou d'Hakan.

— Tu as un rire magnifique mon acrobate.

John sourit en entendant son fils, craquant littéralement devant son rire puis embrassa Naëlle dans le cou.

— Tu es magnifique aussi.

— Toi aussi mon amour. Soufflais-je avant de l'embrasser. Tu n'as même pas vu les tenues des filles. Elles vont bouder. Ricanais-je


John leva aussi vite les sourcils puis pencha la tête pour apercevoir les filles et alla dans le hall pour les appeler. Je ricanais doucement en devinant les conneries de Mila, embrassant mon acrobate en sortant de la cuisine, allant avec lui dans la salle du piano en laissant la porte entrouverte. Je me mis à jouer en le gardant assis contre moi, me mettant à chanter doucement « All Of Me », souriant en le voyant poser ses mains sur les miennes. J'enchainais sur une autre chanson, souriant en voyant les deux aliens s'installer de chaque côté, commençant à chanter après les avoir embrassés. Je mis à jouer ensuite « Nothing Else Matters », embrassant Hakan dans le cou qui ria en levant ses épaules et je posais ma tête contre la sienne, me mettant à chanter la chanson. J'embrassais les trois à la fin de la chanson, riant doucement en me levant pour embrasser Iris dans les bras de John, l'embrassant ensuite.


— Monsieur Napoli. Souriais-je.

— J'adore ces moments-là. Sourit John en se décalant du mur.



Je souriais avant de l'embrasser, ramenant tout le monde vers le salon, gardant Hakan avec moi pour en profiter un peu, allant accueillir tous nos arrivants sur le perron.

— Bonsoir à vous. Souriais-je

— Bonsoir. Sourit Elena en se penchant pour embrasser Hakan. Quelle élégance.

— Son père a mis deux heures à le préparer, faut le féliciter. Ricanais-je

— Deux... ricana Elena. Et bien félicitation John.

— Je sens que je vais l'entendre longtemps. Sourit John en embrassant Elena. Bienvenue.

— Non, mais faut reconnaître le long travail de préparation, le temps de coiffure et tout. Faut rendre hommage à ton travail. Souriais-je

— Qu'est ce que je disais. Ricana John.

— Bonsoir Carlos. Souriais-je. Comment vas-tu ?

— Bonsoir. Sourit Carlos. Je vais bien merci. Oh et Nollaig Chridheil, de la part d'Angus.

— Oh merci. Nollaig Chridheill à eux aussi. Comment vont-ils ? Souriais-je.

— Très bien. sourit-il. Des projets plein la tête et toujours aussi dingues.

— C'est parfait alors, qu'ils ne changent pas. Entrez.

— C'est trop tard pour eux. Ricana Carlos en entrant avec Elena.


J'entrais avec eux dans la demeure, refermant la porte avant de m'avancer de quelques pas, puis je relâchais Hakan, l'observant gambader dans le hall en m'allumant une cigarette. Je le suivis l'air de rien avant de le retenir pour l'empêcher de chuter, le remettant sur ses deux pieds.

— Bien beau de vouloir courir, mais essayes déjà de pas tomber en marchant. Ricanais-je.

Je m'accroupissais à sa hauteur alors qu'il tendait les bras, écartant ma cigarette loin de lui en approchant mon visage.

— Oui ?

Il m'attrapa les joues pour m'embrasser et je ricanais avant de le chatouiller, mon sourire s'étirant alors que j'écoutais son rire, tendant ma cigarette à Cole alors qu'Iris essayait de venir aider son frère, se faisant bloquer sous les chatouilles à son tour. Je ricanais en voyant les deux aliens se regarder, devinant le coup qu'ils préparaient.


— Sérieux ? Riais-je. Et c'est quoi votre technique ?

— Eh on a l'avantage ! S'indigna Aylan

— Ouais. Confirma Mila.

— Alors vous attendez quoi ? Les provoquais-je avec un sourire en coin.

— Tu vas encore nous avoir. Se méfia Aylan.

— Nan elle bluffe.

— Cite-moi une fois où je bluffe ? Riais-je.

— Alors, en échange du service de tout à l'heure. Intervint Peter. Je vais vous révéler un secret. Votre mère... Ici présente. Continua t-il en tapotant mon crâne... Est hyper chatouilleuse aussi.



Je n'eus pas le temps de me dégager qu'il me chatouillait en me tenant avec Luc, me faisant hurler de rire alors que je me débattais. Je finis par me dégager en tentant de reprendre mon souffle.

— Je... me vengerais. Promis-je.

— Un peu d'aide. Sourit John en tendant sa main pour me relever.


J'attrapais sa main, me relevant alors que les deux s'éloignaient morts de rire avec les gosses.


— Sales gosses. Ricanais-je en m'allumant une cigarette.

— Faut avouer que ton rire est vraiment... J'ai adoré. Sourit-il en l'embrassant dans le cou. Et les enfants aussi.

Je plissais les yeux en ouvrant la bouche, le pointant du doigt.

— Et tu m'as pas aidé ! M'indignais-je

— J'ai demandé si tu avais besoin d'aide. Ricana John. Tu ne m'as pas répondu. Je l'aurais fait sinon.

— Ok. Souriais-je.

— Oh... Je connais ce sourire. Ricana John en pointant mes lèvres avec son doigt.

— Qu'est ce qu'il a ce sourire ? Souriais-je de plus belle.

— Il cri vengeance à lui tout seul. Ricana John. J'y suis pour rien moi.

— Ta tête me dit le contraire. Mais d'abord. Le petit frère. Souriais-je

— Et si tu venais boire un verre avec nos invités avant. Ricana John avant de m'embrasser.

Mon sourire s'étira et je glissais ma main sur l'épaule de John

— Fuis John ! Hurla Luc en riant.

— Hein ? Lança John en tournant la tête vers moi. Izanami ?

Je l'immobilisais avant de tourner la tête vers Luc, lui souriant.

— Le petit frère maintenant.

— Sérieux ! Izanami ! râla John. Bordel. Luc tu vas le payer.

— Bonne idée ! M'exclamais-je. Tu attrapes Luc, j'attrapes Peter. Deal ?

— Deal !



Je le relâchais, partant à la recherche de Peter aussi vite, le trouvant planqué dans le salon derrière Angelo.

— Pardon, je prends.... Ça.

J'attrapais Peter par la cheville, le trainant derrière moi en sifflotant, l'amenant tranquillement à la piscine avant de le jeter dedans, revenant l'air de rien dans le salon pour me verser un verre ensuite. John arriva avec Luc sur les épaules en souriant.

— Livraison pour madame.

— Piscine, avec Peter.

— C'est partie. Sourit John en repartant vers la piscine.

John revint après quelques minutes en s'essuyant rapidement sa chemise et son pantalon puis alla reprendre son verre sur le bar. Je l'embrassais dans le cou en l'enlaçant, souriant avant de l'embrasser.

— Merci pour l'aide. Souriais-je

— Je crois qu'il préfère ça à la fessée. Ricana John en m'enlaçant. Mais j'ai quand même adoré t'entendre rire.

— Je comprends mieux pourquoi les aliens avaient l'air sûrs d'eux surtout. Ricanais-je. Joliment exécuté.

— Tout comme avec Mila et Iris. Ricana John. Ça sent la soirée multiple complots des gosses, si tu veux mon avis.

— Faut bien mettre à profit une année à les essayer sur les autres. Riais-je

— C'est vrai. Ria John avant de m'embrasser dans le cou.


Il fit ensuite un tour de la salle du regard, regardant l'ensemble des gens présents.

— On va pouvoir passer des Fêtes tranquilles, on dirait.

— On dirait.

J'attrapais l'acrobate, le portant pour l'embrasser avant de le recoiffer.

— Mon dieu mon fils, des heures de coiffures réduites à néants.

— Je sens la pointe de moquerie encore. Ricana John en caressant le crâne de son fils.

— Je n'oserais pas mon dieu ! Ricanais-je

— Hakan, on va devoir montrer à maman ce qui nous a pris du temps. L'honneur de ton père est en jeu. Sourit John avant d'approcher sa joue près de celle de Naëlle.


Il regarda son fils en souriant.


— Dragon. Souffla John à son fils.

— Ma..ma.

— Oui mon amour. Soufflais-je à l'oreille d'Hakan.


Hakan plaça ses petites mains sur mes joues, un magnifique sourire sur ses lèvres.

— Ma..maa.

Je plongeais mon regard dans le sien, venant frotter mon nez contre le sien en lui souriant.

— Je t'aime. Murmurais-je en russe avant de l'embrasser sur le front.


Je me penchais à l'oreille de Hakan, couvrant ma bouche en souriant.

— Samurai...

— Paaaa...Paaaa ! Ria Hakan

Je me reculais en ricanant, l'embrassant sur la joue.

— Oh... Il a... Il a dit... Sourit John en levant les sourcils. Il l'a dit hein ?


Il se retint de sautiller aussi vite puis embrassa tendrement le crâne de son fils avant de plonger son regard dans le sien.

— Je t'aime mon acrobate. Souffla-t-il doucement.

— Paaa..paaaa !

— Il l'a dit ! sautilla John en levant les bras, un sourire large sur les lèvres. Il l'a dit, c'est sûr là !


Tout le monde tourna la tête vers lui en s'arrêtant de discuter et il se reprit aussi vite en se mettant à tousser pour reprendre son sérieux. Je ricanais, observant Hakan applaudir avant de répéter le mot qui semblait faire réagir son père, un grand sourire sur les lèvres. John reprit ses sautillements, un sourire de gosse sur les lèvres, alors que les rires de son fils résonnaient dans le salon.

— Je crois qué je craque pour son rire. Sourit Elena en venant embrasser Hakan.

— Il l'a dit ! Sourit John. Il l'a dit.

— Il a un rire magnifique oui. Souriais-je alors qu'Hakan semblait avoir trouvé son nouveau jeu.

— Avec ce regard et ce rire, les filles vont toutes craquer. Sourit Elena.

— Ouais bah maman dragon va pas les laisser s'approcher. Ricanais-je en embrassant le cou d'Hakan. Hein mon amour ?

— Ma..ma ! sourit Hakan.

— Il a clairement choisit son camp. Ricana Elena.

— Plus prudent. Riais-je


Elena embrassa Hakan puis repartit voir Nino, Aaron et Carlos en souriant, j'observais John sautiller, lui tendant Hakan en ricanant. J'attendis qu'il soit dans ses bras, me penchant à l'oreille de John.

— Mon Démon...

— Mon amour... sourit-il avant de baisser ses yeux sur Hakan. Salut mon guerrier. sourit-il en levant un sourcil.

Je me mis derrière Hakan, me penchant en regardant mon démon alors qu'Hakan observait son père.

— Démon. Soufflais-je

— Paaa..paaa ! S'exclama Hakan.

Il se figea aussi vite en levant les sourcils puis approcha son visage de Hakan.

— Il a dit papa ?

— Paaaa..Paaaa ! Ria Hakan en attrapant les joues du démon.


Le Démon laissa s'échapper un rire puis se reprit aussi vite en continuant d'observer son fils.

— T'es tout petit, mais t'es... t'es craquant mon guerrier. Sourit tendrement le Démon en se redressant fièrement. Il a dit papa.


Hakan continua de rire, essayant d'attraper les joues de son père et je me penchais pour l'embrasser sur le crâne. Le Démon continua de regarder son fils puis tourna la tête vers la salle, observant attentivement tout le monde avant de baisser les yeux plus bas en laissant un sourire s'étirer.

— Mais c'est ma beauté. Sourit-il en s'accroupissant devant Iris. T'es aussi belle que maman tu sais. Tourne pour voir.

Elle tourna avec un grand sourire, passant finalement ses bras autour du cou du démon pour lui faire un bisou sur la joue.

— Tu es très belle ma beauté. Sourit le démon en posant simplement sa main dans le dos d'Iris. On jouera plus tard.

— Oui Papa.

Elle l'embrassa avant de filer en courant, et je l'observais courir vers Diego, ricanant en la voyant grimper l'air de rien sur lui.




On alla profiter du repas avec tout le monde peu de temps après, profitant clairement des enfants jusqu'après le dessert, et je récoltais deux aliens sur moi qui finirent par s'endormir alors qu'ils voulaient à tout prix veiller pour avoir leurs cadeaux. Hakan ayant finit par sombrer sur Carla alors que Iris s'était endormie accrochée à Angelo. Je riais doucement alors que Cole essayait de récupérer Aylan pour aller le coucher, récoltant un grognement des deux qui resserrèrent leurs étreintes sur moi.

— Maman viendra vous réveiller pour les cadeaux promis. Soufflais-je.

Je récoltais un bisou des deux, Aylan se décidant à relâcher sa prise pour passer dans les bras de Cole alors que Aaron venait prendre Mila.

— Allez ma princesse, un câlin et au dodo. Sourit Aaron.

J'embrassais les deux avant de me lever, allant embrasser Carla sur le crâne avant de me pencher.

— Mon amouur... Soufflais-je

Je souriais en voyant Hakan se tourner pour m'attraper et je le pris contre moi, l'embrassant en souriant.

— Au lit mon tombeur.

Je me redressais avec Hakan dans les bras, ricanant en observant John.

— Shiro ? Tu prends Iris ? Souriais-je



Il leva un sourcil en souriant puis se leva doucement pour se rapprocher d'Angelo pour récupérer Iris et avança ses bras vers elle en regardant Angelo.

— C'est l'heure de coucher ma beauté. Sourit le Démon. Je peux monsieur ?

— Iris ? Murmura Angelo.

Iris relâcha Angelo, se tournant vers le démon en tendant les bras, gardant les yeux fermés.

— On va au lit ma beauté ? sourit le démon en l'attrapant doucement.

Il la cala alors contre lui, puis repartit me rejoindre. Je m'arrêtais dans le salon de l'appartement, tournant la tête vers le démon.

— Tu sais la mettre en pyjama ?

— Euh non. J'ai jamais fait encore. Sourit-il en se grattant la tête.

— Je vais t'expliquer. Souriais-je en rentrant avec lui dans la chambre d'Iris.

— D'accord. sourit le Démon.



Je lui expliquais quand il en avait besoin, lui indiquant les rangements au fur et à mesure alors qu'Iris continuait de dormir. Il s'appliqua dans ses gestes tout en gardant un large sourire sur les lèvres, trahissant le plaisir qu'il avait à jouer son rôle de père. J'embrassais Iris quand il eut terminé, le laissant la coucher dans son lit.

— Tu t'en es sortis comme un chef. Souriais-je.

— Ah oui ? sourit-il fièrement en redressant sa tête.

— Bien sûr. Plus d'excuses que tu ne sais pas le faire. Allez, au tour du tombeur. Souriais-je

— Ok. Je peux le faire. sourit-il en allant s'occuper de son guerrier.

Il prépara son fils avec la même concentration et le même sourire puis alla le coucher délicatement avant de l'embrasser sur le front.

— Dort bien mon guerrier. Oyasuminasai, ii yume mite ne. Murmura-t-il contre son front.



J'embrassais Hakan en souriant, caressant sa joue en calant son doudou, puis je ressortis de la chambre avec le démon, attrapant le baby phone au passage pour entendre les enfants au cas où.

— Tu vois, comme un chef. Souriais-je avant d'embrasser le démon.

— J'ai adoré. Sourit-il tendrement. Merci de m'avoir laissé faire. Je penserai au doudou la prochaine fois, promis.


Je l'enlaçais tendrement, l'embrassant avant de poser mon regard dans le sien.

— Premier noël marié.

— Oh... Oui. Je n'y avais pas pensé. Ça doit te faire bizarre. Sourit-il.

— Oui, mais c'est très agréable. Et vous ? Qu'est ce que ça vous fait ?

— Ça donne l'impression d'avoir tout ce qu'on a toujours désiré sans croire réellement que c'était possible. On est juste heureux, totalement comblé... Ça se dit comblé dans ce cas ? C'est pas... sexuel hein ?

— Non non ça se dit aussi t'en fais pas. C'est étrange à entendre... Très agréablement étrange je veux dire. J'ai une demande à te faire... Ça peut te paraître étrange je te préviens...

— Je t'écoute. sourit-il tendrement. Il n'y a pas grand-chose que tu ne puisses nous demander.

— J'aimerais épouser Shiro Akuma au Japon... Murmurais-je en sentant mes joues chauffer.


Le Démon ouvrit grand ses yeux en me regardant puis posa sa main tendrement sur ma joue.


— C'est... commença-t-il avant de me sourire. Tu es vraiment trop craquante comme ça. Comment ne pas retomber amoureux encore une fois de toi.


Il posa ses lèvres sur les miennes et m'embrassa tendrement avant de reculer son visage.


— Oui. Plus qu'un honneur, j'en serais le plus heureux du monde. Je veux t'épouser Tõhime Tatsuka, mon Dragon, mon amour... J'adorerai avoir notre mariage à nous.


Je le serrais contre moi, l'embrassant longuement avant de reculer mon visage pour l'observer.


— Alors on aura notre mariage à nous là-bas. Un mariage sur les terres de John, et un sur les terres de notre rencontre. Soufflais-je. On va prendre le temps de s'organiser ça... Ça fera 20 ans l'année qui arrive en plus...

— 20 ans que tu es entré dans notre vie. Sourit-il. Et dans le pays où tout a commencé. J'adore cette idée. Je t'aime mon amour.


Je laissais un grand sourire s'étirer sur mes lèvres, m'emparant aussi vite des siennes pour l'embrasser avec passion.


— Je vous aimes. Plus que tout.

— Bien plus encore et à jamais mon Dragon. Susurra-t-il contre mes lèvres.


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