Chapitre 23
Je l'observais repartir, me passionnant pour mon café et John ricana nerveusement, s'excusant aussi vite avant de boire tranquillement son café. Je finis même par attraper une pâtisserie sous le regard insistant de Salomon, me retenant de peu de marmonner avant d'en filer une à John en souriant à Salomon qui repartit en ricanant.
— J'ai pas envie de pâtisserie. Murmura John en se penchant à mon oreille. Tu crois qu'il va le remarquer si je la planque ?
— Mange parce que sinon tu vas goûter à sa technique de lame. Marmonnais-je
Je terminais la mienne avant de boire mon café, en reprenant un autre en m'allumant une cigarette, levant mon regard. Je tournais le regard vers l'entrée de la salle à manger, m'étonnant de voir Antone arriver avant de tilter à la raison.
— Tu m'as ramené quoi encore, je comprends rien. Tu vas devoir me l'expliquer hein parce que j'ai l'impression qu'elle va m'exploser entre les doigts moi ta chose. Lança Antone en me pointant du doigt.
— Ouais j'arrive t'inquiète. Je vais te l'expliquer va. Je dois faire des ajustements en plus, y'a des trucs qui m'allaient pas en la testant.
— Parfait. Je t'attends alors.
Il repartit aussi vite et je tournais le regard vers Elena.
— Elena, pourrais tu libérer ton après-midi s'il te plait ?
— Mon après-midi ? Oui, sans problème. Sourit Elena en hochant la tête. Vincent ?
— Oui. C'est bon pour moi. Je m'occupe de tout. C'est bientôt prêt.
— Parfait merci. Souriais-je.
— T'as ramené quoi pour que Antone débarque ? S'étonna Jo.
— Un des jouets que j'ai terminé il y a peu. Ricanais-je.
— Un jouet ? S'étonna John. Ça a l'air de faire peur à Antone ton jouet.
— Parce qu'elle s'amuse toujours à modifier les voitures elle. Ria Jo. Le pauvre il met toujours des jours à les apprivoiser. Tu lui as fait quoi à celui-ci ?
— Un fantôme indétectable et renforcé contre les attaques. J'ai peut-être touché au moteur aussi, et modifier quelques trucs pour rendre la conduite plus agréable encore. La conduite est sympa, la tenue de route à améliorer à mon goût quand on pousse la vitesse au max, la conso reste dans la moyenne malgré ses capacités et elle a une excellente résistance aux attaques. J'en suis assez satisfaites en soit.
— J'aime assez le nom. Ricana Carlos.
— N'est-ce-pas. Ricanais-je. Mais t'en fait pas, j'en ait une en réserve qui te correspondra mieux va. Celle-là est réservé. Allez j'y vais avant qu'il ne me fasse réellement exploser la voiture ce con.
J'embrassais mon samurai avant de finir mon café, sortant de la salle à manger pour rejoindre Antone. J'entendis courir et je tournais la tête, ricanant en voyant Jo me suivre.
— Pas moyen que je la loupe. S'exclama t-il.
On rejoignit Antone et je laissais Jo admirer le jouet alors que je me penchais sous le capot avec Antone, lui expliquant la voiture, tout en vérifiant avec lui les niveaux et compagnie, la levant sur le pont ensuite afin de l'examiner en dessous, continuant de lui expliquer en détail la voiture et les modification faite en lui désignant les pièces, lui expliquant l'utilité de chacune.
— Excusez moi de vous déranger. Sourit John en s'avançant vers moi. Je dois aller faire un truc. J'en ai pour moins de deux heures. Sourit John en m'embrassant dans le cou.
— Prends quelqu'un pour t'accompagner. Répondis-je avant de tourner la tête vers lui. Pardon l'habitude. Attention à toi.
Je l'embrassais avant de me remettre à mes explications, tapant sur la main d'Antone en lui désignant ce que je lui expliquais. On se mit au travail un peu plus tard, allant finalement tester nos modifications en fin de matinée. Après une séance complète de nettoyage on la gara sur le côté et je rentrais dans la demeure en remerciant Antone, m'allumant une cigarette en montant à l'étage, me dirigeant directement vers le bureau de Vincent. Je vérifiais qu'il était bien là avec les gardes, tapant ensuite à sa porte.
— Entrez.
J'entrais aussi vite, refermant doucement la porte derrière moi.
— Tu avances comme tu veux ?
— Oui. Tout se met en place tranquillement. Je pense que tout sera bon pour le 28. Sourit Vincent. Comment vas-tu ?
J'observais mes poings avant de ricaner, me dirigeant vers son bar pour en sortir deux verres et la bouteille spéciale de Dino, en versant deux verres. Je m'approchais de Vincent, posant un verre à côté de lui avant de m'asseoir, prenant une gorgée de mon verre.
— Ça va, Et toi, ça s'est passé comment la Sicile alors ?
— Oh la Sicile, un grand moment. Sourit Vincent en tapant sur son ordinateur. Tiens regarde cette magnifique œuvre d'art signé du grand Pavel. Ricana Vincent en tournant son écran vers moi.
Je me penchais pour observer l'œuvre tout en fumant, ricanant avant de secouer la tête.
— Il s'est amusé encore l'Artiste. Tu as pu avoir tes cibles ? Les tiennes je parle.
— Oui, je leur ai fait profiter du spectacle. Ils ont eu tout le temps de voir le mur se monter et ensuite nous l'avons... comment dire... Incorporé vivant dans le mur avec sa femme. Je crois qu'il hurlait encore quand nous sommes partis.
— J'aime beaucoup l'idée. Avouais-je dans une moue. Tiens, suis-moi vu que tu as deux minutes.
Je me relevais en finissant mon verre, fumant ma cigarette en m'approchant de la porte, attendant Vincent. Il se leva en levant un sourcil, le sourire aux lèvres et me suivit. On ressortit de son bureau, rejoignant le rez-de-chaussée avant de sortir de la demeure et je continuais à marcher avant de sortir le jeu de clé de ma poche, m'arrêtant devant la voiture en me tournant vers Vincent.
— Tu avais besoin d'une voiture à toi et je voulais que tu puisses te déplacer en toute sécurité. Donc je te présente ta nouvelle voiture. Souriais-je en lui tendant le jeu de clé. On a fini les révisions et les modifications, elle n'attend que toi.
— Naëlle, c'est... Commença Vincent en se grattant l'arrière de la tête. C'est beaucoup trop... Elle est... Magnifique. Je ne sais pas quoi dire. Je voulais juste une voiture... Mais là... Merci.
— Bah c'est une voiture. Quatre roues, une carrosserie, des sièges, moteur. Juré ça se conduit pareil hein. Juste... Bon j'ai un peu abusé sur la sécurité, mais au moins tu pourras l'emmener où tu veux sans être emmerdé. Tu peux même te faire une fusillade que ça passera crème j'ai... pas testé. Pourquoi j'aurai testé ça hein. Terminais-je dans un grand sourire.
— Pas testé hein... Ricana Vincent en secouant lentement la tête.
Il se pencha vers moi et m'embrassa tendrement sur la joue.
— Merci beaucoup. Tu me gattes.
Je l'enlaçais tendrement, posant ma tête contre son épaule.
— C'est normal. Avec tout ce qui arrives je refuse qu'il t'arrive quoi que ce soit. Murmurais-je
— Ne t'en fais pas. Je reste prudent. Mais je suis touché par le geste. Sourit Vincent en me serrant contre lui.
Le téléphone de Vincent se mit alors à vibrer et après s'être excusé, il regarda son écran tout en me gardant contre lui, se mettant aussi vite à ricaner.
— Tiens regarde moi ce pilote. Ricana Vincent en me montrant l'écran de son téléphone. C'est filmé en direct.
J'écarquillais les yeux en voyant John sur une moto, hallucinant clairement.
— Mais depuis quand il fait de la moto lui ?
— Et bien, il a commencé à s'absenter tous les matins depuis une semaine, parfois des matinées entières. Je pense que c'était un moyen de s'occuper. Il passe son examen aujourd'hui et j'ai peut-être vu son nouveau jouet dans le garage. Ricana Vincent.
— C'est sympa on pourra se faire des courses comme ça ! Il doit adorer ça, j'ai hâte de le voir conduire. Oh je dois recevoir la voiture pour Elena au fait.
Je sortis mon portable, l'allumant en grimaçant, grimace se renforçant au vu du nombre de message et d'appels. Je mis plusieurs minutes à trouver ce qui m'intéressait, regardant l'heure avant de ranger mon téléphone.
— Juste avant le repas. Et si on allait faire un tour en voiture Vinvin ?
— Mais avec plaisir. Sourit Vincent.
Il s'avança vers la voiture, ouvrant la porte passager en s'inclinant devant moi, m'invitant de la main à monter dans la voiture, le sourire large aux lèvres. J'écrasais ma cigarette avant de monter dans la voiture, observant Vincent faire le tour pour venir se positionner côté conducteur. Une fois installé, il observa tout l'habitacle, scrutant chaque détails et finitions de la voiture, posant finalement ses mains sur le volant et la démarra. Il fit ensuite ronfler le moteur par quelques légers coups d'accélérateur puis enclencha la première et avança la voiture jusqu'au portail.
— Un choix de destination madame Gomora ? Sourit Vincent en tournant la tête vers moi.
— Vers le port principal, je t'indiquerais la route en y arrivant. Souriais-je
On arriva finalement vers le port et j'indiquais la route à Vincent, nous faisant entrer directement dans un bâtiment avant de se garer et j'en descendis avec Vincent, m'allumant un mélange en m'avançant vers un porte, faisant signe à Vincent de me suivre. J'ouvris la porte, entrant dans l'atelier qui venait de finir la voiture pour la Cosa, m'en approchant en saluant tout le monde.
— Bonjour tout le monde. Ça dit quoi ?
— Bonjour patronne. Me salua le chef. On est justement en train de remplir les planques comme vous l'avez demandé, vous voulez revérifier ?
— Monsieur va s'en charger. Souriais-je.
Le chef hocha la tête et je m'avançais vers la voiture, observant l'intérieur et les planques avant de passer par le moteur.
— Lola, t'as mis tout ?
— Détecteur de missile, radar,... J'ai tout mis. Une vrai forteresse sur roue opérationnelle. On a bien fait de la garder au secret celle-là. Très amusante à faire clairement. Merci pour le défi. Sourit-elle.
— Lola c'est ça ? Rassurez moi, elle ne vole pas n'est ce pas ? Lança Vincent en pointant la voiture du doigt.
— On essaye toujours, on est dessus. La patronne en veut à tout prix une.
Je me pinçais les lèvres en haussant les épaules, entendant les autre rire aussi vite.
— Détecteur de missiles ? Naëlle ? Vraiment ? Ricana Vincent. C'est plus une voiture, c'est un char d'assaut. Bon regardons les planques.
— Hé ça peut servir ! Si on les vise au lance roquette et compagnie, ça fera le taff aussi ! Rétorquais-je en croisant les bras.
— Oui. Excuse-moi. Ricana Vincent. Prévoyance avant tout.
Je hochais vivement la tête, décroisant les bras avant de m'avancer vers les armes, observant les stocks en fumant mon mélange, vérifiant chaque arme.
— Tu me diras si j'ai bon pour les armes aussi Vinvin.
— C'est possible d'ajouter deux arbalètes pistolets côté passager ? Le reste me parait très bien.
— On doit avoir ça. Répondit le chef. Je reviens.
Il partit aussi vite avec des hommes et je reposais mon regard sur les lames, les testant avant de les reposer.
— Ça sera parfait pour ses déplacements d'affaires et ça rassurera sûrement Carlos.
— Oui. Je pense qu'il sera plus tranquille avec ça. C'est pour la voiture que tu veux voir Elena cette après-midi ?
— Rien à voir. Pour son entrainement. Je vais commencer cette après-midi.
— Tu vas l'entrainer ? Ça va être noël avant l'heure pour elle. Tu vas t'en apercevoir très vite, c'est une très bonne élève. Tu sais le niveau que tu veux lui faire atteindre ?
— J'ai mon idée en effet. Ce sera assez simple d'y parvenir même si elle va se manger beaucoup de coups, elle aura fait de très bon progrès en une semaine. Ses capacités la rendent supérieure de base à Carla, alors elle pourrait se battre à égal avec elle au bout de la semaine je dirais. Avec une Carla sérieuse j'entends. Je risque de te la prendre beaucoup d'heure par contre, je suis pas très diplomate pour apprendre, mais bon Elena est assez maso pour aimer ça.
— Elle a une mémoire eidétique ou mémoire absolue comme certain l'appelle, diagnostiquée quand elle était enfant. Pour la plupart des enfants ayant cette capacité, cela disparait à l'âge adulte, mais j'ai étudié le sujet et je lui ai fait suivre un programme qui lui a permis de garder cette faculté. Qu'il s'agisse d'une image, d'un texte, d'un son, d'une situation géographique précise, etc. Tout se stocke immédiatement dans sa tête et ça lui permet de l'utiliser aussi vite. Elle prend les coups sans les craindre car elle apprend tout autant. Prend la le temps que tu estimeras avoir besoin, je peux gérer l'organisation avec Carlos.
— Hmhm je sais. J'ai la même alors je sais le reconnaitre. Ricanais-je. Ma capacité de stockage est juste plus importante mais ça reste la même chose. Continuais-je en jouant avec les lames. Mon père l'a compris très tôt alors il me laissait engloutir des connaissances comme je le désirais. Ça n'a pas que de bon côté. Je suis incapable d'oublier les choses, je peux les mettre de côté, mais je ne peux pas les oublier. Pourtant j'ai un paquet de chose que je préférerais oublier.
Je reposais les lames, tournant le visage pour observer arriver le chef et je le rejoignis, prenant les arbalètes tour à tour en main pour les tester avant de secouer la tête.
— Non ça n'ira pas. Je verrais à la maison t'en fait pas. Tu peux remplir les planques chef. Merci.
Je m'allumais une cigarette, sortant mon portable pour apercevoir un message de John et je lui répondis qu'on allait pas tarder à revenir avant de ranger mon portable.
— Notre pilote s'inquiète ?
— Deux disparus ça fait beaucoup pour lui. Ricanais-je.
— Et si tu conduisais pour le retour, je n'aie encore jamais eu le privilège de monter avec toi. Sourit Vincent. Montre-moi ce que la voiture à dans le ventre.
— Pas de souci. Ricanais-je. Lola, t'amène ça à la maison, ton père sera content de voir sa fille indigne qui l'abandonne et qui...
— C'est bon c'est bon. Ria t-elle. Je l'amène
— Merci. Souriais-je
Je saluais tout le monde, repartant avec Vincent vers l'entrée par laquelle nous étions arrivée.
— Cinq minutes Lola.
— Parfait. Hurla t-elle
J'ouvris la porte pour laisser passer Vincent, refermant derrière moi, terminant ma cigarette.
— Fille de Santana. Répondis-je à Vincent
— Elle a l'air très douée. Sourit Vincent.
— Elle fait du très bon boulot en effet, ses chefs en sont très satisfaits.
J'entendis le bruit d'un ronflement de moteur et un sourire en coin s'étira alors que je m'avançais vers la voiture.
— Allons y, elle va vouloir nous doubler. Ricanais-je en montant en voiture.
— C'est possible ça ? Ricana Vincent en montant dans la voiture.
— Ça ne l'empêchera pas d'essayer. Répondis-je en démarrant. Accroche toi par contre.
J'accélérais aussi vite, venant faire déraper la voiture avant de m'engager vers la sortie du garage, déboulant comme une dingue pour m'insérer dans la circulation. Je ricanais en regardant dans mon rétro, accélérant de plus belle.
— Allez lola, on me montre ce que ça a dans le ventre.
Je poussais l'accélération tout en me faufilant entre les voitures, ralentissant à peine pour les croisements alors qu'on traversait L.A. On termina par arriver dans la route montagneuse, un grand sourire s'étirant sur mon visage alors que j'accélérais de plus belle, klaxonnant à une certaine distance sans ralentir afin de rentrer dans la demeure sans m'arrêter, venant me stopper devant la demeure après un dérapage.
Je me tournais vers Vincent avec un grand sourire.
— Pardon je voulais tester les modifications. Ça va ?
— C'était parfait. Excellente démonstration. Ricana Vincent. Merci beaucoup.
— Malgré sa puissance, elle reste très simple à prendre en main et à manier en fait. Tu pourras en faire ce que tu veux sans grand souci. Tu me diras si tu veux des modifications dedans.
Je l'embrassais sur la joue avant de sortir, observant arriver Lola avec la voiture. Elle se stoppa de façon aussi délicate, descendant de la voiture en ricanant.
— Abusé comment tu m'as devancé. Je me fais toujours grillé. Ricana t-elle en me lançant les clés. Allez je vais voir mes vieux. Merci pour l'invitation. Bonne journée Monsieur.
— Bonne journée Lola, merci à toi. Souriais-je en attrapant les clés.
— Bonne journée mademoiselle. Sourit Vincent.
Je me tournais pour observer arriver Antone, faisant le point avec lui sur la voiture avant de le laisser la ranger, lui expliquant qu'elle appartenait à Vincent dorénavant. Il hocha la tête, reprenant la voiture de Vincent pour la ranger.
Je me rallumais une cigarette, observant la voiture pour la Cosa.
— Pour les arbalètes, je préfère la laisser mettre les siennes. Elle est sûrement habitué à certains modèles et vu les situations où elle pourrait en avoir besoin, mieux vaut une arme qu'elle maitrise entièrement dans l'urgence. Tu en dis quoi ? Terminais-je en tournant le regard vers Vincent.
— Oui. Elle les a elle-même modifiée. Je pense que c'est mieux comme ça. Dès que le déménagement sera terminé, on les installera.
— Je m'en doutais un peu si c'est des armes qu'elle manie depuis très longtemps. Ça me laissera le temps de modifier les plans derrière pour adapter deux caches spéciales. Bien allons chercher les deux. Souriais-je.
Je rentrais dans la demeure, demandant au garde de me trouver Elena et Carlos. Carlos pas dur à trouver puisqu'il était dans le salon pour boire un verre, et Elena à bosser dans l'appartement de Nino. J'observais arriver Carlos, lui souriant.
— Demandez à Mademoiselle Castello de nous rejoindre devant. Demandais-je au garde avant d'entrainer Carlos avec moi.
Je ressorti avec Carlos, le laissant regarder le jouet.
— Je te disais que ton fantôme sera plus à ton image. Celui là dispose aussi d'un renforcement contre les balles et les attaques, les vitres teintés sont résistantes à la grande majorité des balles sur le marché, le système équipé te permettra de repérer toute attaque extérieure visant ton véhicule et son moteur de les semer sans difficulté. Et comme on parle d'une voiture à votre image, il est truffé de planque avec des armes pour te permettre de réagir à l'urgence. Expliquais-je à Carlos en ouvrant les portières. En termes de véhicule, il sera parfait pour tout ses déplacements d'affaire. Est-ce que ça te convient ?
— Bordel de... S'exclama Carlos en plongeant la tête à l'intérieur de la voiture.
Il tourna la tête vers moi, le sourire large sur le visage.
— Je... Je peux ? Demanda-t-il en pointant du doigt le siège conducteur.
Je lui tendis les clés, ricanant en haussant les épaules.
— C'est toi qui va la conduire la très grande majorité du temps te connaissant alors vas-y
Carlos prit les clés en me remerciant, le sourire toujours plus large et mis aussi vite le contact, lançant quelques accélérations pour entendre le moteur.
— Elle roule aussi bien qu'elle ronronne ? S'excita Carlos.
— Avec un bon pilote oui, on a modifié le moteur d'origine pour en faire une vraie bête nerveuse à souhait. Tu devrais t'amuser avec clairement.
— Elle est... Euh, désolé d'avance hein, mais putain de merde, elle est bandante. Lança Carlos en regardant partout dans l'habitacle.
Je me penchais au dessus de lui pour ouvrir les planques devant son regard, lui révélant les X planques dedans.
— J'avoue elle est sacrément bandante, c'est un modèle très bon à conduire et avec ça, on peut te foutre dans une fusillade que tu risquera que dalle. Je dois rajouter deux planques derrière pour les arbalètes de la demoiselle mais il y a arme et lames déjà en minimum. Si tu vois d'autres caches à faire dis le moi. Souriais-je en me redressant.
Je passais de l'autre côté de la voiture, lui ouvrant les autres planques avant de passer à l'arrière. Je me reculais finalement, m'allumant un mélange. Carlos sortit de la voiture et passa à l'arrière, sortant et entrant par chaque portière tout en regardant les planques, poussant des gémissements en même temps.
J'observais Elena nous rejoindre, lui souriant.
— Tu vas avoir besoin d'un véhicule pour tes déplacements officiels dans lequel tu ne risque rien. Je me suis dit que ça ferait un bon cadeau pour ton intronisation. Il manque encore deux choses dedans mais elle est opérationnelle.
— Bordel, c'est un coup à jouir en pleine fusillade... S'écria Carlos en sortant la tête de la voiture. Oh.. Elena. Sourit bêtement Carlos.
Elena leva un sourcil en observant Carlos puis tourna la tête vers Naëlle.
— Je ne sais pas... Enfin si... Merci Beaucoup. Vous faites vraiment beaucoup pour nous. Je ne vois pas comment vous remercier de tout ça. C'est vraiment... Bordel, elle est magnifique. Souffla Elena en commençant à tourner autour de la voiture.
— Tu as besoin d'un véhicule qui te permettra de te déplacer en toute sécurité et qui te permettra de réagir à toutes les situations. Et cette voiture est conçu spécialement pour cela. Tu es la patronne de la Cosa Nostra, c'est la voiture de la patronne de la Cosa. Une alliance entre un Amaro et un McKinnon sur roue. Ricanais-je
Elle se pencha vers l'intérieur de la voiture, observant l'habitacle alors que Carlos lui montrait les planques comme un gosse voulant montrer de nouveaux jouets, se mettant à rire en regardant Carlos puis ressortie la tête avant d'aller s'asseoir sur le siège conducteur, appuyant aussi vite sur l'accélérateur, laissant alors s'échapper des jurons en sicilien, un sourire large s'étirant sur son visage.
Je ricanais en m'asseyant sur les marches, tournant le visage en souriant vers Vincent.
— Je crois qu'ils l'aiment bien. Ricanais-je.
— Tu les gattes. Sourit Vincent. C'est un très beau cadeau et je crois qu'on a presque perdu Carlos. Ricana-t-il.
— Attends qu'il la teste ce sera pire. Riais-je. Mais c'est le genre de véhicule qui ne peut que vous rassurer tout les deux. Terminais-je plus sérieusement. Elle aura encore des adversaires sur sa route, avec l'un de nos véhicules, ils ne pourront rien faire contre elle. Même s'ils essayent de poser quoi que ce soit dessus, l'ordinateur de bord est conçu pour détecter tout élément étranger donc Carlos sera prévenu immédiatement sur son téléphone et dans la voiture. Ça ne vaut pas un Amaro, mais c'est pas mal. Il existe un modèle hybride en cours de finition en fait, entre ton modèle et le leur. Il sera livré chez les parents Castello. Même s'ils sont à la retraite à présent, cela te rassurera de les savoir en sécurité avec ce véhicule. Au moindre souci tu seras informé et tu pourras réagir. SI ça te convient bien sûr.
— Tu viens de me remettre à la retraite. Ria Vincent. Oui, comment cela ne pourrait-il pas me convenir. Sourit Vincent en venant poser sa main sur ma joue. Tu es un amour de Dragon.
Je l'enlaçais avant de l'embrasser sur la joue, passant ma main dans ses cheveux.
— Toujours un plaisir de te voir sourire. Souriais-je
Il prit alors mon visage entre ses mains et déposa un baiser sur mon front.
— Et c'est toujours aussi agréable de voir le tiens.
Je penchais la tête en arrière, ricanant en voyant John arriver.
— Eh bah mon samurai, c'est quoi cette tête ? La matinée fut bonne ?
— On entend des cris depuis le salon... Ma matinée ? Oui, très bonne. Sourit John, levant un sourcil en observant Carlos et Elena. Et toi ?
— Oui, on a pus finir les modifications sur la voiture et tester le nouveau jouet de Vincent. On en a profité pour aller constater le dernier jouet que j'avais en cours, et on vient de le livrer à ses destinataires, expliquant les cris... Ils ont l'air content. Ricanais-je en me relevant.
— Tu as encore fait très fort. Sourit John en m'attrapant par la taille. C'est bientôt l'heure de manger. Que dirais-tu d'un verre belle Izanami ?
— Avec plaisir. Soufflais-je avant de l'embrasser.
On rentra alors dans la demeure et John récupéra au passage Hakan et le biberon que tenait Carla, se dirigeant directement vers le salon sans prêter attention à ses grognements. Il posa le biberon sur la table basse et alla préparer les verres en gardant Hakan dans les bras. Il revint ensuite vers Naëlle et lui posa le verre sur la table.
— Tu veux lui donner ? Sourit John en me tendant Hakan.
— Avec plaisir. Souriais-je en attrapant Hakan. Bonjour mon acrobate. Soufflais-je en l'embrassant.
J'attrapais son biberon, mettant Hakan en positionnant afin de lui donner, lui embrassant le front avant de relever mon regard vers John.
— Comment ça se passe avec le chaton ?
— Elle s'accroche. On vient de finir le programme endurance. La semaine prochaine, les choses vont se corser mais personne n'est là pour la freiner, alors c'est très prometteur. Sourit John.
— Ça va être intéressant à voir en effet. Confirmais-je. Elle a très envie que tu sois fier d'elle donc elle ne lâchera rien.
— Elle revient de loin. J'avais vraiment peur que l'effet Marco la freine dans sa progression. C'est une battante. Et toi ? Tu commences cette après-midi avec Elena ?
— En effet. La progression sera bien plus rapide, nous fonctionnons pareille alors ce sera facile pour elle. Je dois juste lui faire stocker le maximum de chose pour l'affuter sans même qu'elle ne s'en rendre compte. Mais ça va clairement plaire à Nino.
— Je l'ai vu en entrainement. Ses capacités sont très surprenantes. Elle utilise déjà certains coups de Nino et d'Aaron. Si elle mémorise aussi bien tes leçons, oui ça plaira sans aucun doute à Nino. Tu sais quel niveau tu veux lui faire atteindre ?
— Si je ne connaissais pas tes géniteurs, je jurerais que tu es du sang Amaro mon samurai. Ricanais-je. Je veux en faire une patronne, alors elle aura le rang d'une patronne.
Il hocha la tête en souriant puis se pencha vers elle pour récupérer le biberon, me laissant positionner Hakan pour l'aider à digérer et me tendit ensuite mon verre.
— Je ne t'ai pas encore dit mais, j'ai pris des cours pendant ton absence.
— Des cours de ? M'étonnais-je
— De moto. C'est pour ça que je me suis absenté ce matin. Je passais l'examen. Sourit John. Je me suis dit que ça pouvait être sympa qu'on puisse sortir tous les deux en moto, même si j'adore être ton passager. Ricana-t-il.
— C'est excellent comme idée, tu as aimé alors ? Conduire une moto j'entends.
— C'est très différent de la voiture. La prise de vitesse se ressent beaucoup plus. C'est très grisant.
— Oui clairement, c'est vraiment plus amusant avec une moto. Il faudra qu'on se fasse ça maintenant que tu sais conduire une moto. Souriais-je en caressant le dos d'Hakan.
— Oui. J'ai hâte. Sourit John.
On alla ensuite rejoindre tout le monde dans la salle à manger et je gardais Hakan avec moi, m'amusant clairement de la tête de gosse surexcité de Carlos.
— J'en déduis que votre nouveau jouet vous plait. Ricanais-je. Si tu vas voir ta sœur tu pourrais en profiter pour la tester. D'ailleurs, nous devons aussi parler de ça en privé. Me rappelais-je
— De... Ma sœur ? Euh... D'accord. Répondit Carlos se calmant aussi vite.
Je laissais le repas se dérouler, profitant ensuite du café et je rendis Hakan à mon samurai.
— Je l'ai endormis. Grimaçais-je. Désolé.
Je me reculais pour m'allumer une cigarette, me frottant le crâne.
— Elena, tenue de sport s'il te plait. Salomon tu as pus..
— Oui Madame. Tout est remis.
—Merci beaucoup. Souriais-je. Désolé pour ça...
Il me fit un clin d'œil et se contenta de repartir de la salle à manger, me laissant finir mon café.
— Carlos, tu viendras aussi.
— Très bien. Répondit Carlos en hochant la tête.
— Je vais me changer tout de suite. Sourit Elena en se levant de table.
Je hochais la tête, terminant ma cigarette avant de me lever à mon tour, me penchant pour embrasser mon samurai. J'allais me mettre en tenue, redescendant pour trouver Carlos et Elena. Je les amenais directement dans ma salle, les laissant entrer avant de refermer la porte derrière nous.
— Nous allons commencer par le sujet de ta sœur. L'endroit où elle vivait ayant été découvert, il est préférable de la changer d'endroit. Nous avons fait disparaitre vos traces donc elle devrait être bien plus tranquille dorénavant. Avez-vous une idée de l'endroit où elle ira ?
— Elle vivra à la résidence. Répondit Elena. Une maison annexe comme celle de Carlos sera à sa disposition au milieu de celles de mes hommes.
— Parfait alors. Leurs affaires sont déjà en cartons et en stockage. Tu pourras demander à Salomon quand tu voudras organiser l'aménagement de leurs maisons. En attendant que tout ça soit réglé on les laissera à l'appartement Gomora.
Je m'avançais dans la salle, commençant à m'échauffer en observant Elena.
— Bien Mademoiselle Castello. Mémoire absolue, tu retiens tout en une fois. Tu as un niveau potable en combat, mais clairement à perfectionner. Les bases sont bonnes, Carlos a bien fait son boulot et tu as commencé à emmagasiner les attaques de Aaron et Nino, mais ils se freineront toujours pour ne pas te blesser. Le côté nounours de Nino même s'il te l'avouera jamais. Je vais donc m'occuper de ton cas à présent. De 8h à 20h, à partir de maintenant, tu seras en entrainement avec moi. Je te préviens, je suis réellement la pire des garces, et je ne retiendrais mes coups que pour éviter de te casser quelque chose ou te tuer. Mais ton corps va devoir apprendre la douleur pour réagir pour les prochaines fois. Ça va clairement piquer, mais c'est pas comme si tu avais peur de la douleur et du défi vu que tu as été élevé par les Castello et un Amaro. Tu es la patronne de la Cosa Nostra, donnons donc à cette patronne le niveau qui lui conviens. Je ne serais satisfaites que quand tu tiendras face à moi.
— Je suis prête. Répondit Elena le regard déterminé. Je prendrais vos coups et apprendrais à les rendre avec plaisir. Je n'arrête pas de vous le dire mais, merci madame Gomora. C'est une aide précieuse que vous m'offrez.
— Tu as largement les capacités d'être une très bonne dirigeante pour ton clan Elena Castello, et cela sans mon aide. Ta réussite par tes propres moyens le confirme déjà et cela fait un moment que Hakane te connait de réputation à travers tes boites. Ce simple fait est déjà un bon indice quand on connait suffisamment l'homme dirigeant son empire d'une main de fer. Tu as grandement appris à côté de Amaro, pas seulement la pratique, mais il t'a clairement forgé sans même se rendre compte à quel point. Tu pratique tout comme lui le masque, rien ne sort et ne filtre de ce qui se trame dans ton esprit, et la grande majorité des personnes se casse les dents à essayer de te percer. Les Dragons et la Cosa Nostra ont toujours eu des relations cordiales entre eux, vos règles peuvent se rapprocher des nôtres, et vos codes de conduites nous ont toujours amenés à vous considérer avec respect. Ce qui t'arrive aujourd'hui, je l'ai connu moi-même quand j'ai été nommé par Diego. Mes méthodes ont été différentes à l'époque je le reconnais, je ne savais pas encore très bien me canaliser. Ricanais-je. Je ne fais que te donner les cartes pour te permettre d'être à la hauteur de ton ambition. Échauffe toi à présent, tu vas en avoir besoin.
Elena hocha la tête puis commença aussi vite son échauffement, prenant le temps de chauffer tous ses muscles, les étirant avec minutie puis les chauffa à nouveau. Elle termina en faisant craquer sa nuque de gauche à droite puis de haut en bas et se mit en position. Je me mis en position à mon tour, regardant l'heure pour estimer le temps qu'il me faudrait.
On va essayer de pas trop l'abimer dès le premier jour.
Je reposais mon regard sur Elena, me redressant sans la lâcher du regard, l'analysant tout en marchant autour d'elle, lançant mes attaques sans lui donner le moindre indice que j'allais l'attaquer, l'enchainant de coups jusqu'à la faire voler quelques mètres plus loin. Je me redressais, la voyant se relever avant de secouer la tête et je repartis à l'attaque aussi vite, m'amusant à refaire certaine attaque qu'elle connaissait déjà de façon plus rapide, la laissant parer certaine attaque alors que d'autre venait clairement lui faire plus mal. Je me reculais quand elle tomba sur le sol, lançant un regard en coin à l'horloge avant de reposer mon regard sur Elena.
— Cela fait deux heures que tu encaisse et tu es toujours vivante. Pas mal. Néanmoins être à terre ne ta va pas Elena. En position. Cinglais-je
Je repartis à ma place, croisant les bras sur mon buste en la dévisageant.
— Attaque moi à présent.
Elena se releva en se léchant lentement la lèvre, un sourire carnassier sur le visage et le regard déterminé. Elle s'élança ensuite à l'attaque, exécutant ce qu'elle venait de mémoriser dans un ordre différent, tentant d'atteindre Naëlle sans se ménager, répétant les gestes en créant de nouvelles combinaisons. J'esquivais sans mal en ricanant, finissant par attaquer à mon tour, ne cherchant même pas à baisser ma vitesse.
— Plus vite ou je te tue. Tonnais-je.
Elena accéléra aussi vite commença à recomposer ses attaques, les modifiants à chaque tentative, tout en s'appliquant de bloquer certaines de mes contre-attaques, gardant un rythme soutenu. Je continuais de l'enchainer de coups, gardant un registre spécifique afin de l'exploiter au maximum pour la séance d'aujourd'hui.
À 19h30 je m'arrêtais, faisant signe à Elena de se stopper à son tour.
— Assis toi à présent, prends cinq minutes en fermant les yeux pour mémoriser chaque attaque que j'ai pus te faire.
Je m'allumais une cigarette en m'éloignant, me posant contre le mur. Elena prit une grande inspiration puis ferma les yeux, visualisant la séance, analysant chaque chose. Elle reprit ensuite une nouvelle inspiration puis expira en rouvrant les yeux lentement.
J'écrasais ma cigarette, me décollant du mur afin de m'avancer vers elle.
— Debout à présent, tu devrais maitriser une catégorie de combat. Nous allons bosser la rapidité maintenant. Répéter encore et encore pour que tu ne réfléchisse plus.
Elena se releva aussi vite, et hocha la tête en me souriant.
— Je suis prête.
Je lançais aussi vite le combat, lui faisant répéter encore et encore chacune de ses attaques et de ses contres inlassablement, ne m'arrêtant que quand je fus satisfaite.
— Bien. Douche puis repas. On reprends demain 8h. Souriais-je.
— Demain 8h. Répondit Elena en hochant la tête. Je serais à l'heure.
— Parfait. Carlos, tu reste ici toi.
— Hein ? Que je... S'étonna Carlos. Euh... Ok. Je vous écoute.
Je m'allumais une cigarette, m'étirant doucement avant de tourner mon regard vers lui.
— Oh on va pas parler. On va te faire bosser. Tu ne voudrais pas te faire soumettre par Aaron non ? Le provoquais-je
— Je n'ai pas de problème de rivalité avec Aaron. Ricana Carlos en retirant son tee shirt. Mais je ne dis jamais non à un entrainement madame.
— Je n'ai pas parler de problème. Répondis-je en fumant. C'est juste bien plus plaisant quand la personne avec qui nous sommes est à notre niveau et que l'on a pas peur de la tuer par mégarde.
Je terminais de fumer ma cigarette, laissant Carlos s'échauffer avant de me mettre en position, lui montrant l'horloge du doigt.
— Fin du combat 20h30.
Il hocha la tête en se mettant en position, et je lançais le combat aussi vite, laissant partir des coups puissants dès le départ pour ne pas qu'il se retienne. Je pus jauger de ses progrès, continuant de le pousser dans ses retranchements alors qu'il gardait une excellente défense. Je me stoppais à 20h30 comme convenu, allant m'allumer un mélange en m'appuyant contre le mur.
— Tu as un instinct de survie vraiment impressionnant. Il n'est pas née celui qui te fera plier.
— Seule la mort me fera plier, madame. Me sourit Carlos. Je vous remercie pour tout ce que vous faites pour Elena et ma famille. Ajouta-t-il en inclinant la tête. C'est un vrai plaisir de vous connaitre.
— Parfois même la mort ne veut pas de nous tu sais. Rétorquais-je en laissant mon regard se perdre sur les murs. J'aide Elena parce qu'elle a les compétences et les capacités. De plus la famille Castello a toujours eu une grande importance pour Vincent alors c'est normal pour moi d'aider des personnes qui ont toujours aidé Vincent pendant des années. Je sais pourquoi tu veux aller au Mexique, mais n'oublie pas là-bas ce que tu y trouveras Carlos. Vous ne pouvez qu'imaginer, tous, et ce n'est peut-être pas plus mal. De seulement juste se douter. Mais quoi qu'il arrive, aucun des hommes présents là bas ne doit avoir une mort douce. Tu croiseras des femmes aussi, qui se feront passer pour de simple manipulée de tout ça, qui voudront vous apitoyer. Tu connais mon sérum, tu l'embarqueras. Tu les interrogeras systématiquement.
Je posais mon regard sur lui, continuant de fumer.
— Nous sommes connus pour être les pires du milieu, je suis réputée pour être la plus cruelle et la plus redoutée du monde du crime et même des gouvernements. Mais crois-moi, c'est bien la pire pourriture de ce monde que tu verras là-bas.
— J'ai déjà vu le visage de cette pourriture et c'est ce qui a celé mon destin avec Elena. Le McKinnon qui ira au Mexique est très différent. Ce n'est pas à vous que je vais apprendre l'art des masques. Le fantôme est froid et cruel, il peut manipuler et torturer sans rien éprouver et ne s'apitoie sur personne. Répondit Carlos en ramassant son tee shirt. Je prendrais votre sérum, qui d'ailleurs est vraiment très efficace. Ricana-t-il. Je les interrogerais et les tuerais ensuite si elles ne sont pas des victimes.
Je hochais la tête continuant de fumer, tournant finalement la tête quand on toqua puis entra.
— Le repas est prêt Madame.
— On arrive alors. Souriais-je. Merci Salomon
Il hocha la tête, refermant la porte avec lui et je me redressais dans la foulée.
— Bien j'ai besoin d'un verre moi. Pas toi ?
—Si vous me prenez par les sentiments. Sourit Carlos en enfilant son tee shirt.
Je sortis de ma salle, rejoignant l'un des salons où je me versais un verre, allant me poser contre la fenêtre pour boire mon verre tout en fumant mon mélange.
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