Chapitre 19. Promenade en forêt.
Un camion arriva quelques minutes plus tard et ce fut Silvio qui en descendit, rejoignant ensuite Elena avant de lui serrer la main.
— Livraison avec 5 minutes d'avance. Sourit Silvio.
— T'as écrasé personne cette fois au moins ? Demandais-je l'air de rien.
— Oh c'était ça les secousses pendant la route ! Ricana Silvio en penchant la tête vers les roues de son camion.
Il ramena son regard vers moi en me tendant la main.
— Content de vous revoir. Sourit-il. Vous participez à la chasse apparemment.
Je lui serrais la main en souriant, hochant la tête avant de m'avancer vers les roues du camion.
— Y'en a qui passe sous le bureau, lui il est passé sous le camion. Moins productif hein.
— Bah. Aucun arrêt et aucun... Putain, on touche pas abruti. Grogna Silvio en lança une lame sur un homme près du camion. Aucun contrôle, je disais. Sourit Silvio.
Je ricanais en regardant le mec s'éloigner, reposant mon regard sur Silvio.
— Est-ce que je peux te demander un truc ? Tu peux refuser hein.
— Avec l'agréable séjour que nous avons passé chez vous et la gentillesse avec laquelle vous nous avez reçus, vous pouvez me demander presque n'importe quoi. Sourit Silvio. Qu'est ce que je peux faire pour vous ? Dites-moi.
— Je fais équipe avec Karel pour la chasse, ça te dirait de la faire avec nous ? Je sens que ça peut être super amusant. S'il te plait.
— Vous et mon fils pour une chasse à l'homme ? sourit-il en levant les sourcils. Ce serait avec un grand plaisir. Mais je ne suis ni de chez vous ni de la Cosa, je ne sais pas si je peux y participer.
— Bah en soit faut que je demande à la patronne de la Cosa si c'est possible, mais ça reste juste un jeu pour moi. C'est l'occasion pour eux de voir le comportement des hommes dans ce genre de mission surtout. Allons voir Elena. Souriais-je
— J'vous suis. Sourit Silvio en allumant sa pipe.
Je me dirigeais vers Elena, attendant qu'elle termine de faire le point avec ses hommes alors que je fumais une cigarette, lui souriant quand elle se tourna vers nous.
— Madame la patronne, je voulais te demander s'il était possible d'effectuer la chasse en faisant équipe avec Karel et Silvio ? Je sais que Silvio est neutre au niveau des clans et j'avoue que c'est purement pour m'amuser...Mais ça peut être grave marrant. Demandais-je avec un grand sourire.
— Ce n'est pas comme si nous ne le connaissions pas. Ricana doucement Elena en voyant ma tête. Les dragons ont été invités pour le jeu alors si monsieur Tosetti est partant, Je n'y vois pas d'inconvénient. Bonjour Silvio.
— Bonjour mademoiselle Castello. Merci beaucoup.
— Ohh trop bien ! Merci. M'exclamais-je avant de lui sauter dessus pour lui faire un bisou sur la joue.
— Ça va être du grand spectacle. Sourit Elena. Heureuse de pouvoir vous faire plaisir.
— Je dois encore amener la livraison sur le terrain de jeu, mais après j'suis dispo. Sourit Silvio. Merci mademoiselle Castello.
— Ça va faire aussi plaisir à votre fils. Sourit Elena. Terminez la livraison et venez nous rejoindre après.
— Nino, appelle Santana et Jarod pour les prévenir que la livraison arrive.
Nino hocha la tête en sortant son portable, passant le message en les appelant et tourna le regard vers Silvio.
— Ils vous rejoignent à l'entrée du chemin pour faire le déchargement avec leurs hommes. Indiqua Nino.
— Super. Merci. Sourit Silvio avant de ramener son regard sur Elena. On les laisse en central ?
— Oui. En central ce sera parfait. Sourit Elena.
— Ça marche.
— Tu as pu faire le point sur les catégories ? Demanda Elena en ricanant.
— Oui. Répondit Silvio en tendant un papier à Elena. Tout est répertorié. Femme ayant vendu leur gosse, violeur, voleur, traitre... Toutes les catégories sont présentes.
— Eh bah ça va être amusant. Allez je vais inscrire ça. Souriais-je. Oh, Silvio, si tu as des demandes de matériels spécifiques pour la chasse, vas voir Noz. Il nous fournira ça.
— On peut fabriquer des trucs ? sourit Silvio en levant un sourcil.
— Cinq minutes d'avance. On va aller voir Noz.
— D'accord. Ricana Silvio.
Je l'amenais avec moi pour voir Noz, embrassant John au passage.
— Alors Noz, tu l'as vu à la demeure, c'est mon chef qui s'occupe des armes à feu et tout type d'armes amusantes. Les lames et armes tranchantes étant la spécialité de Suri. Donc tu peux voir avec lui pour tes demandes. Expliquais-je à Silvio. Noz, Silvio va participer à la chasse dans mon équipe avec Karel.
— D'où la tête de gosse surexcitée. Ricana Noz en hochant la tête. Bonjour Silvio.
— Bonjour. Sourit Silvio. J'ai une livraison à finir d'abord et je reviens vous voir tout de suite après si vous êtes dispo.
— Pas de souci. Sourit Noz.
Silvio hocha la tête en souriant avant de me remercier une nouvelle fois puis retourna vers son camion en gardant sa pipe à la bouche et se mit en route vers le point de livraison. Je me plaçais contre John en l'enlaçant, posant ma tête contre lui.
— Tu vas partir ce soir aussi directement pour la chasse ?
— J'adore la chasse nocturne, c'est toujours très amusant. Sourit John en me serrant contre lui.
— C'est vrai. Souriais-je.
— Je sens que ça va être du n'importe quoi vers chez toi. Ricana Noz.
— Ohh comme si. On va inscrire les équipes ?
— Allons-y. ricana doucement John avant de m'embrasser.
On alla inscrire chacun nos équipes pour la chasse et je souriais à Karel.
— On se retrouve quand ton père revient pour faire nos sacs ?
— Mon père ? Euh.. Oui. D'accord. Sourit Karel.
— Je me suis dit que ce serait encore plus marrant avec Silvio, ça te va ?
— Vous avez craqué pour son côté joueur. Ricana doucement Karel. Oui, ça me va très bien même.
— Non, c'est surtout qu'elle est la pire des gosses elle-même. Ricana Noz en finissant de noter leurs équipes. Alors un gosse avec un autre gosse... Bon courage Karel.
Je ricanais en regardant Noz en coin, haussant innocemment les épaules.
— Clairement, si tu fais la chasse avec elle, tu vas courir Karel. Ria Aaron en arrivant. Et très certainement halluciner.
— Eh ! M'indignais-je. Arrêtez de lui faire peur !
— Pas de souci. Ricana Karel. J'ai chassé avec mon père et avec Carlos aussi. Je devrais pouvoir suivre.
Je ricanais alors que Aaron hochait la tête avec perplexité, l'observant regarder la liste.
— Mon dieu... On va vous repérer de loin je le sens. Ricana Aaron.
— Héééé ! Je suis la douceur et la délicatesse incarnée ! Je te permets pas !
— Tu crois à ce que tu viens de dire ? Me demanda Aaron en tournant un visage sérieux vers moi tout en haussant un sourcil.
Je me pinçais les lèvres en réfléchissant, secouant finalement la tête en grimaçant alors qu'il éclatait de rire.
— Oh bordel. ! Non... non non non.. s'exclama Karel en levant le regard derrière moi.
— Allez. Ricana Silvio qui avançait vers lui avec deux grenades en main.
— Non, sérieux ! Tu vas pas....
Silvio ricana aussi vite et laissa les deux grenades sur Karel après avoir pris les goupilles entre ses dents.
— T'es chiant putain ! râla Karel en sortant rapidement son arme pour tirer dessus.
Les grenades repartirent en arrière vers Silvio, qui ria en les attrapant des mains.
— T'es un grand malade. Souffla Karel en rechangeant son arme.
— Pour une fois, les deux étaient vides. Ricana Silvio. J'adore jouer à la balle avec mon fils.
Un grand sourire s'étira sur mes lèvres alors que je tapais des mains en sautillant.
— Je le savais ! On va trop s'éclater !
— Putain ça va être un de ces bordels là-dedans. Ria Aaron en repartant. Vraiment, bon courage Karel.
— Merci. Ricana Karel.
Elena invita ensuite les participants à profiter des installations prévues pour se doucher et se changer, indiquant alors tous les préfabriqués mis à leur disposition avant de leur donner rendez-vous pour le repas.
— Oh douche ! Mon amour ! Terminais-je avec un grand sourire en le regardant.
John leva un sourcil en hochant la tête puis me souleva par la taille pour me porter et se dirigea directement vers le préfabriqué qui leur avait été réservé. Après une douche, savouré à deux, on rejoignit la tente pour manger, en tenue pour la chasse à l'homme. Je préférais un repas léger, allant ensuite échauffer son corps minutieusement. John alla s'équiper au stand puis partit dans un coin avant de s'installer pour une petite séance de méditation, fermant les yeux avant de faire le vide dans sa tête tout en contrôlant sa respiration. Je rejoignis ensuite Karel et Silvio pour nos sacs, les trouvant avec Noz en pleine discussion. On fit nos sacs ensemble et je partis avec le sac le plus léger alors que je portais la majorité de mon équipement, le sac me servant de ravitaillement. On s'équipa de nos oreillettes et de nos balises GPS, rejoignant ensuite tout le monde. Lorsque tout le monde fut prêt, Carlos fit un point par oreillette avec Jarod et Santana puis transmit les infos à Elena qui sonna les rassemblements des finalistes. Je rejoignis le groupe, restant à l'écart tout en veillant à bien entendre Elena, m'allumant un mélange tout en continuant d'échauffer mon corps pour le maintenir chaud.
— Pour notre petite chasse, vous avez 24 heures à partir de minuit pour faire un maximum de trophée. Libre à chacun de se constituer sa faction. Solo, duo, trio... Vous êtes sur ce point totalement libre. Il vous suffit de vous inscrire comme pour les précédentes épreuves en nommant les personnes vous accompagnant et serait ensuite libre de partir dès que vous le souhaiterez. Certains préféreront la chasse nocturne, d'autres en journée. Quelques-uns choisiront même les deux. Monsieur McKinnon est en ce moment, en train de vous distribuer le périmètre de chasse, ce sera la seule indication que vous aurez. Pister, traquer, éliminer sera sous votre totale gestion.
Je remerciais Carlos pour le plan, prenant le temps de le visualiser avant de le ranger dans mon dos, inspirant en me redressant.
— Nombre d'équipes de chasseurs en place ?
— Nous avons une cinquantaine d'hommes sur place qui ne feront que surveiller les contours de la zone. Pour les finalistes méritants cette chasse, ils sont au nombre de 20 et ont tous obligation de porter la marque du clan afin de vous permettre à tous de vous reconnaître. Idéalement... Messieurs, avancez-vous si vous ne voulez pas que les Dragons vous prennent pour des proies.
Les vingt finalistes s'avancèrent étrangement très rapidement et s'alignèrent face au clan afin de nous laisser les regarder. Je laissais passer Aaron, Nino et Noz, observant le passage de John face à eux avant d'en faire de même, prenant le temps de mémoriser chaque visage avec attention.
— Évitez de sentir la peur si vous voulez pas être pris pour des proies. Et n'oubliez pas que tout ce qui n'est pas du côté des chasseurs est une proie à abattre.
Les hommes hochèrent la tête en me regardant puis ramenèrent leurs regards vers Carlos.
— Évitez aussi de rentrer dans les zones de chasses d'un autre groupe, vous vous sentiriez comme des proies dans le meilleur des cas. Ajouta avec sérieux Carlos.
J'allais voir John pour l'embrasser, caressant tendrement ses joues.
— Bon jeu mon amour. Attention à vous quand même d'accord ? Soufflais-je
— Bon jeu à toi aussi. Souffla-t-il, une main posée sur ma joue. Amuse-toi bien et faites attention aussi.
Je hochais la tête avant de l'embrasser, allant rejoindre ensuite Karel et Silvio pour regarder la carte et étudier notre zone de chasse, relevant le regard.
— Faudra me dire si vous voulez une pause, je n'ai pas ce réflexe-là. Indiquais-je.
— J'peux fumer en chassant. Ricana doucement Silvio. Ça devrait aller.
— Au pire, on verra après avoir nettoyé la zone. Sourit Karel.
Elena souhaita une bonne chasse à tous, laissant les participants ayant choisi la chasse de nuit, se diriger vers les voitures qui les amèneraient vers leurs points de départ. J'observais les personnes de la Cosa ayant opté pour commencer directement, posant mon regard sur ceux attendant avant de monter en voiture avec les deux en m'allumant une cigarette. Je me fermais au monde quand la voiture démarra, rouvrant les yeux quand on se stoppa, descendant de voiture en me rallumant une cigarette. J'observais les alentours, écoutant attentivement alors que mes pupilles se dilataient aussi vite.
— Je les entends d'ici. Même des éléphants sont moins bruyants. Grondais-je doucement en me mettant en position de départ.
— Certains viennent de se réveiller. Souffla Silvio en regardant sa montre tout en fumant une cigarette.
— L'effet, j'me trouve où. Ajouta Karel en attrapant son sac.
Je branchais mon oreillette, sentant mon excitation monter en flèche alors que j'entendais des proies à proximité et je fixais la zone aussi vite en sortant mes lames tout en écrasant ma cigarette alors que mon corps se préparait à courir.
— Compte à rebords ? demanda Silvio à l'oreillette.
— 5...4.. 3.. 2... répondit Carlos à l'oreillette.
Je m'élançais aussi vite, courant à travers la forêt en suivant le bruit, parvenant rapidement à mes premières proies que j'exécutais en tranchant à tout va, me redressant quand j'eus terminé pour poser mon regard sur les deux arrivants.
— Pardon je me suis emballé. Ricanais-je
— J'aime l'enthousiasme. Ricana Silvio. Mais ok. Vous êtes le genre, fonceuse. Ça marche pour moi.
— Ça me va aussi. Ricana Karel. Aux suivants ?
— Ouais... Ça explique la perplexité d'Aaron concernant le mot finesse et délicatesse j'avoue. Ricanais-je avant de stopper mes mouvements.
Je tournais la tête, modifiant mes appuis pour me remettre à courir, grimpant sur un arbre pour me déplacer sur les hauteurs avant de me stopper, prenant le temps de localiser les proies et de les indiquer au deux au sol avant de bondir de l'arbre sur le premier groupe. Karel et Silvio s'élancèrent avec moi, leurs lames en main et exécutèrent les proies qu'ils avaient ciblées. Une fois ce petit groupe terminé, Silvio posa son sac près d'un des corps et s'amusa à la préparer avant de l'amener contre un arbre, une arme factice placée dans une main.
— Ça commence. Ricana Karel.
Silvio revint vers nous, un sourire de gosse sur les lèvres puis reprit son sac avant de le placer sur son épaule.
— Je sens que ça va être marrant pour ceux qui vont saisir leurs chances. Ricanais-je.
J'écoutais les alentours, grimpant sur un arbre le plus en hauteur possible puis je sortis mes jumelles, prenant le temps de repérer les proies se déplaçant à tâtons dans la nuit en les indiquant à l'oreillette aux deux.
— Il y a la zone des grottes derrière nous, droit devant plusieurs petits groupes. Ça peut être amusant de les rabattre vers les grottes. Soufflais-je en attrapant une de mes grenades, prenant le temps de viser avec les jumelles et de calculer avant de la dégoupiller, la lançant à pleine puissance. Je ricanais en la voyant atterrir et faire exploser les receveurs, voyant les autres proies se disperser pour arriver vers nous.
— Oh, arrivé des proies dans deux minutes, tenez-vous prêt. Ricanais-je en relançant une grenade derrière eux.
Je reposais mon regard plus loin avec les jumelles, haussant un sourcil avant d'armer mon bras.
— Non non, on reste jouer avec moi ! M'indignais-je en lançant la grenade dégoupillée. Ehhh Strike !
— Joli tir. Ricana Silvio en observant à la jumelle.
— J'avoue. Ricanais-je en redescendant pour observer arriver les proies.
Karel attrapa une deuxième lame en voyant les proies arriver et se laissa tomber en arrière en se suspendant par les jambes, tombant à l'envers face à deux proies avant de leur trancher la gorge, pendant que son père s'occupait des siennes. Je sautais pour atterrir sur le sol, amortissant le bruit de ma chute pour m'approcher tranquillement de mes proies, leur tranchant la gorge en posant ma main sur leurs bouches, repartant vers les deux quand j'eus terminé mes proies.
Silvio s'installa ensuite au sol et ouvrit son sac, ressortant alors une guirlande de grenade ainsi que quelques cordages puis se releva pour aller les installer.
— J'peux vous demander d'accrocher cette partie ? Sourit Silvio en me tendant une extrémité de la guirlande.
— Ta légendaire ligne d'arrivée... ricana Karel alors qu'il plaçait des pièges au sol.
— Une arrivée, ça se fête. Ricana Silvio.
— Bien sûr. Souriais-je en attrapant l'extrémité.
J'allais accrocher l'extrémité du cordage en suivant les indications de Silvio, l'accrochant avant de me pencher vers mon sac, en ressortant du fil et des explosifs. J'allais quelques mètres plus loin sur la droite, m'arrêtant en calculant la distance, me posant au pied d'un arbre pour préparer mes explosifs avant de préparer la zone en m'équipant de mes lunettes, plaçant plusieurs détonateurs avant de m'allumer une cigarette en repartant.
— Si après ça, on ose dire qu'on est pas accueillant. Ricana Silvio en remettant son sac sur son épaule.
— Clairement, Son et lumière ! Bon, les grottes on disait.
— Aller. Un peu de spéleo c'est toujours sympa. Ricana Silvio.
— Oh ça me fait penser. Y'a une crevasse pas loin. Faut aller leur donner un peu de chaleur.
— Froid, obscure et humide... Oui, on peut pas les laisser comme ça.
— Cette chasse va rester vraiment mémorable avec vous deux. Ricana Karel en fouillant dans son sac.
Il en sortit aussi vite un mécanisme qui fit sourire son père et l'installa par-dessus sa prothèse, un air très fier son le visage.
— C'est l'occasion de l'essayer. Sourit Karel en activant le mécanisme à son poignet, faisant sortir et rentrer une lame.
J'attrapais son poignet pour observer le mécanisme, observant sa prothèse avec attention avec mes lunettes de vision, avant de relever le regard vers lui quelques minutes plus tard.
— Oh pardon. M'excusais-je. J'avais pas encore vu cette prothèse-là sur quelqu'un, et pas fait gaffe que tu l'avais. La texture est vraiment excellente j'adore. C'est super doux.
— Oui. Ça donne l'impression d'une vraie. Sourit Karel. J'ai presque l'impression d'avoir retrouvé ma main. Ils sont vraiment incroyables à HOPE.
— Le rendu est vraiment excellent ! Je suis contente qu'elle te convienne. Souriais-je en relâchant sa main. Bien, la crevasse puis les grottes ?
— C'est parti. Sourit Silvio.
Je réfléchissais avant de grimper à un arbre, repérant la crevasse et les grottes avant de redescendre de l'arbre. On prit la direction de la crevasse et je me posais au bord sans faire de bruit, observant avant de tourner le regard vers Karel. Je lui indiquais une zone plus loin où se trouvaient des proies, lui faisant signe d'attendre en sortant une grenade avec un grand sourire avant de pencher la tête vers la crevasse .
— Bobbyyyy ? Bobbyyy ? Réponds-moi Bobby ! On peut pas se quitter comme ça ! Bobby ! Hurlais-je avec désespoir.
Silvio plaça aussi vite sa main sur sa bouche alors que les mouvements de ses épaules trahissaient son rire puis se plaça entre Karel et moi en guettant le fond de la crevasse.
— Bobby ! Je sais que t'es là ! T'es avec ta pute hein ! Hurlais-je.
Je continuais d'engueuler Bobby avant de voir du mouvement, un mec finissant par me dire de la fermer parce que j'allais les faire repérer.
— Tu me trompes avec un homme Bobby ! Si c'est juste ça je peux t'exploser le cul aussi !
Je sautais dans la crevasse, fourrant le premier mec venu avec la grenade dégoupillée avant de me mettre à courir, ricanant en recevant des morceaux quelques secondes plus tard.
— C'est ce qui s'appelle « ouvrir trop sa gueule » ria Silvio en s'occupant de quelques, des larmes de rire déroulant sur son visage.
Je ricanais en continuant mon chemin, arrivant vers un groupe de proies.
— Pardon, je cherche Bobby.
— Y a pas de Bobby bordel. Râla en chuchotant l'un des hommes planqués derrière une roche. Ferme-là. Tu vas nous faire buter putain.
— Karel ! Bobby il est pas là ! Chouinais-je. Je te laisse faire ton Ezio.
Karel arriva en déclenchant son mécanisme le sourire aux lèvres et s'élança vers la roche, tranchant les hommes qu'il y a trouva cachés avant d'en chopé un par la gorge.
— Putain, on en sait rien.. hurla de peur l'homme. Y a un Robert qui est parti de son côté, c'est tout ce qu'on sait.
Karel ria aussi vite en plantant sa lame dans la gorge de l'homme puis rangea ses lames en retournant vers moi.
— Une chance. Y a vraiment un Bobby. Ria-t-il.
— Bobbyyyyyy ! Hurlais-je avant de tilter. Merde on a peut-être déjà buté Bobby.
— Bah y a qu'un moyen de le savoir. Faut aller voir partout. Ricana Karel.
— Clairement ! À la recherche de Bobby l'infidèle ! Petit Ourson, lance la corde pour bébé ourson. Hurlais-je.
Silvio lança alors deux cordes après avoir attaché l'une d'elles à un arbre.
— Vous connaissez cette histoire ? s'étonna Karel avant de saisir la corde lancée par Silvio.
— Laquelle ? Demandais-je perplexe.
— Bah celle de l'ourson. Vous... Oh. J'viens de faire une bourde ?
— Ohh... La peau de bête... Winnie the pooh le retour ? Devinais-je sans grimper alors que je chassais les images de ma tête. Je vais avoir beaucoup de mal de pas rire là...
— Oh merde. Ma mère va m'tuer. Souffla Karel alors que son père commençait à le hisser.
— C'est ta mère qui.. Non, laisse tomber.. Fin pas au sens propre hein.
Je grimpais finalement, m'allumant une cigarette en arrivant en haut tout en rangeant la corde pour me retenir de rire et Karel évita le regard de son père en reprenant son sac l'air de rien.
— J'ai loupé un truc ou quoi ? s'étonna Silvio en regardant notre attitude.
— Une sombre histoire de Winnie the pooh. Lâchais-je avant d'avoir mon fou rire.
— Oh bordel ! Karel !
— Hey j'ai rien dit. Elle savait déjà. Se défendit Karel.
— C'est à cause de petit ourson et de la peau de bête. Hurlais-je de rire tout en m'excusant.
— La peau de... oh... d'accord. Souffla Silvio.
Je riais de plus belle, prenant le temps de me calmer avant de souffler.
— Bordel je déteste parfois connaître ce monde-là. Ricanais-je.
— Et merde. Souffla Silvio en se grattant la nuque.
— Pas parce que je suis une gamine pour toi que je connais pas ce monde-là par cœur. Ricanais-je.
— J'vous ai jamais pris pour une gamine. Ricana Silvio. Juste que j'avais espéré que la peau de bête suffisait à l'histoire.
— Mauvaise association d'images vue ton couple. Riais-je.
— On va passer pour de dépravés. Ricana Silvio. Allons voir les grottes hein.
— Alors toi je sais pas, mais moi, c'est déjà connu hein. Lâchais-je en me dirigeant vers les grottes.
— Je n'ai jamais attendu votre nom dans ce sens, mais j'vous crois sans problème. Ricana Silvio en me suivant.
Je me tournais vers les deux, haussant un sourcil avant de ricaner en voyant la tête de Karel.
— Demandes à ton fils, sa tête le trahit sur ça.
— Hey me mettez pas dans la convers... j'suis déjà pas à l'aise là. Ricana Karel en accélérant le pas.
Silvio se stoppa un instant en levant un sourcil puis appela discrètement son fils en lui faisant signe de lui passer le fusil. Karel se rapprocha alors de son père en lui tendant l'arme et Silvio se mit en position de tir, l'œil dans le viseur, ricanant presque aussi vite avant de faire un salut de la main, je suivis du regard la zone qu'il regardait, haussant un sourcil.
— Petit curieux. Ricana-t-il en rendant le fusil à Karel. Aller. Occupons-nous de ces grottes.
Je me tournais vers Silvio en haussant un sourcil, branchant mon oreillette pour avoir les faucons et les démons.
— Qui est le curieux ?
— Amaro. Répondis Ashkara à l'oreillette.
— La prochaine fois qu'il pointe son viseur vers nous, tu donnes un tir d'avertissement. Je ne suis pas une proie dans un viseur et son secteur est à l'opposé. Grognais-je.
— Ok patronne. Répondirent-ils
Je repassais sur le bon canal, grognant en sortant mes lames tout en marmonnant en russes, rentrant directement où je fis un carnage, m'allumant un mélange quand je terminais.
— Auriez-vous piqué la curiosité de Vince. Souffla Silvio en s'allumant une cigarette.
— J'en sais rien. C'est une théorie qu'on m'a avancée il y a quelques mois de ça pour expliquer sa présence à la demeure en effet.
— Oh. Je vois. Souffla Silvio en continuant de fumer.
Je tournais le regard vers lui, marmonnant de plus belle en russe avant de prendre une grande bouffée de mon mélange.
— C'est ta tête de « oh ça pue » ça Silvio Tosetti. Râlais-je en français. Me dis pas que c'est une vrai possibilité en plus !
— J'suis pas sûr que mes réponses vous plaisent beaucoup. Souffla Silvio en français tout en se grattant la tête. Je suis pas au courant de tout ce qui se passe chez vous et ça me regarde pas... Mais je dirai que c'est du... 70, 30.
— Tes réponses franches me plaisent rarement en effet. Ricanais-je. Mais dit quand même.
— Eh bien. Y a deux formes de curiosité chez lui, d'où les 70, 30. Soit c'est pour votre côté dirigeante et combattante, soit... c'est ça et le fait qu'il est sensible à votre... charme.
— 70 pour le côté dirigeante et combattante donc ?
— Non, ça c'est les 30... Désolé. répondit Silvio un peu gêné. Le côté dirigeante ne suffirait pas à la pousser à vous observer comme aujourd'hui.
Il tira une grande bouffée de sa cigarette puis la souffla longuement en me regardant.
— Il a toujours aimé les femmes, il aime les charmer et adore celles qui ne sont pas facilement accessibles. Le fait de l'appeler le chasseur n'a pas le même sens pour moi et Laura que pour la Cosa. Après je ne me permettrai jamais de me mêler de sa vie et de la vôtre.
— Faire de moi sa nouvelle Paola ? Ricanais-je nerveusement. Je passe mon tour. Marié ou non, ce genre de profil ne m'a jamais intéressé.
— Non. Paola c'est une autre histoire. Mais votre côté inaccessible peut être très similaire à... enfin, j'me trompe sûrement.
Je plissais les yeux en le fixant, grognant en me détachant de la paroi contre laquelle j'étais appuyée, m'approchant de Silvio.
— C'est connu Tosetti. Tu te trompes toujours quand ça concerne des personnes que tu connais depuis quasiment toujours. Lâchais-je avant de tourner le regard vers Karel qui faisait le guet. Mais je ne suis pas elle, alors il devra se contenter de regarder de loin. Même sans être marié, je ne consomme que si le plat me dit et me fait envie. Je décide, je consomme et ça s'arrête là.
— Alors ça ne devrait pas tourner à une mauvaise histoire. Et puis vous êtes la femme de l'homme qu'il considère comme son fils. Mon instinct s'est alarmé pour rien. Connaître les travers et les mauvais côtés des gens peut tromper. Je l'espère sincèrement en tout cas. Répondit Silvio avant de se redresser d'un coup en voyant arriver John avec un regard de bête sauvage.
— Oups. L'étai déjà lancé.
Je m'avançais vers lui, l'enlaçant avant de l'embrasser, caressant ses joues en souriant.
— C'est rien mon amour, c'était juste un énervement passager, aucun danger.
Il tourna la tête vers Silvio et Karel en fronçant les sourcils puis ramena son regard sur moi alors que son torse se gonflait encore de sa forte respiration et attrapa doucement mon menton en plongeant ses yeux dans les miens, m'observant attentivement.
— D'accord. Finit-il par dire en relâchant mon menton. On va vous laisser reprendre alors.
— T'es vraiment trop craquant quand t'es tout énervé. Soufflais-je en rattrapant son menton pour l'embrasser. Qu'est ce qu'il y a mon samurai ?
— Y a peu de sujet qui t'énerve autant. Souffla-t-il sans arriver à retirer sans fronçage de sourcils.
— Un sniper trop curieux, mais les démons et les faucons se chargent de transmettre l'avertissement si ça se reproduit.
Il prit une grande inspiration en levant un sourcil tout en se redressant puis hocha lentement la tête.
— Je prendrai la tête de celui qui osera te mettre dans son viseur. Grogna-t-il doucement. Ce sera mon seul avertissement.
— C'est moche de m'exciter. Lâchais-je sans lui préciser qu'on parlait de Vincent.
— Oh désolé. s'excusa-t-il en se grattant la nuque. C'était pas... C'est juste que je le ferai..
— Je sais. Souriais-je. Mais les démons surveillent mes fesses au cas où. Le curieux était dans le viseur de Ash déjà.
— Hm... Ok. souffla John avant de m'embrasser. On va y retourner. On vous laisse reprendre la chasse.
— D'accord. Si tu croises Bobby, tu peux me l'envoyer ? Je le cherche. Apparemment y'a un Bobby. Ou Robert de son prénom.
— Oh... On leur demande pas leur nom, mais on va regarder.
— Merci. Souriais-je. J'ai hâte de voir à quoi Bobby ressemble.
— Euh ok... souffla-t-il sans trop comprendre.
Il m'embrassa longuement avant de regarder une dernière fois Karel et Silvio puis s'élança sur un arbre avec Noz avant de repartir de branche en branche pour retourner vers sa zone.
— Effrayant et sexy... bordel. Souffla Karel en regardant John repartir. Oh pardon... Je voulais pas... Vraiment désolé.
— Bah je peux dire le contraire. Il est grave sexy. Confirmais-je en haussant les épaules. Mais Noz a eu le temps de se renseigner. Grimaçais-je. Ça, ça craint.
— Espérons que certaines têtes restent sur leurs épaules alors. Souffla Silvio en terminant sa cigarette.
— Clairement. Il a éveillé le mauvais dragon... Soufflais-je en me grattant la nuque.
Je laissais Karel et Silvio se faire l'autre grotte, nous dirigeant à l'opposé quand on eût fini de poser des pièges. On se positionna en hauteur quand on arriva dans une zone de chasse des hommes de la Cosa, observant ce qu'il restait avec perplexité.
Silvio prit ses jumelles, observant attentivement les alentours avant de me les tendre en m'indiquant la direction à regarder. Trois hommes de la Cosa arrivèrent sur les lieux et deux femmes en sous-vêtement sortirent de derrière un arbre, allumant clairement les hommes en s'avançant vers eux. Ils se regardèrent en souriant puis laissèrent les deux femmes s'approcher. Je sortis son téléphone, enregistrant la scène en soupirant, m'attendant au pire alors que les hommes se laissaient toucher par les femmes, en profitant tout autant pour les caresser et elles leur prirent leurs armes, leur tirant dessus aussi vite avant de prendre la fuite. Je soupirais en rangeant mon téléphone, dégoupillant une grenade pour la lancer sur elles, observant l'explosion.
— On retourne à la zone de notre voiture. Ordonnais-je. La patronne va sûrement sonner le rappel.
Un message d'Elena arriva quelques minutes plus tard sur les téléphones de tous les chefs leur demandant de revenir au camp le plus rapidement possible alors qu'on arrivait à proximité de la voiture et je ricanais en regardant la tête de Karel.
— Me regarde pas comme ça. C'est juste que j'aurais fait pareil tellement c'est débile comme situation. Expliquais-je en m'allumant un mélange.
— Ça reste hallucinant quand même. Ricana doucement Karel en plaçant son sac à l'arrière de la Jeep.
On arriva au point de rassemblement au bout d'une quinzaine de minutes et Carlos descendit aussi vite de la jeep, craquant sa nuque en allant rejoindre la voiture d'Elena. Je descendis en fumant, remerciant le conducteur, attendant de voir en m'appuyant contre la jeep. Elena donna son téléphone à Carlos qui regarda aussi vite la vidéo que j'avais envoyée puis se tourna vers les hommes quand tous furent revenus.
— La ruche ! Foutez-vous sur la droite ! Ordonna Carlos.
Les hommes concernés s'exécutèrent pendant que la voiture d'un John grognon arrivait. Je me décollais de la voiture aussi vite, attrapant John par le col pour plaquer mes lèvres sur les siennes.
— Pourquoi on est revenu ? sourit John en m'attrapant par la taille.
Je sortis mon téléphone, lui montrant la vidéo en l'embrassant dans le cou et il leva aussi vite un sourcil en regardant la vidéo avant de grogner en inspirant face à l'effet que je lui faisais. Je reculais le visage pour le regarder, me retenant comme je le pouvais avant de me tourner pour appuyer mon dos contre son torse, fumant en observant ce qu'il se passait.
— Bien. Maintenant que tout le monde est là. Sourit Elena en s'avançant face aux hommes. Il est arrivé à ma connaissance un problème lors de la chasse qui, je ne vous le cache pas... me met plutôt en colère. Continu de sourire Elena. Donc je vais d'abord présenter mes excuses aux participants pour ce contretemps.
— Vous venez tous de recevoir une vidéo sur vos téléphones. Je vous encourage à la regarder. Ajouta Carlos.
Les hommes sortirent leur téléphone et lancèrent la vidéo. Elena les observa alors attentivement pendant que Carlos tournait autour d'eux, attrapant aussi vite ceux que cela faisait sourire et ceux qui pouvaient avoir une réaction plus physique, les amenant face à Elena.
— Sérieux... Marmonnais-je avant de m'avancer pour me placer à côté d'Elena en observant les hommes.
— Vu les réactions de certains, il semblerait que j'ai... et j'en suis vraiment désolé... oublié certains... besoins que vous pouviez avoir même pendant une chasse ou même une mission. Sourit Elena. Car de toute évidence, la situation serait identique. Il est pourtant évident que, quel que soit le sexe de l'ennemi, vous devriez réagir de la même façon.
— À priori si je me mets en sous-vêtements, vous aurez plus de mal à vouloir me tuer ? Soufflais-je en penchant la tête. Au pire, on profite et on tue ensuite, ça se vaut. Souriais-je en haussant un sourcil.
— C'est pas ça, mais on est humain... On peut pas ne pas réagir quand une femme est en sous vêtement ou à poil. Répondit une voix dans le groupe d'homme.
— On peut pas ? Quelle affirmation dit donc. T'es d'accord avec ça Mademoiselle Castello ?
— Et bien, j'ai beaucoup d'exemples d'homme le pouvant alors je ne sais pas comment prendre ce genre d'affirmation. Sourit Elena.
— Je peux imager ? Demandais-je en me redressant.
— Oui. Bien sûr.
— Chéri, reste où tu es et respire, s'il te plait. Indiquais-je en japonais en défaisant mes armes.
Je les posais au sol, attrapant mon haut avec mon débardeur tout en m'approchant du groupe d'hommes, l'ôtant avant de les laisser retomber au sol. Je m'approchais de celui qui avait l'air le plus intéressé, caressant sa mâchoire du bout de doigts en prenant un visage aguicheur.
— Alors que faire ? Profiter ou résister ? Susurrais-je
— Vous êtes une patronne. Souffla l'homme après avoir inspiré. Difficile de résister, mais impossible de profiter. C'est... c'est pas... C'est interdit.
— Qu'est ce qui te prouve que je suis patronne là ? Ce n'est pas chez moi et mes hommes n'ont pas bougé d'un pouce. Et si je n'étais pas patronne hm ? Soufflais-je en approchant mon visage du sien.
— Si vous... Si vous n'étiez pas patronne... Ce serait vraiment très tentant...
Je glissais ma main entre mes seins en haussant un sourcil, m'approchant plus près de lui pour me pencher à son oreille.
— Tellement tentant. Mais tu sais que la tentation est ce qui vient de te tuer. Murmurais-je en enfonçant la lame dans sa gorge.
Je me reculais en tirant d'un coup sec, ignorant le sang qui giclait en observant les hommes de la Cosa.
— Abruti et inconscient. Lâchais-je d'un ton glacial. C'est un piège grossier, et vos réactions sont indignes de la confiance que vos supérieurs avaient en vous. Et arrête de mater mes seins, abruti ! M'énervais-je en tranchant la gorge d'un autre mec.
Je léchais le sang sur ma lame et la rangeais, ramassant mon débardeur pour le remettre tout en me dirigeant vers le Démon.
— C'est moche de m'exciter. Souffla le Démon avec un sourire en coin tout en se penchant vers moi.
— Salut toi. Susurrais-je en japonais avant d'attraper ses lèvres.
Je l'embrassais tout en l'enlaçant, restant ensuite contre lui pour observer la suite alors que Carlos chopait un à un les hommes ayant eu un rapide encombrement de boxers, les amenant au centre face à Elena.
— Il a pas sa tête toute choupi là. Ricanais-je en japonais.
— Alors messieurs, si je suis votre théorie et l'état de vos pantalons, il semblerait que vos idées rejoignent celles de vos camarades. Souffla Carlos en fronçant les sourcils. Donc si on décide de vous mettre en protection d'une famille et que... Je sais pas, la fille ou la mère se retrouve en tenue légère, vous allez vous mettre à bander comme des putains de primitif. C'est ça ?
— C'est facile pour vous. On peut pas rester insensible, on est des mecs. Répondit l'un des hommes.
— Oh ? Donc, vous êtes des hommes des vrais et bander devant une femme c'est quoi ? Un compliment ? s'énerva-t-il.
Nino passa derrière les hommes, leur donnant un violent coup dans les genoux pour les foutre au sol alors que son visage n'était pas du tout amical.
— Et moi j'ai l'air de bander les primates ? Gronda Nino. Est-ce que tu vois les autres bander de notre clan à part vous les puceaux ? Donc si tu vois ta patronne en petite tenue tu vas pus te sentir ?
— Alors pour info avant que vous ne répondiez à ce monsieur. Ce Dragon est, dans votre façon de penser, un homme, un vrai hein. Sensible au charme féminin, tout ça tout ça. Mais à la différence de vous, son cerveau ne se trouve pas dans son pantalon. Donc, pas gay et pas castré hein, je préfère préciser.
— Jé préfére qué tou précise. Ricana doucement Elena.
— Non, mais sérieux. Vous nous engueulez parce qu'on a des réactions normales.
Le Démon embrassa mon cou avant de ricaner doucement puis s'approcha de Nino avant de s'accroupir, agrippant par les cheveux l'homme qui venait de répondre.
— Je suis ni un Dragon, ni de la Cosa et je me trouve plutôt normal. Enfin ça dépend des gens hein. Mon problème actuel, c'est que tu t'es mis à bander pour ma femme. J'avoue que ça a tendance à me faire rire contrairement à John, mais tes potes se sont fait buter à cause de leurs queues. Ça fait pas tilte dans ta tête ?
— Ils se sont fait avoir comme des cons.
— Bander devant la Femme au dragon est un manque de respect. Réactions normales ou pas, vous devriez savoir vous tenir. Se permit de commenter Vincent.
Le Démon lâcha l'homme avant de se redresser lentement, ricanant nerveusement avant de venir se placer face à Vincent.
— Parce que toi, elle ne te ferait pas bander ? souffla-t-il un sourire de sale gosse sur les lèvres.
— Je...
— Tu ferais mieux d'apprendre à fermer ta gueule papi. T'es vraiment pas le mieux placé pour intervenir. Souffla le Démon en approchant son visage du sien.
Le Démon se redressa ensuite en levant un sourcil, souriant devant le soudain mutisme de Vincent puis retourna l'air de rien vers moi.
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