Chapitre 2 : Gandalf le Blanc

Ils repartirent le lendemain, peu de temps avant l'aube, après avoir vérifié que Milia était bien guérie et qu'elle pouvait se battre :

« Vous êtes sûre de pouvoir vous battre, je ne voudrais pas qu'il vous arrive malheur, dit Legolas.

-J'en suis certaine ! Je suis en pleine forme, elle se leva d'un coup et ne put retenir une grimace de douleur, ou presque... Mais je viens quand même.

-Très bien, soupira l'elfe qui avait compris que Milia ne céderait pas. »

Ils marchèrent sans s'arrêter une seule fois. Au début, Milia eut du mal à suivre, puis elle réussit à marcher devant Gimli, et en fin de journée, elle arrivait presque à la hauteur de Legolas et d'Aragorn.

Legolas, quant à lui se sentait vraiment étrange, l'arrivée de la jeune elfe l'avait rendu heureux. Pour une raison inconnu, il aimait sa présence. Il ne cessa de regarder en arrière pour voir si elle arrivait à suivre.

La journée touchait à sa fin, lorsqu'ils arrivèrent devant une forêt sombre et lugubre :

« Sommes-nous obliger d'y aller ?, demanda Gimli, encore un peu essoufflé par cette épuisante journée.

-Si nous voulons revoir Merry et Pippin, oui, répondit Aragorn.

-Merry et Pippin, qui sont-ils ?, interrogea Milia.

-deux jeunes hobbits, des sortes de semi-hommes, qui ont été enlevés par des uruks, lui répondit Legolas.

-Je sais ce que sont des hobbits, se moqua-t-elle légèrement de l'elfe blond, mais merci pour les renseignements.

Legolas hocha la tête ne sachant que répondre.

-Cependant, j'aimerais vraiment aller dans cette forêt, je ne l'ai jamais visitée, dit la jeune elfe.

-Il est trop tard pour y aller, nous verrons sans doutes mieux au petit matin, dit Aragorn, je prend le premier tour de garde, puis ce sera Legolas et enfin Gimli.

-Et moi ? Je sais monter la garde !

-Reposez vous cette nuit au moins, dame Milia, ordonna Legolas, tout en se calant contre un arbre.

-Juste aujourd'hui alors..., râla la jeune elfe.

-Oui... Si vous le dites, » murmura Legolas en repliant ses belles mains elfiques sur son torse.

Milia dormit toute la nuit, sans même se réveiller. Lorsqu'elle sortit de son profond sommeil, elle fut étonnée de voir ses camarades soucieux.

« Que se passe-t-il ?, demanda-t-elle.

- Nous avons la visite d'un vieillard, nous pensons qu'il s'agit de Saroumane, lui répondit Aragorn.

- Pourquoi ne pas m'avoir réveillée ?

- Cela n'aurait rien changé, Milia, dit Legolas.

- Vous avez raison, mais vous auriez quand même pu ! Aragorn, ne devrions nous pas nous mettre en chemin ?"

Ils entrèrent donc dans la forêt, qui ne disait rien à la jeune elfe, ce qui l'étonna car elle avait beaucoup voyagé, elle avait était dans beaucoup de cités, royaumes, mines et forêts. Mais celle-ci lui semblait étrange.

Ils marchaient déjà depuis plusieurs heures, lorsque Milia s'arrêta brusquement :

« Nous ne sommes pas seul.

-elle a raison...je sens une présence près de nous...

-Le magicien blanc, tuons-le avant qu'il ne nous tue ! »

Milia et Legolas bandèrent leur arc et Aragorn prit son épée et Gimli sa hache.

Une lumière blanche les aveugla, les elfes décochèrent leurs flèches, qui ricochèrent contre la lumière.La lumière devînt moins intense et tous purent voir qu'elle n'était autre que : « Gandalf ?! » cria Aragorn. Legolas s'inclina et s'excusa de lui avoir lancé une flèche :

« Excusez-nous, Gandalf,nous vous avions pris pour Saroumane.

-Mais je suis Saroumane, ou du moins Saroumane tel qu'il aurait du être.

-Saroumane ? Pourquoi auriez-vous voulu le tuer ?, J'avoue ne pas comprendre, demanda Milia

Tous la regardèrent, visiblement étonnés.

-Comment ça pourquoi nous avons voulu le tuer ? , demanda Legolas.

- Eh Bien ... C'est un magicien ! Et comme tous les magiciens, il est bon et noble. Saroumane est bon.

-Depuis combien de temps étiez vous chez les orcs ?

-Je l'ignore je vous l'ai déjà dit !

-Ne vous énervez pas, lui dit Gandalf d'un ton doux.

-J'ignore ce qui se passe et si ma « famille » va bien ! C'est assez dur comme ça !.

Les larmes lui vinrent aux yeux. Legolas ne put s'empêcher de la trouver belle, elle possédait un charme inaccessible. Il fut tenté de la prendre dans ses bras, de la consoler, il fit un pas en avant mais vit que Aragorn lui lançait un regard interrogateur, il interrompit alors son geste en rougissant ce qui surprit encore plus son ami, car ce n'était pas dans la nature des elfes.

-Tout va s'arranger jeune elfe, ne vous inquiétez pas sur ce point.

-Je l'espère .... Mais je ne puis comprendre pourquoi vous dites que Saroumane est mauvais.

-Saroumane a basculé du coté obscur.

- Ceci est impossible ! Je ne peux le croire.

-Malheureusement si ... Il sert Sauron...

-Cela ne se peut !

- Hélas tout ceci est vrai

-non, je suis désolée, mais je ne peux vous croire.

-Pourtant, tout ceci est vrai, dit Gandalf.

-C'est... improbable, il m'avait...

-Il vous avez quoi ?, demanda Legolas.

-Pardon ? Je n'ai rien dit...

-Si, vous...

-... Peu importe, nous devons trouver Merry et Pippin.

-Les jeunes hobbits sont entre de bonnes mains. Nous devons nous rendre au pays du Rohan.

-Très bien.

-Hem...., toussota Milia.

-oui ?

-Pourrais je vous accompagner ?

-Je pense que le seigneur Elrond et Arwen doivent se faire du souci pour vous, dit Aragorn.

-Mais vous pouvez, coupa Legolas.

-Oui !

-Nous ferions mieux d'y aller

-Cela nous prendra plusieurs jours à pieds.

-Qui a dit que nous allions à pieds ?, Gandalf siffla doucement et 3 cheveux apparurent.

-C'est un des Mearas a moins que mes yeux ne soient abusés de quelques sorcelleries, dit Legolas

-C'est Gris Poil, descendant du cheval de Eorl. Legolas vous monterez sur Arod avec Gimli en croupe.

-Bien.

-Quant à vous Aragorn vous irez avec la jeune elfe.

-Milia ,précisa-t-elle.

-Allons-y », dit-il, avec un sourire.

Avant même de partir, la jeune elfe se sentait totalement perdue, ce monde qui était le sien, lui semblait si différent. De plus, elle ignorait tout de la situation et cela l'énervait tout autant que ça l'attristait. Elle s'en voulait également de préférer suivre ces inconnus plutôt que de retourner à Fondcombe, car après tout, elle devait tout au seigneur Elrond.

« Arrête de penser à tout ça ! »s'ordonna-t-elle, en souriant.

« Pourquoi souriez-vous, lui demanda Legolas avec un air pensif.

- Moi ? Mais je ne souris pas !, mentit-elle, son sourire s'agrandissant.

-Vous êtes... pour le moins étrange, dame elfe, déclara le prince.

- Pas plus que vous ! Prince. »

Le regard du 'prince' ce fit étonné, jamais aucun elfe, ou même Homme n'avait osé lui dire cela, les nains bien sûr étaient autre chose. Mais que Milia lui dise ça, il prit conscience qu'elle n'avait pas tort.

Il remarqua que durant sa réflexion, le sourire de Milia s'était fait hésitant et elle semblait avoir perdu son assurance. Il lui sourit à son tour.

***
Salut à tous ! Je ne pourrais pas écrire cette semaine et celle qui vient je suis aux États Unis
Merci pour votre compréhension!

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