Chapitre 10.



Nous étions au lendemain matin de la soirée d'Halloween, assise sur le lit pour ne pas réveiller John, j'avais attrapé la tablette afin de me renseigner sur les fameux « partenaires » russes voulant s'implanter au Mexique qui avaient contactés John.

Je reposais la tablette et me levais pour enfiler quelque chose, ressortant de notre appartement pour aller voir Hakan, lui souriant en l'attrapant alors qu'il émergeait doucement.


— Bonjour mon acrobate. Murmurais-je en l'embrassant.


Je revins avec lui dans notre chambre après l'avoir changé, reprenant place sur le lit alors qu'Iris se ramenait tranquillement avec son doudou, grimpant sur le lit pour se poser sur John en se rendormant.


— Faut vraiment pas le dire deux fois hein. Ricanais-je doucement.


La main de John se plaça doucement sur Iris pendant qu'un doux sourire se dessinait sur ses lèvres alors qu'il fermait toujours les yeux. Je gardais Hakan contre moi, lui caressant le dos alors qu'il somnolait en s'accrochant, le visage enfoui dans mon cou. Je passais ma main dans les cheveux de John, souriant avant de tourner la tête et je ricanais doucement en voyant deux têtes passer, m'installant avant de tendre le bras. Ils ne se firent pas prier, rejoignant le lit pour venir s'installer contre moi et je les embrassais.


— C'est une invasion en bonne et due forme je dois vous le reconnaître.


John ricana doucement en ouvrant lentement les yeux puis caressa le dos d'Iris avant de relever la tête pour embrasser son crâne.


— Bonjour tout le monde. Souffla-t-il doucement en reposant sa tête sur l'oreiller.


Je me penchais pour l'embrasser, lui souriant.


— Bonjour mon amour.


Hakan leva la tête de mon cou, se décollant pour ramper afin d'aller voir son père, passant sur Iris sans la moindre gène pour arriver sur John.


— Douceur russe... Ricanais-je en voyant Iris grogner alors que les deux aliens riaient.

— Bonjour mon amour. Sourit John avant de ricaner à son tour. Bonjour mon acrobate sans gêne.

— Bohour. Sourit Hakan.


John ricana aussi en venant embrasser son crâne, soupirant finalement de bien être en balayant son regard sur la troupe d'envahisseurs. Je caressais les cheveux de Mila, posant ma tête contre celle de Aylan en observant Iris et Hakan sur John.


— C'est ce qui se passe quand on laisse la porte de l'appartement ouverte. Ricanais-je. Invasion systématique.

— C'est une image que je vais adorer garder. Sourit John. Être père est vraiment plus agréable que ce que je pensais avant. J'avoue que la porte de l'appart... J'y ai pas vraiment pensé hier. Ricana-t-il.

— Oh non c'est moi en revenant avec Hakan t'en fais pas. Iris a suivi juste ensuite, puis les deux grands. Et qu'en dit le démon ? Souriais-je en me penchant pour embrasser son crâne.

— Bonjour mon amour... C'est... étrangement reposant... agréable... Ouais très agréable... Je sais pas... mais j'aime beaucoup. Souffla le Démon en les observant. Salut les jeunes Dragon et mon guerrier... Bonjour ma beauté.

— Bonjour. Répondirent Aylan et Mila.

— Iris s'est rendormi à priori. Ricanais-je. C'est vrai que c'est toujours agréable.

— Elle est vraiment craquante. Sourit tendrement le Démon en la regardant dormir. On dirait toi quand tu dors... Euh.. enfin vu qu'elle te ressemble...


Je ricanais doucement en caressant les cheveux d'Iris, regardant l'heure avant d'embrasser le crâne d'Aylan.


— Allons déjeuner mes amours.


Aylan et Mila hochèrent la tête en se levant et j'attrapais Hakan en me penchant pour embrasser le démon.


— Bonjour toi. Soufflais-je.


Il étira un large sourire puis se redressa doucement en enroulant ses bras autour d'Iris pour la porter contre lui, la laissant émerger doucement et je me relevais en laissant Hakan sur le lit, allant chercher des vêtements à John avant de revenir vers lui pour lui donner.


— Merci. Ricana John en les prenant.

— Fuite du démon. Notais-je en haussant un sourcil.

— Disons qu'il a beaucoup aimé ce réveil, mais trop tenté par les tiens. Ricana John.

— Je rattraperais ça alors. Ricanais-je avant de l'embrasser.


J'allais enfiler un peignoir, revenant pour attraper Hakan qui ne se fit pas prier pour s'agripper. Je sortis de la chambre avec les trois, attendant John avec Iris avant de sortir de l'appartement, rejoignant tranquillement la salle à manger alors qu'il était aux alentours de huit heures. On salua tout le monde puis les aliens allèrent s'installer, John gardant Iris avec lui sur ses genoux alors que j'en faisais autant avec Hakan.


— Ça sent le réveil en famille. Sourit Carla.

— Oui. Souriais-je. Merci Salomon.


Je donnais son biberon à Hakan, l'embrassant sur le crâne en observant en coin Nino et Vincent, devinant à la tête de Nino qu'Elena était partie tôt ce matin. Quelques minutes plus tard, ce fut Aaron et Carlos qui rejoignirent le salon, saluant tout le monde avant de s'installer à la table alors que Carlos observait Vincent.


— Ça va mieux mon koala ? Demanda Aaron.


Je ricanais en hochant la tête, essuyant la bouche de Hakan.


— Ouais. Je sais pas ce qu'il y a dans ceux-là, mais la vache ils sont sévères.

— Tu passes à la ruche aujourd'hui ?


Je haussais un sourcil en regardant Aaron et il releva le regard avant de tilter.


— D'Hakane. Précisa t-il

— Sûrement oui. Mais je dois passer voir son état.

— Je t'accompagnerais alors.


Je hochais la tête, embrassant Angelo qui arrivait et qui me prit Hakan en ricanant avant de saluer tout le monde, allant s'installer.


— Vincent, tu me diras quand tu seras prêt. Souffla Carlos l'air de rien.

— Hm.. ? Répondit Vincent en levant un sourcil. Prêt pour quoi ?

— Pour ton rendez-vous. répondit Carlos en buvant son café.

— Quel rendez-vous ? De quoi tu parles ? répondit Vincent en fronçant un sourcil.


Carlos reposa sa tasse en le regardant sérieusement.


— Tu as bien reçu un message d'Elena non ?

— J'ai laissé mon téléphone chez moi. J'ai fait du tir ce matin... J'irai voir ça après le déjeuner.

— C'est simple. Elle t'attend ce matin à son bureau. Donc tu me diras quand tu seras prêt.

— Je n'ai pas besoin de toi pour y aller. Répondit Vincent en continuant de boire son café.


Carlos leva un sourcil avant de regarder autour de la table puis ramena son regard vers Vincent.


— Je crois que tu n'as pas bien compris. Je dois t'y amener avant la fin de matinée.


Je terminais mon café l'air de rien, m'allumant une cigarette en tournant le regard vers John.


— Tu devrais recevoir dans la matinée un mail au sujet de ton rendez-vous de vendredi. De la part de Mogi. Informais-je John.

— Hm. D'accord. J'irai voir mes mails. Sourit John avant de ramener son regard vers les deux.


Vincent reposa sa tasse en fixant Carlos puis s'adossa contre sa chaise.


— Je t'ai dit que j'irai. Je connais le chemin et je n'ai jamais eu besoin de baby Sitter.

— Si je te dis que j'ai ordre de t'y amener par la peau du cul si tu traines, c'est plus clair ? répondit Carlos en continuant de se contenir.

— Oh. Et tu comptes faire ça comment ? rétorqua Vincent en le fixant.

— Tu ne veux pas vraiment le savoir. Ne... Bordel Vincent ne m'oblige pas à...


John fronça alors les sourcils en regardant Carlos puis fit craquer sa nuque.


— Ne menace pas mon père chez moi, Carlos. Parce que c'est toi qui n'aimerais pas savoir ce que je pourrais faire. intervint alors John en se tendant

— Monsieur Napoli... Je...


Je posais ma main sur la nuque de John en me redressant, inspirant avant souffler.


— Mon amour. Pardon, mais là, ça ne nous regarde pas. À moins que tu ne veuilles intervenir dans les affaires de la Cosa Nostra. Et il s'agit là d'une conversation entre le bras droit de la patronne et Vincent Amaro. Pas entre Carlos et Vincent, ton père. Je n'aimerais pas qu'on discute mes ordres alors si tu as un avis sur ça, tu connais le numéro d'Elena. Si j'ai bien compris, Carlos a reçu un ordre donc il veille à y obéir simplement. Maintenant vous pouvez y aller à vingt voitures si ça vous amuse, mais j'aimerais que ce déjeuner continue de se dérouler dans le calme. Suis-je claire ? Souriais-je

— Excuse-moi. Souffla John en relâchant ses muscles. Je... c'est un réflexe... Je ne discute pas sur les ordres...

— Et j'ai dit que j'irai. Répondit Vincent en se levant pour ressortir du salon.


Carlos soupira en se laissant tomber contre le dossier de sa chaise puis hocha la tête en me regardant pour me remercier. Je tournais le regard vers Nino et Aaron, les observant en relâchant la nuque de John, soupirant doucement.


— Je sais que c'est un réflexe, mais Vincent Amaro appartient à la Cosa Nostra alors il obéit à la Cosa Nostra. En tant que patronne de ce clan, je ne peux intervenir dans leurs affaires, mais attends la fin du petit déjeuner la prochaine fois s'il te plait Carlos.

— Oui. Désolé. Je pensais qu'il avait pris connaissance du message. S'excusa Carlos. Toutes mes excuses.


Je me penchais pour embrasser John dans le cou, caressant sa nuque en soupirant avant de me lever, montant pour rejoindre l'appartement afin de me doucher et me changer. Je ressortis de l'appartement afin d'aller faire mon entrainement, redescendant tranquillement. John sortit du salon en laissant Iris à Angelo puis se dirigea vers les escaliers. J'attrapais John en passant, l'embrassant longuement avant de reculer le visage.


— Un entrainement à deux avant que je parte en vadrouille ?

— Oh ! Oui. Sourit aussi vite John en levant les sourcils. Super... Je.. Je vais me changer tout de suite.


Il m'embrassa en attrapant mon visage entre ses mains puis se précipita à l'étage en chantonnant, fonçant à leur appartement pour se changer rapidement. Je m'allumais une cigarette, croisant le regard de Aaron et je suivis son regard, sortant sur le perron pour y découvrir Carlos fumant, visiblement tendu. Je refermais la porte derrière moi, passant ma main dans le dos de Carlos en me posant à côté de lui.


— Merci pour tout à l'heure. Souffla Carlos en tournant la tête vers elle. J'ai réagi peut-être un peu trop rapidement. Encore mes excuses.


Je ricanais en le regardant en coin, haussant les épaules.


— T'en fait pas. Je comprends.

— Le messager n'a jamais la meilleure place hein. Souffla Carlos en se grattant la tête. Je ne sais même pas ce qu'il se passe et je ne m'attendais pas non plus à la réaction de Vincent. Si ça n'avait pas été chez vous, j'aurais pu... Bref, plus vite ce sera fait mieux ce sera hein...

— Les joies d'être chef. Ricanais-je. Bon courage.


Je tapotais son torse, rentrant dans la demeure pour y trouver John, allant avec lui dans sa salle d'entrainement. On combattit un moment l'un contre l'autre, et je le fis finalement chuter, restant sur lui en l'embrassant.


— Je t'ai déjà dit que j'étais complètement dingue de toi. sourit John en m'enlaçant.

— Ce qui tombe à merveille vu que c'est réciproque. Soufflais-je en embrassant son cou.


Il caressa ses cheveux en lui souriant.


— Tu vas aller voir tes jouets ?

— Je vais aller voir l'état de la petite alors c'est fort probable que j'aille les voir.

— J'espère qu'elle va réussir à s'en sortir. Souffla John. Angelo a déjà fait un gros travail sur elle. Je ne comprendrais jamais ces... pourritures.

— Espérons oui. HOPE ne la laissera pas dans la nature tant qu'elle ne sera pas remise sur pied de toute façon. Soufflais-je.


Je posais mon regard dans le sien, caressant ses cheveux.


— La convocation de la Cosa était très probablement au sujet de la relation entre les parents Castello et Amaro. À mes yeux c'est leurs oignons, mais à priori Vincent Amaro est réputé pour être celui qui faisait appliquer les règles, alors en signant son retour au sein de la Cosa sous Elena, elle ne peut pas laisser passer une entorse pareille aux règles. Sauf que je pense que Vincent Amaro n'a jamais eu à obéir ni se justifier du temps du Dino. Nouveau règne, nouvelles règles. Revois la scène du point de vue d'un chef et tu verras que tu te serais énervé plus vite que Carlos parce que vu l'humeur de Nino ce matin... Elena Castello doit vraiment être de très mauvaise humeur.

— Je sais. Souffla John. J'ai réagi surtout face à une menace envers mon père... Je ne m'en mêlerai pas. Elena est une bonne dirigeante, je ne l'aurais pas moi-même désigné sinon... Au pire j'irai voir Vincent à son retour. Juste pour voir comment il va.

— Si tu veux oui.

— Bon... Je crois que je vais devoir te lâcher pour te laisser partir... sourit John en m'embrassant. Je pourrais vraiment être trop tenté sinon.

— Être tenté de ? Susurrais-je dans son cou.

— De rattraper ce réveil manqué. Susurra-t-il en remontant sa main le long de son dos.

— Un petit creux peut-être ? Cette histoire de nuisette non ?

— Oh bordel, cette nuisette. Souffla John en prenant une grande inspiration.

— Oh en effet elle a l'air de te plaire celle-là. Ricanais-je doucement.

— J'avoue... ricana John.

— Tu sens la faim mon amour. Susurrais-je à son oreille.

— C'est très possible. Susurra-t-il avant d'inverser nos positions. Surtout quand j'ai ma femme contre moi et qu'elle sent merveilleusement bon. Souffla-t-il en venant savourer mon cou.



Après un échange plus charnel et une douche tout aussi sympathique, je rejoignis Aaron dans son bureau, allant voir ensuite l'état de la fille à HOPE, discutant avec les médecins afin de faire le point avec eux. En un mois et quelques, il n'y avait pas eu de miracles de fait forcément, la justice ayant appuyé l'équipe de HOPE afin d'obliger la mère à rester dans le coin pour que l'adolescente puisse poursuivre son suivi dans les meilleures conditions.


Je remerciais les médecins avant de repartir, prenant la route pour la ruche d'Hakane avec Aaron. J'observais la grande salle en arrivant, Aaron parcourant du regard avant de me regarder et je soupirais doucement. Je sifflais un coup en m'avançant vers le centre, remontant mes manches après avoir lancé ma veste à Aaron.


— Les hommes à Don, vous les attachez contre les murs ainsi que Don et sa copine. Les familles qui vous ont été livrées devant moi.


Je m'allumais une cigarette pendant que les hommes d'Hakane s'exécutaient, ignorant les suppliques des personnes.


— Vous êtes ici, vous avez subi tout ça, parce que vous étiez au courant de l'activité de votre fils, frère. Vous aviez conscience de ses penchants et de sa dangerosité, et l'avez déjà protégé par le passé auprès des autorités. Comparé à lui, vous êtes innocents c'est certains, même comparé à nous. Cependant je ne peux dire que vous l'êtes réellement. Votre silence et votre protection lui ont permis de briser des vies, alors vous payez le prix. C'est la loi du talion de notre monde. Mais je vous rassure. Cela s'achève ce jour pour vous. Souriais-je finalement en posant mon regard sur eux. Je terminais ma cigarette avant de l'écraser, étirant mon cou puis je m'avançais vers le groupe.


— Tenez les femmes et mettez-vous sur les côtés.


J'attendis que ce soit bon puis je reposais mon regard sur ces messieurs, les observant avant d'ôter mon chemisier en retournant vers Aaron, le posant sur le bar. J'ôtais mon pantalon que je disposais sur mon chemisier, revenant tranquillement vers les hommes.


— Me voilà à peu près au même niveau vestimentaire. Souriais-je en tournant sur moi-même. Aucune lame cachée comme vous le voyez, et ces messieurs ne bougeront pas. Nous allons faire un jeu, messieurs. Celui d'entre vous qui parvient à me mettre au sol sauve la vie de sa famille. Ça se tente non ?

— Qu'est-ce qui nous garantit qu'ils viendront pas vous aider ? Demanda l'un des hommes.

— On intervient pas dans les jeux de la patronne. Répondit l'un des hommes d'Hakane.


On appelle ça l'instinct de survie.


Je haussais les épaules, tendant les bras en haussant un sourcil.


— Qu'est-ce que vous avez à perdre. Au pire, vous crevez. Souriais-je


Ils se regardèrent alors que je les observais, se décidant finalement à s'élancer et je laissais mes pupilles se dilater alors que je lançais mes premiers coups. Je manquais rapidement de douceur, et surtout je terminais un peu trop rapidement à mon goût ces messieurs, me laissant un goût de trop peu alors que je me léchais les doigts en observant ces mesdames. Je m'approchais de la première de la ligne, attrapant sa nuque pour l'amener vers le corps qu'elle fixait puis je la fis chuter, venant m'asseoir sur ses fesses tout en maintenant ses bras dans son dos, me penchant pour lui parler à l'oreille.


— Je crois qu'ils ont perdu. Et je vais te faire prendre ton pied sur leurs cadavres. Soufflais-je. Tu verras, ce sera le meilleur pied de toute ta vie.


Je la gardais bloquée sous mon corps, venant glisser l'une de mes mains entre ses jambes tout en lui parlant à l'oreille, m'amusant à lui retourner le cerveau tout en la caressant. Quand je la sentis venir, j'arrêtais de parler, venant la mordre sauvagement dans sa carotide, mon sourire s'étirant contre sa peau alors qu'elle n'arrivait pas à se retenir de jouir, son sang se déversant dans ma bouche et je remordis de plus belle pour agrandir la morsure, la laissant se vider de son sang alors que je me relevais en me léchant les lèvres. J'attrapais la seconde, suivant ses réactions avant de la coucher sur le corps qui semblait le plus la faire hurler et je me mis entre ses jambes, bloquant rapidement ses bras avant de glisser mes doigts entre ses jambes en approchant mon visage du sien, mon sourire s'étirant de plus belle alors que je me léchais les lèvres.


— Tu es déjà toute trempée ma petite cochonne, dis donc. Susurrais-je en me penchant à son oreille. Occupons-nous de ton état alors.


Je commençais à la caresser, ricanant dans son cou avant de me mettre à la baiser plus durement, relevant le visage pour l'observer me supplier en pleurant, lui déclenchant son premier orgasme avant qu'elle n'éclate en sanglots. Je m'approchais de son visage, venant lécher ses larmes sans arrêter mes gestes, redoublant d'efforts avant de venir la mordre sauvagement dans la carotide à son tour, sentant le sang inonder ma bouche alors qu'elle hurlait sous le coup de son second orgasme et je la remordis de plus belle, gémissant au goût de son sang en me redressant. Je m'essuyais le menton du bout des doigts, les portants ensuite à mes lèvres tout en m'approchant de la troisième de la file, m'appliquant à faire venir chacune des femmes, les achevant toutes en les mordants à la carotide lors de leurs orgasmes.



Je relevais le regard en sentant approcher, tournant le visage avant de me redresser alors que le démon avait débarqué apparemment. Il se stoppa en arrivant face à moi, détaillant mon état du regard en souriant toujours plus large puis ramena ses yeux dans les miens.


— Re. Soufflais-je

— Re... sourit le Démon. Tu...


Il tendit lentement sa main vers mes lèvres et les caressa du pouce avant de le ramener à sa bouche, fermant aussi vite les yeux pour savourer le sang qu'il venait de récolter, replongeant ensuite ses yeux dans les miens.


— J'avais pas prévu de... mais quand je t'ai vu....

— Tu sens vraiment la faim, tu sais ? Répondis-je en m'approchant de lui.

— Sûrement parce que... Ton état me donne vraiment très faim mon amour. Souffla-t-il alors que son torse se gonflait de plus en plus.

— Vous pouvez recommencer à jouer avec vos jouets. Annonçais-je en tournant la tête vers les hommes d'Hakane.


J'attrapais la main du démon, l'amenant avec moi vers l'appartement au fond du couloir, défaisant sa chemise en tirant d'un coup sec dessus.


— Tu sens vraiment très très bon.

— Tu sens vraiment bon aussi... Ça me donne envie de me faire dévorer, mais j'ai autant envie de te dévorer aussi... souffla-t-il avant d'agripper ma nuque fermement pour me plaquer contre lui.


Je léchais ses lèvres avant de l'embrasser, allant mordre son cou ensuite en le déshabillant et il inspira en tendant son cou, ramenant ensuite son regard dans le mien et déchira violemment mon soutien-gorge avant de me faire chuter, plongeant aussi vite ses lèvres pour savourer ma poitrine tout en léchant le sang qui recouvrait sa peau...


On revint à la demeure le mercredi en milieu de matinée, et j'entrainais le démon vers la cuisine, croisant les enfants avec Angelo qui bloqua son regard sur le démon.


— On se connaît pas. Lâcha Angelo.

— P'pa, le démon. Indiquais-je en embrassant Iris.


Le Démon pencha la tête en souriant puis la redressa tout en gardant ses yeux sur Angelo.


— Très super balaise... sourit-il. Salut ou bonjour... Je.. Ouais bonjour P'pa.


Angelo plissa le regard et je m'allumais une cigarette en pointant Angelo du doigt.


— Nan. Le coupais-je alors que Angelo ouvrait la bouche. Juré, tu vas l'apprécier aussi, faudra juste apprendre à vous connaître.

— S'il m'appelle p'pa je l'appelle l'abruti ! Grogna Angelo.

— ok. Mon démon, voici Angelo. Et fais pas genre, tu sais qui il est.


Le Démon se pinça les lèvres avant de se gratter la tête puis s'avança vers Angelo avant de lui tendre la main.


— Désolé monsieur Angelo. Souffla-t-il en inclinant sa tête. Shiro Akuma ou le Démon. J'ai tendance à faire l'abruti alors si vous préférez m'appeler comme ça, je vous en voudrais pas.


Angelo me regarda en coin et serra la main du démon en reposant son regard dans le sien.


— Angelo DiCielo enchanté. Répondit Angelo.

— C'est un honneur de vous rencontrer en vrai, monsieur. s'inclina à nouveau le Démon.

— Ah ? Répondit Angelo en se grattant la tempe.


Le Démon tourna ensuite la tête vers moi, me regardant comme pour savoir quoi faire ensuite puis se gratta la nuque en revenant vers moi.


— J'vais laisser la place à John. Je crois que c'est mieux. Grimaça-t-il.

— Y va pas t'aider il est pas plus à l'aise avec Angelo. Ricanais-je. Son côté ours mal léché.

— Eh je t'entends je te signale ! S'offusqua Angelo. Je suis pas mal léché !

— Si. Rétorquais-je en riant.

— Je dois aller au barbier c'est pas de ma faute.

— Ouais, et pas à la boulangerie. Souriais-je

— Pas à... Oh... Je.. Comment tu... Question con.... J'y vais. Allez les nains.


Le Démon observa Angelo repartir en se pinçant à nouveau les lèvres puis soupira en s'appuyant contre l'îlot.


— J'suis pas fait pour parler avec les gens... souffla-t-il. C'est mieux, si je continue de laisser John. Il est plus.. habitué.

— Hors de questions. Répondis-je en Japonais en me plaçant devant lui. Tu arrives bien à parler à des gens au Japon non ? Tu dois juste apprendre à les connaître et qu'ils te connaissent. Angelo est pas un grand bavard au départ, mais il observe beaucoup. Tu peux y arriver, laisses toi juste le temps d'apprivoiser les personnes au fur et à mesure.

— Et si... Si je ne leur plais pas ? Je peux pas être... Je suis pas John... J'ai pas envie de... souffla-t-il en japonais. Ça me dérange pas de rester dans l'ombre tu sais, c'est pas... Tant que je suis avec toi, ça me suffit.

— Pourquoi tu leurs plairais pas ? Soufflais-je en caressant sa mâchoire. Tu es une part aussi importante que John à mes yeux, et les différentes personnalités, ils connaissent et n'ont pas de souci avec ça. Non tu n'es pas John, tu es mon démon, Shiro, celui que j'ai connu en premier. Tu n'as pas à rester dans l'ombre et à te penser moins important. Les enfants te connaissent déjà et tiennent à toi, pourtant les jumeaux sont pas les plus sociables de tous ici. Tu n'as pas à être ce que tu n'es pas, tu es toi, et c'est justement ce que j'aime chez toi. Vous êtes deux, et vous avez votre place tous les deux dans cette demeure. En plus je suis sûre que tu vas adorer aller jouer avec certains te connaissant. Fais-moi confiance et essaye.

— D'accord... Je... je vais essayer. Je sais que je peux être... tu sais comment je peux être... Mais, je te fais confiance quoi qu'il arrive alors.. on verra ce que ça donne. Sourit timidement le Démon.

— Tu es trop craquant. Murmurais-je avant de l'embrasser. Vraiment trop craquant. Ça faisait longtemps que je t'avais pas vu aussi timide... Une histoire de dojo et de réaction physique inopinée...

— Tu serais pas en train de te moquer de moi ? J'avais pas l'habitude... c'est... c'était nouveau pour moi. Sourit le Démon en se grattant la nuque.


Je me pinçais les lèvres avant de cacher mon visage dans son cou en riant, hochant la tête.


— Oui oui. Riais-je. Et tu voulais demander à Soke.

— Bah, je savais pas quoi faire... grimaça le Démon en se remémorant l'instant. Il m'avait pas prévenu de... de ça. T'imagines, tu combats comme d'habitude et.. hop, ton corps est pas comme d'hab'. non, non, c'était vraiment... Oh bordel, j'étais pas à l'aise.

— Et c'était tout aussi craquant de te voir t'excuser. Ricanais-je avant de l'embrasser. Très différent du sale gosse qui escalade la séparation des bains chauds.

— J'avoue que j'ai été curieux après. C'est de ta faute aussi. Avant toi, j'avais pas tout ce... ces changements. Tu as été la première qui a titillé ma curiosité. Entre mes réactions physiques et mon cerveau, j'avais de quoi me poser des questions. Ricana finalement le Démon. Et j'ai jamais regretté d'avoir escaladé ce mur.


J'enroulais mes bras autour de son cou en ricanant, caressant ses cheveux en posant mon regard dans le sien.


— Je t'aime mon démon.

— Je t'aime encore plus mon Dragon. Sourit-il tendrement en enroulant ses bras autour de ma taille.

— Je vous aime aussi, mais virez de ma cuisine avant que vous ne dérapiez. Intervint Salomon en entrant.


Le Démon leva un sourcil avant de ricaner doucement puis se pencha vers Salomon tout en gardant Naëlle dans ses bras.


— Tu me dois un boxer petit amour de Salomon. sourit pleine dent le Démon.

— Fallait pas me défier. Rétorqua Salomon en souriant.

— C'est vrai. Sourit le Démon. Du coup vu que tu m'aimes... tu voudras encore jouer ?

— Pas de souci. Ricana Salomon. Tu te démerderas avec John pour les cicatrices par contre.

— Je l'ai laissé revenir quand il a eu les fesses à l'air. Ricana le Démon en haussant les épaules. C'est cool. J'vais pouvoir jouer avec Salomon qui m'aime bien. sourit le Démon.

— Pourquoi je t'aimerais pas ? Y'a bien des gens que j'aime pas, mais j'ai pas de raison de pas t'aimer.

— Y'a des gens que t'aimes pas dans la demeure ? M'étonnais-je

— J'utilise mon droit de silence pour cette réponse et opte pour l'option « Je ne me permettrais pas Madame ». Sourit Salomon.


Je ricanais en lui balançant un torchon, secouant la tête alors qu'il repartait l'air de rien de la cuisine.


— Je l'aime bien lui. Sourit le Démon. J'lui demanderais si il veut que je bute quelqu'un la prochaine fois.

— Oh, il est capable de le faire lui-même. Demande à Cole. Souriais-je en m'allumant une cigarette.


Le Démon ramena ensuite son regard sur moi, puis pencha la tête pour voir s'il y avait d'autres personnes près de la cuisine et m'attira dans un coin.


— Je... je viens de bloquer l'accès à John. Je... je voulais te parler d'un truc. Je sais pas si c'est important, mais comme... maintenant que tu sais, je préfère te dire... murmura le Démon en posant sa joue contre la mienne.

Je hochais la tête en l'enlaçant, posant ma tête contre la sienne.

— Un souci ?

— Y a que toi qui pourra le dire. Murmura le Démon en l'enlaçant à son tour. John a été voir son... son père. Il voulait savoir comment il allait... Et... juste avant que John reparte... Il... l'autre à commencé à poser des questions sur le... sur la soirée au Secret's.

— Oh. Ricanais-je. Il devait pas s'attendre à vous y voir c'est clair.

— Donc c'est pas... C'est pas important ? Ok... je préférais que tu le saches au cas où.

— Je ne sais pas. Avouais-je. On verra bien.

— D'accord. De toute façon, la réponse de John à couper court à de futurs autres questions de ce genre alors c'est bon.

— Forcément. Ricanais-je. En même temps je vois mal les deux se taper une grande discussion sur leurs activités sexuelles favorites.

— Bah vu la réponse de John, ça avait surtout l'air de vous deux en général. Sourit le Démon avant d'imiter John. « Ça ne regarde que moi et ma femme. Je n'aurais donc aucune réponse à te donner sur quoi que ce soit nous concernant. Désolé. »

— Ça lui ressemble. Ricanais-je. Il considère qu'il n'a pas à parler de ce qui nous regarde à d'autre personne et clairement ce genre de curiosité est juste stérile.

— Bah on parle pas forcément aux autres en général alors de toi ou de notre couple y encore moins de chance. Ricana le Démon. C'est juste la question qui m'a travaillé. Il ne l'avait jamais fait avant.


Je pris une bouffée de cigarette en posant mon regard dans le sien, caressant sa mâchoire avec mon nez tout en réfléchissant.


— Parce qu'il devait penser savoir comment John fonctionnait et il n'en est plus si sûr.

— Il ne le connait pas. Souffla le Démon. Même s'il doit être sûr du contraire. Sourit-il avant de poser un baiser sur mon front.


J'embrassais le démon avant de le regarder, tapotant son torse.


— Allez, file avant que je te dévore.


Il ricana tout en levant les mains puis recula lentement en levant un sourcil.


— C'est vraiment dommage parce que j'aurai adoré ça.

— Oui, mais on doit avoir du retard dans notre boulot, tu sais ? Soufflais-je en l'observant.


Il baissa alors ses mains tout en laissant tomber sa tête en signe de reddition puis soupira avant de laisser John reprendre la place. Je ricanais doucement, embrassant John avant de filer de la cuisine pour la rendre à Salomon. Je montais au premier, m'arrêtant en haut de l'escalier avant de frapper au bureau de Vincent.


— Oui ?


J'entrais dans le bureau en refermant derrière moi, m'avançant en souriant pour l'embrasser sur la joue.


— Bonjour Vincent. C'est bien aujourd'hui que ta sœur arrive c'est ça ?

— Bonjour Naëlle. sourit Vincent. Oui, dans le début de l'après-midi de mémoire. J'espère que ça ne pose pas de problème. Sinon, je peux toujours les recevoir à la villa si tu penses que c'est mieux.

— Pourquoi ça poserait problème ? M'étonnais-je.

— Et bien, tu ne les connais pas et c'est deux nouvelles personnes étrangères à la demeure. De mon point de vue, il n'y a aucun problème, mais vu la soirée de dimanche, je préfère demander.

— Oh. Le comportement de Paola c'est une chose à part. Répondis-je avec plus de sérieux. Et les Tosetti sont surtout là pour profiter d'Angelina non ?

— Oui. Sourit Vincent. Laura a vraiment hâte de la rencontrer. Et tous deux n'ont absolument rien à voir avec les Castello. Angie devrait les adorer.

— Je n'en doute pas, tu pourrais en profiter aussi au moins. Souriais-je

— Oui. J'avoue que ça me fera du bien. sourit Vincent en hochant la tête.

— Le rendez-vous de début de semaine n'était pas plaisant c'est ça ? Grimaçais-je en m'asseyant.

— Pas vraiment non. Et j'ai en gros, la semaine pour lui donner une réponse.

— À quel sujet ? M'étonnais-je.

— Le sujet ? Ma place à la Cosa et les règles qu'elle m'impose si je décide d'y rester. En gros, si je veux rester dans le clan. Je devrais faire part à Elena ou à Carlos de presque tout... Demander... l'autorisation. Beaucoup de choses que je n'ai jamais eu à faire en fait.

— Même du temps des anciens parrains ? Hallucinais-je.

— Ils m'ont toujours fait confiance. Je les ai protégés et j'ai géré les hommes. Aucun n'a jamais eu à s'en plaindre. Je prenais mes décisions et je leur rapportais ensuite, ce qu'il y avait à savoir.

— Je comprends. Soufflais-je. Clairement pas évident du coup... Tu vas faire quoi ?

— J'en ai aucune idée pour l'instant. Souffla Vincent en se frottant le visage. Le fait que j'ai repris du service pour elle n'a pas du tout pesé dans la balance. Ces termes sont très clairs... Je reste, je suis ses ordres à la lettre ou je pars. Le fait que l'histoire concerne ses parents à clairement orienté ses décisions... Elena est encore jeune et peut réagir... de façon impulsive parfois. Je crois en elle en tant que patronne d'où le fait que j'hésite dans mon choix.


Je soupirais avant de pencher la tête en arrière, réfléchissant avant de hausser les épaules.


— Je ne sais pas quelle décision est la meilleure pour toi je t'avoue. Il n'y a que toi qui peux savoir ce qui est bon pour toi ou pas. Après je ne sais pas quelle place tu veux occuper dorénavant auprès d'Elena, c'est à toi de voir en fonction de tes envies.

— La réelle chose qui me gêne c'est cette perte de liberté. Passer autant d'années à travailler d'une façon et être au final obligé de rendre des comptes ou demander des autorisations à quelqu'un qui n'est même pas du clan... c'est compliqué. Je vais profiter de Laura pour voir son avis. Au point où j'en suis, tous les avis sont bons à prendre.


Je me retins de hausser un sourcil et je me contentais de relever le visage pour l'observer en lui souriant.


— C'est sûr, elle devrait pouvoir te conseiller.

— Je verrais bien ce qu'elle en pense...

— C'est sûr. Je ne connais pas assez le mode de fonctionnement pour pouvoir t'aider, désolé. Grimaçais-je.

— Ne sois pas désolé. ricana Vincent. Le fait de pouvoir en parler m'aide déjà à y réfléchir. C'est gentil de ta part de le demander. Laura prendra sûrement moins de gants que toi.


Je ricanais doucement, regardant l'heure avant de me lever.


— Allez je te laisse travailler. À plus tard Vinvin.

— À plus tard Naëlle. sourit Vincent avant de ramener son regard sur son ordinateur.


Je ressortis de son bureau, allant travailler un peu avant de descendre manger pour le repas du midi. Je ricanais en croisant le regard de Peter, m'allumant une cigarette en m'appuyant sur la table à côté de lui.


— Enfin décidé à revenir parmi nous ! Que d'honneur.

— Beaucoup d'occupation à la ruche. Nettoyage tout ça tout ça. Souriais-je

— Oh avec tout ce sang oui, ça a dû mettre un moment à partir je comprends. Ricana Peter.


John arriva ensuite au salon accompagné de sa sœur, ricanant tous les deux avant de prendre place à la table. Je penchais la tête vers les deux, posant ma main sur la bouche de Peter en reposant le regard sur lui alors que Peter ricanait.


— Quoi ? Mogi s'inquiétait de ne pas avoir de réponse de la part de la secrétaire de John. Ria Peter. Tu fais secrétaire maintenant ?

— Hey ! Elle est très bien ma nouvelle secrétaire. Efficace et tout..

— Étonnant quand on voit le retard que tu as pris. Ricana Carla. Mais peut être que tu l'as embauchée pour autre chose que ses talents professionnels hein.

— Non. Elle est parfaite. Très... professionnelle.

— J'adore mon patron aussi. Souriais-je en penchant la tête vers John en haussant un sourcil. Il a un doigté professionnel hors pair. Beaucoup de talent...

— Je pense qu'on va même reparler promotion. Autant de professionnalisme et je ne parle pas du nombre d'heure où elle s'applique totalement à sa tache... sourit John.

— Mon frère est un pervers. C'est officiel. Ria Carla.

— C'est toi qui dis ça. Ria Jo avant de tousser.

— J'adore les phases de négociations pour les promotions. Faudrait que je vienne vous voir pour en discuter alors Monsieur le patron. Souriais-je en haussant un sourcil.

— Oh mais mon bureau vous est toujours ouvert. Sourit John.

— Faudrait qu'on négocie aussi monsieur Gomora. J'ai beau chercher, je ne rappelle pas ma dernière promotion. Sourit Carla.

— Hey moi aussi ! Je... Si je bosse, je peux avoir la secrétaire. Sourit aussi vite le Démon avant de grimacer en regardant tout le monde. Euh.. pardon. Je repars hein.


Je ricanais en me levant, allant m'asseoir sur les genoux de John.


— Monsieur le démon. Double négociation du coup ?

— Bah on est deux. Sourit le Démon en se pinçant les lèvres. On peut peut-être... Ou alors lui il bosse et moi je m'occupe des négociations. Ça à l'air bien.

— Là, vous m'avez perdu. Ricana Carla.

— C'est Shiro. Répondit Angelo en arrivant. Le démon.

— Sinon on trouve de quoi négocier pour toi aussi... Soufflais-je à son oreille. Ou on négocie pour les prochaines fois. Ou on tente la négociation avec vous deux.

— Oh avec nous deux. Souffla doucement le Démon en étirant un large sourire. Je peux tenter ça... Je devrais pourvoir y arriver... Oui... J'aime bien l'idée.

— J'aime vraiment beaucoup l'idée aussi. Oups je crois que je sens la faim du coup...

— Tu sens très bon. Sourit le Démon en inspirant dans mon cou.

— Ok, donc le Démon est la version... plus.. commença Carla.

— Ouais moi j'suis plus. ricana le Démon en penchant la tête vers Carla. Coucou la p'tite sœur.

— Euh... coucou. Ricana Carla.


Je respirais son cou en me retenant de le mordre, me redressant pour m'asseoir à côté de lui tout en fumant.


— Hâte des négociations.


Le Démon leva un sourcil en hochant la tête alors que son sourire ne quittait pas ses lèvres et Vincent arriva dans le salon pour les rejoindre, faisant aussi vite revenir John à la place du Démon. Je me penchais dans le cou de John, respirant son odeur.


— C'est bien toi qui sens le plus la faim mon petit samurai. Soufflais-je.

— C'est très possible. Murmura John avant de venir mordiller le lobe de Naëlle.

— Dommage. C'était drôle. Ricana Carla.

— Drôle ? souffla Vincent en s'asseyant.

— Tu viens de louper le Démon. Ricana-t-elle.

— Oh. D'accord. Souffla Vincent.


Salomon lança le repas, laissant les discussions se dérouler comme d'habitude alors que je me concentrais pour ne pas me focaliser sur l'odeur de John.


— Tu sais que je te sens mon amour ? Soufflais-je l'air de rien.

— J'avoue que je pense beaucoup au dessert là. Souffla doucement John. Beaucoup de mal à contenir cette envie.

— Je sens que les négociations vont être vraiment plaisante vu ton odeur.

— Plaisantes et longues. Sourit John. Faut toujours prendre son temps pour bien négocier.

— Faudrait pas oublier de détails. Ajoutais-je avec sérieux. On sait jamais. Ne rien négliger.

— Quel professionnalisme. Sourit John avant d'inspirer. Bordel, j'adore ma secrétaire.

— Faut la tenue. Pour être professionnelle...

— Oh... Oui.. La tenue... C'est.. c'est bien ça. sourit John en inspirant de nouveau. Faut que je mette une cravate alors.

— C'est bien qu'il soit pas flic. Ria Peter avant de cacher son visage en riant.

— Ok pour la cravate. Lâchais-je après avoir regardé Peter. Bien aussi les cravates.

— Oui. Très pro la cravate. Sourit John.



Je hochais la tête en souriant, terminant mon assiette avant de m'allumer une cigarette alors que John dégrafait un bouton de sa chemise en attendant le café, étant étrangement impatient de finir le repas. Je passais ma main sur sa cuisse en écoutant les conversations, un sourire en coin s'étirant sur mes lèvres alors que je sentais les muscles de John se tendre. Il finit par se redresser en posant ses avant-bras sur la table et je l'observais en coin avant de remercier Salomon pour le café.


— Mer..merci... Salomon. souffla John en se retenant de parler en sicilien.



Il attrapa sa tasse rapidement et prit une grande gorgée avant de regarde le fond, pestant presque qu'il en restait.



Vous avez l'air très tendu Monsieur Napoli. Puis-je vous proposer mes services ? Demandais-je en français tout en lui souriant.

John tourna aussi vite la tête vers moi en haussant les sourcils tout en laissant s'étirer un large sourire.

Je... Je soui très... intéressé par votre préposition.. répondit-il en français avec un fort accent. Je soui très tendou... ouui.

Vraiment très très craquant ton accent. Souriais-je avant de me mordre la lèvre.

J'ai pas beaucoup parlé le français mais je lé comprend bien et ... j'adore quand tou le parle. J'aime beaucoup.

Ça veut dire que je peux parler de me faire attacher au bureau tu vas comprendre ? Lui demandais-je en français.

Carla recracha aussi vite son café avant de s'excuser alors que John hochait lentement la tête en me fixant.

Jé bien.. Je comprend oui. Sourit-il en se frottant le visage. Lé bureau et attacher...

J'ai fini mon café. Du coup.. Je vais aller me changer. Souriais-je en continuant de lui parler en français. Avec ou sans dessous ?

avé les déssous... c'est bien... les déssous j'adore. Souffla John.

Jé croua qué tout lé monde parle lé français à cette table. ricana Carla en regardant ceux qui riaient.

— Ohhh il est trop mignon ton accent ! Souriais-je en tournant la tête vers Carla. Mais pas tout le monde non. Certains rient juste à cause des gamins qui cherchent à savoir ce qu'on raconte.

C'est pas plou mal qu'ils comprenné pas. ricana Carla. J'avoue lé parlé moins biéne qué toua. C'est plou rare qu é jé l'outilise.

— C'est parce qu'elle aime bien arnaquer les personnes à l'étranger en faisant la petite innocente. Ria Aaron. Et elle balance une saloperie quand personne s'y attend.

Ça doua éte très drôle. Ria Carla.

— Je joue très bien la petite innocente étonnement. Souriais-je en m'appuyant sur ma main.

Je me levais après avoir embrassé John dans le cou, montant à l'appartement afin de me changer comme promis, rejoignant John dans son bureau avec une de ses cravates où l'on commença nos négociations.


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