Chapitre 16. Surprise Japonaise
Je regardais l'heure avant de soupirer, m'étirant avant de me pencher pour embrasser John.
— On va devoir monter monsieur dans son lit, il va bientôt être l'heure de partir même si l'avion nous intéressant arrive à 15h30. Le premier arrivage devra vous faire plaisir tout de même. Souriais-je.
John posa son regard sur son fils, un sourire tendre sur les lèvres.
— Il est tellement beau. Souffla-t-il doucement avant de poser ses lèvres sur le front d'Hakan.
Il se leva ensuite doucement en calant son fils contre son torse puis m'embrassa.
— L'acrobate au lit et arrivage... C'est parti. Sourit John.
Je hochais la tête, montant avec John à l'appartement afin de coucher Hakan et l'on croisa Angelo dans le salon.
— Tu peux le mettre avec Iris, elle vient de s'endormir. Souffla Angelo
— Dans le même lit ? Comme les jumeaux ? M'étonnais-je
— Ça leur arrive, apparemment c'est leurs périodes en ce moment. Ricana Angelo en haussant les épaules.
— Un nouveau duo d'inséparables. Ricana doucement John. Et bien, direction le lit de ma princesse alors.
Je le suivis dans la chambre d'Iris, ricanant en voyant la position d'Iris endormi, me penchant pour l'embrasser avant d'embrasser Hakan, rejoignant Angelo dans le salon.
— Ils sont où les deux terreurs au fait ?
— Cours avec tonton Luc de piano. Ils ont réussi à négocier. Ricana Angelo.
John ricana en mettant ses mains dans ses poches puis proposa un verre en allant vers le bar de leur salon. Je le laissais choisir pour moi alors qu'Angelo demandait un jus de fruits alors qu'il observait John.
— Ça va ? Demanda Angelo en regardant John.
— Oui. J'ai juste quelques questions en tête à régler. Sourit doucement John en revenant vers nous.
Il tendit le jus de fruits à Angelo avant de me donner mon verre en me souriant.
— Une Vodka pour madame.
— Merci. Souriais-je.
— D'accord. Merci. Répondit Angelo.
John but une gorgée du sien tout en regardant Angelo.
— Je peux vous poser une question ?
— Bien sûr. Je t'écoute.
— Je sais que c'est très récent et que... disons qu'il ne fait pas toujours une très bonne première impression, mais... que pensez-vous du Démon ?
Angelo haussa un sourcil en se redressant, me regardant avant de reposer son regard sur John alors que je m'allumais un mélange.
— Il fréquente plus ma fille et les deux petites terreurs la majorité du temps, mais ça n'a pas l'air d'être un méchant gamin. Il a plus l'air d'avoir pris l'éducation japonaise de ce que j'ai compris, et a clairement ses préférences sur les personnes de la demeure. Après, je sais juste qu'il adore apprendre des conneries à Iris et qu'il est celui qui hésite toujours à prendre Hakan, se retrouvant toujours avec Hakan qui lui laisse pas le choix. Ricana Angelo en se grattant la barbe tout en réfléchissant. On a pas assez discuté pour que je t'en dise plus, mais de ce que Peter ou Naëlle a pu me dire, c'est pas un mauvais gamin, il a l'air de choisir surtout avec qui il se montre vraiment comme il est. Ce qui se respecte en soit, faut qu'il apprenne à connaître son environnement pour s'y sentir en confiance comme Naëlle.
— Donc le peu que vous voyez de lui ne vous fait pas penser qu'il... qu'il soit mauvais ou pourrait faire du mal aux enfants ?
— Quel est le con qui a pensé ça ? Grogna Angelo en fronçant les sourcils. Iris est morte de rire dès qu'elle le voit et Hakan aussi... Bon lui, c'est parce qu'il se moque des expressions que t'as dans ces cas-là. Mais aucun des deux n'a peur du démon non, c'est pas un... C'est débile de se poser cette question bordel ! Même elle sous sa personnalité animale les jumeaux n'en ont pas peur et elle leur ferait jamais de mal ! Alors une personnalité qui a évolué et grandis au Japon, c'est dans ce cas-là renier toute l'éducation que vous avez eu pendant plus de dix ans non ?! Alors il est sûrement maladroit et hésitant, mais mauvais et à risque pour les gamins non !
— T'énerves pas, c'est juste une question. Ricanais-je.
— Mais c'est débile de se demander ça bordel de merde ! C'est rien connaître de John ou de Shiro en l'occurrence ! Même les jumeaux sont jamais perturbés par la présence de Shiro, pourtant c'est pas les plus sociables du monde !
John se pinça les lèvres en se grattant le crâne puis soupira avant de s'excuser de la question et alla se resservir un verre, son cerveau continuant de tourner à plein régime. Je ricanais alors qu'Angelo continuait de marmonner, me pinçant les lèvres avant de terminer mon verre, puis je me levais pour enlacer Angelo en l'embrassant sur le crâne.
— Ça me dit pas quel est l'abruti qui lui a fait se demander ça ! Marmonna Angelo.
— Pas sûre que ça te calme de te le dire. Ricanais-je.
— Je m'en fou je vais trouver.
Je ricanais de plus belle, me reculant pour le regarder.
— T'es pas possible.
Il haussa les épaules et j'observais John avant de regarder l'heure.
— Oh oh. Vas falloir y aller.
John regarda aussi vite sa montre puis but finalement cul sec son dernier verre avant de le reposer sur le bar et retourna près de moi.
— C'est bon pour moi. Allons-y. sourit John.
Je hochais la tête, embrassant Angelo avant de ressortir de l'appartement en ricanant, entrainant John vers ma voiture. Je me mis en route aussi vite, accompagnée par la voiture de Jarod et Santana ainsi que celle de Aaron et Nino.
— C'est pas contre toi qu'il ronchonnait, c'est plus l'idée qui le fait ronchonner. Expliquais-je à John une fois qu'on fut sur la route.
— Je voulais avoir son point de vue. Je voulais pas... que ça l'énerve. Mais le Démon a apprécié qu'il parle de lui comme d'une personne réelle. Alors ça me dérange pas. T'en fais pas. sourit tendrement John en posant sa main sur ma cuisse.
— Angelo s'occupe quasiment que des enfants, alors s'il y en a un qui pouvait émettre des doutes c'est lui en effet. Sauf qu'Angelo lui aurait déjà dit s'il y avait un souci, il n'est pas très... diplomate dans ces cas-là. Ricanais-je.
— C'est pour ça que son avis était important pour nous deux. Il est franc et direct et très protecteur avec les enfants. Sa réponse même en grognement nous a fait plaisir.
Je ricanais doucement, me garant sur la piste quand on arriva à l'aéroport et je sortis de la voiture, m'allumant une cigarette alors que le premier avion venait juste d'arriver.
— Pile à l'heure. Souriais-je.
— Quel timing. Ricana John en m'embrassant dans le cou.
— Du grand art en effet.
Je lui souriais avant de l'embrasser, observant les portes s'ouvrir alors que mes hommes montaient dans l'avion, faisant descendre les passagers pour les charger dans le camion.
— Je te présente les familles espagnoles et italiennes dont je parlais hier.
— Ils ont pas l'air d'avoir apprécié l'invitation. Ricana John.
— Je crois que c'est à cause du pilote. Riais-je en voyant l'état des « invités ».
— Le pil.. souffla John avant d'apercevoir Silvio s'étirer en sortant de l'avion. Oh, je vois.
— Bah un vol assez artistique à mon avis. Mon pilote s'occupait du vol pour le Japon et les filles avaient encore prévus du shopping, étrangement Silvio a sauté sur la proposition de convoyage.
— Étrangement hein. Ricana John. Il a l'air de maîtriser l'art de la fuite.
— Si tu avais déjà fait au moins une fois du shopping avec Angelina et Carla, tu comprendrais. Alors en trio... Même moi je fuis mec.
— J'ai déjà eu du mal avec ton tailleur quand on était parti me prendre de nouvelles fringues alors non, je passe mon tour aussi pour ce genre de shopping. Ricana John.
— Voilà ! Alors imagine quand t'en as rien à foutre et que tu dois porter les sacs de ces dames hein ? Toi aussi tu prends la première excuse pour esquiver !
— C'est pas vrai. S'offusqua John avant de ricaner. Elles sont toujours justifiées.
— La prochaine t'iras, tu verras ! Ricanais-je.
— Je suis un homme d'affaires très occupé et entre mes réunions avec ma secrétaire et le temps que je veux consacrer à mes enfants et ma femme... Je crains ne vraiment pas avoir le temps. Ricana John. C'est ma meilleure excuse celle-là.
— Et c'est toi qui te moques du sens de l'esquive de Silvio hein. L'hôpital qui se fout de la charité. Ricanais-je
John se mit à rire aussi vite alors que Silvio s'approchait d'eux pour les saluer.
— Bonjour à vous. sourit Silvio. La livraison est complète.
— Bonjour. Sourit John.
— Bonjour Silvio. Merci beaucoup pour ton aide. Souriais-je
— C'était un plaisir. Sourit Silvio. Vous croyez que ça risque rien de rentrer maintenant ?
— Ça devrait être bon là. Ricanais-je
— Excellent. J'vais aller voir Antone alors. Sourit Silvio. On s'voit plus tard.
— À plus tard. Merci encore.
Je ricanais en le regardant partir, me redressant au bout d'un moment avant de faire signe à John de me suivre, allant un peu loin alors que le second avion arrivait, mon sourire s'étirant. J'attendis que mon pilote termine sa manœuvre et je m'avançais ensuite au bas de l'escalier, attendant patiemment pendant que mes hommes sécurisaient autour. Je montais à bord de l'avion, souriant avant de m'incliner.
— C'est un véritable plaisir et un honneur de vous recevoir.
— Je ne peux que vous retourner notre plaisir. Sourit Ayako en s'inclinant avec sa fille.
— Un plaisir de vous revoir. Sourit Aïko.
— Okaasan'. Sourit comme un gosse le Démon en s'inclinant.
— Bonjour mon fils. Sourit-elle avant d'ouvrir ses bras.
Le Démon ne se fit alors pas prier et alla aussi vite enlacer sa mère, attrapant ensuite Aïko pour en faire autant. Je souriais en les laissant profiter de leurs retrouvailles, descendant avec le pilote en le remerciant alors que le reste des hommes déchargeaient les conteneurs contenant nos yakuzas.
Je me tournais en entendant arriver, rejoignant Hakane pour le saluer et je m'allumais une cigarette.
— T'as l'air songeuse. Souffla Hakane.
Je ricanais doucement en le regardant en coin, caressant sa joue.
— Ça va, c'est réglé. Enfin, pas vraiment, mais on verra...
— C'est absolument pas clair ce que tu viens de dire. Lâcha Hakane.
— J'avoue. Ricanais-je en haussant les épaules.
Après avoir pris le temps d'un câlin très apprécié, le Démon relâcha son étreinte, le sourire toujours aux lèvres, et se dirigea avec sa mère et sa sœur vers la sortie de l'avion. Ce fut avec la tête bien droite et le sourire bien plus large qu'il descendit me rejoindre.
— Monsieur Leon ! sourit Ayako en s'inclinant. Quel plaisir.
Aïko mit quelques secondes à réagir puis s'inclina à son tour.
— C'est un honneur de vous rencontrer Madame Kanazawa. Sourit Hakane en s'inclinant. Mademoiselle, heureux de vous voir. Comment fut le vol ?
J'observais Aiko en haussant un sourcil, alternant mon regard entre elle et Hakane avant d'ouvrir la bouche en posant ma main dessus.
— Oh merde ! Lâchais-je de surprise.
— Le vol fut très agréable, mais l'arrivée l'est bien plus encore. Sourit Ayako. Encore merci de nous accueillir chez vous.
Aïko haussa aussi vite les sourcils en tournant la tête vers sa mère puis les fronça en voyant le Démon se retenir de ricaner.
— Elle est... Fan d'Hakane ? M'exclamais-je finalement alors qu'Hakane me regardait sans comprendre.
Le Démon éclata aussi vite de rire alors qu'Ayako souriait en se pinçant les lèvres en voyant sa fille rougir à vue d'œil.
— Disons que sa carrière de mannequin a été très suivie à la maison. Sourit Ayako alors que sa fille restait figée de gêne.
— Oui.. suivi. Chantonna alors le Démon. Plein de posters et bisou bisou....
— Shiro ! râla Aïko avant de s'incliner pour s'excuser.
— C'est bien que Grey soit pas là. Ça va m'éviter des conversations gênantes entre deux fans. Souffla Hakane en se grattant la nuque.
Je ricanais avant de me pincer les lèvres, hésitant d'avant de me lancer.
— Du coup c'est peut-être mieux de prévenir que vous logerez dans l'appartement d'Hakane à la Demeure.
Le Démon s'amusa à minauder en se collant contre Hakane tout en regardant sa sœur qui venait de sortir une lame sous les ricanements d'Ayako.
— Elle est Ra... Vi. Sourit le Démon en se décollant d'Hakane.
— C'est très aimable à vous. Sourit Ayako en s'inclinant à nouveau avec sa fille.
— Si tu m'allumes, tu te démerdes avec le démon rouge. Marmonna Hakane.
Le Démon ricana en venant enrouler ses bras autour de moi en se plaçant derrière moi alors qu'Ayako reprenait doucement son sérieux.
— Je voulais voir une chose avec vous avant que nous nous mettions en route, j'espère que cela ne vous dérangera pas. Demanda Ayako
— Clairement tu peux pas renier Hakan tiens. Les deux vont se planquer derrière Naëlle. Ricana Hakane.
— Je vous écoute. Ricanais-je
— Nous souhaiterions ne parler qu'en Japonais une fois chez vous. Il y a des oreilles que je voudrais éviter. C'est surtout pour les moments de repas.
— Bien sûr, je comprends. Souriais-je en caressant le bras du démon.
— Merci. Sourit Ayako en s'inclinant.
— Et pas de Gozen. Ajouta l'air de rien Aïko.
— Ce n'est pas prévu. Sourit Ayako.
Je me retins de me pincer mes lèvres, sentant le regard d'Hakane sur moi.
— Il n'y a pas de raison en effet, non chérie ? Sourit Hakane.
Je haussais un sourcil en arrêtant mon mouvement, posant mon regard sur Hakane.
— Tõhime m'a demandé d'ouvrir une bonne partie à John. Tu n'as pas à t'inquiéter. Répondit le Démon en regardant sérieusement sa mère.
— Très bien. sourit Ayako en hochant la tête. Alors il n'y a pas de problème.
Hakane se contenta de garder le silence en me fixant, hochant la tête avant de sourire.
— Et si nous rentrions ? Souriais-je.
On prit la route pour la demeure, y arrivant peu de temps après et j'amenais nos invités dans le salon, ressortant pour me diriger vers l'escalier alors qu'Angelo descendait avec un Hakan ensommeillé et une Iris... Très réveillée elle. Je pris Hakan en le remerciant, amenant Angelo avec moi vers le salon pour lui présenter Ayako et Aiko alors qu'Iris fonçait sur le démon.
— Papa !
— Le V8 en action. Soupira Angelo en ricanant.
— Ma beauté. Sourit le Démon en la soulevant pour l'embrasser.
Je ricanais doucement en m'asseyant avec Hakan, le laissant émerger doucement avant qu'il n'observe du coin de l'œil Ayako.
— Bonjour. Sourit Ayako en penchant la tête vers Hakan.
Elle alla s'incliner devant Angelo avec Aïko puis tendit la main pour lui serrer.
— Je pense que vous préférez ce genre de salut. Sourit Ayako. Enchanté de vous rencontrer.
— Enchanté aussi, c'est un plaisir. Sourit Angelo.
Je ricanais en voyant Hakan se démonter le cou et je me décidais à me lever pour m'approcher du démon, Hakan grimpant aussi vite sur lui.
— C'est sûr qu'ils ont l'air terrifiés les gamins, regarde. Marmonna Angelo.
Je tournais le visage vers lui alors qu'il se pinçait les lèvres, me mettant à rire avant de m'excuser.
— Sérieux ?
— C'était débile c'était débile ! J'y peux rien si ça m'énerve. Excusez-moi, je dois aller chercher les deux autres terreurs pour le goûter. Sourit Angelo en repartant du salon.
— Comment va mon guerrier. Sourit le Démon en portant son fils de l'autre bras.
Ayako leva un sourcil en suivant Angelo des yeux puis tourna la tête vers le Démon avant de ramener son regard vers moi.
— Merci p'pa. M'écriais-je
Je l'entendis rire en s'éloignant et je m'allumais un mélange en soupirant.
— John s'occupe du souci. Soufflais-je en japonais.
— Donc Shiro a dû révéler certaines choses à John et il est censé terrifier les enfants... souffla Ayako en japonais. Le souci à l'air d'être le début d'un plus grand problème.
— Laisse John gérer. Souffla doucement le Démon tout en faisant des grimaces aux enfants.
— Je lui ai demandé de le faire. C'était plus honnête qu'il expose à John les choses de son point de vue pour que John comprenne le point de vue de Shiro. Et John a tout à fait compris que Shiro avait fait certaines choses pour le protéger. Expliquais-je en japonais.
— C'est ce qu'il a toujours fait. Souffla Ayako en hochant la tête. C'est une bonne chose de l'avoir fait.
— Oui, et c'est plus viable.
Je tournais la tête pour voir arriver mes deux terreurs, les embrassant avant de leur présenter Ayako et Aiko, et ils les saluèrent avant de filer à leurs goûters.
— Et est ce que ma beauté et mon guerrier veulent aussi goûter ? sourit le Démon en levant un sourcil.
— Allez, au goûter les deux. Ricanais-je.
Le Démon les reposa au sol avant de leur prendre la main et alla à la salle à manger sous le sourire tendre d'Ayako qui l'observait faire. Je ressortis du salon avec lui, haussant un sourcil en levant la main face à la tête de sale gosse d'Angelo.
— Ta gueule. Pardon. Mais Ta gueule. Souriais-je
Il ricana en rentrant dans la salle à manger, aidant Iris à s'installer avant de tendre le goûter d'Hakan au démon qui le regarda en levant un sourcil tout en prenant le goûter.
— Je... merci. Souffla le Démon étonné.
— c'est toi qui l'as, c'est toi qui le donnes. Essaye de fuir devant ta mère tiens. Ricana Angelo.
— Il... Il a plus l'habitude. Grimaça le Démon, la main toujours levée en tenant le goûter.
— T'inquiète, lui aussi. Rétorqua Angelo en montrant Hakan du menton.
— Oh pardon mon guerrier. Souffla le Démon en baissant la tête vers Hakan.
Il amena le biberon vers les mains d'Hakan qui ne se fit pas prier pour l'attraper avant de se caler contre le Démon pour le boire.
— Plus facile que ce que tu pensais. Ricana doucement Ayako en japonais.
Je fis signe à Ayako et Aiko de prendre place, ricanant en voyant Hakan suivre du regard Ayako, remerciant Salomon pour le café.
— Que puis-je vous servir ? Demanda Salomon en japonais.
— Si vous avez du thé, ce serait parfait, mais ne vous embêtez pas pour nous. Sourit Ayako en japonais. Nous pouvons nous adapter.
— Quelle type de thé ? Sourit Salomon.
— Je vais te montrer.
Je me levais et embrassais le démon, rejoignant la cuisine avec Salomon afin de lui montrer, revenant avec lui quand le thé fut prêt, le servant à Ayako et Aiko.
— Oh c'est parfait. Merci beaucoup. Sourit Ayako en inclinant sa tête en même temps que sa fille.
— C'est un plaisir. Souriais-je.
J'attrapais le biberon quand Hakan le termina, et il resta sagement contre le Démon en observant nos invités. Après quelques minutes, Ayako s'arrêta de boire, levant les yeux vers Vincent qui venait d'entrer dans la salle, affichant sa surprise de la voir.
— C'est... je ne savais pas que nous avions des.. invités. Souffla Vincent en venant vers Ayako et sa fille.
— Tu n'as pas l'air de savoir grand-chose en même temps. Sourit Ayako en japonais.
— Euh... Oui. Ko..nnichiwa. répondit Vincent qui n'avait visiblement rien compris.
Ayako se contenta de hocher la tête, ne marquant ainsi aucun respect envers son interlocuteur alors que le Démon se pinçait les lèvres pour se retenir de rire puis Vincent tourna la tête vers lui.
— John, tu me diras quand tu auras un peu de temps. Sourit Vincent.
— Hm, hm. Se contenta de répondre le Démon.
Je gardais un visage neutre alors que je pouvais sentir le regard d'Hakane et d'Angelo, jouant avec ma cuillère en me retenant de répondre. Ce fut l'arrivée de Carla et de sa troupe qui coupa court à la tension qui commençait à s'installer.
— L'équipe shopping est de retour on dirait. Ricana John en entendant le rire de sa sœur.
Je posais ma cuillère avant de m'excuser, me levant pour sortir de la salle à manger. Je saluais les filles en passant, rejoignant la salle d'entrainement en refermant la porte derrière moi où je m'étirais en soufflant, faisant craquer ma nuque avant de me tourner vers Uta.
— Tu sais qu'il est l'heure du goûter ?
Uta s'arrêta avant de regarder l'heure, s'excusant tout en allant s'essuyer et je lui pris la serviette des mains, l'essuyant en l'observant.
— On a des invités, elles vont loger chez Hakane. Il y a Ayako Kanazawa et Aiko, tu as rencontré Aiko en août. Ayako est la femme de Soke, c'est chez elle que tu vas passer ta formation, cela va te donner l'occasion d'apprendre à la connaître avant d'y aller. Ça te va ? Expliquais-je
Il hocha la tête en souriant, appuyant sur mon front avant de rire doucement.
— Tu as l'air très énervée maman dragon.
— Un peu, mais ce n'est pas contre toi. Souriais-je en posant mes mains sur ses joues avant de l'embrasser sur le front.
Je reposais sa serviette, l'emmenant avec moi dans la salle à manger et il fit le tour de la table pour s'incliner face à Ayako et Aiko qui se levèrent aussi vite pour s'incliner à leur tour en lui souriant.
— Tu dois être Uta. Heureuse de te rencontrer. Sourit Ayako en japonais alors que Vincent repartait de la salle.
Je suivis du regard Vincent, reposant ensuite mon attention sur Uta.
— En effet. Sourit Uta. C'est un honneur de vous rencontrer Madame Kanazawa. Bonjour Mademoiselle Aiko, c'est un plaisir de vous revoir.
Je tournais le regard vers Hakane, le surprenant en plein regard fier alors qu'il regardait Uta avant qu'il ne se reprenne en me regardant l'air de rien.
— Un plaisir de te revoir aussi Uta. Sourit Aïko. J'espère qu'on pourra se faire un petit entrainement pendant mon séjour ici.
— Avec plaisir. Sourit Uta.
J'allais me rasseoir à côté de John, m'allumant une cigarette alors que je pouvais sentir le regard d'Angelo qui ne me quittait pas.
— Maman ? On pourrait faire un entrainement aussi ? Demanda Aylan.
Je posais mon regard sur lui, hochant la tête en lui souriant.
— Bien sûr mon alien. Tu veux faire ça quand ?
— Après le goûter ? Lança Mila l'air de rien.
Je ricanais en regardant les deux, hochant finalement la tête.
— D'accord.
— Ils ont l'air d'aimer ça. sourit Ayako en reprenant place. C'est agréable.
— Si on les laissait faire, ce serait toute la journée. Sourit John. Ils sont demandeurs et bosseurs. De vrais Dragons.
Je ricanais doucement en voyant les deux se redresser fièrement, embrassant Luc qui arrivait et je le présentais à Ayako et Aiko. Il les salua en japonais, allant ensuite s'asseoir après avoir volé Hakan à John en ricanant.
— Salut mon champion ! Sourit Luc.
— Ça a été le cours ?
— Oui, ils voulaient étudier un des morceaux de maman. Répondit Luc en jouant avec Hakan.
— Oh. D'accord.
— Une fois maîtrisé, ce serait super de le jouer avec toi. J'adorerais entendre ce trio. Sourit John en me regardant.
Je souriais en hochant la tête, me penchant pour embrasser John alors que les deux avaient terminé leurs goûters, partant dès qu'ils le purent pour aller se changer en courant.
— Ils vont devoir bosser des heures et des heures dessus les pauvres. Ricanais-je.
— Oui, mais la récompense est très motivante. Sourit John en se penchant pour m'embrasser dans le cou.
— À priori ils ont été très marqués quand ils l'ont entendu au mariage oui. Sourit Luc en continuant de faire le con avec Hakan.
— C'est l'effet qu'il m'a fait la première fois que je l'ai entendu. Sourit tendrement John.
— Hiro m'en a dit beaucoup de bien aussi. Sourit Ayako.
— C'était vraiment très beau. Confirma Aïko en souriant.
Je souriais en remerciant Aiko, tournant la tête pour voir revenir les deux terreurs en dérapant.
— Ok. Eh bah allez vous échauffer. Et oui tu peux les rejoindre Uta. Lâchais-je
Uta les rejoignit aussi vite, partant en courant avec les deux alors que je posais mon regard sur Salomon.
— Non je te jure je leur donne pas de café. Je suis innocent, c'est naturel chez eux. Me répondit Salomon.
John ricana doucement puis proposa à Ayako et Aïko de leur faire visiter la demeure.
— Sauf si vous préférez aller vous installer d'abord.
— Eh bien, c'est à monsieur Leon de voir. L'ordre n'est pas important. Sourit Ayako.
— Les bagages ont été amenés dans l'appartement de Monsieur déjà. Répondit Salomon.
— Et je vais devoir m'excuser en vous laissant, j'ai trois excités à entrainer apparemment.
— Les faire attendre les exciterait encore plus. ricana Ayako. Nous nous verrons plus tard. Bon entrainement.
John posa sa main sur ma joue avant de m'embrasser.
— Bon entrainement. Souffla-t-il en me souriant.
— Merci. Souriais-je. À toute à l'heure.
Je montais me changer pour me mettre en tenue d'entrainement, rejoignant les trois qui s'échauffaient minutieusement. Je pris le temps de m'échauffer à mon tour, attachant ensuite mes cheveux avant de me placer au centre de la zone de combat, observant les trois.
— Voyons donc ce que vous donnez à trois. Je vous préviens, je vais essayer de retenir mes coups, mais je ne peux pas le garantir alors esquivez au maximum mes attaques sinon ça va faire mal. Prévins-je avec sérieux.
Ils hochèrent la tête en se mettant en position, et j'observais les trois avant de me redresser.
— On va essayer quelque chose. C'est l'occasion ou jamais vu que je suis énervée et que vous êtes en formes. Vous allez vous focaliser pour me voir comme un ennemi que vous devez mettre à terre. Aucune attaque létale, votre cible doit rester en vie. Alors vous allez fermer les yeux, et vous convaincre que je suis l'ennemi, disons que je suis celle qui a blessé votre mère.
Les trois ricanèrent puis haussèrent les épaules en se regardant.
— Allez fermez les yeux, et persuadez-vous. Je veux voir des dragons face à un ennemi.
Je me mis en position, gardant en mémoire que c'était mes enfants et que je ne devais pas les blesser, observant leurs attitudes changer au fur et à mesure des secondes. Au bout de quelques minutes, ils rouvrirent les yeux et je laissais un sourire s'étirer sur mes lèvres alors que leurs visages avaient perdu toute gentillesse.
Ils lancèrent l'assaut après s'être regardés, lançant un combat bien plus sauvage alors que je me concentrais pour ne pas les blesser même si la vitesse des attaques et des contre-attaques me faisait faire des coups plus violents que d'habitude.
Le combat dura un bon moment, les trois finissant par faire une rotation d'attaques afin que les jumeaux puissent souffler à tour de rôle et je finis par paralyser les jumeaux, me concentrant sur Uta alors que mes coups se faisaient plus durs.
Je finis par l'immobiliser, le calmant avant de l'embrasser sur le front puis j'allais libérer les deux, les gardant contre moi en les embrassants avant de les libérer, faisant le point avec eux sur leurs failles et les choses à corriger, les laissant ensuite aller boire un coup alors que je soufflais.
Je ricanais en regardant les deux jumeaux qui s'étiraient en grimaçant, posant mon regard sur Uta qui avait l'air de faire le tour de ses blessures de guerre avec un grand sourire. Je me levais et m'étirais, allant boire un coup avant de croiser les trois observateurs.
— La visite fut bonne ? Souriais-je
— C'est une très belle demeure. Sourit Ayako en hochant la tête.
— Merci. Souriais-je.
Je me tournais pour observer les deux, faisant le tour pour vérifier qu'ils n'avaient rien alors qu'ils ne quittaient pas leurs airs d'abrutis.
— Ok j'ai compris, à la douche les monstres. Soupirais-je
Je regardais les trois partir et je soupirais en m'allumant une cigarette, secouant doucement la tête.
— Complètement masochistes ces gamins.
— C'est plutôt encourageant qu'ils en redemandent. Ricana doucement Ayako. Ça prouve leur envie de progresser.
— C'est sûr mais vu les coups qu'ils se sont pris, ils sont pas supposés avoir ces têtes-là. Riais-je
— C'est très drôle parce que ça me rappelle une Tõhime et un Shiro ainsi qu'un époux qui se faisait la même réflexion. Ricana Ayako.
J'ouvris la bouche avant de la refermer, posant mon regard sur le démon se retenait de rire, reposant ensuite mon regard sur Ayako.
— Comme quoi... C'est une maladie de dragon.
— Je dirai que c'est un arbre qui produit de très bons fruits. Sourit Ayako. De nombreux diamants à tailler. Ils ont la coordinations et l'esprit d'équipe. C'est une sacrée armée que vous avez.
— De vrais Dragons. sourit le Démon.
— Ils ont l'habitude de combattre ensemble en effet, mais c'est aussi important de les perfectionner pour du combat solo. C'était intéressant de voir ces trois-là dans un combat réel et leurs attitudes, il y a encore pas mal de failles et de boulot, mais je suis satisfaite de leurs évolutions.
— Plus ils seront forts en solo, plus leur trio sera redoutable. acquiesça Ayako. Je comprends le coup de cœur d'Hiro pour Uta. Cet enfant à énormément de capacité.
— Oui, et il est très motivé à obtenir ce qu'il veut. C'est vraiment un garçon adorable et ce sera un combattant vraiment redoutable.
Ayako étira un tendre sourire à ces mots tout en regardant en coin le Démon puis hocha la tête en ramenant son regard sur moi.
— Ce sera un plaisir de l'aider à atteindre ses objectifs.
— Merci beaucoup. Souriais-je en m'inclinant. C'est très important pour lui et je suis heureuse de le savoir en sécurité pour sa formation.
— Il aura la famille Kanazawa rien que pour lui. Sourit Ayako. Sa sécurité sera du plus haut niveau. Nous nous engageons à tout faire pour ça.
— Gozen en garde du corps. Sourit le Démon.
— Tout comme toi mon fils. Tout comme toi.
Je me redressais en souriant, caressant la joue du démon tendrement.
— Vous voulez peut-être vous poser un peu à l'appartement d'Hakane ?
— Oui. Merci. Sourit Ayako en inclinant sa tête.
Je les amenais à l'appartement d'Hakane, les faisant entrer alors qu'Uta se figeait apparemment en pleine discussion animée avec son père et je ricanais en le voyant rougir à vue d'œil avant de filer.
— C'est à mon tour de vous faire visiter ? Sourit Hakane.
Je hochais la tête, me pinçant les lèvres avant de me tourner vers le démon.
— Je vais aller me changer, tu restes là ?
Il leva un sourcil en souriant puis regarda sa mère.
— On...
— On se voit au diner. ricana Ayako en hochant la tête.
Je saluais les trois, ressortant de l'appartement d'Hakane en refermant derrière nous avant d'attraper le démon par le col, l'embrassant en enroulant mes jambes autour de son bassin.
— Douche donc. Murmurais-je contre ses lèvres.
— Très longue douche. Murmura-t-il en enroulant ses bras sous mes fesses tout en se dirigeant vers notre appartement.
On redescendit juste un peu avant le repas, et j'observais les enfants jouer dans le jardin, les rejoignant avec le démon. Je me tournais en souriant pour observer Divine arriver avec Kirin, la caressant avant de porter Hakan pour qu'il puisse la saluer, et il ria aussi vite alors que l'air des naseaux de Divine venait le décoiffer.
Le démon ria de bon cœur avant de baisser ses yeux vers Iris qui le regardait en croisant les bras derrière son dos.
— Oh. Ricana le Démon. Je suis pas sûr qu'on puisse avant le repas ma beauté.
Iris leva alors sa petite main pour tirer sur le sweat du Démon, le faisant se pencher vers elle et elle lui fit un bisou sur la joue, attendrissant aussi vite notre Démon totalement gaga de sa fille.
— Ok mais pas longtemps alors. Sourit-il.
On note l'autorité terrible du mec ou pas ?
Elle agrippa aussi vite son cou avant qu'il ne se redresse en la portant puis la laissa se placer dans son dos en serrant plus fort son cou. Il s'élança alors rapidement avant de bondir sur le dos de Susanoo restant debout dessus tout ne calant ses appuis alors qu'un petit galop commençait puis sauta contre un arbre avant d'atterrir sur une branche.
— Accroche-toi bien ma beauté. Sourit le Démon en attendant de sentir la bonne étreinte.
Il se lança juste après, bondissant de branche en branche sous les rires et cris de joie d'Iris qui de toute évidence avait l'habitude de ce jeu avec lui et ce fut un autre habitué qui les réceptionna à la fin de leur petit parcours, revenant fièrement ensuite vers nous alors qu'Ayako arrivait avec Aiko.
Je soupirais avant de tapoter le flanc de Divine, la faisant se baisser et je montais sur elle en tenant fermement Hakan, indiquant en apache que c'était bon à Divine. Elle se redressa fièrement, partant en trottant avant de galoper sous le rire de Hakan qui semblait ne jamais être perturbé. On fit un tour du parc de la demeure, revenant ensuite vers la zone des chevaux, y retrouvant Ayako et Aiko.
— Tu peux m'attraper Hakan s'il te plait Ayako ? Demandais-je en lui tendant.
— Avec plaisir. Sourit Ayako en venant placer ses mains sous les bras d'Hakan. Rebonjour petit guerrier.
Je riais doucement alors qu'il était surexcité, caressant Divine alors que Kirin s'était placé derrière sa mère. Je redescendis de Divine, continuant de la caresser tout en rassurant Kirin.
— Je t'ai connu plus curieux petit chieur. Ricanais-je en le caressant.
Il redressa la tête, faisant le tour alors que je restais contre Divine, l'observant aller renifler Aiko et Ayako. Hakan éclata de rire en sentant le souffle de Kirin et je ricanais doucement.
— Ce rire est un vrai plaisir pour les oreilles. Sourit Ayako en regardant Hakan tendrement.
— Il est trop craquant. Sourit Aïko.
— Le tombeur de ces dames. Soupirais-je avant de m'approcher pour l'embrasser dans le cou. Eh vieux sacs, arrête de bouder. Lançais-je en me redressant.
Je m'approchais de Susanoo, ouvrant les bras et il s'approcha pour poser sa tête sur mon épaule. Je l'enlaçais en le grattouillant, ricanant doucement.
— Aussi jaloux que ton maître, hein.
— Je nie totalement cette affirmation. Ricana John en venant vers nous avec Iris dans ses bras.
— Bien sûr. Ricanais-je. Ils ont vu le reste de la troupe du coup ?
Je me reculais en tapotant l'encolure de Susanoo, m'avançant de quelques pas avant de pousser un long sifflement. La réaction ne se fit pas attendre, le bruit du galop se faisant entendre avant que nos autres messieurs arrivaient, et je riais doucement en allant les saluer.
— Ils sont tous magnifiques. sourit Ayako en s'avançant vers eux, Hakan toujours dans ses bras.
— Alors dans l'ordre, Sun, Shadow, Canaille, Apple, et Dolce. Souriais-je.
Je ricanais en sentant le museau de Divine venir se poser sur mon épaule et je la grattouillais.
— Oui oui pardon sa majesté. Voici Divine, et Kirin le poulain qui est le fils de Susanoo et de cette dame.
— Ils ont l'air d'avoir tous leur caractère. Ricana doucement Ayako. Et tous des... Mustang c'est ça ?
— C'est ça. Souriais-je. Ceux là ont été apprivoisés avant l'achat par John, Susanoo était sauvage et méfiant à son achat lui. Alors il a fallu le temps aux deux d'apprendre à se connaître. Et la demoiselle vient de la réserve où j'ai grandi, elle est arrivée pendant ma grossesse d'Hakan car Susanoo se montrait très très protecteur. Même contre John.
— Oh protecteur et collant, j'imagine. Ricana Ayako. Je suis contente que tu aies pu réaliser aussi ce rêve. Sourit-elle en regardant John.
— Il a un caractère très ressemblant à John en fait. Ricanais-je. Diego a rapidement racheté du terrain pour leur permettre de pouvoir se dépenser même si les deux là sont rarement bien loin.
— Ils n'ont pas l'air de s'en plaindre. Sourit Ayako en venant les caresser.
— Ils ont rapidement développé chacun des affinités avec certaines personnes. On veille à sortir en ballade régulièrement, mais le reste du temps ils sont en libertés totales et ont des abris à différents endroits.
— Ce doit être très agréable. Sourit Ayako avant de lever un sourcil en voyant Susanoo redresser sa tête en tournant les oreilles.
John plaça Iris sur ses épaules avant de tapoter l'encolure de son cheval puis me regarda.
— Et si nous allions boire un verre avant le repas. Sourit-il.
— J'arrive. Souriais-je. Je vais rentrer ces messieurs. Allez Ashkii.
J'embrassais Hakan dans le cou, remontant sur Divine qui lança le galop aussi vite, sautant quelques mètres plus loin au-dessus de la barrière avec les autres, et je revins ouvrir au petit fugueur qui rejoignit sa mère.
— Bientôt tu y arriveras aussi t'en fait pas. Souriais-je en le caressant.
Je caressais Divine avant de revenir vers la Demeure, m'allumant un mélange en m'arrêtant pour observer les chevaux, me demandant quel était le but de cette nouvelle obsession de Vincent alors que Susanoo revenait vers moi l'air de rien.
— Tu as l'air préoccupée. Souffla Salomon en arrivant à côté de moi.
Je le regardais en coin, hochant la tête avant de soupirer.
— Oui, certaines choses me paraissent de plus en plus obscures quand je les observe avec attention et j'avoue ne pas saisir le but final s'il y en a un. Ce qui peut passer pour de la bêtise ou de l'ignorance me parait là être une réponse trop facile...
— Eh bien.. Te connaissant tu finiras bien par avoir le fin mot de tout ça et les réponses à tes questions. Après tout, tu es bien la pire fouine de toutes non ?
Je ricanais doucement avant de m'appuyer contre son épaule et il m'embrassa le crâne.
— Allez file, John a déjà dû servir ton verre.
Je me redressais en hochant la tête, retournant avec lui dans la demeure, rejoignant le salon en remerciant John pour le verre en m'installant tout en fumant.
— Je viens d'apprendre que j'avais des talents de sculpteur. Sourit John en buvant tranquillement son verre.
— Tu ne t'en rappelais pas ? M'étonnais-je.
— Non. Apparemment des restes de moi avant que le Démon ne prenne totalement place lors de notre première année au Japon. Et j'avoue avoir très peu de souvenirs précis de mon enfance. C'est plus des fragments de bons et mauvais souvenirs.
— Tes fameuses images... sourit Ayako. Vous fonctionnez toujours comme ça ?
— Alors c'était sûrement une passion que tu avais quand tu allais chez Sofia et Franco pour jouer avec ton cousin non ? Ça expliquerait que tu aies oublié que tu aimais ça. Oui ils fonctionnent toujours ainsi. Souriais-je à Ayako.
— Ça m'a toujours amusée de les voir mémoriser ainsi.
— Ouais, mais parfois c'est pas super agréable. Grimaça John.
— Genre Stana ?
— Izanami ! râla aussi vite John en grimaçant de plus belle.
Ayako et sa fille se mirent alors à rire en voyant la tête de John avant de reprendre doucement un simple sourire tout en prenant une gorgée de leur verre.
— Je ne vais pas être disponible ce soir. On peut voir pour demain ? souffla John après avoir levé la tête vers Vincent qui se dirigeait vers le bar.
— Aucun problème. Sourit Vincent. Les invités d'abord. D'ailleurs, vous restez combien de temps ?
— Juste ce qu'il faut pour... commença Ayako en japonais avant que sa fille ne pose sa main sur sa jambe.
— Le temps que nos hôtes souhaiteront nous accueillir. Sourit Aïko.
— Vous pourrez en profiter pour découvrir la ville. C'est une très belle ville. Sourit Vincent.
— On est surtout là pour profiter de Shiro et de sa famille.
— Oh oui. Bien sûr. Sourit Vincent en s'allumant une cigarette.
Si j'étais psy je dirais qu'il s'allume une cigarette à chaque fois qu'il est en position de défense ou à besoin de se raccrocher à quelque chose.
Je souriais à Hakan, l'attrapant avant de l'embrasser dans le cou, le chatouillant avant de l'observer rire avec un sourire tendre. Alors que Vincent se servait un verre en s'installant au bar, tournant ensuite la tête vers John.
— Il faudra qu'on regarde une chose pour Phenix au fait.
— Quel est le problème ?
— J'ai envoyé une notification et elle m'est revenu non valide.
— C'est moi qui l'ai refusé. Répondit John en buvant son verre. Je te rappelle que ce genre de décision me revient. Phenix est à mon nom.
— Euh oui bien sûr, mais...
— Je ne vois pas ce qui a justifié cet envoi. Alors, pour ma part, c'est non.
J'attrapais Hakan en ricanant, me levant pour aller le changer, le reposant au sol une fois que ce fut fait et il refit le chemin tranquillement avec moi en se tenant à ma main.
— Gérer oui. Pas régler tes comptes personnels. Commença à grogner John. Mais peut être dois-tu aller consulter à HOPE pour apprendre à scinder le perso du professionnel. Tacla John sans sourciller.
Je me stoppais avant d'entrer dans le salon, haussant un sourcil avant de baisser la tête en regardant Hakan.
— Tu vois mon chéri, là c'est papa qui vient de mordre. Expliquais-je en russe à Hakan.
— C'est moche de se moquer maman. Intervint Aylan en russe.
— Ouais, mais Maman est pas gentille donc bon. Souriais-je en tournant le visage vers lui tout en lui répondant en russe.
John proposa ensuite un nouveau verre à ses invités tout en s'excusant de l'échange qu'il venait d'avoir et elles hochèrent la tête en souriant.
— Un dernier si nous avons encore le temps. Sourit Ayako en japonais.
— C'est parti alors. Sourit John en amenant leurs verres au bar. Izanami ? Je te resserre ?
— J'ai encore mon verre merci. Souriais-je en entrant alors que je laissais Hakan avec Aylan.
Je m'approchais de John, ouvrant sa bouche pour regarder sa dentition avec un visage sérieux.
— Non non décidément, tes morsures sont toujours aussi sympa. Soufflais-je avec un sourire en coin en relâchant sa mâchoire.
— Mes morsures ? s'étonna John alors qu'Ayako et sa fille se mettaient à ricaner. Perso j'aime beaucoup les tiennes. Sourit-il en se penchant vers moi.
Je me penchais pour l'embrasser, caressant sa mâchoire avant de plonger mon regard dans le sien.
— Arrêtes de te planquer et montre-toi sale gosse.
Le Démon ricana aussi vite en m'agrippant par la taille et me plaqua contre lui avant de simuler une morsure en claquant ses dents. Je ricanais doucement avant de l'embrasser, restant contre lui. On alla ensuite manger, laissant le repas se dérouler comme d'habitude alors que je forçais le démon à rester pendant le repas.
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