Chapitre 25. Japon (2)


John terminait boutonner sa chemise quand je redescendis au sous-sol, le faisant buguer aussi vite. Et je me contentais de pointer un doigt menaçant vers Hakane qui ricana en haussant les épaules.


— Enlève ta veste et la chemise. Je dois masquer tes tatouages. Ricana Hakane.


Je défis le haut en marmonnant, laissant Hakane m'appliquer le fond de teint sur mes bras et dans mon dos, le faisant sécher en l'éventant.


— Mon samurai tu beug.

— Oh... Non, non, non ! Elle va pas sortir comme ça ? Souffla John en secouant la tête, fixant ensuite à nouveau la tenue.

— Ah bah pas en soutien-gorge en effet. Elle va avoir froid.


John posa ses mains sur sa tête, sans me quitter du regard, se frottant ensuite frénétiquement le visage. Hakane termina quelques secondes plus tard et je me rhabillais, me rallumant un mélange avant de planquer des lames comme je pouvais, marmonnant de plus belle. Tenant des lames dans chaque main avant de regarder ma jupe en haussant les épaules.


— Non, non, non. S'exclama John en se rapprochant rapidement de moi. Place-les sur moi hein.


Je tournais le visage vers lui, lui tendant mes lames.


— Même celle dans mon soutien-gorge ?

— Oh bordel... Oui... Même celle de ton... Je les porte toutes hein...


Je haussais un sourcil avant de tourner la tête vers Hakane qui ne retenait pas son fou rire, lui lançant une lame aussi vite qu'il esquiva sans mal.


— Mais ils ont quoi avec ces tenues bordel.

— Tu crois que ça fonctionne la soubrette ? Tenta Hakane entre deux rire.

— Non non. Pas plus pratique... On va oublier la soubrette et tutti quanti hein.

— Elle en a déjà une. Ricana de plus belle Hakane.


Je lui lançais ma deuxième lame, lui balançant un juron avant de me frotter le visage.


— Bon on peut avancer sur le maquillage et compagnie.


Hakane hocha la tête en ricanant, attrapant le samurai pour le maquiller et le modifier, s'attaquant ensuite à moi avant de se reculer avec un grand sourire.


— Voilà voilà. Prêt à aller jouer.

— Bien. Tu as choisis un quartier ?

— Shinjuku. Ça nous amusera.

— Alors c'est parti pour Shinjuku. Je te suis. Passe devant.


Je soupirais avant d'attraper les katanas, gémissant avant de me tourner vers le mur, cherchant quelque chose que je finis par trouver, enfilant la sangle pour les katanas dans mon dos avant d'y placer les katanas dans leurs fourreaux.


— Putain de tenue de pervers. Maugréais-je en remontant.


Je saluais la vieille dame en passant devant elle, attendant le samurai devant la boutique. John arriva juste après avoir salué Hoshiko et me rejoignit, il me tendit une cigarette avant de s'en prendre une lui-même, l'allumant aussi vite tout en inspirant profondément.


— Ça va ? M'inquiétais-je en me mettant devant lui.

— Oui. Oui. Je tente juste de ne pas ressembler à un pervers. Répondit John en tirant sur sa cigarette.

— Un vrai souci avec les déguisements en fait. Soufflais-je en me penchant à son oreille.

— Non. C'est pas la tenue le problème, c'est la personne qui la porte. Elle passerait sur n'importe qui que ça ne me ferait rien. Répondit John en faisant craquer sa nuque.

— Oh mon pauvre samurai. Soufflais-je avant de l'embrasser dans le cou. Je te sens tendu et ça me donne l'envie sadique de jouer avec toi tu sais.


Un frisson le parcouru dans tout le corps et il secoua la tête aussi vite, tirant à nouveau une grande bouffée sur sa cigarette.


— On va.... Y aller hein.... On en fini avec ça et on les amène à Soke.

— Hmhm. Soufflais-je entre deux baisers dans son cou avant de me reculer. En route.


Je me mis en marche l'air de rien, rejoignant les rues les plus craignos en sifflotant. On s'enfonça encore un peu plus loin dans des ruelles moins fréquentées puis on s'arrêta clairement les hommes nous encerclant sans grande discrétion.

Je laissais mon regard se balader sur eux, un sourire narquois s'étirant sur mes lèvres.


— Salut mes ptit loups. On veut jouer avec moi ? Provoquais-je. Ça tombe bien je crève de faim.


Les hommes se regardèrent puis commencèrent à s'avancer, refermant lentement le cercle dans lequel on se trouvait.


— Je ne pensais pas qu'on jouerait si vite. C'est vraiment très gentil de votre part. Les provoqua à son tour John, un sourire carnassier sur les lèvres.


Je sortis deux lames de mon soutien-gorge, m'élançant aussi vite pour les tuer, finissant trop vite à mon goût alors que je léchais mes lames.


— Vraiment à chier les mecs. Bon bah on continue alors.


John se ralluma une cigarette tout en reprenant la marche avec moi, focalisant son regard devant lui.


Je le regardais en coin, me retenant de ricaner en posant le regard devant moi, continuant de déambuler dans les rues, arpentant les rues toujours plus malfamées du quartier. Je finis par m'approcher d'un groupe d'homme, me déhanchant en m'approchant d'eux, les tuant dès qu'ils furent à ma portée, procédant ainsi pour tout ceux qu'on croisait avant qu'on ne s'arrête dans une ruelle où je m'allumais un mélange.


Une quinzaine d'hommes arrivèrent face à eux, se tenant à quelques mètres et un homme et une femme venant de derrière, se faufilèrent entre eux, nous fixant alors en se retenant de rire.


— Vous vous êtes perdu les deux. C'est pas carnaval aujourd'hui. Ricana la femme.

— Vous êtes sur notre territoire les suicidaires. Faites demi-tour, ce sera ma B.A du jour.


John tourna la tête vers Naëlle en levant un sourcil.


— Rassure-moi. On parle pas comme ça quand même.

— Et vous êtes qui les rigolos se prenant pour des durs au juste ? Dis donc la taille de ta queue est proportionnelle aux nombres d'homme que t'as besoin pour couvrir ton petit cul ?


Je levais mes mains, attrapant les deux katanas en les sortant de leurs fourreaux en m'avançant d'un pas félins.


— Tu as Shiro Akuma et Tõhime Tatsuka en face de toi l'écolière. Répondit l'homme.

— On dirait qu'elle veut jouer. Sourit la femme en penchant la tête.

— Ouais, envois moi donc tes copains ma petite pute, après je m'occupe de ton cas. Souriais-je. Tu verras, on adore passer entre mes mains.

— Allez lui donner une bonne leçon. Ordonna-t-elle ensuite à ses hommes.

— Mon amour, je te les laisse. Y a vraiment trop peu pour nous deux. Ricana John.

— Et tu fais le malin l'abruti ? Hurla l'homme en retirant son tee shirt, se tournant aussi vite dos face à John. Tu le vois le samurai ? Ça te dit quelque chose ?

— Oh... Tu veux voir un samurai ? Sourit John en déboutonnant sa chemise. Izanami on fait quoi ? On se montre chacun nos dessins et on voit lesquels sont les plus beaux ?



Je tournais le regard vers John, haussant les épaules avant d'enlever mes sangles dans mon dos, ôtant ma veste et mon chemisier, m'en servant pour ôter le maquillage avant de le passer dans mon dos, le tendant à mon samurai pour qu'il termine, ce qu'il fit en ricanant.


— C'est comique non. Ricanais-je froidement. Parce que Tohime Tastuka, ne se présente jamais ainsi. En vérité, quand on la connait, on l'appelle Madame. Ou encore La Femme au Dragon. Pas juste parce qu'elle a un dragon dans le dos, mais parce que c'est pas quinze pélo qui bandent mous dans une ruelle de merde de Tokyo qu'elle dirige. Tohime Tatsuka n'est pas du tout d'origine japonaise, mais alors vraiment pas. Et elle ne regarderait même pas un mec avec des tatouages aussi ridicule et qui a l'air de se battre comme un puceau.


J'attachais mes cheveux, faisant craquer ma nuque avant de m'avancer vers les hommes.


— Je ne m'appelle pas Tohime. Seul Soke m'appelle ainsi. Je suis la Femme au Dragon. Je suis la patronne du monde, et mon mari ne se nomme pas Shiro, seul le maitre le nomme ainsi. Et son samurai à lui est aussi sur ma peau. Et s'il y a bien une chose qui me met en rage dans ce monde, c'est qu'on ose se faire passer pour moi quand on est qu'une pauvre petite pisseuse tremblante devant un prédateur. Hurlais-je. Je suis un dragon, et je ne laisserais personne salir ce que ça veut dire. Amenez vous bande de merde, même en amuse-gueule vous me suffisez pas.

— Vous avez une bonne paire de couilles les deux. Lança l'homme.

— J'avoue. Et plutôt bien foutu en plus... Commenta la femme en penchant la tête vers John. Si ça vous tente, on vous recrute. Ajouta la femme.


John s'avança aux côtés de Naëlle tout en faisant craquer sa nuque et prit une lame dans chaque main.


— Vous êtes une insulte même pour l'école et vous avez failli causer de gros problème à Soke. Nous recruter ?

— Ok. Tant pis pour le plan. Je ramène que la tête. Grondais-je en m'avançant. Sale petite trainée de mes deux. C'est mon homme que tu matte comme ça !


Je lançais aussi vite mes attaques, venant fendre l'air à tout va avec mes katanas, coupant et découpant tout ce qui se trouvait à ma portée, finissant par planter le katana dans le cou de la première merde avant de bloquer la sale truie sous moi en sortant mes lames. J'attaquais aussi vite ses yeux, plantant mes lames dedans avant de les ressortir, venant couper son corps encore et encore avant de stopper mes gestes, essayant de reprendre une respiration calme en relevant le regard, me redressant pour m'avancer vers les mecs qui reculaient en rampant.


— Des dragons ça ? Mais vous êtes les pires déchets de ce monde. Tonnais-je avant de ré-attaquer aussi vite, venant transpercer leur gorge, me redressant en regardant autour de moi.


John arriva tranquillement et posa sa veste sur mes épaules, m'embrassant tendrement dans le cou.


— Je crois qu'on a plus qu'à ramener ce qui reste. Tu es décidément très sexy femme au dragon. Me susurra John à l'oreille.

— Elle t'a maté la queue cette sale pouffiasse de mes deux ! Je vais la buter de nouveau !


John agrippa ma nuque et m'embrassa fougueusement, me serrant par la taille de l'autre main, me plaquant contre lui. Je laissais tomber mes lames, agrippant aussi vite sa nuque en lui rendant son baiser, plantant mes ongles dans sa nuque en gémissant contre ses lèvres. John me souleva avant de me porter jusqu'à me plaquer contre un mur, frottant son envie contre moi tout en léchant le sang recouvrant mon cou, m'embrassant et me mordant avec passion. Il laissa ensuite une main venir déboutonner son pantalon et sortit son sexe de son boxer, l'amenant aussi vite entre mes cuisses et le glissa en écartant mon string, me pénétrant dans un coup de rein sec tout en continuant de mordre mon cou avec violence. Je m'accrochais à lui avec force, étouffant mes cris contre son cou en le mordant violemment, lacérant son dos de plus belle. L'instant se fit de plus en plus bestial, ne nous rassasiant temporairement qu'au bout de quelques orgasmes, nous laissant accrochés l'un à l'autre le temps de reprendre nos respirations entre deux baisers.


— On doit... Ramener les corps... à l'école. Soufflais-je... Sinon la police va les prendre.


John amena sa main sous mon menton et m'embrassa plus tendrement tout en tentant de reprendre sa respiration encore très forte, puis recula sa tête et récupéra son téléphone dans sa poche arrière de pantalon et me le tendit à, me laissant appeler les yakuzas. Je le pris en l'embrassant, posant mon front sur son épaule, caressant son cou de l'autre main.


— On va devoir finir ça plus tard mon amour.


John poussa un soupir en m'enlaçant contre lui et posa sa tête contre la mienne tout en continuant de se calmer, reprenant doucement une respiration plus régulière.


— Appelle-les. Souffla doucement John. Je vais tenter de rester sage. Sourit-t-il en caressant ses cheveux.


Il se décala du mur et me laissa reposer mes jambes au sol. Je l'embrassais avant de redescendre, me reculant contre le mur avant de m'allumer une cigarette, composant le numéro d'un des chefs Yakuzas, je le prévins que les deux blaireaux étaient morts et qu'ils pouvaient lancer le nettoyage pour récupérer leurs quartier, leurs envoyant une photo de chaque corps avant et arrière. J'appelais ensuite Hakane, lui demandant de nous rejoindre avec deux grandes housses à l'adresse que je lui indiquais, et il me répondit qu'il arrivait dans dix minutes. Je raccrochais en soupirant, attrapant ma chemise pour la remettre en remerciant John.


— Il est là dans combien de temps ? Demanda John en reboutonnant sa chemise.

— Dix minutes. Répondis-je en restant contre le mur. Gérable pour le contrôle non ? Soufflais-je en tirant sur ma cigarette.

— Dix minutes... Souffla John s'adossant contre le mur, allumant rapidement une cigarette. Gérable... Oui... Je peux.


Il cala sa tête sur le mur, tirant sur sa cigarette de grande bouffée, les soufflants en fermant les yeux. Je me sortis un mélange de mon soutien-gorge, ricanant en me disant qu'un jour je devrais vraiment arrêter de planquer des trucs là-dedans moi.

Je m'allumais le mélange, soufflant doucement la fumée en observant les corps, me disant que je m'étais quand même pas mal emporté pour ce coup là. Mais en même temps, elle cumulait les conneries aussi cette conne.


— Je t'ai même pas laissé jouer au final, désolé. Tiltais-je avant de rire nerveusement. Putain ils étaient vraiment à chier. Comment ils ont pu buter 52 assassins ces blaireaux...

— Surement pas à la loyale... Souffla John tout en réfléchissant. Je sais pas pourquoi mais... J'irai bien refaire un tour chez les yakuzas. Y a un truc qui me dérange...

— Le fait que c'était juste des grandes gueules et qu'on ait pus les avoir aussi vite alors qu'eux prétendent ne pas avoir réussis ? Oh, peut-on rajouter le fait qu'ils aient pus prendre des territoires à des mecs bien mieux entrainés que ces loosers. Et aussi mauvais que soit certains élèves de Soke, pour les prendre en traitre, encore faut-il connaitre leurs existences. Et ce n'est pas ces blaireaux qui les connaissent. Par contre, mettre la main sur une école d'assassin pour avoir un vivier de chair en exclusivité, ça, ça se prend tu vois. Répondis-je en fumant. Le tout est de trouver s'ils sont tous dans la combine ou seulement certains. Une idée ?

— On va récupérer tous les téléphones, ceux des deux abrutis surtout. Prenons le temps de regarder ça. Soke a toujours refusé de prendre les yakuzas en formation et de lancer des missions pour eux. J'ai déjà assisté à un entretien entre eux et Soke dans le passé. Imagine... Des élèves du maitre crée des troubles... Réunion avec les yakuzas et ils en profitent pour négocier l'ouverture à l'école pour eux et l'obligent à prendre des assassinats en leur nom. C'est un plan dont ils seraient capables...

— C'est ce qu'ils comptaient faire je pense. Si Soke leurs a toujours fermé les portes, autant s'arranger pour qu'il ouvre les portes. Réfléchis-je.


Je tournais la tête pour voir Hakane arriver les mains dans les poches, les housses sous le bras en observant les corps avec un visage très sérieux avant de s'approcher de l'homme, le déshabillant tout en semblant chercher quelque chose. Je l'observais faire, penchant la tête en reconnaissant ce visage.


— Ce sont deux Shateï, le rang le plus bas chez nous. Murmura Hakane. Facile à manipuler car on peut leurs promettre de gravir les échelons, de la viande qu'on peut jeter sans grande perte. La marque d'appartenance a été effacé.


Il se redressa, allant fouiller les autres corps avant de se redresser en soupirant.


— De simple bras cassé de la rue pour ceux là. Ils ont dû se faire embobiner avec la promesse d'intégrer les yakuzas. L'école attire les convoitises depuis bien longtemps, mais je n'aurais pas pensé qu'ils iraient si loin. Ils ont du rentabiliser le recrutement d'ancien élèves de cette école. Amenons les corps à ton maitre, on doit parler de cette histoire Naëlle.

— Allons y mon démon rouge. Souriais-je en me décollant du mur.


John attrapa l'un des corps et suivi Hakane jusqu'à la voiture avec laquelle il nous avait rejoint puis les placèrent tous deux dans le coffre. Je les suivis après avoir remis ma veste, montant en voiture aussi vite, puis on rejoignit l'école, Hakane et John embarquant les deux corps sous housse alors qu'on se présentait devant la grande porte, nous avançant ensuite avant de nous stopper devant l'école où l'on posa les deux corps qu'on sortit de leurs housses.

Le Grand maitre arriva en observant les corps puis ramena son regard vers les trois.


— Voici les deux troubles fêtes Soke. Lança John en s'inclinant. Mais ils ne sont pas le problème.

— Nous devons parler Soke. Tous les quatre en privé. Demandais-je en m'inclinant.


Il leva les yeux vers Hakane et hocha la tête avant de se décaler en nous invitant à entrer d'un signe de la main.


— Allons dans mon bureau. Souffla le Grand Maitre.


Je me redressais en regardant en coin Hakane, le laissant me suivre alors que je m'allumais une cigarette. On rejoignit le bureau du grand maitre, laissant le grand maitre s'installer, prenant place face à lui.


— Ce ne sont pas des élèves de l'école. Souffla le Grand Maitre. Je vous écoute.

— Ce sont deux Shateï, mais le symbole pour signifier à quelle famille ils appartiennent a été effacé. Il faudrait du temps que l'on a pas pour réussir à savoir à qui ils appartenaient. Commença Hakane.

— Leurs niveaux de médiocrité et la facilité avec laquelle on a pus mettre la main dessus ne correspond en rien à ce qu'on nous en a dit Soke. Repris-je. Ils n'ont pas pus tuer tes élèves, même les plus médiocres. Ce n'était qu'une bande d'amateur total. Il n'y a que les Yakuza qui ont pu organiser ça.

— John ?

— Ils visent encore l'école Soke. Ils cherchent un moyen de te faire plier.

— Hm... Tu te souviens du nom de celui qui était venu à nos portes ?

— Hisayuki Kodama. Répondit John en hochant la tête. C'est son fils qui a prit la succession.

— Qu'en penses-tu Tõhime ? Demanda le Grand Maitre en me regardant.


Je soupirais en me frottant le front, tournant le regard vers Hakane qui posait sa main sur mon épaule. Je finis par hocher la tête, portant la cigarette à mes lèvres.


— Beaucoup d'élèves qui ne passent pas tes épreuves terminent chez eux, cela explique comment cette légende a pus sortir des frontières de cette école. Cela explique aussi que des infos aient pus fuiter sur ton école et qu'ils savent comment te mettre la pression. Le plan était audacieux mais il aurait porté ses fruits si nous n'étions pas venus. Il faudrait faire réunir tous les chefs de familles Yakuza, des plus petites familles aux plus grande... Je ne suis pas enchantée de mettre les pieds dans les affaires de ce pays, mais ils devaient compter sur un accord datant de plusieurs années de cela pour je n'y fourre pas le nez justement. Comme John l'a dit, c'est cette école et avoir la main dessus qui les intéresse. Tes élèves sont morts car ils ont été pris en traitre, j'ai assez confiance aux élèves de cette école pour savoir qu'ils ne se seraient pas fait démasquer aussi facilement. Puisque c'est nos identités qui ont été utilisé pour tenter de te faire sortir d'ici, alors je prends tout ça comme une insulte. Les Dragons et les Napoli vont s'occuper de nettoyer la vermine qui veut te nuire.

— Ils se sont servis d'élèves recalés ? Très bien... Ils ne sont pas les seuls à avancer leurs pions sur l'échiquier. Je vais activer mes assassins.


Il prit son téléphone et composa un numéro.


— Faites venir Mayumi... Je l'attends dans une demi-heure. Lancez le groupe Sakakibara.


Il reposa ensuite son téléphone et ramena son regard vers Naëlle et John.


— Vous ne serez pas seuls. Ils ont attaqué l'école alors l'école va aussi répondre.

— Je vais contacter les familles. Vous souhaitez faire cela où ? Demanda Hakane.


Le Grand Maitre esquissa un sourire en regardant Hakane, reprenant aussi vite son air sérieux.


— Excusez-moi, je ne me suis pas très bien exprimé. Faites comme il vous plait. Je ne convoquerais personne. Nous sommes des assassins et nous agirons en assassins. Ils ont tué 52 des nôtres, nous prendrons le double. Pour m'expliquer, le groupe Sakakibara a été crée après leur première visite. Même si le loup vient en frappant la première fois, rien ne garantie qu'il ne forcera pas la porte la deuxième et cette histoire en est la preuve. Les Sakakibara sont des assassins infiltrés depuis des années chez eux et Mayumi Yuuko en est leur chef.

— Mayumi ? S'étonna John.

— Oui. Ricana le Grand Maitre. Pour toi, comme pour les yakuzas d'ailleurs, ce n'est qu'une prof de danse. Mais sa place lui permet de côtoyer tous leurs fils.

— Pas tous. Contra Hakane avant de se pincer les lèvres. Soit, nous ferons comme nous en avons l'habitude alors. Je vais convoquer les chefs de familles.

— Tu sais ce que ça veut dire... Murmurais-je en me frottant le visage

— Oui. J'en assumerais les conséquences. Pardonnez moi, je préfère appeler en dehors d'ici afin de pouvoir bénéficier de la couverture de Peter. Je vous retrouves dehors.


Il se pencha respectueusement devant Soke avant de sortir du bureau et je le suivis du regard avant de le reposer devant moi, m'allumant une cigarette.


— Fais ce que tu sais faire le mieux Soke, nous nous occuperons que plus personne à l'avenir ne tente de vous toucher. Repris en fumant.

— Que ton ami soit rassuré, nous ne toucherons pas à sa famille. Nous ne viserons que celles impliquées. Nos représailles sont toujours dans un code. Et nous n'avons jamais eu de souci avec sa famille. Vous n'aurez pas non plus à vous occuper de mon groupe, leur travail sera effectué dès ce soir.

— Il ne s'inquiète pas pour cette famille. Contredis-je le maitre en posant mon regard vers l'extérieur. C'est moi qui ne suis pas d'accord avec tout ce que ça sous-entends. Pour les faire venir en toute rapidité je sais ce qu'il va faire, et je déteste l'idée mais je ne peux nier que l'on gagnera l'avantage de l'effet de surprise. Ils ne viendront pas en pensant rencontrer les dragons ou le démon blanc. Il sait ce que cette école signifie pour nous, et surtout pour son fils. Il voit et observe avec attention les efforts que ce dernier fait pour être digne d'y entrer. Nous attendons la quatorzième année de Uta, mais nous savons qu'il a déjà les capacités d'être ici en l'état actuel. Hakane veut d'abord lui inculquer des bases importantes en nous laissant l'entrainer à notre guise. Il a accepté de le faire venir ici, alors il s'assurera que rien de l'extérieur ne vienne se mettre en travers de son chemin. Quitte à affronter d'autre démon pour cela.

— Je sais que tu ne me demanderais pas de former un enfant s'il n'avait pas déjà certaines capacités et que ses pères soient tranquilles. Il ne sera qu'avec moi. Se battre contre les démons de son passé n'est jamais simple et nous avons parfois des décisions à prendre qui ne sont pas forcément les plus agréables. Il se tient debout derrière toi, ça me suffit pour savoir que c'est un homme de principes et de codes d'honneurs. Nous ferons la partie représailles et je vous laisse gérer le reste... Je suis toujours honoré de vous avoir eu pour élèves. C'est une vraie fierté pour moi et votre intervention me touche profondément. Merci à vous deux. Termina le maitre en inclinant sa tête devant nous deux.


Je souriais avant de me pencher respectueusement, finissant par me redresser.


— Je dois aborder le deuxième sujet qui explique la raison véritable de notre venu à la base Soke. Nous allons nous marier au mois d'Août en Sicile, et j'aimerais que vous soyez présent. Ce serait un véritable honneur pour nous.

— Vous marier ? Se redressa la Grand Maitre en souriant. C'est une magnifique nouvelle. Un enfant et un mariage... Vous n'arrêtez donc jamais de me surprendre vous deux. Ricana le Grand Maitre. Désolé mais je vais devoir ressortir le saké... Pour fêter la nouvelle et aussi pour m'en remettre.


Il se pencha vers un tiroir et sortis un service à saké, secouant la tête en étirant un large sourire puis le posa sur son bureau.


— Ce sera avec un grand plaisir. Je vais m'organiser mon départ. Il me faudra les dates. Répondit le Maitre en servant le saké. Quand je pense qu'à cause des Yakuzas je ne peux même pas m'amuser à vous lancer des conditions. Pesta le maitre en ricanant.

— Nous repartons dimanche, alors on pourra faire semblant de jouer le jeu pour vos caprices. Proposais-je en ricanant.


Il nous tendit nos verres et leva le sien en souriant.


— Au long règne du Dragon et du Démon. Tous mes vœux à vous deux et encore félicitations pour votre petit Hakan.

— Merci Soke. C'est un grand honneur. Souriais-je en prenant mon verre pour trinquer.


John leva son verre pour se joindre à nous, le sourire aux lèvres, se penchant vers moi pour m'embrasser dans le cou avant de boire cul sec son saké. Je reposais mon verre après l'avoir bu, observant ma tenue en grognant.


— Soke, il te reste des kimonos que je peux t'emprunter ? Oh faut que j'aille nettoyer tes katanas aussi.

— Oui, bien sûr. Va voir Aïko au stockage, il te donnera ce dont tu as besoin.

— Je viens avec toi. Je vais pas rester en écolier. Sourit John.


Quelques secondes plus tard, un homme vint prévenir le maitre de l'arrivée de Mayumi.


— J'arrive. Merci. Répondit le grand maitre à l'homme en se levant.



Je saluais Soke en me levant, allant trouver Aïko pour avoir une tenue, prenant le temps de discuter avec avant d'aller me laver, ressortant un moment plus tard en tenue. J'attrapais les armes que j'avais emprunté à Soké, m'asseyant afin de nettoyer les lames avec grand soin avant de les ranger dans sa salle d'arme privé, les remettant en place avec grand soin avant de me rasseoir, laissant mon regard se perdre sur la salle.


Je finis par me redresser, soupirant doucement avant de ressortir de la salle privée, passant par la salle d'arme afin d'attraper deux katanas basiques. Je ressortis à pieds nus de l'école, marchant un peu avant de fermer les yeux, souriant en me disant que décidément ça en rappelait des souvenirs. Je me mis en position, prenant une profonde inspiration avant de me mettre en mouvement, chantonnant doucement, prenant grand soin d'échauffer mon corps véritablement à chaque mouvement de mon corps, laissant les deux lames danser avec mon corps.


Je finis par me stopper, mon attention se portant sur l'entrée, rencontrant le regard d'Hakane et je laissais mes bras retomber lentement le long de mon corps alors qu'il se rapprochait de moi.


— Demain 19h, ils seront tous là.


Je hochais la tête, et il se pencha pour m'embrasser sur la joue avant de se reculer, repartant en me prévenant qu'il rejoignait les autres. Je refermais les yeux, reprenant mon entrainement plusieurs minutes ainsi avant de m'arrêter, tournant la tête pour rencontrer le regard de John. L'observant quelques secondes avant de me mettre à rire doucement.


— Tu ne perdras donc jamais cette habitude. Riais-je doucement

— Je ne m'en lasserai jamais. Sourit John.

— Tu as toujours été un petit voyeur qui aimait espionner en douce. Ricanais-je. Même si je devais te reconnaitre que tu avais de bonne planque pour espionner.


Je m'approchais lentement de lui, posant les katanas de chaque côté de son corps avant de poser mes mains dans son cou, caressant du bout du pouce sa mâchoire.


— Les traits ont pris de l'âge mais tu as toujours ce même regard.

— Celui du voyeur ? Sourit John

— Le petit voyeur essayait surtout de comprendre ce qu'il ne comprenait pas. Le mystère que l'étrangère représentait. Mais un jour son regard est devenu celui-là, et il n'a plus changé depuis. Soufflais-je

— Parce que je continu de tomber amoureux chaque fois que mon regard se pose sur toi. Souffla John en posant sa main par-dessus la mienne.

— Étrange petit démon. Soufflais-je en japonais avant de l'embrasser.


John glissa doucement sa main derrière ma nuque et me rendit mon baiser tendrement.


— Il n'y a rien d'étrange. Souffla John en reculant son visage. J'aime chacune de tes personnalités parce qu'elles n'en forment qu'une et c'est toi.


Je ricanais doucement, l'embrassant sur le front.


— Non tu n'aimerais pas toute mes personnalités mais certaines sont de l'ordre du passé alors ça n'a plus d'importance. Le rendez-vous est fixé demain à 19h.

— Il faudra prévoir leurs réactions après l'action de Soke ce soir et être sur nos gardes. Je l'ai vu discuter avec Mayumi toute à l'heure. Il va lâcher ses assassins dans la nuit.

— On aura le temps de les prendre par surprise. Ils s'attendent à voir Aïchirõ Yamaguchi, pas du tout les Dragons ou toi. Ils doivent jubiler du retour du fils prodige à l'heure actuelle. Soupirais-je en posant mon front contre le sien.

— Ça va aller pour Hakane ? Demanda John en me caressant les cheveux.

— Oui, c'est une vie qu'il a renié il y a longtemps de ça déjà. Il porte autant d'amour à ses parents que tu en portes aux tiens.

— C'est donc ici que vous vous cachiez. Sourit le Grand Maitre. Tõhime, je voulais te présenter Mayumi... Mayumi Yuuko, voici Tõhime Tatsuka.


Je me retournais en faisant un pas de côté, posant mon regard sur Soke et sur la femme l'accompagnant, la saluant selon la tradition.


— Enchantée. Sourit la femme en s'inclinant.

— Enchantée. Répondis-je en m'inclinant. Tu as pus t'organiser comme tu le désirais Soke ?

— L'opération sera lancée cette nuit. Répondit le maitre en hochant la tête.


John se releva et s'inclina respectueusement.


— Bonjour Mayumi.

— Shiro Akuma. Sourit la femme. J'espère que tu continues de danser. Contente de te revoir.

— Je continue avec ma femme. Content de te revoir aussi.


Je m'allumais une cigarette, la fumant distraitement en réfléchissant avant de reposer le regard sur Soke.


— Alors nous nous préparerons cette nuit à leurs contre-attaques, nous nous absenterons ensuite pour nous rendre au rendez-vous. Répondis-je en regardant le maitre.

— Prenez ce dont vous aurez besoin. Répondit le maitre en acquiesçant de la tête.


Mayumi se tourna vers le maitre et s'inclina.


— Je vais vous laisser. Nous avons encore quelques détails à voir. Je vous contacterai quand tout sera fini.


Elle se redressa ensuite pour s'incliner à nouveau devant nous puis reparti vers la grande porte.


— Bien. Allons-nous préparer. Lança John en me regardant. La nuit va être vraiment très amusante.


Je tournais le regard vers John, continuant de fumer en plissant les yeux.


— Qui était-ce ?

— Mon ancienne prof de danse.


Je tournais le regard vers Soke, haussant un sourcil avant de secouer la tête, reposant mon regard sur John.


— D'accord. Préparons donc les larves pour demain. Je vais me mettre en tenue d'entrainement. Vas en faire de même. Ils auront besoins de tes conseils pour les jours à venir.

— T'es vraiment sexy quand tu donnes des ordres. Sourit John en rentrant dans l'école.


Je levais les yeux au ciel, secouant doucement la tête avant de m'approcher de Soke, posant ma main sur son épaule.


— Nous allons régler tout ça, ne t'en fait pas. En plus tu gagne un Shiro en instructeur, t'en rêvais non ? Arguais-je d'un ton narquois.

— Si tu savais depuis combien de temps j'attendais ça. Ricana le maitre.


Je ricanais en allant me changer, secouant la tête en me disant que j'avais clairement des déformations à être Patronne d'un clan de malade pour avoir la manie de reprendre ce rôle partout.

Je rejoignis finalement John dans la salle d'entrainement, y trouvant les élèves alignés qui semblait attendre. Je laissais mon regard parcourir les élèves un par un.


— Messieurs les assassins. Voici Shiro Akuma, je suis Tohime Tatsuka. Nous nous occuperons de vous cette nuit et demain. J'espère que vous êtes en forme, parce que vous ne dormirez pas.

— Tous vos autres cours sont annulés. Et il n'y aura pas de pause. Maintenant, je veux que vous vous classiez par niveau. Les premières années partant de ma gauche puis les autres. Ordonna John. Maintenant ! Pas demain. On se bouge !


Je les observais se mettre par catégorie, observant chaque stade et chaque homme. Je tournais mon regard vers John, croisant les bras sur mon buste.


— Je te laisse les deux derniers groupes. Ils devraient avoir le niveau pour te survivre... Normalement.

— Hm... On va vite voir ça. Répondit John en fixant les groupes. Ça ira toi avec les novices ? Demanda-t-il en tournant la tête vers Naëlle. Leurs niveaux est pas fabuleux tu sais.

— Au pire je les tuerais. Répondis-je en haussant les épaules.


Je m'avançais vers les trois premiers groupes, les détaillant avec sérieux.


— Position de combat. Ordonnais-je d'un ton froid.


J'arquais un sourcil en les voyant faire, me reculant de deux pas pour attraper un bâton, jouant avec avant de le faire partir sur l'un des hommes, tapant son genoux à pleine puissance avant de me faire le deuxième, venant ensuite faucher son cou pour le faire chuter. Je posais mon pied sur la gorge de l'homme, ne quittant pas les combattants devant moi.


— J'ai dit en position de combats. Cinglais-je avant de tuer l'homme sous mon pied. Vous pensez que je plaisante peut-être ? Je ne vais pas me contenter de vous gronder si vous merdez. Je vous tuerais. Soyez efficace et concentré. Je ne vous pardonnerais aucun faux pas. Maintenant plus que jamais, vous jouez vos vies.


Ils renforcèrent leurs positions, certains les ajustant en observant les autres discrètement. Je désignais les binômes, lançant les combats quelques minutes plus tard en mélangeant les niveaux, rectifiant les erreurs avec des coups de bâtons violents sur les zones posant problèmes, me contentant de phrase très brève pour qu'ils rectifient leurs positions. Les faisant travailler encore et encore, changeant leurs binômes de temps en temps. Je finis par les stopper leurs demandant de s'asseoir avant de désigner un groupe de trois pour qu'ils s'avancent au centre.


— Deux contre un. Demandais-je en les désignant.


Ils se regardèrent avant de se mettre en position, et j'arquais un sourcil en croisant les bras.


— Pardon, mais vous foutez quoi là ? Vous vous êtes cru dans un cour de danse ? C'est supposé être quoi ? Vous êtes des niveaux... Trois ? Eh bah on est dans la merde. Ça vous semble si difficile ce que je vous demande ?

— Non, madame. On reprend. Répondirent rapidement les hommes en hochant la tête.


Je restais dans ma position, les laissant reprendre le combat en regardant ma montre, calculant le temps en observant le « combat », finissant par ne pas pouvoir retenir mon rire nerveux.

Même mes gosses auraient mieux combattu. C'est supposé être des assassins ça ? Mais même Uta les auraient déjà buté putain.

Je défis le haut de ma tenue, faisant rouler mes muscles avant de m'avancer en décroisant mes bras, me propulsant pour venir en percuter deux avant de laisser mon poing venir percuter le troisième dans le visage. Atterrissant à peine sur mes pieds que je venais terminer les deux premiers avant de me redresser.


— Même pas quinze secondes. Je vois même pas la difficulté de l'exercice. Vous êtes des assassins. Et vous vous combattez comme des gamins en couche, c'est lamentable. Exposais-je d'une voix froide. Et vous êtes supposé être des élèves de cette école ? C'est lamentable. Vous faites honte à cette école. Vous n'avez donc pas d'honneur ? Dégagez moi ça, Toi, toi et toi, vous êtes les prochains. En positions ! Ordonnais-je en les désignant.


Je me remis à ma place, croisant les bras observant le combat dès que les corps furent dégagés, le stoppant au bout d'un moment avant de désigner un autre groupe, décimant de temps en temps un ou deux combattants qui ne prenaient pas assez la menace au sérieux. Terminant au bout de quelques heures avec un groupe réduit de moitié.


— Cinq minutes pour souffler. Nous passons aux lames ensuite.


J'allais dehors m'allumer une cigarette, faisant craquer ma nuque tout en fumant. Il fallait être réaliste, je ne pouvais compter sur aucun de ces branques pour défendre l'école. Je tournais le regard vers les élèves, soupirant en me massant la tempe tout en les observant essayant de reprendre des forces.


— Allez vous coucher. Vous ne valez plus rien. Ordonnais-je


Ils se relevèrent aussi vite, me saluant avant de partir et je reposais le regard devant moi, réfléchissant en fumant. Il ne restait plus qu'à espérer que les gardes et les instructeurs aient un meilleur niveau, sinon nous étions bien dans la merde.

Je terminais ma cigarette, l'écrasant avant de rentrer dans la salle, balayant du regard les instructeurs présents avant de poser mon regard sur l'un d'eux, le désignant du doigt.


— Toi. Attaque moi pour me tuer.

— Hai ! S'écria l'homme en lançant immédiatement son attaque.


Je le combattis un moment, le jaugeant clairement à travers différentes attaques. Terminant ensuite le combat en lui listant les points qu'il devait rectifier, en désignant un autre pour faire la même chose. Je ne retins aucun de mes coups, frappant à pleine puissance, jaugeant autant leurs capacités à se battre qu'à résister, disséquant avec minutie leurs façons de combattre en les prenant tour à tour, leurs donnant toujours un ou deux points à rectifier. Terminant plusieurs heures plus tard où j'allais me prendre une bouteille d'eau que j'allais boire sur dehors, la buvant entièrement avant de m'allumer une cigarette, réfléchissant tout en observant les rondes des gardes.


Je finis par me lever, revenant dans la salle en m'allumant une nouvelle cigarette, arquant un sourcil alors que Soke s'amusait visiblement avec John, l'attaquant au Katana. Ce vieux était vraiment le pire sale gosse de ce pays...


Je me frottais le crâne, les observant avant de hausser les épaules, abandonnant clairement les deux avec leurs conneries afin de ressortir. Allant trouver chaque garde pour les mettre en état d'alerte maximal, faisant minutieusement le tour alors que je postais des gardes à des endroits stratégiques avant de revenir vers la salle, m'allumant un mélange en m'asseyant tout en m'appuyant contre un mur.


John esquiva rapidement les nouvelles attaques puis fit quelques bonds en arrière, se figeant face au maitre tout en faisant craquer sa nuque. Le regard alors beaucoup plus noir, il s'avança d'un pas plus animal, gonflant sa poitrine par une forte respiration et se mit à bondir vers le maitre, lançant à son tour des attaques, n'identifiant plus son adversaire, visant chaque fois les points vitaux. Le Maitre commença par des esquives puis recula assez vite, ne suivant plus le rythme soutenu du Démon Blanc.


— T'as l'air fin maintenant hein ! Grognais-je en Américain. Tu vas te faire buter parce que t'as voulu jouer avec le démon encore ! T'as pus l'âge sérieux.


Je me levais en posant mon mélange terminé, faisant craquer ma nuque et rouler mes muscles avant de soupirer. Je m'élançais d'un bond, venant attaquer le démon avant de reculer, ricanant en écartant les bras.


— Petit petit petit. Le provoquais-je


Le grand maitre recula lentement en se dirigeant vers l'extérieur du tapis, sous le regard lourd de John qui tourna ensuite rapidement la tête vers moi, faisant à nouveau craquer sa nuque puis s'élança sur moi aussi vite. Il lança des coups violents et rapides, gardant son regard noir plongé dans le mien, frappant sans relâche et esquivant certains contre tout en bloquant l'autre, subissant ensuite mes attaques, augmentant toujours plus la violence de nos coups. Un sourire carnassier s'étira sur mes lèvres alors que je ne pouvais pas nier prendre mon pied dans ce combat réel.


— Aïeee Aïeee ça me rendrait presque nostalgique ça. Ricanais-je


J'augmentais la vitesse de mes coups pour me battre à ma vitesse réelle, décidant de me battre à pleine puissance aussi contre le Démon blanc, mon excitation grimpant clairement en flèche à chaque coup. John augmenta encore ses attaques, encaissant mes coups sans reculer, relançant les siens juste derrière puis fit quelques bonds en arrière, s'arrêtant le temps de lécher le sang sur ses lèvres et relança ses attaques, diversifiant les zones du corps qu'il attaquait tout en continuant d'augmenter sa vitesse et sa force.


— Bordel ce que tu m'excite mon démon. Gémis-je en l'attaquant.


Les pupilles de John rétrécirent lentement et il continua de contrer mes attaques, secouant parfois la tête. Je finis par lui sauter dessus, agrippant ses cheveux en plaquant mes lèvres sur les siennes, enroulant mes jambes autour de son bassin. L'embrassant avec passion.


— Tu comptes aller où comme ça mon démon ? Grondais-je contre ses lèvres


John se figea alors laissant ses pupilles revenir à la normal alors que sa respiration gonflait encore fortement sa poitrine, plongeant son regard dans le mien puis agrippa mes cheveux pour les tirer aussi vite en arrière, m'observant alors que je souriais.


— Izanami ? Souffla John avant de plonger ses lèvres dans mon cou, m'embrassant et me mordant fougueusement.


Je plantais mes ongles dans son crâne, me mordant fortement la lèvre.


— Putain éloignes nous de là. Soufflais-je


John releva la tête, la tournant rapidement vers une porte sur le côté de la salle et agrippa mes fesses tout en se dirigeant vers la porte. Il l'ouvrit alors rapidement puis la ferma d'un coup de pied dès qu'on pénétraient dans la salle.


— Je veux le démon. Grondais-je en le mordant dans le cou sauvagement, me frottant contre lui.



John glissa alors rapidement ses mains entre nous, agrippant les bords de mon kimono et le déchira violemment avant de descendre au sol en se couchant sur moi, se redressant ensuite pour déchirer le haut du sien, retirant juste après brutalement mon bas et descendit entre mes jambes caresser mon sexe de sa langue tout en agrippant mes cuisses. Je me cambrais aussi vite, plantant mes ongles dans ses bras en gémissant son nom, finissant rapidement par le supplier de me prendre avant de me décider à me servir moi-même, nous faisant nous retourner alors que je me redressais, changeant de sens afin d'accéder à mon envie, l'enjambant pour laisser ma bouche s'emparer de son sexe, grondant d'envie contre sa peau. John agrippa aussi vite mes cheveux, se cambrant à son tour, laissant des grognements s'échapper de ses lèvres.


— Bordel... Izanami... Grogna John en me tirant violemment sur lui, s'emparant de mes lèvres en agrippant ma nuque.


Mes ongles vinrent se planter dans son crâne alors que je me frottais contre lui.


— Mon samurai... Gémis-je


Il agrippa alors mes hanches et me pénétra sans plus attendre, lançant aussi vite ses coups de rein en maintenant ses mains sur mes hanches et gémissant sur les mouvements que je faisais pour accompagner les siens. Je plantais mes ongles dans ses épaules, mordant et léchant ses lèvres, gémissant de plus belle avant de me redresser pour accompagner ses coups de rein avec plus de force.




On ne ressortit de la pièce que plusieurs heures plus tard, allant nous laver avant d'aller piquer de quoi manger un morceau dans la cuisine.


— Tout ça à un goût de déjà vu. Ricana John.

— Clairement. Ricanais-je. Tu crois que c'est toujours le même plan de travail ? Terminais-je en arquant un sourcil.


John se plaça face à moi, posant ses mains de chaque côté sur le plan de travail en me calant contre puis déposa ses lèvres dans mon cou.


— Il faudrait peut-être vérifier pour être sûr. Souffla John dans mon cou.

— Toujours vérifier quand on a un doute. Soufflais-je avant de m'emparer de ses lèvres.


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