je vis.

pour l'art – sous toutes ses formes. pour la musique. pour les amoureux des mélodies et des notes, même fausses (de la vie). pour mcr, nirvana, fauve, frank sinatra. pour ces vieilles chansons oubliées. pour ce chien que j'ai caressé en allant poster des lettres adressées à deux belles personnes. pour la nature. pour l'océan infini. pour une forêt d'alaska qui abrite un bus abandonné qui n'attend que moi (et pas que). pour ce ruisseau toujours prêt à éteindre un feu qui rôde dans le coin d'une âme. pour des murs verts cachés. pour le col relevé de ma veste, l'été. pour les photos polaroïd avec roro cachées derrière ma porte. pour les sourires, même forcés. pour la sincérité. pour mon carnet rempli de lettre jamais envoyées qui ont des destinateurs qui se sont, soit tirés une balle dans la tête, soit pendus. pour kurt, chester, david, freddie, gerard, roger, brian, john. pour les mots qui consolent les maux. pour le rap italien de lowlow qui m'a réconforté. pour les après-midi du début d'été allongée dans l'herbe à côté du conservatoire. pour notre bande de bras cassés du mercredi, mais aussi, surtout, celle du lundi soir. pour la photo de poussy sur mon bureau. pour la pluie qui tambourine contre ma fenêtre et que j'aimerais bien laisser rentrer. pour les putain de belles histoires qui nous attendent. pour le café en hiver. pour le « i'm not like them, but i can('t) pretend ». pour cette prof ridée. pour la station bahnhof zoo. pour le bus du vendredi soir. pour les belles rencontres qui font du bien. pour la bouffée d'oxygène que je ressens au plus profond de mon être quand je remonte à la surface de l'océan. pour les cinq heures de « thanks pete » qui allègent le calvaire des devoirs. pour tous les abîmés. pour tous les un peu moins abîmés. pour les livres, les livres, les livres. pour nico, alaska, aza, davis, ari, dante, mister jingles. pour jersey. pour ces gens de jersey, pour eleonore, david, lady, fred, tom, lucien, floriane, charlotte. pour le « marine ! tu tournes ! » tellement hilarant (mal aux côtes, d'ailleurs). pour les références cachées au milieu de nul part. pour l'instant de repos entre l'auto-destruction et le blizzard. pour la marche qui m'attend quand je le souhaite. pour les albums qui me rendent si impatiente. pour les paysages en bretagne. pour la bretagne. pour le panneau à l'entrée d'aberdeen. pour les pulls trop larges et trop noirs. je vis parce que mon coeur bat. et le tien aussi, alors profites-en.

(j'avais envie d'écrire de l'espoir ce soir.
je crois que ce texte ne sera jamais fini, j'ai toujours des idées qui me passent par la tête.)

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