Les émotions #4 : La douleur psychologique
Bon. Ce segment va être un peu compliqué, mais on me l'a demandé. J'ai cherché un peu, et je ne trouve pas beaucoup de chose. J'espère que cela va quand même vous aider. Ce n'est pas vraiment un segment sur comment écrire la douleur psychologique, mais plutôt une manière de la mettre à jour pour que vous soyez plus éclaircis sur celle-ci pour pouvoir mieux l'écrire.
Ainsi, pour commencer, des personnes vont éviter leurs sentiments, parce qu'ils pensent que les ressentir va être plus douloureux que de les refouler. Ou ils assument simplement qu'ils vont disparaître, et ne plus revenir. Mais selon des psychologue, il faut ressentir pleinement les sentiments pour qu'ils puissent s'en aller. Déjà, ici, pour du réalisme, vous devez vous engager à ne pas laisser votre personnage aller mieux tant qu'il n'a pas ressentit pleinement ses sentiments.
Mais c'est compréhensible de vouloir éviter de ressentir ces sentiments; ils sont douloureux. Eviter la douleur est naturel. La douleur est un signal physique de notre cerveau pour nous dire que quelque chose ne va pas, que ce n'est pas bon pour nous. Ainsi, la douleur émotionnelle est signal comme quoi quelque chose ne va pas. Cela nous dit que ce qui est important pour nous, comment notre vie se passe et si on doit changer quelque chose.
Le problème est, ce n'est pas la douleur qui est mauvaise; ce n'est que le messager. Alors, lorsqu'on l'ignore, le problème ne va pas se résoudre. Ce n'est pas parce qu'on n'écoute pas que les bombes ne sont pas lancées. Alors, tant que votre personnage n'a pas été mis en face de ses sentiments, il ne pourra pas se débarrasser de ceux-ci.
Je vais vous donner quelques trucs d'une psychologue pour se débarrasser d'un sentiment douloureux. Ainsi, vous mettrez votre personnage dans cette situation lorsqu'il sera prêt à aller de l'avant. Et tout d'abord, il faut qu'il s'en rende compte. Qu'il le sache pleinement. Pas d'instinct ou de sensation de mal-être. Il doit se dire avec des mots "Je ne vais pas bien.". Il doit comprendre d'où cela vient, pourquoi il se sent comme ça. Soit il le sait, soit il faut qu'il y arrive petit à petit. Les révélations ne sont pas de la parties. C'est plutôt le doute qui prime dans tous les cas.
Puis, il ne faut pas que ce soit précipité. Le personnage doit être mis face à ses sentiments, face à la vérité, même si (surtout) elle est moche. Il faut cette étape, où le personnage n'a d'autre choix que d'affronter ses démons. Ce n'est pas facile. Il doit changer quelque chose pour que ça aille mieux, mais cela le fait sortir de sa zone de confort. Mentalement, ce n'est pas facile. Le doute, la peur, ou d'autres choses selon la situation, va l'empêcher d'aller de l'avant facilement.
Ensuite, face à cette dure révélation, le personnage doit les ressentir, les extérioriser. En frappant, pleurant, criant, etc. Il y a différentes manières d'exprimer des sentiments. Mais dans cette situation, choisissez la manière la plus fortes. Ce n'est pas une petite larme de mélancolie qui va exprimer un sentiment douloureux. Pour aller de l'avant, il a besoin de sortir toutes les larmes de son corps.
Pour finir un peu cela, je veux préciser qu'il ne faut pas d'autocritique. C'est quelque chose qui nous fait nous sentir pas bien. Puis on s'en veut pour ça et c'est encore pire. L'autocritique nous encourage justement à nous cacher la vérité. Elle peut même mener à de l'anxiété et de la dépression. Dans l'autocritique, je parle de remise en question des sentiments, qui est mauvais, mais aussi s'en vouloir pour des choses, pensant que cela nous fera être meilleur. Cela n'est pas bon. Mais peut vous inspirer pour les péripéties de votre personnage.
Avant de terminer le segment, vous pouvez également savoir qu'un traumatisme peu mener à des douleurs physiques. Mais il faut que ce soit quand même grand bien sûr.
Je précise que ces recherches sont scientifiques; et je vous souhaite une bonne semaine mes petits écrivaillons chéris!
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