Chapitre 11.


Après une négociation qui nous prit une bonne partie de l'après-midi, je rejoignis l'appartement, prenant une douche avant de me changer, finissant de me préparer juste à temps pour avoir Hakan se réveillant de sa sieste et je l'attrapais, l'embrassant en le changeant. Je ressortis de l'appartement avec lui, descendant pour rejoindre la cuisine où j'attrapais le biberon en remerciant Salomon, allant m'asseoir dans le salon afin de lui donner son goûter.


— Tu as été plus rapide que moi. Ricana John en arrivant dans le salon.

— Eh ouais. Souriais-je. Pile le bon timing avec mon fils pour une fois.

— C'est de bonne guerre. Ricana John en venant embrasser le front d'Hakan. Faut aller chercher le reste de la troupe ?


Je me penchais en haussant un sourcil, observant arriver Iris en mode « ninja ».


— Pense-tu vraiment qu'apprendre à ramper à une enfant de trois ans soit la meilleure option, vue le potentiel de connerie de cette même enfant ? demandais-je d'un ton neutre.

— Je sais pas. ricana John en se grattant la nuque. J'ai pas vraiment... réfléchi. Je sais pas trop ce qu'il faut leur apprendre... Ramper m'est venu comme ça.

— Hm. Je sens que tu as un large panel de chose à leurs apprendre en effet.

— C'est peut-être mieux que je te demande avant la prochaine fois. Sourit John en se pinçant les lèvres. Je regarderais.. doit bien y avoir un site là-dessus.

— Hors de question ! Tout leurs servira de toute façon. Si ça les amuse, il n'y a pas de raison de les empêcher vu que ça n'embête personne. Que ce soit toi ou le démon, vous ferez toujours passer leurs sécurités avant je ne m'en fait pas. Tu n'as pas à douter ou demander. Soupirais-je en le regardant. Mais si tu te poses vraiment des questions, Angelo et Diego pourront toujours te répondre, je pense. Après tout Diego ne s'en est pas trop mal sorti avec Jo et Luc non ?

— Oui. C'est certain. Acquiesça John. Diego et Angelo sont de bons pères. J'ai tendance à jouer comme un gosse quand je suis avec eux. Je cherche pas forcément à leur apprendre des choses... Faut que je voie ça différemment. Sourit-il. Ils apprennent quoi à leur âge ?


Je me penchais pour attraper un pied, me redressant en posant Iris sur le fauteuil alors qu'elle se redressait avec un visage innocent.


— Aucune idée. On demandera à Angelo. Va goûter la diablesse. Ricanais-je en l'embrassant.


John ricana à son tour puis tourna la tête vers la porte.


— Oh c'est l'heure de refaire le plein d'énergie pour la troupe. Sourit Vincent en entrant.

— Je suis pas sûr qu'ils aient vraiment besoin de refaire le plein. Ricana John.

— Clairement. Ricanais-je en observant Iris courir vers la salle à manger.


Je redressais Hakan en posant le biberon vide, embrassant son cou en souriant.


— La sieste t'a donné faim dis donc.


Je tournais la tête vers Vincent, lui souriant.


— Ta sœur est bien arrivée ?

— Oui. Je lui ai fait la visite rapide et là elle est avec Angélina dans son bureau. Sourit Vincent. Grande discussion.

— Cela ressemble grandement à une fuite de votre part Monsieur Amaro. Souriais-je

— Fuite très motivée quand Angélina a demandé à Laura si elle pouvait lui parler de moi. J'ai trouvé que la fuite était la meilleure chose à faire. ricana Vincent.

— Comme quoi. Pour faire fuir un Amaro. Il faut une Amaro. Ricanais-je en me redressant avec Hakan.


Je le posais au sol, l'observant se tenir à moi alors que je haussais un sourcil.


— Acrobate croisé koala. Pas décidé à courir pour l'instant donc ?


Je le repris dans mes bras en me levant, allant m'asseoir dans la salle à manger en m'allumant une cigarette alors que Salomon tendait un gâteau à Hakan.


—...Ci.. sourit Hakan à Salomon en attrapant le gâteau.

— Acrobate croisé koala mais poli. Sourit John en lui caressant ses cheveux.


Je ricanais doucement alors qu'il faisait un grand sourire à son père, me penchant pour observer sa bouille.


— Futur grand charmeur surtout.

— Y a des chances oui. Ricana John en embrassant le front de son fils. Il est trop craquant son sourire.

— T'avais aussi ta p'tite bouille enfant. Ricana Vincent.

— J'avais pas de... Non. C'est surement la bouille de sa mère ça. répondit John.


Je ricanais en embrassant le crâne de Hakan, posant mon visage à côté de celui de Hakan.


— Tu vois ça mon amour, c'est ce qu'on appelle la mauvaise foi avec la moue à papa. Souriais-je alors que Hakan éclatait de rire. Et ça c'est ton fils qui se fout de ta gueule je crois. Ricanais-je

— Il a déjà choisi son camp. Bouda John en croisant les bras. C'est pas impartiale ça.

— Quelqu'un a besoin d'un avocat ? sourit Carla en entrant dans la salle.

— Non. Il a déjà le juge dans sa poche. Souffla John.

— Oh de la corruption de magistrat ? L'affaire à l'air très sérieuse. Ricana-t-elle.

— En même temps, sa mère en juge... Tu prends des risques. Ricana Angelo.

— Hmhm. Le juge nie en bloc. Je suis impartiale, c'est l'accusé qui est de mauvaise foi. M'offusquais-je faussement alors que Hakan riait de plus belle. Tu vois, il est d'accord avec moi !

— Ce tribunal n'est pas impartial Maître Gomora ! Vous pouvez le constater. S'indigna faussement John.

— Je veux bien prendre votre affaire monsieur Napoli mais mes tarifs sont vraiment très chers. Ricana Carla.

— Oh ? Et la famille alors ?

— J'ai une entreprise à faire tourner monsieur. Va falloir sortir le chéquier. Sourit Carla en posant ses mains sur ses hanches.

— Il n'y en a pas un de plus net que l'autre. Ria Vincent.

— .. Aine ! S'écria Hakan en souriant

— Ton avocat se fait corrompre par la défense. Riais-je en observant Hakan sourire à Carla.

— Je n'ai pas d'autre choix que de devoir négocier un arrangement avec le juge. Ricana John.

— Bah voyons. Toutes les excuses sont bonnes. Ria Carla avant d'embrasser Hakan. T'es vraiment trop mignon mon chéri.


Je ricanais en le voyant passer ses bras autour de cou de Carla en riant et je secouais doucement la tête.


— Le numéro de charmeur est déjà au point, quoi qu'on en dise.

— Ça promet. Ricana John


Angélina descendit peu de temps après, accompagnée des invités et les laissa entrer avant de rejoindre Vincent et les autres.


— Oh parfait. Sourit Vincent. Je vais pouvoir faire les présentations.


Je me levais avec Hakan, souriant au couple Tosetti alors qu'Hakan s'accrochait à moi.


— Laura et Silvio. Voici Naëlle Napoli. Et vous devez reconnaitre John. Sourit Vincent.

— Enchantée. Sourit Laura en tendant la main aux deux.

— Enchantée. Souriais-je en leur serrant la main. Le vol s'est bien passé ? demandais-je en caressant le dos de Hakan.

—Oui. Quand on a l'habitude du pilote. Ricana doucement Laura.

— J'ai été sage. Souffla Silvio en serrant la main de Naëlle. Bonjour madame Napoli.


John mit quelques secondes à en faire de même puis secoua sa tête avant de tendre finalement sa main vers eux.


— Pourquoi vous devriez me reconnaitre ?

— Par rapport à des photos que Vince nous avez envoyé. Sourit Laura en lui serrant la main. Mais enchantée de vous rencontrer réellement.


Je tournais la tête vers Hakan, l'embrassant dans le cou avant de le tendre à John pour m'allumer une cigarette.


— C'est vrai que vous êtes pilote. Souriais-je. Juste les avions ?

— Oh. Tout ce qui a un moteur en vérité. Sourit Silvio.

— Silvio est un très bon mécanicien aussi. Ajouta Vincent.

— Très bon, je sais pas. Disons que j'aime faire moi-même mes modifs.

— Logique, on est jamais mieux servi que par soi-même. Vous avez eu la visite du garage ?

— Non. La visite s'est arrêtée au bureau d'Angélina.

— Désolé. ricana Vincent. Je t'ai laissé avec les deux.

— Tout se paye mon pote. Tout se paye. Ricana Silvio.

— Fuite et abandon. C'est du beau monsieur Amaro vraiment ! Venez Monsieur Tosetti, on va réparer l'affront.

— Vous me sauvez. Ricana Silvio en la suivant.


Je ricanais en l'amenant vers les garages, ouvrant la porte pour lui montrer le premier garage à voiture en allant ouvrir la porte menant à l'extérieur, lui montrant ensuite celui des motos avant d'arriver vers le garage contenant nos voitures. J'ouvris le capot de la voiture de Vincent, laissant Silvio Tosetti regarder.


— Oh bordel. C'est de la haute couture. Sourit Silvio en plongeant sa tête sous le capot. Vous avez un parc impressionnant. C'est... Oh... Qui a fait toutes ses modifs ?

— Fait fait ou conçu ? Demandais-je

— Les deux. Clairement les deux. C'est excellent. Souffla-t-il en se déplaçant toujours la tête sous le capot.

— La réalisation c'est une de mes entreprises qui réalise mes délires mécaniques.

— C'est un vrai bijou. Tout est modifié. C'est dingue ! Sourit Silvio en se perdant dans le capot. C'est vraiment de l'excellent boulot.

— Tu sais que sur le pont tu verrais mieux....


Il se redressa aussi vite en levant un sourcil alors que son sourire ne quittait pas son visage.


— Je veux bien.


J'ouvrais la porte menant sur l'extérieur, secouant la tête en voyant Susanoo et Divine qui attendaient devant l'air de rien.


— Super discret vraiment.



J'amenais la voiture de Vincent à l'atelier, la faisant monter sur le pont pour laisser Silvio s'amuser après l'avoir présenté à Antone le chef mécanique, allant voir ma voiture qu'il révisait justement. Je ricanais en entendant Silvio s'exclamer, allant dans la fosse pour regarder sous ma voiture, observant avec Antone tout en discutant avec lui. Je ressortis finalement de la fosse, me penchant à côté de Silvio en fumant un mélange.


— T'as l'air de t'amuser comme un petit fou.

— Oh. Désolé. sourit Silvio en se grattant la tête. Je m'emballe un peu vite quand j'ai l'occasion de voir ce genre de bolide. C'est vraiment incroyable à voir.

— C'était pas une critique. Mais c'est mieux de tester plutôt non ?

— De.. oh bah...oui. Carrément. Sourit Silvio. C'est la partie la plus grisante quand on a bricolé dessus.


On se recula et je descendis le pont, penchant la tête vers Antone.


— Tu devrais prévenir ta femme non Silvio ? Ça va aller Antone ?

— Laisse moi le temps de lui parler, tu veux ? Marmonna Antone.


Je ricanais en laissant le mécano descendre la voiture de Vincent du pont, m'avançant vers l'entrée extérieure en observant Susanoo et Divine.


— Pire que mes chiens vous deux sérieux.


Je tournais le regard vers Silvio, haussant un sourcil.


— Je te présente Susanoo, le cheval de John, et Divine, mon cheval. Mustangs sauvages se prenant pour des chiens à leurs heures perdues. Souriais-je. Tu n'as pas vu les chevaux non plus c'est ça ?

— Non. sourit Silvio. Ils sont très beaux. Je ne suis pas très connaisseur des chevaux mais ils ont vraiment une belle allure.

— Ça t'aime bien quand on te complimente hein. Ricanais-je en le caressant. On viendra vous voir plus tard. D'abord le tour en voiture.


Je lançais le jeu de clé à Silvio, allant m'installer côté passager pour qu'il s'installe.


— Bordel. L'intérieur est aussi superbe. Sourit Silvio en baladant son regard. Bien. Vous avez un endroit pour pouvoir la pousser ?

— Bah dans le désert tu devrais pouvoir t'amuser. Ricanais-je





Il avança la voiture jusqu'au portail, réglant une dernière fois sa position puis fit craquer sa nuque en souriant comme un gosse. Je fis signe d'ouvrir le portail, m'allumant une cigarette.


— Vas y tu peux jouer. Ricanais-je


Silvio appuya alors sur l'accélérateur, passant rapidement les vitesses une à une, souriant tout en gardant un regard concentré. Il prit plusieurs virages au frein à main, s'insérant à travers la ville à pleine vitesse tout en se faufilant dans la circulation.


— Putain ce pied. Grogna-t-il avant de tirer sur le frein à main, jouant à doubler les voitures en marche arrière.


Il remit ensuite la voiture dans le bon sens et sortit de la ville pour rejoindre le désert, poussant alors la voiture au maximum puis termina par un dérapage fluide en poussant un cri de gosse.


— T'as l'air d'aimer le jouet de Vincent. Ricanais-je en m'allumant une cigarette.

— J'aime tous les jouets de ce genre. Sourit Silvio. Mais celui-là est vraiment extra. C'est presque du gâchis de le laisser la conduire. Ricana-t-il.

— Comment t'es. Riais-je. Mais j'avoue qu'elle est sympa à conduire. Alors pourquoi cher Amaro donne-t-il l'impression de fuir sa sœur ?

— Oh. Ricana Silvio. Parce qu'elle est bien l'une des rares à le connaitre vraiment. Il peut pas lui cacher grand-chose. Et comme Laura a son franc-parler, y a peu de sujets qu'elle n'aborde pas avec Vince.


Je haussais un sourcil en me grattant la joue, hochant la tête.


— Il disait que ça lui ferait du bien de parler de tout ça pourtant. Je suis étonnée.

— Oui. Surement. Mais c'est pas le genre à se confier vraiment. Il sait que si elle lui pose des questions il pourra pas faire autrement que de répondre. Alors c'est sa technique pour limiter les discussions. Il a déjà dû parler du problème Castello et il en avait clairement pas envie. Ricana Silvio.

— Bah en dehors du « problème » Castello et de son choix pour la Cosa, je ne suis au courant d'aucun autre problème. Il y en a d'autres ? Demandais-je en fronçant les sourcils.

— Oh.. euh. Souffla Silvio en hésitant de répondre. C'est... Non. Enfin... Vous le connaissez depuis quand exactement ?


Je haussais un sourcil avant de sortir de la voiture, marchant un peu avant de m'asseoir sur le capot en réfléchissant.


— On va prendre au plus simple. Il a dit quoi du problème Castello au juste ?

— Qu'il y avait eu un souci pendant la soirée d'halloween avec eux.. à cause d'une soirée dans un club de ce que j'ai compris.


Je ricanais en le regardant, prenant une bouffée de cigarette.


— Le Secret's. Oh d'ailleurs.


Je fouillais dans ma poche de pantalon, lui tendant la carte.


— Tant que j'y pense. Monsieur Leon m'a demandé de vous remettre ça au cas où. Concernant Paola, elle nous a contactés avant que Vincent ne vienne en Sicile afin de faire une demande. Elle voulait une soirée pour explorer ses limites et faire une surprise à Vinni, se calant sur mes dates de dispo pour que je vienne afin que j'observe ou mieux que je goûte aussi. Au final, j'ai préféré jouer avec ma soumise en laissant à Vincent la sienne, et mon mari m'a rejoint. Mari au goût de Paola, qui a passé la soirée d'Halloween à baver dessus donc je l'ai viré de chez moi. Du coup... En soit... Le souci Castello me concerne plus que ça ne le concerne lui. Ou bien il a y a eu une suite avec la patronne de la Cosa. Souriais-je.


Silvio prit la carte, presque surprit, avant de me remercier puis la rangea dans une poche avant d'inspirer.


— Je suis pas très à l'aise avec les histoires perso des gens... Pour être un peu direct.. Je... Je suis plutôt du genre.. chacun son cul. Vous voyez. Ce que font les autres ne me regarde pas. Mais je ne suis pas surpris de Paola. Pour Vince le souci c'est que ça l'a mis en faute face à la patronne et la sanction a du mal à passer. Il a l'interdiction de les contacter et dois choisir entre suivre les nouvelles règles ou quitter le clan.

— Clairement mon avis aussi. Qui baise qui, ça me regarde pas à la limite. Mais le souci c'est qu'à priori c'est contraire aux lois de la Cosa et Monsieur Amaro étant un fervent défenseur des lois, la patronne ne pouvait pas passer outre, à mon avis, mais ça n'as rien à voir avec la soirée du Secret's ou Halloween, Elena Castello n'est pas con, elle aurait bien fini par voir que sa mère frétillait comme une ado face à Vincent Amaro. Le point de vue de la patronne de la Cosa est compréhensible à mes yeux, mais je peux comprendre que Vincent ait du mal à l'idée de devoir rendre des comptes et suivre les règles.

— Je suis complètement d'accord avec les décisions de la patronne perso. Mais Vince n'a pas vraiment... Disons qu'il ne supporte pas recevoir des ordres ou se faire engueuler comme un gosse. C'est.. Il est comme ça... souffla Silvio avant de me tendre à son tour une carte. C'est mon numéro perso. Si ça vous dérange pas... J'aimerais que vous me préveniez si... Si vous voyez des changements d'humeur de Vince. On va surement surveiller ça le temps que nous sommes ici, mais c'est surtout pour après quand on sera plus là.


Je pris la carte pour l'observer, posant un regard sérieux sur lui.


— À quel genre de merde tu t'attends Silvio Tosetti pour risquer d'y fourrer le nez toi qui préfères jouer le muet qui sait tout, mais ne dit rien ?

— C'est juste une précaution... La plus grosse merde serait qu'Amaro refasse surface. Mais vous avez sa meilleure version aujourd'hui. Donc y a pas de problème... La vie de Vince est faite d'enchainement pas tous très agréable, et il y a des évènements qui pourrait le faire basculer dans une version moins... Vincent. Là, il sourit et il est calme donc y a pas de problème. Ma carte c'est juste au cas où.

— Vincent Amaro... Hm. Et quel genre de chose pourrait le faire basculer en version Amaro qui fait tant trembler ? Honnêtement je parle Silvio Tosetti. Je sais que tu le connais de longue date et pas la version majordome.


Silvio soupira en se grattant la tête puis leva les yeux vers le ciel.


— Quel genre de chose... Qu'il sente qu'on tente de le soumettre. Qu'on le rabaisse ou l'humilie. Là ça sera vraiment la merde. Amaro... non. Ça serait la grosse merde si ce connard refaisait surface. Il faut qu'il lâche la Cosa. Y rester avec ces nouvelles règles c'est... Je trouve ça trop risqué et je pense que Laura sera de mon avis.

— Hm... Encore faudrait-il qu'il lâche la Cosa alors qu'il a toujours connu que ça. La décision est surtout une question d'égo le concernant j'ai l'impression. Soupirais-je en rangeant la carte. C'est souvent une simple question d'égo de toute façon avec les hommes.

— Pour ce genre d'homme oui. Moi je n'ai pas ce problème, ma seule loyauté totale va à ma femme et le pouvoir ne m'intéresse pas. Vince a rejoint la Cosa juste après avoir buté son père, il s'est fait un nom, à écrasé ceux qui le sous-estimaient jusqu'à atteindre le poste qu'il visait. S'il choisit de rester à la Cosa... Faudra vraiment garder un œil sur lui. Vous détesteriez rencontrer Amaro. Faut vraiment que Laura arrive à le convaincre d'arrêter.

— C'est surtout qu'il devrait rendre des comptes à son bras droit qui est d'une fidélité sans faille pour Elena sans appartenir à la Cosa. Et certains de mes hommes prendraient part à une guerre s'il devait arriver un souci à ce bras droit d'où ma neutralité à ce sujet, mais le passé a déjà montré qu'être raisonnable n'est pas forcément dans les qualités de Vincent Amaro, Silvio. Mais s'il déteste tant que ça obéir aux ordres, je ne vois pas ce qu'il fait dans une organisation criminelle. Je verrais bien s'il tourne en rond et au pire je lui parlerais même s'il risque de ne pas aimer ma façon de voir les choses.

— Le problème qu'il a avec les ordres vient de son père, mais aussi de son caractère. Le mien n'était pas mieux, mais c'est Laura qui a vécu le pire et c'est aussi elle qui s'en est sortie le mieux de nous trois... Si il a tendance à vous écouter, ça peut aider. Laura lui parle sans ménagement et j'ai l'impression que vous êtes pareil. Il vous écoutera.


Je haussais les épaules, me massant la nuque avant de me redresser.


— On verra bien. Allons voir si Antone a fini les réglages sur mon bébé.

— Le votre à l'air d'être un monstre. Sourit Silvio. Vous faites le retour ? J'avoue être très curieux de vous voir conduire ce bijou.

— J'ai une conduite douce et délicate. Souriais-je en faisant le tour pour rejoindre le volant.


Je pris le chemin du retour, poussant la voiture sans ralentir dans la circulation, m'amusant comme une gosse avant de prendre la route menant à la demeure et je klaxonnais plusieurs kilomètres avant, arrivant à toute allure avant de m'arrêter avec ma douceur habituelle devant le garage d'Antone.


— Très douée. Sourit Silvio. Je valide le doux et délicat.

— Clairement ! Mais ça reste plus drôle en moto. Ricanais-je en descendant.


Je rejoignis Antone, observant le moteur avec lui alors qu'il finissait les réglages et Silvio observa avec attention ce qu'il faisait sans que son sourire ne quitte ses lèvres.


— Elle monte à combien ?

— Officiellement ou avec elle ? Demanda Antone.

— De base 320 en croisière, 400 pour s'amuser. Souriais-je

— Oh le beau bébé. Sourit Silvio. Vous savez... J'ai... J'ai une pièce sur mon avion qui s'adapterait vraiment bien sur votre voiture. Vu les alliages de la carrosserie et les renforts installés... Un petit propulseur fait maison la ferait monter de 100 de plus.


Je riais au gémissement de dépit d'Antone, hochant la tête.


— Ça pourrait être grave marrant.

— Vraiment ? Oh.. C'est... Super. J'ai les plans sur ma tablette. On peut la préparer dès demain si vous avez toutes les pièces nécessaires. Sourit Silvio comme un gosse.

— Faut voir les plans pour que je sache les pièces dont vous allez avoir besoin.

— Je vous montre ça avant le repas si vous voulez. Sourit Silvio.

— Ça fait longtemps que j'avais pas vu cette tête de groupie. Ricana Laura en secouant la tête.

— On a fait un tour avec la voiture de Vince et on va installer une pièce pour booster le moteur. Sourit Silvio en venant l'embrasser.

— Je vois. ricana-t-elle.

— Mais.... 500... C'est autorisé ? Demanda Antone l'air de rien.

— Non. Souriais-je comme une gosse. Mais je veux bien les voir me poursuivre pour me le dire.

— T'avais promis d'arrêter. Marmonna Antone.

— Si je suis pas arrêté, c'est que j'ai pas menti. Rétorquais-je.

— Bah tant qu'on m'arrête pas, c'est que c'est autorisé.. Non ? ricana Silvio.

— On va dire ça. ricana Laura. Et bien on dirait que je n'aurais pas à te chercher très loin pendant notre séjour.


Silvio se pinça les lèvres en se grattant la nuque.


— Lui donne pas raison ! Râla Antone.

— Et encore, même si on t'arrête... Faut qu'on te fasse descendre de la voiture. Ricanais-je.

— Pas faux. Ricana Silvio en levant le doigt.

— Ah tu vois ! M'écriais-je. Les plans on a dit !

— Oh oui. Je vais les chercher tout de suite. Sourit Silvio en repartant aussi vite vers la demeure.





Je ricanais en revenant dans la demeure avec Laura, lui servant un verre.


— Ici Silvio. Indiquais-je en le voyant redescendre.

— Oh.. Je viens. Sourit-t-il en accélérant le pas, sa tablette à la main.

— Un vrai gosse. Ricana Laura.


Je lui servis un verre avant de m'en servir un, prenant place en m'allumant une cigarette tout en regardant ses plans, prenant le temps de les étudier.


— C'est réalisable, mais va falloir faire des ajustements en effet. Répondis-je au bout d'un moment. Faut que j'aille chercher les pièces dont vous allez avoir besoin, Antone aura pas ça ici. Les pièces des autres vont pas tenir la puissance et la chaleur.

— Oui. Après on peut augmenter aussi la capacité de refroidissement de votre moteur. Sourit Silvio en glissant son doigt sur l'écran. Même si vous la poussez à fond y aurait aucun surchauffe. Les 500 seraient une allure de croisière avec ça.

— Tu parles d'une voiture ou d'un avion de chasse ? ricana Laura. Excusez le il est très.. passionné.

— Pas de souci. Souriais-je. Oui il va falloir pour que le moteur supporte le propulseur sur le long terme, c'est pour ça que j'ai besoin d'aller chercher les pièces. Elles sont spécifiques à ce modèle là.


Je regardais ma montre avant d'attraper mon téléphone, passant un appel afin de prévenir de mon passage avant de raccrocher.


— Ok. Allons voir s'ils ont ça en stock.

— Maintenant ? Sourit Silvio en se redressant. Super ! Allons-y.


Je ricanais en le regardant, ricanant de plus belle en voyant la tête de Laura.


— Au fait. Donnes lui la carte avant que tu mettes du cambouis dessus. Je vais passer voir mon mari quand même avant qu'on y aille. Lançais-je en sortant du salon pour aller voir John.


Je montais pour aller dans le bureau de John, ricanant en voyant Hakan s'amuser et je l'embrassais avant d'aller embrasser John.


— Je dois faire un tour dans ma société de conception. Il te faut des pièces pour ta voiture ?

— Juste de nouveaux pistons si c'est possible. Sourit John. Tu vas te lancer dans un nouveau projet ?

— Silvio qui proposait de monter un propulseur d'avion sur la mienne pour lui faire gagner 100 km/h. Souriais-je.

— Silvio ? Hm... Ok. L'idée est sympa. Souffla John. Et tu l'emmènes ?


Je me penchais vers lui, attrapant son menton avec un sourire en coin.


— Si tu te décides à rendre Hakan à son parrain, tu pourrais aussi m'accompagner, Monsieur Napoli. Tu connais pas l'entreprise et je suis sûre que t'aimerais.

— Dans ce cas, j'accepte l'invitation. Sourit John en attrapant Hakan pour se relever doucement. Allez l'acrobate, on s'occupera du reste du personnel demain. Allons voir parrain.




Je ricanais en le regardant sortir du bureau avec Hakan, le suivant en fumant avant de l'attendre devant l'escalier. On rejoignit Silvio dans le hall, et j'entrainais les deux vers ma voiture, prenant le volant pour me diriger vers la société. On y arriva assez rapidement vu la vitesse de ma voiture, et je rentrais directement dans la société, me garant dans l'entrepôt avant d'entrainer John et Silvio vers la porte, les faisant entrer en saluant tout le monde.


— Ohhh t'as ramené ton bébé ! S'écria Lola en partant vers ma voiture.

— Faites pas gaffe. Donc... Le stock.


John observa la jeune femme en levant un sourcil puis suivit Naëlle, tout en jetant quelques regards discrets vers Silvio, jaugeant son comportement tout en se dirigeant vers le stock.


— Lola, laisse mon bébé tranquille et t'as encore oublié ton père fille indigne.


Je l'entendis gémir de dépit, revenant en marmonnant alors que les autres ricanaient. Je cherchais les pièces dans le stock en réfléchissant, indiquant son allée à John, revenant quelques minutes plus tard avec les pièces que je chargeais dans le coffre de ma voiture.


— Bien, petite visite ? Proposais-je

— Avec plaisir. Sourit Silvio.

— Allez. Sourit John en posant ses pièces dans le coffre. Montre ça.


Je refermais le coffre, entrainant les deux pour leur faire visiter, discutant avec eux des modèles sur lesquels bossaient les employés avant de revenir vers la voiture un moment plus tard alors que je m'allumais un mélange.


— C'est vraiment impressionnant. Sourit Silvio. Y'a de quoi créer de zéro ici.

— C'est le but en effet. Souriais-je. L'excitée que vous avez vu passer est l'un des ingé de génies qui bossent sur mes délires pour les voitures de la demeure. Lola, fille de Santana. Précisais-je. Ça nous permet de peaufiner les projets comme on le veut sans avoir à rendre de compte, et les modèles lambda sont revendus à certaines de nos sociétés pour de la sécurité.

— C'est excellent. Sourit Silvio.

— C'est la fille de Santana. Sourit John. Ingénieur ? Ouah. Excellent.

— Et vous monsieur Napoli. Vous conduisez un de ces bijoux aussi ?

— Non. J'ai mon propre bébé. Une Mustang.

— Une Mus... Oh la vache. On peut aussi..

— Personne ne touche ou modifie ma voiture. Je pense que vous avez de quoi jouer déjà avec celle de ma femme.

— Oui.. Clairement. Sourit Silvio. Un vrai missile sur roue.

— C'est son bébé. Il aime pas qu'on y touche. Ricanais-je. Même moi je peux pas aller trifouiller sous sa jupe.

— Elle est parfaite comme ça. ricana John. Le concept « de collection » veut dire non modifié mon amour, hein. Tu peux regarder sous sa jupe mais interdiction de la trifouiller.

— Boaf. Collection collection... Marmonnais-je en haussant les épaules. D'un John à un autre, même symphonie. Vraiment pas drôle.

— Comme si tu manquais de voitures à trifouiller. Ricana John en m'embrassant dans le cou.

— Le défi de celles auxquelles je peux pas toucher. Rétorquais-je avec un grand sourire.

— Évidement. Ricana John. La tentation de l'interdit. J'aurais dû y penser.

— Mais t'as même pas regardé mes plans ! M'offusquais-je en croisant les bras.

— Ok. ricana John. Je vais les regarder. Mais ça veut pas dire que je vais dire oui. On est d'accord hein ?


Je hochais la tête avec un grand sourire, reprenant le volant, toute fière de moi.


— Allez, un petit détour par la ville pour s'amuser. C'est l'heure de la ronde.




John ricana en secouant lentement la tête puis mit sa ceinture en gardant un sourire aux lèvres alors que Silvio semblait être surexcité à l'arrière. Je ressortis de la société, faisant le grand tour dans la ville où je m'amusais un peu avec les policiers avant de les semer, arrivant comme une dingue à la demeure. Je ressortis l'air de rien de la voiture, me pinçant les lèvres face à Salomon sur le perron tenant le téléphone.


— Heu... oupsi ? Souriais-je


Il secoua la tête en rentrant avec le téléphone, et je ricanais en m'allumant une cigarette.


— Et si on allait se boire un verre l'air de rien hein. Ricana John.


Je hochais la tête, y croyant moyen, mais je rentrais dans la demeure, surveillant au cas où en suivant John dans le salon.


— Naëlle Angelina Julia Tchirkoya Gomora Napoli ! Hurla Diego

— Oups... Grimaçais-je. Veuillez m'excuser, je vais devoir perdre ma dignité dans l'objet d'une fuite. Souriais-je à Silvio avant de m'enfuir en courant.


Je ne parvins malheureusement pas à le semer, l'habitude jouant clairement contre moi, et je revins plusieurs minutes plus tard en me frottant les fesses alors que Luc avait rejoint le salon avec un Hakan mort de rire.


— Ton sens de la compassion me touche vraiment mon fils. Je me sens vraiment mieux.

— Pour une fois qu'il ne se moque pas de moi. Ricana John. J'ai l'impression que tu dois avoir la totalité de l'empreinte digital de Diego sur les fesses mon amour.

— Au moins vu comment ça pique ! Bordel il a pas perdu sa force lui non plus. Marmonnais-je en me frottant les fesses. Sérieux mon fils, c'est comme ça que tu me soutiens ! M'offusquais-je en russe alors qu'Hakan riait de plus belle.

— Je le comprends en même temps. Ria Luc.

— Oh c'est bon, j'ai écrasé personne cette fois.

— Tu ne l'aurais même pas senti si ça avait été le cas en même temps. Ria John.

— Ah c'était ça les ralentisseurs ? Faudrait essayer à San Francisco... Je suis sûre on décolle facile.

— Décollage garanti. Sourit aussi vite Silvio.

— T'imagines une course poursuite là dedans ! Oh le pied ! M'exclamais-je

— Pour l'avoir déjà testé ouais... ça reste ma ville préférée. Sourit Silvio.

— Faut qu'on se le fasse mon amour ! Une course !

— Une course ? Pas besoin de négocier pour ça. Je suis complètement partant. Sourit John.

— Oh bordel. Souffla Luc. Ça va encore être un bordel à organiser.

— Tu dis ça, mais tu vas y participer !

— Totalement. Sourit Luc.

— Silvio, partant j'imagine ?

— Bah, si vous me proposez, j'vais pas dire non. sourit Silvio. Faut juste que je voie la date pour caler avec mes dates de livraison.

— Livraison de ?

— Livraison de prisonnier pour la Cosa. La patronne fait le grand ménage.

— Eh bien faut le temps d'organiser, de faire les voitures et de voir le nombre de participants. Je dirais Décembre.

— Ok. sourit Silvio. Je m'organiserais.


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