Chapitre 11
Après un tour traditionnel pour se souhaiter la bonne année, je me fumais mon mélange contre John, en profitant pour discuter avec les autres alors que je voyais Aaron et Cole se lever pour aller dans le hall.
J'observais Cole revenir, se penchant à l'oreille de Noz qui se leva aussi vite et je me tournais pour embrasser mon samurai avant de me lever à mon tour, suivant les deux pour comprendre ce qu'ils foutaient. Je me stoppais à côté de la cuisine, découvrant leurs instruments installés dans le hall et je me mis à ricaner en fumant.
— Oh je le sens mal. Ricanais-je
— Ça sent le concert improvisé. Sourit Carlos adossé contre le mur de la cuisine.
— Ouais. D'où mon je le sens mal. Ricanais-je.
— De ce que j'en ai vu à New York, vous ne prenez pas trop de risque. Le je me débrouille ne fonctionnera pas sur ce coup. Ricana Carlos.
Je ricanais en haussant les épaules, ne quittant pas du regard les sales gosses qui s'installaient, souriant en penchant la tête.
— J'adore ce qu'il dégage quand il est avec son instrument. Je suis contente qu'il n'ait rien perdu de sa passion.
— J'adore ce qu'il dégage tout court. Sourit Carlos. Et je préfère le voir comme ça comparé à New York... Euh... J'ai peut être gaffé... Vous parliez bien d'Aaron n'est-ce pas ?
Je ricanais en hochant la tête, le regardant en coin.
— Arrête de t'excuser d'être honnête.
— Bien madame. Ricana Carlos
Je tournais la tête dès que les premières notes se firent entendre et je me mis à rire alors que Peter me lançait un micro que je rattrapais en m'avançant. Laissant Cole commencer la chanson « You Shook Me All Night Long », joignant finalement ma voix à la sienne, son sourire s'étirant aussi vite.
Ma main venant battre le rythme alors que je posais mon regard dans celui d'Aaron. Ils enchainèrent directement sur « Thunderstruck » et je compris que j'étais clairement foutu. Ricanant avant de hausser les épaules, lançant la chanson en posant mon regard dans celui de Cole en chantant.
Je riais quand ils se mirent à jouer l'intro de « I Love Rock'N Roll », me mettant à chanter alors que Cole et Aaron joignaient leurs voix pour le refrain. Et je me mis à jouer avec Aaron tout en chantant, oubliant bien qu'on pouvait nous entendre.
Je fus étonnée qu'ils se mettent à jouer ensuite une de leurs musiques et je savourais le début en battant le rythme avec ma tête, joignant finalement ma voix à la sienne avec un grand sourire, laissant mon corps onduler sur le rythme. M'amusant avec eux alors que je devais reconnaitre qu'on avait pas chanté ensemble leurs musiques. Me laissant plonger avec eux dans leurs univers, m'amusant avec Aaron qui ne me lâchait pas du regard avec un grand sourire. Les laissant enchainer quelques chansons sans me faire prier.
Je me mis à rire dès les premières notes de la chanson qu'ils se mirent à jouer et je secouais la tête en trouvant le piège infect. Je battais le rythme sur ma cuisse, me mettant à chanter « Can't Complain » en souriant alors que Cole s'écartait de l'autre micro. Je fermais les yeux alors qu'ils enchainaient sur « Straight Up », battant le rythme avec la tête. Je sentis John venir m'embrasser dans le cou et un sourire s'étira sur mes lèvres avant que je ne commence à chanter, posant mon regard dans le sien.
Sans surprise la chanson suivante fut « Skin » et je m'approchais de John, joignant ma voix avec la sienne sans le lâcher du regard. John attrapa le micro et s'approcha de moi, posant sa main sur ma joue, les yeux plongés dans les miens. Mon sourire s'étirant de plus belle alors je posais ma main sur la sienne. Savourant l'instant avec lui. Je l'embrassais à la fin de la chanson, me reculant en ricanant en regardant le reste du groupe.
— Vous êtes fier de vous hein ? Ricanais-je
— Grave. Confirma Aaron avec un grand sourire.
— Bien maintenant... Moi je crois que c'est l'heure du concours annuel ! S'exclama Noz. On a toujours une gagnante invaincue. Cette année, on va y arriver !
— C'est beau de rêver. Riais-je.
— Attends. Je crois que l'écossaise est résistante ! Intervint Aaron.
— Eh bien voyons ça ! Ricanais-je en descendant de la scène avec John. Allons faire ce concours que je vous fasse rouler sous la table encore !
On rejoignit une grande table, et je m'assis sur John, m'allumant mon mélange en riant alors que les vieux amenaient les bouteilles, dont celles de Dino, Salomon étalant les verres avant de s'emparer des premières bouteilles.
— Allez Salomon ! Du corsé pour réveiller les pucelles ! Ricanais-je
— Ça fait des années que je suis dépucelé madame. Va falloir me faire rêver. Ricana Carlos en s'allumant une cigarette.
— C'est ce qu'ils disent tous mais ils finissent par vouloir qu'on y aille en douceur. Ria Hakane.
Salomon dispersa les verres et on trinqua avant de s'enfiler les verres, laissant Salomon faire les mélanges. Continuant de se lancer des vannes en enchainant les mélanges étranges. Salomon finit par mélanger la cuvée d'Ali avec celle de Dino et je ricanais en lui demandant double dose en fumant mon mélange.
— T'es long en préli Salomon, passe la seconde ! Ricanais-je
— Moi qui aimes prendre mon temps. Bien Madame. Rétorqua Salomon en augmentant les doses des mélanges, servant plusieurs verres.
— Eh bah voilà ! Ça c'est plus amusant déjà ! Ricana Hakane.
— C'est effectivement un jeu pour pucelles. Ricana Carlos buvant ses verres cul-sec. Si on s'amusait vraiment ? Une bouteille chacun ?
— Vas y. Je te laisse la cuvée d'Ali, je prends celle de Dino. Répondis-je en tapant sur la table.
Je filais mon mélange à John, attrapant la bouteille de Dino avant de trinquer avec Carlos.
— EH bah cul sec l'écossaise. Ricanais-je
— À la seule femme qui a une putain paire de c... Euh rien à la vôtre. Ricana Carlos.
Je ricanais en me levant, attrapant la bouteille pour la vider cul sec. La faisant claquer sur la table quand elle fut vide, attrapant une autre au pif avant de tirer une bouffée de mon mélange, observant la bouteille en haussant les épaules.
— Hakane, c'est la tienne chou ! Riais-je
Je tapais dans la main d'Hakane en riant, finissant par porter la bouteille au goulot pour la boire cul sec. La faisant claquer sur la table quand je l'eus terminé, attrapant une autre bouteille en trinquant avec Carlos.
— Allez l'écossaise, porte tes couilles et à la tienne.
— Elles sont bien en place. Ricana Carlos. Finit l'échauffement. Sourit Carlos en portant la bouteille à sa bouche, ne la posant que lorsqu'elle fut vide.
Je ricanais alors qu'Hakane me filait un short et je prévins que je revenais, sortant juste de la pergola pour l'enfiler avant de revenir, m'emparant de la bouteille en montant sur la table, la buvant aussi vite, la lançant à Salomon qui m'en lança une pleine dans la foulée, me faisant enchainer les bouteilles alors que les autres se mettaient à chanter des chansons paillardes. Je ne m'arrêtais au bout de quelques bouteilles pour m'allumer un mélange, prenant quelques bouffées alors que Salomon allait chercher d'autres bouteilles.
— Si vous permettez. Je vais juste aller pisser. J'ai le boxer qui frétille. Ricana Carlos. Hakane ton mélange est une tuerie.
— Oh merde Hakane ! Riais-je. Tu lui as filé un mélange !
— Je plaide coupable. Ria Hakane.
Carlos revint au bout de quelques minutes, souriant tout en s'asseyant.
— Bien. On continu ? Sourit Carlos en claquant ses mains, les frottant en regardant les bouteilles arriver.
Salomon ricana, laissant Ali me lancer une bouteille et je le remerciais en l'attrapant, l'ouvrant avant de trinquer.
— Allez à sec.
Je me bus cul sec la bouteille, la relançant à Salomon alors que Ali m'en redonnait une que j'ouvris dans la foulée, la portant à mes lèvres alors que de la musique s'élevait. Je me mis à danser en buvant, ricanant en regardant la bouteille vide, la relançant à Salomon.
— Vous avez une putain de descente. Ricana Carlos en vidant la sienne. Et l'équilibre est encore bon. Je connais des écossais qui vous épouserez juste pour ça. Ria Carlos en reprenant une bouteille.
— Je peux me faire l'écosse. Y a moyen. Grogna John.
— Si tu veux te faire Carlos c'est gentil de me prévenir. Riais-je en me penchant vers John pour l'embrasser.
— Hein ! Oh eh. Je parlais du pays. Râla John en croisant les bras.
— De toute façon vous êtes pas mon genre. Ria Carlos. Beau gosse hein. Mais pas mon genre.
— Ohh t'es trop craquant. Soufflais-je avant de l'embrasser longuement.
Je me redressais, attrapant au vol une nouvelle bouteille, trinquant avec Carlos avant de la boire cul sec, la relançant vide à Salomon qui m'en renvoya une autre dans la foulée. Se levant d'un coup, Carlos interpella Salomon.
— Un saladier ! Vous avez un saladier ?
Salomon hocha la tête perplexe, faisant signe à deux serveurs d'aller chercher ça et je m'assis sur la table, me rallumant mon mélange en m'emparant d'une nouvelle bouteille, trinquant avec Aaron en ricanant.
— Allez sweetie, à la tienne.
— À la tienne ma beauté. Ricana Aaron en prenant une bouteille de vodka.
On but notre bouteille chacun, la reposant vide alors que les deux serveurs revenaient avec des saladiers, les posant sur la table. Carlos frappa des mains et leva un sourcil, le sourire aux lèvres en me regardant Naëlle.
— Un pour vous. Un pour moi. On les remplit et on boit.
— Ok, mélangeons tout ça alors. Souriais-je en attrapant les bouteilles, les vidant dans le saladier.
Je versais plusieurs bouteilles dans les deux saladiers, finissant par relever le regard sur Carlos en me rallumant mon mélange.
— Fais gaffe, celle là tu vas la sentir passer. Le provoquais-je avant de filer mon mélange à John.
— C'est ce que je préfère. Y a rien de mieux que le sentir passer. Ria Carlos avant de soulever le saladier pour le porter à sa bouche.
J'ouvris la bouche, Hakane venant plaquer sa main sur ma bouche en secouant la tête, riant en baissant la tête.
— Non. Juste... Ne dis pas ça.
Je haussais les épaules en ricanant. Attrapant mon saladier en m'installant pour le porter à mes lèvres, me mettant à le boire. Finissant par le poser un moment plus tard, me rallumant un mélange avant d'en tendre un à Carlos.
— Qui se dévoue pour les arrêter ? Ricana Cole.
— Je veux bien, ils me vident ma réserve. Soupira Salomon.
Hakane replaqua sa main sur ma bouche en riant alors que j'allais protester et je fis la moue aussi vite en croisant les bras. Carlos tira sur mon mélange, haussant rapidement les sourcils après avoir regardé le mélange.
— Putain ! C'est le Powel ! Ricana Carlos. Allez ! On se refait un saladier. S'exclama Carlos tout enjoué.
Je me redressais en ricanant, me mettant à courir après avoir une des bouteilles d'Ali, rejoignant Dino et Vincent.
— Tiens Dino, faut que tu goûtes ça !
—Oh oh. Sourit Dino en prenant la bouteille.
Je m'avançais vers une chaise, descendant de la table avant de tirer Vincent en arrière, prenant place sur lui en lui embrassant la joue.
— Je m'installe, déso. Ricanais-je
Vincent ricana, enroulant un bras autour de mon ventre et m'embrassa sur la tête. J'ouvris la bouteille, versant des verres avant de les tendre, en proposant un à Vincent.
— Ça glisse comme la cuvée de Dino.
— La pente à était déjà très savonneuse. Ricana Vincent. Le dernier alors.
— Pas de problème. Je vais faire la même sinon on va vider la réserve de Salomon. Riais-je
— Alors trinquons encore à cette belle et nouvelle année qui commence. Sourit Vincent en levant son verre.
On trinqua et je pris plus mon temps pour boire mon verre avant de poser ma tête contre l'épaule de Vincent. Il plaça Vincent sa main sur ma tête et me caressa doucement les cheveux. John vint s'agenouiller en face de moi, me souriant.
— Et si je te montais pour te coucher. Tu vas t'endormir comme tu es.
— Bonne idée. Confirmais-je en me redressant.
J'embrassais Vincent sur la joue, souhaitant une bonne fin de soirée à tout le monde, enroulant mes bras autour du cou de John. Il me porta jusqu'au hall, montant tranquillement les escaliers avant d'entrer dans l'appartement, me posant doucement sur le lit tout en m'embrassant sur le front.
Je me contentais de m'emparer des deux pans de sa chemise, attrapant ses lèvres en tirant d'un coup sec de chaque côté, glissant mes lèvres dans son cou.
— Désolé mais je crois bien que je préfère manger du samurai avant.
— Oh... Pas dodo alors. Sourit John.
— Pas quand j'ai un aussi bon argument devant moi. Rétorquais-je
— Le mien est très convainquant aussi. Souffla John en venant parcourir mon cou avec ses lèvres.
J'inversais nos positions, venant défaire son pantalon et son boxer pour lui ôter, m'emparant de son sexe aussi vite, laissant mes ongles venir griffer la peau de son torse alors que je prenais le temps de le déguster. Ne me redressant que quand je l'amenais à son premier orgasme pour ôter mes vêtements sans le lâcher du regard. John se redressa, le sourire aux lèvres avant de se mordre la lèvre, m'attrapant finalement pour me déguster à son tour, parcourant mon corps de ses lèvres, descendant lentement jusqu'à l'endroit de son désir, agrippant mes cuisses fermement et prit le temps de me faire monter jusqu'à l'orgasme. Il remonta ensuite le long de mon corps, s'arrêtant sur mes seins, les savourant à leurs tours puis remonta jusqu'à mes lèvres, me pénétrant dans le même mouvement.
Après avoir pris le temps de savourer correctement ce nouvel an, et un peu de repos, on descendit prendre un petit-déjeuner dans la salle à manger, y retrouvant pas mal de monde qui semblait émerger eux aussi.
— Bonjour tout le monde. Souriais-je en prenant place.
—Bonjour. Répondirent l'ensemble de la table.
— Aucune victime du nettoyage cette année ?
— Non, on y a échappé. Ricana Ritchi. Ils sont tous partis sagement dormir.
— Félicitation. Ricanais-je avant de boire mon café.
Luc vint me faire un câlin pour me dire bonjour et je l'enlaçais, l'embrassant sur la joue.
— On se prend un petit déjeuner et on se fait ça ? On s'est raté cette nuit.
— Oui... Effet Ashkara. Ricana doucement Luc. On se fait ça.
Je le laissais aller à sa place, prenant mon petit déjeuner alors que les conversations allaient bon train, m'allumant finalement une cigarette.
— Angie. J'aimerais qu'on discute après si tu as le temps. Lança John avant de boire son café.
— Oui. Pas de souci. Sourit Angélina.
— Merci. Tu me retrouves dans mon bureau après ?
— Ça marche.
John se pencha ensuite vers moi, le sourire aux lèvres.
— Tu vas jouer après le petit-déjeuner ?
— Oui, on a du retard cette année. Ricanais-je
— Oui, c'est vrai... Euh. Début d'après-midi ça te va Angie ? Se reprit John en se redressant.
— Oui ? Ricana Angie. Au pire tu viens me chercher quand tu seras dispo. C'est plus simple.
— Euh. Oui. On fait comme ça. Sourit John en se grattant la nuque.
J'observais Carlos, arquant un sourcil en m'appuyant sur ma main alors qu'un sourire en coin s'étirait sur mes lèvres.
— Elle est calme l'écossaise. Mal au crâne ou une nouvelle passion pour le café ?
Carlos leva aussi vite la tête, se grattant la nuque, un sourire en coin.
— Pas mal au crâne. Ricana Carlos. J'ai quelques blancs à combler. Vos mélanges sont bien plus dangereux que tous les alcools que j'ai pu boire.
— Pourtant tes interventions étaient très passionnantes. Ricana Aaron. Notamment sur... Le mélange Powell.
—Le mélange Po... Lança Carlos en tournant la tête vers Aaron, les sourcils levés.
Aaron hocha la tête alors qu'Hakane se mettait à ricaner, et Aaron s'alluma une cigarette en s'appuyant sur le dossier de sa chaise.
— Tu sais... Le truc qui te fait tourner la tête. Ricana Hakane. Ce qui est bien, c'est que maintenant on sait que clairement toi et les mélanges... C'est épique.
— Putain. Sérieux ? Magnifique. Je me suis affiché... Souffla Carlos, une main sur son visage.
Il leva ensuite la tête, balayant du regard tout le monde en grimaçant.
— Vraiment désolé si j'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas. Lança Carlos totalement gêné.
— Oh t'as vraiment une bonne marge pour ça. On pourrait aussi faire un concours des conneries à dire mais on va éviter. Répondis-je. Vu l'heure et le nombre de choses qu'on a bu, il n'y a pas grand monde qui a dû t'entendre t'en fais pas.
— C'est déjà ça de rassurant. Ricana Carlos. Va falloir que je limite ma consommation de vos mélanges à l'avenir.
— Bah.... C'était instructif. Répondit l'air de rien Aaron.
Je me mis à ricaner, observant Luc se lever et je m'allumais une cigarette, me penchant pour embrasser le cou de John.
—Je vais aller chercher l'acrobate. J'aimerai qu'il vous entende jouer. Sourit John en m'embrassant avant de se lever.
Il se pencha vers moi, me soulevant doucement le visage par le menton et m'embrassa tendrement.
— J'ai une vraie addiction pour tes lèvres. Sourit John. Je vous rejoins dehors.
Je lui souris, hochant la tête avant de l'observer partir, voyant revenir Luc avec mon violon alors qu'il tenait le sien de l'autre main. J'attrapais mon violon en le remerciant, finissant ma cigarette avant de me lever pour le suivre dehors.
On s'avança vers le parc, et je me stoppais avant de me mettre en position, fermant les yeux avant de laisser mon archer commencer sa danse. Laissant mon esprit s'envoler alors que le son du violon se répandait, souriant de plus belle en attendant le son du violon de mon frère se joindre au mien et je sentis mon corps se mettre en mouvement aussi vite, savourant juste l'instant avec lui en oubliant tout ce qui pouvait bouffer notre esprit.
On se mit à rire doucement alors qu'on entamait « Danse of the Sugar Plum Fairy » nos regards se croisant et il relança le mouvement de mon corps avec le son de son violon, son sourire ne quittant pas ses lèvres. Je refermais les yeux, un grand sourire ne quittant pas mes lèvres non plus. À la fin du morceau on rouvrit les yeux, un sourire de gosse s'étirant sur nos lèvres alors qu'on se penchait l'un vers l'autre, se mettant aussi vite à jouer « L'Estate » de Vivaldi, ne nous lâchant pas du regard en jouant. Riant comme des gosses en nous laissant aller.
On garda notre attitude de gosse sans nous lâcher du regard, ne nous mettant à jouer que des morceaux nous amusant, riant en les enchainant, dansant et nous défiant. Laissant juste la musique nous habiter, oubliant le temps s'écoulant.
On finit par s'arrêter, se regardant en souriant et je l'embrassais sur la joue en l'enlaçant, profitant de son étreinte avant de me reculer et de m'allumer une cigarette, le laissant filer. Je me tournais vers John, m'approchant de lui alors qu'il tenait Hakan dans les bras et je me penchais pour l'embrasser avant d'embrasser Hakan.
— Maman et parrain en duo, il ne fallait pas qu'il manque ça. Sourit John.
— Je vois qu'il n'a rien raté oui. Ricanais-je. Rentrons avant qu'il n'ait froid.
John le cala alors contre lui, l'enroulant dans ses bras et se dirigea vers la demeure avec moi.
Arrivé sur la terrasse je tombais sur Aaron et je m'assis sur la table, m'allumant un mélange en passant ma main dans ses cheveux. Il ouvrit les yeux, me souriant doucement.
— C'est toujours aussi relaxant de t'écouter. Murmura Aaron.
Je lui souris doucement, continuant de caresser ses cheveux et il se redressa, venant encercler ma taille en posant sa tête contre mon ventre.
— Joue avec moi. Demanda t-il à voix basse
— D'accord.
Il resserra son étreinte et je continuais de caresser ses cheveux avant qu'il ne se redresse, se levant pour rentrer dans la demeure et je le suivis à l'intérieur, montant avec lui dans son appartement. On s'installa dans son salon, et il attrapa sa guitare, se mettant à jouer et j'en attrapais une, me mettant à jouer avec lui, laissant ma voix s'élever. Sa voix se joignit à la mienne peu de temps après et on resta ainsi à jouer et à chanter, laissant Aaron se défouler de tout ça librement.
Il finit par s'arrêter, soufflant puis s'alluma un mélange, sa tête basculant en arrière et je suivis son regard, le posant sur son lit dans sa mezzanine.
— J'avais toujours du mal à embrasser, à être moi-même entièrement. Parce qu'il y avait des tas de choses qu'il ne pouvait pas comprendre. Même s'il avait d'autre qualité et qu'il m'a appris des choses, je peux pas le nier. J'étais pas fier de craquer sur Carlos, je me sentais coupable. Ironique putain hein... Et je continue de craquer sur lui. La première chose qu'on a fait avec Arno, c'est coucher ensemble. La première chose que l'autre abruti a fait... C'est de m'embrasser. Dès le départ les choses sont étranges non ? L'un était supposé être amoureux et l'autre un simple plan cul... Pourtant son premier réflexe à lui ça a été de m'embrasser. Et ça m'a foutu dans une colère bordel... Ria t-il.
— Pourquoi ?
— Parce que putain j'ai voulu qu'il recommence aussi vite avant de m'en rendre compte de ma pensée. Et de me dire que c'était vraiment la pire idée. Alors je l'ai suivi pour l'engueuler et j'ai finis par me casser. J'ai juste eu le temps d'arriver sur le parking à essayer de me calmer qu'il me rattrapait, et qu'il me provoquait de nouveau... Et j'ai tout envoyé chier dans mon esprit... Il est sacrément doué pour que je perde les pédales sans même s'en rendre compte... J'étais content de le revoir en rentrant. Content qu'il aille bien. Même si je n'étais pas certains que son attirance était encore là.
— T'es pourtant la première chose après laquelle il a demandé. Ricanais-je en m'allumant un mélange.
Aaron ricana doucement, relevant le regard pour le poser dans le mien.
— Tu t'en doutais hein...
— Dès que je t'ai rejoint à New York oui. Avouais-je. Je n'ai eu qu'à l'observer et à t'observer toi...
— Et tu en dis quoi de tout ça ?
Je me levais, attrapant sa guitare pour la poser sur le canapé afin de m'asseoir sur lui. Je glissais mes bras autour de son cou, venant caresser son visage en souriant.
— Que tu as l'air de savoir ce que tu fais et qu'il fait pas semblant de craquer totalement sur toi. Il t'a emmené avec lui voir sa famille alors que c'est un secret qu'il ne doit partager avec personne. Il a l'air d'être prêt à prendre tout le temps que tu auras besoin que ça changera pas son regard sur toi. Je pourrais le passer sous mon sérum que ça ferait que l'aider à délier sa langue sans changer ses phrases. C'est pas lui qui va juger tes choix de vie quand il a fait les mêmes que toi, pour la même loyauté étrange.
— Ma loyauté étrange ? Ria doucement Aaron en m'entourant de ses bras. Elle n'a rien d'étrange avec quelqu'un comme toi. Faut que je te libère avant qu'on lance un avis de recherche.
— Ce serait drôle. Riais-je
— John va bien ? Il avait l'air tracassé hier soir et ce matin.
Je posais un regard étonné sur Aaron en me rallumant mon mélange, tirant un bouffée avant d'embrasser Aaron sur le front. Je m'assis sur le fauteuil, glissant ma main dans mes cheveux.
— Oui, il doit juste faire quelque chose qui n'est pas évident pour lui. Il doit conduire Angelina à sa maison d'enfance qu'elle ne connait pas. Mais Vincent et lui la connaisse très bien et c'est une maison qui détient leurs pires souvenirs alors c'est pas évident pour lui.
— C'est ça qui t'agace avec Angelina et Marco ?
Je me mettais à rire, lui en foutant une avant de me laisser tomber au fond du fauteuil.
— Putain mais t'as passé ton temps à nous analyser ou quoi ?
— J'avoue. Ricana t-il
— Ils se rendent pas compte de tout ce que les deux ont vécus, sacrifiés, ils prennent ça comme si c'était normal, que ça les concernait pas. Je demandes pas une loyauté ou de la dévotion mais putain qu'ils se sortent les doigts du cul bordel ! Ça m'agace tellement de les voir rêvasser les deux. J'ai rien qui me prouve qu'ils ont leurs places à ses côtés. Si c'est pour passer notre temps à devoir passer derrière eux, je veux pas d'incapable moi.
— Tu t'inquiètes pour John... Souffla Aaron
Je hochais la tête, soupirant doucement avant de tirer sur mon mélange.
— Il a passé toute sa vie avec le poids de cette histoire, à ne vivre que pour elle... Et maintenant qu'il se donne enfin la possibilité d'avancer... Il y a encore le poids de comment Angelina va prendre ce qu'il y a eu l'année dernière ? Sérieusement ? J'ai dis que je me chargerais de cette discussion à John mais je demanderais à Carla d'y assister parce que je risque de m'emporter en fonction de ses réactions. Elle ne sait rien de John, elle ne connait rien de lui, de tout ce qu'il a pus faire et subir pour être là aujourd'hui. Elle ne pose pas les questions, elle se contente de suivre le courant sans chercher à comprendre... Et ça me rend dingue putain. J'ai envie de lui foutre des baffes pour la réveiller elle et son abruti de copain. Putain d'abruti avec un cerveau lobotomisé par Luciano aussi celui-là tiens.
— Tu l'as pas approché depuis la Sicile toi... Ricana Aaron.
— Non. Grognais-je.
— Tu devrais.
Je tournais mon regard pour le poser sur Aaron qui avait le visage plus sérieux, s'étant redressé dans son fauteuil en m'observant avec attention.
— T'es remplie de colère... Souffla Aaron.
— Ouais. Contre ces deux là. Contre Arno. Contre les géniteurs des Napoli. Contre toutes ces conneries qui blessent encore les gens auxquelles je tiens.
Aaron vient se mettre à genoux devant moi, posant ses mains sur mes joues en plongeant son regard dans le mien.
— Ma beauté...
— Je sais. Soupirais-je. Je sais.
Je me penchais pour l'embrasser sur le front, restant un peu comme ça avant de me relever, le remerciant pour la discussion avant de sortir de son appartement. Je redescendis, passant me prendre un verre avant de me diriger sur la terrasse, prenant de profonde inspiration en m'appuyant sur la rambarde, laissant mes mains se crisper sur la pierre.
— Qu'est ce qui t'arrive mon petit chat ?
Je tournais le regard vers Oliver, ricanant nerveusement en reposant le regard devant moi.
— J'hésite à aller me défouler. Mais les deux cas sur lesquels j'hésite risquent de prendre cher... Et y'en a un des deux qui mérite peut être pas de se faire défoncer la gueule à ce point là. Du coup me reste le deuxième choix... Mais je suis pas certaine de réussir à le laisser en vie...
— Au pire... Je t'empêche de le finir... Répondit avec sérieux Oliver.
— Tu ferais vraiment ça ?
— Bien sûr. Ricana Oliver.
— Allons-y alors.
Je bus mon verre cul sec, rentrant dans la demeure avec Oliver et je lui fis signe de m'attendre alors que je voyais John arriver. Je m'approchais de lui, glissant ma main sur son visage avant de l'embrasser longuement.
— Je dois m'absenter. Je n'en ait pas pour longtemps. Le prévins-je
— D'accord. Sourit John. Fais attention à toi, hein.
— Bien sûr. Souriais-je avant de l'embrasser.
Je me reculais, remontant avec Oliver pour aller me prendre un manteau, redescendant avec lui afin de prendre des lames au cas où avant de me diriger vers le garage. Je tournais la tête quand j'entendis courir, observant Nino arriver vers nous. Il s'arrêta à ma hauteur, m'observant avant de poser son regard sur Oliver, soupirant avant de hausser les épaules. Je me remis en marche, allant prendre une voiture au garage avec les deux, nous mettant en route aussi vite.
Après une bonne heure vingt de voiture on arriva à Oceanside et je me garais sur un parking pas loin, m'allumant un mélange en posant mon regard sur la maison m'intéressant. Fumant tout en réfléchissant avant de me décider à sortir de la voiture, lançant le jeu de clé à Oliver tout en me dirigeant vers la maison en question, faisant le tour tranquillement.
Je sonnais tout en fumant, la porte s'ouvrant quelques minutes plus tard sur un Charly qui écarquilla les yeux.
— Vous...
— Moi. Souriais-je. Tu me laisse entrer ou je dois t'égorger ?
Il se poussa de la porte, se grattant la nuque en posant son regard vers le salon, direction que je fixais moi aussi alors que j'y voyais un Arno blanchissant à vue d'œil.
— Naëlle....
—Dis moi Charly, tu étais au courant ? Demandais-je en posant mon regard sur lui.
— À quel propos ?
— Que Arno baisait à tout va et était en couple avec un mec de chez moi depuis à peu près un an ? Et que pour nous, vous deux, c'est de l'histoire ancienne selon ses dires ?
— Je....
Je lui fis signe de la fermer... Ricanant nerveusement.
— Alors on va exposer les choses tout de suite. Commençais-je en défaisant mon manteau afin de le tendre à Oliver. Je ne suis pas là en tant que patronne. Juste à titre... Personnel. La sentence est toujours entre les mains des autres chefs comme Luc a dû t'en informer. Et j'ai aussi juré que je ne te tuerais pas. Donc rassure toi. Tu devrais survivre. C'est pour ça que Oliver est là. Souriais-je. Par contre toi Charly, toutes mes excuses en avance, mais je n'ai aucune promesses te concernant et le monsieur là... Expliquais-je en désignant Nino. Je crois qu'il a très envie de voir si tu vas survivre à sa colère. Vu que c'est de son pote dont tu t'es foutu la gueule.
Je m'étirais puis j'ôtais mes lames, les donnant à Oliver, faisant craquer ma nuque en m'avançant vers Arno.
— Arno. Quoi qu'il arrive, quel que soit le jugement des autres, rien ne m'empêche de renier mes liens avec toi. Tu n'es plus rien à mes yeux. Tu n'as que la valeur qu'ont les autres de mon clan à mes yeux. Rien de plus. Je ne te considère plus de mon cercle de confiance, je ne te considère plus comme un frère. Tu es juste un Dragon.
J'écrasais mon mélange au sol, le ramassant avant de le mettre dans ma poche, relevant le regard sur un Arno en larme qui semblait me parler et je secouais la main.
— Fermes là, je ne t'écoute pas, je ne veux même pas t'entendre en fait. Il y avait des limites très claires, et tu as tout dépassé avec brio. Trahissant à tour de bras pour le plaisir de ta petite queue. Je m'en carre tellement de tes excuses et de tes raisons bidon. Ricanais-je froidement en me frottant les yeux. Putain t'imagines même pas.
Je fis rouler mes muscles, me lançant sur lui aussi vite, l'enchainant de coups sans même lui donner la possibilité de répliquer, ne lui laissant que le choix d'essayer de parer. Me défoulant de toute ma rage froide contre lui, me faisant tirer en arrière au bout d'un moment et je mis plusieurs minutes à me débattre avant de prendre une grande respiration.
— C'est bon. C'est bon.
Oliver me lâcha et je posais le regard sur le corps de Charly, me contentant de me baisser pour prendre son pouls avant d'attraper mon manteau, l'enfilant. Je me rallumais un mélange, tournant le regard vers Noé, le mari d'Alex qui se trouvait dans l'entrée avec Nino et je haussais les épaules, me mettant en marche pour sortir de là.
— Appelle le samu. Je crois qu'ils ont besoin d'un tour à l'hosto. On a été gentils.
— Bien patronne.
On repartit à la voiture et je laissais Oliver prendre le volant, filant un de mes mélanges à Nino avant de m'en rallumer un. Prenant le temps de la route pour en fumer plusieurs avec lui. On revint à la demeure en début de soirée et je descendis de voiture avec Nino devant, rejoignant le hall en ôtant mon manteau. Je tendis un mélange à Nino avant de m'en rallumer un, me dirigeant finalement vers la salle d'entrainement.
— Putain Naé ça va ?
Je me tournais vers Luc, arquant un sourcil et il nous désigna avec des grands gestes.
— Vous êtes couverts de sangs. Expliqua Ashkara.
Je me mis à rire froidement, me retournant pour rentrer dans la salle d'entrainement.
— C'est pas le nôtre. Répondis Nino d'un ton froid.
— Et c'est très bien comme ça. Intervint Elena en arrivant vers Nino.
Elle s'approcha de lui, se plaçant au plus près, levant la tête pour le regard en levant un sourcil, un sourire en coin se dessinant lentement sur son visage.
— C'est très sexy ça mon dragon.
Nino ricana en se frottant le visage, secouant doucement la tête et je l'observais attraper Elena pour la porter.
— Tu te souviens de New-York ? Bah on va refaire la scène. Prévins Nino en sortant de la salle aussi vite avec elle.
Je reposais le regard devant moi, m'avançant vers les sacs de frappes, armant mes poings aussi vite pour taper dedans, évacuant le reste de rage qu'il restait. Je sentis une main se poser sur mon épaule et je me tournais aussi vite pour faire partir le coup, Oliver l'amortissant sans se reculer.
— Allez tapes. Souffla Oliver.
Je me mis à le frapper aussi vite, le laissant me faire voler alors que je revenais à la charge aussi vite. Finissant par me stopper au bout de plusieurs minutes, essayant de reprendre ma respiration normale.
— Ça ira. Merci Oliver. Soupirais-je. Au pire j'attendrais qu'il sorte de l'hosto pour l'y faire retourner.
Oliver ricana en s'asseyant et je me rallumais mon mélange.
— M'étonnerais que les deux en sortent avant plusieurs mois vu ce que vous leurs avez mis. Ria t-il. Mais clairement, ouais ils méritent pas qu'une raclée.
J'observais Carlos se diriger vers la sortie de la salle et Oliver suivi probablement mon regard puisqu'il se redressa, passant une main dans mes cheveux.
— J'aurais payé pour voir ça. Souffla Carlos avant de sortir de la salle.
— J'ai filmé si tu veux. Ricana Oliver
Carlos se stoppa net puis fit demi tour, s'avançant tranquillement vers Oliver en levant un sourcil.
— La séance est à quelle heure ?
— Allons dans le petit salon. J'ai besoin d'un verre perso. Ricana Oliver. Mon petit chat, va te débarbouiller, tu fais peur là.
Je lui fis un doigt d'honneur en me dirigeant vers la sortie de la salle, montant à mon appartement. Je me déshabillais en arrivant dans la salle de bain, penchant la tête en apercevant mon samurai.
— T'as vraiment un beau cul.
— Izanami ? Ricana John en tournant rapidement sa tête vers moi. Et après c'est moi qu'on accuse de mater. Ria-t-il.
— Je matte pas. Je savoure. Rétorquais-je
— Et si tu venais savourer de plus près. Ria John. Tu m'as l'air d'en avoir besoin.
Je m'avançais vers lui, le rejoignant sous la douche, laissant l'eau venir glisser sur ma peau alors que j'attrapais les lèvres de John aussi vite. Il me rendit mon baiser puis recula lentement son visage du mien, le sourire aux lèvres.
— Cette couleur te va toujours aussi bien. Souffla John avant de descendre lentement le long de mon corps.
On profita de la douche pour se détendre tout les deux, redescendant ensuite afin de rejoindre tout le monde pour le repas. Je passais par le salon, me servant un verre en m'allumant une cigarette en attendant l'heure, observant mes poings pensivement.
— J'ai le droit de te demander qui a rencontré tes poings ? Demanda John en se servant un verre.
— Arno. Répondis-je en relevant mon regard. Je devais lui transmettre ma façon de penser.
— Oh... Depuis le temps que ça te démangeait. Est-ce qu'au moins ça t'a un peu soulagé ?
Je reposais le regard sur ma main, l'ouvrant et la refermant.
— Non. Mais au moins je suis plus calme et il sait à quoi s'en tenir me concernant. J'ai promis de le laisser en vie. Il l'est. Enfin... Je crois. Comme l'autre merde. Le reste, c'est aux chefs d'en décider.
— Pourquoi aujourd'hui ? Il s'est passé quelque chose pour que tu partes le voir ?
— J'attendais de voir l'état réel d'Aaron. En fait il y avait deux choses en suspens. Le cas Marco et le cas Arno. Les deux devant recevoir une bonne correction de ma part mais pour des raisons totalement différentes. Le problème étant que mon énervement cumulé faisait que Marco aurait pris plus cher qu'il ne le méritait. Donc je me suis décidé pour aller saluer le couple quand Oliver m'a dit qu'il m'arrêterait à temps. Nino s'est joint à la partie. Et on a tenu parole. On a pas tué.
— Encore un premier de l'an qui finit rouge sang. Souffla John. Peut-être que l'année prochaine il serait plus calme. Dis-moi, tu pourrais voir pour faire préparer un vol demain ?
Je m'approchais de John, caressant sa nuque doucement.
— Oui. Je dois juste prévenir le pilote. Pour quelle heure tu veux ça ?
— L'heure ? Je ne sais pas. Tôt en tout cas... Pour 8h tu penses que ça irai ? Vincent m'a dit qu'il voulait venir. Il ne veut pas que je fasse ça sans lui. Je dois juste donner l'heure à Angélina et elle aussi sera prête.
— Oui ça ira. Je le préviens tout de suite.
— Merci. Sourit John avant de m'embrasser.
Je l'embrassais longuement, posant finalement mes lèvres dans son cou en l'enlaçant et Il resserra son étreinte, couchant sa tête contre la mienne en laissant s'échapper un long soupir. L'heure du repas arriva et on rejoignit les autres, prenant notre repas avec les Castello qui repartirent pour la Sicile après le café, me remerciant longuement pour notre hospitalité.
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