#Chapitre 7
Une tâche verte se dessine enfin devant mes yeux. Après avoir contemplé l'océan pendant près de trois heures, une île apparaît faiblement droit devant nous. D'abord minuscule mais grandissante alors que nous approchons. Je repère dans un premier temps la grande montagne qui occupe visiblement la moitié de l'étendue terrestre. Cependant, je n'aperçois aucun bâtiment. Aucune jetée pour de potentiels bateaux non plus d'ailleurs. Rien. Juste une montagne, des arbres et de la roche. Je me dis que ce n'est sans doute pas la bonne île quand je distingue enfin un tout petit triangle vert et noir. Une voile. Harold commence alors à contourner la montagne et je comprends que la partie construite de l'école se trouve de l'autre côté. J'aurais pu y penser...
Peu à peu, les triangles se multiplient en même temps qu'ils grossissent. J'en dénombre une petite dizaine. Ensuite, j'observe une grande jetée bétonnée ; la piste d'aviation mentionnée sur la brochure. Le reste de l'île est coupé de ces preuves de civilisation par une large forêt de laquelle émerge quelques tours, toitures et gargouilles. Invraisemblablement les bâtiments scolaires. Ce qui ressemble à un complexe sportif occupe les pieds de la montagne le plus à l'opposé possible de la piste d'atterrissage. La montagne rocheuse surplombe le tout.
Alors que je m'empreigne d'un maximum de détails – situer les infrastructures et autres devrait m'être fort utile – nous entamons la descente afin de rejoindre la terre ferme. Quand tout ou presque est caché à ma vue à cause des arbres, j'étudie attentivement le sol se rapprocher inexorablement de nous. Un léger sentiment de peur emplit mon estomac au moment de toucher le sol mais tout se passe sans accroche. L'hélicoptère posé, Harold coupe le moteur après certaines vérifications puis me détache. Les jambes ankylosées d'être restée assise aussi longtemps, je descends de l'engin pour me retrouver face à une petite Jeep à l'esprit safari. Le concierge/pilote y transfère mes valises avant de s'installer au volant. Alors que je reste bêtement plantée là à observer tout autour de moi, il s'impatiente avec humour :
- A moins que tu veuilles te lancer immédiatement à la découverte des environs et de cette forêt toute seule, je te conseille de venir prendre place avec moi ! Sinon le chemin risque d'être sacrément long...
Je souris en m'exécutant. Je saute avec entrain sur le siège passager.
Pendant le trajet, je ne vois rien d'autre que des arbres... Autant vous dire que ma curiosité est franchement déçue. Cela dit, assez vite les infrastructures que j'avais aperçus depuis le ciel se dessinent enfin devant nous. Nous dépassons un premier bâtiment qui ressemble fortement à un patio géant : de forme polygonale, des fenêtres teintées en constituent les murs.
- Qu'est-ce que c'est ? interrogé-je mon chauffeur
- Le réfectoire.
Je retiens dans un coin de ma mémoire sa localisation – information qui me sera toujours utile – pendant que la Jeep poursuit sa route. Le Patio laisse peu à peu la place à un gigantesque manoir, typique de l'architecture Tudors. La structure se répartit sur trois étages et un plus petit composé d'une seule grande pièce au sommet de l'édifice. Le toit est tout en pointes et en arrêtes marquées. Une immense porte agrémentée d'or se tient au milieu de la bâtisse surélevée par un escalier de quelques marches seulement. Devant le manoir, un immense bassin en orne la façade détenant un olivier majestueux en son centre sur une petite île artificielle.
La porte s'ouvre soudain alors que M.Tellerman stoppe le véhicule devant elle. Une petite femme, visiblement assez jeune apparaît alors sur le seuil. En dépit de son petit gabarit, son attitude inspire un certain respect, même si je ne parlerais pas encore de sévérité. Les cheveux relevés en une coiffure décontractée, le regard bienveillant tout en laissant transparaître un air de défi qui semble dire « vas-y, tente ta chance ; mais si tu te rates, je te pète les dents. » lui confère une aura complexe, mélange de sympathie et de sérieux. Elle me sourit chaleureusement :
- Bienvenue Willow, m'accueille-t-elle de sa voix amicale. J'espère que le voyage n'a pas été trop rude ? Tu n'es pas trop fatiguée ?
Soudain empreinte d'une profonde timidité, je me contente d'approuver d'un geste de la tête alors que je descends de la Jeep.
- Tant mieux alors ! s'exclame-t-elle comme si elle était véritablement heureuse d'apprendre cela. Je me présente : Karen Montgomery mais Karen suffira. Je suis la conseillère d'éducation et accessoirement la psychologue de l'établissement à mes heures perdues. Si tu veux bien me suivre régler les derniers détails de ton inscription...
Si cela ressemble fortement à une invitation, je ne doute pas un instant de l'ordre qui se cache dessous. D'ailleurs, Karen n'attend même pas mon assentiment pour tourner les talons et s'avancer au sein du bâtiment. Je lance un regard interrogateur à M.Tellerman qui m'assure d'un geste de la tête que je peux laisser mes affaires ici. J'emboîte donc le pas à ma nouvelle conseillère d'éducation – qui s'éloigne très rapidement malgré ses petites jambes... J'accélère l'allure dans le grand hall d'entrée pour la rattraper alors qu'elle tourne déjà derrière l'escalier principal. Un bureau s'y trouve, d'une décoration ancienne. Une lampe en verre et un ordi occupe le bureau central. Deux fauteuils en cuir se tienne d'un côté pendant qu'une chaise de travail est de l'autre côté. Une grande armoire se détache du mur et une peinture murale représentant une déesse, que je suppose Athéna, se reposer près d'un olivier, en orne l'opposé.
Karen prend place sur l'un des fauteuils de cuir et m'invite à m'installer sur l'autre d'un geste de la main. Je m'exécute en silence. Comme ce dernier perdure, Karen farfouille dans les papiers sur son bureau avant de me tendre une feuille.
- Voilà ton emploi du temps de la semaine, m'explique-t-elle. Il change chaque semaine.
Je jette un œil à mon emploi du temps clairement complet. Je lis des matières comme Russe, rhétorique et autres que je n'aurais jamais prises par moi-même, sans doute l'œuvre de mon père. Je remarque en contrepartie que des matières que je juge essentielle ne s'y trouvent pas telles qu'Histoire et italien... J'en touche deux mots à la conseillère d'éducation.
- Ah, soupire-t-elle. J'en déduis par-là que le courrier que « tu » nous as envoyé pour nous transmettre les cours auxquels tu souhaitais t'inscrire a en fait été rédigé par ton père ?
Ne voyant d'autre explication, je hoche la tête, désolée pour elle.
- Très bien alors reprenons : quelles sont les matières que tu veux faire parmi cette liste ?
Elle me transmet une liste avec tout un tas de cours notés et classés par catégorie ; scientifique, économique, droit, langue, culture G, quelques matières dites « optionnelles » comme l'art, les sports, les « découvertes »... Après mures réflexions, j'apporte quelques modifications sur mon programme sans tout changer non plus, avant de le rendre à Karen. Celle-ci se penche dessus, coche sur son ordinateur les cases correspondantes à mes choix. Ceux-ci fait, elle fait imprimer un nouvel emploi du temps, plus proche de mes goûts que celui attribué par mon père.
- Je te remets également la clé de ta chambre, poursuit-elle. Tu es dans la deux cent vingt-sept bâtiment un, que tu partages avec Jasmine Tarwel.
Très avancée par cette dernière information – je vois parfaitement de qui il s'agit... – j'approuve tout de même. Nous échangeons encore brièvement sur mon inscription : vérification des éléments privés, fiche santé, questionnaire sur les goûts personnels, autoévaluation, test de personnalité... Foule de questions en tout genre après, la tête sans dessus-dessous, Karen me propose enfin de quoi me désaltérer. J'accepte volontiers une tasse de thé. Avec la volonté de détendre l'atmosphère, le rendre moins sérieux et officiel, plus agréable, amical, Karen me pose des questions plus personnelles encore, sur mon ressenti, mes émotions suite aux récents événements. Une part de moi a brusquement envie de hurler ; de quel droit lui avait-on parlé de ce qu'il s'est passé ? La décision ne revenait qu'à moi de le lui raconter ou non, à personne d'autre. Mais visiblement, mon père s'est autorisé à lui en toucher mots. Alors je me tais. C'est puéril mais je n'éprouve pas la moindre envie de parler à cette inconnue. Comme le silence se prolonge, Karen hausse les épaules avant de me demander mon portable. J'hésite un moment à le lui remettre mais je finis par céder, prudente. Elle s'en saisit et le branche à son ordinateur. Je me retiens de lui faire la remarque mais elle me répond d'elle-même :
- Rassure-toi, je ne fouille pas ton téléphone. Je lui intègre juste un logiciel pour qu'il soit connecté au réseau du lycée. Ainsi tu auras internet, les annonces et tout le reste en direct et surtout, lorsque l'on convoque un élève, on le fait par téléphone. En cours, les sonneries sont toutes désactivées et les portables sur les tables bien en évidence. La seule sonnerie qui s'exécute, c'est celle associée à mon numéro, celui du principal et quelques autres. Si tu es convoquée, même pendant ton heure de cours, tu sors de la salle et tu te rends immédiatement là où tu es attendue, d'accord ?
Sur ces mots, elle me rend mon appareil que je range aussitôt dans ma veste. Je hoche la tête en signe de compréhension. Elle se penche sur son propre téléphone. Au bout d'un moment, le mien vibre dans ma poche. Par politesse, je l'ignore.
- Tu peux regarder, il est de moi, m'apprend-elle.
J'obtempère donc pour découvrir un message d'un numéro déjà ajouté au répertoire sous le nom de « Karen ». Ce dernier déclare :
« Voilà, comme ça tu as toi aussi la possibilité de me joindre 😉 Si tu souhaites parler à n'importe quel adulte dans l'établissement, tu peux soit passer directement par nos bureaux, soit envoyer un message pour un rendez-vous. On te répondra dans la journée un horaire possible, au plus tard le lendemain. Bienvenue ! 😊 ».
Karen, conseillère d'orientation et psychologue, qui envoie des textos à ses élèves... Et avec des smileys en plus. C'est vraiment perturbant...
Je souris, mal-à-l'aise : je dois lui répondre ou... ? Dans le doute, je verrouille mon smartphone en la remerciant à l'oral.
- J'en ai profité pour joindre l'ambassadrice du dortoir des filles. Elle devrait plus tarder.
Comme si on n'attendait que ça pour se manifester, on toque à la porte. Tout de suite après, une jeune fille aux cheveux cendrés noués en deux petites couettes pénètre la pièce. Entre sa robe blanc immaculé et sa coiffure, elle a tout l'air d'une gentille poupée. Je soupire ; ce lycée est trop conceptuel pour moi...
La poupée ambulante s'avance avec assurance, un air de « je suis parfaite » dans la démarche. Mon premier réflexe est de la détester. Mais une petite voix dans ma tête, d'une patience incroyable à mon avis, me rappelle que je dois me faire des amis, pas des ennemis. Alors je ne laisse rien paraître de mes pensées
- Bonjour à toi Willow Santiago, élève de onzième année partageant la chambre deux cent vingt-sept avec Jasmine Tarwel, tout droit venue de Bretagne en France, suite à l'assassinat de son grand-père récemment parce que sa mère elle-même est déjà morte d'un cancer et que ton père préfère que tu étudies ici avec nous. D'ailleurs, si tu as besoin de parler, je suis là...
Première pensée : « Whaou, et pour quand la récitation complète de deux en deux de l'alphabet à l'envers ? »
Seconde pensée : « Non, non, non Will. On essaie de se montrer aimable avec nos gentils camarades pour espérer pouvoir se faire pleins de petits amis. »
J'ai envie de lui hurler dessus qu'elle n'avait aucun droit de connaître ses éléments de ma vie privée. Mais ma petite voix en besoin d'amis me pousse à me taire. Alors je lui offre un sourire aussi sincère que vos parents lorsqu'ils vous disaient que manger de la soupe vous ferez grandir – la preuve, j'en mangeais chaque jeudi et je dépasse à peine le mètre cinquante... Prenant sur moi, j'essaie de me montrer sociable :
- Exact. Et toi ? qui es-tu ?
- Je me prénomme Elinore McQuellen mais tu peux m'appeler Ellie. Je suis l'Ambassadrice du Dortoir des Filles. Autrement dit, je suis l'intermédiaire entre le peuple et les dirigeants. Si tu as besoin de quoi que ce soit, c'est d'abord avec moi qu'il faut voir ! Je suis à ton entière disposition.
Elle secoue la tête avec vigueur pour appuyer son propos, faisant sauter ses couettes sur ses épaules, un grand sourire superficiel vissé sur le visage. J'acquiesce avec retenu, choquée de son attitude de starlette pour enfant caricaturée. Mon jugement est sans doute un peu hâtif mais ce n'est pas possible que quelqu'un se veuille aussi parfait !
Je crois que je vais rencontrer quelques difficultés à me faire des amis...
Après une rapide salutation à Karen, Ellie m'entraîne à sa suite dans le bâtiment scolaire, grande connaisseuse des lieux, m'apprend-elle, car elle y est élève depuis sa sixième année. Ainsi, elle m'explique qu'il est divisé en neuf sections, chacune correspondant à une Muse. Après un petit jeu de devinette horripilant sur le nom des sections en fonction des matières qu'il s'y trouve – comme par exemple Clio, Muse de l'Histoire ; section qui regroupe, vous l'aurez compris, l'histoire-géo, la culture G, la Littérature etc, Uranie, Muse de l'astrologie et astronomie ; section qui rassemble les matières scientifiques et ainsi de suite – je visualise un peu mieux où se situera tel cours que j'aurais.
Au moyen d'un plan de l'Ecole qu'elle me remet, elle me montre où est la bibliothèque, le réfectoire aperçu tout à l'heure, les infrastructures destinées au sport et les dortoirs. Grande visite que de lire une carte ; elle n'aurait pas été là, je m'en serais aussi bien sortie... Tout ça sous prétexte que les chemins de terre abîment ses talons. Ce détail à lui seul suffit à me faire baisser les bras : c'est bon, je ne l'aime pas. C'est définitif. Bonne chance pour la suite...
Elle est tout de même disposée à me conduire jusqu'à ma chambre. Nous sortons donc de l'établissement pour nous engager sur un chemin de terre s'éloignant sur sa droite. Sur le chemin, Elinore fait son possible pour faire la conversation – je fais quant à moi un effort impossible pour ne pas perdre patience – parlant acteurs à la mode. Alors d'accord, j'ai regardé un nombre incalculable de films en tout genre mais au-delà de l'histoire même jouée par l'acteur, sa vie privée je m'en moque comme de la dernière pluie ! A priori, l'« Ambassadrice du dortoir féminin » – plus pompeux, on meurt – n'est pas de cet avis ; bien au contraire, elle déblatère sans fin sur la vie sentimental de la dernière célébrité en vogue en ce moment.
Ni tenant plus, je finis par lui poser la question qui me tiraille depuis le bureau de la conseillère :
- Comment se fait-il que tu saches tout ça ? Sur moi je veux dire.
- Oh, comme je suis l'Ambassadrice des filles, je me dois de connaître les dossiers de chacune pour aider au mieux.
- Mais il ne t'est jamais venu à l'esprit que les gens ont droit à l'intimité et ne veulent pas forcément que tu connaisses certains éléments de leur vie ?
Son visage se décompose, me faisant regretter mes paroles.
- Oh ! Je suis désolée Willow si je t'ai blessée ! Je ne voulais pas ! Mais ne t'en fais pas, je ne révèlerai rien à ce propos sans ton autorisation.
Je me morigène mentalement ; ma réaction est probablement disproportionnée. Alors j'accepte ses excuses et sa promesse. Décidée à me montrer plus avenante à son égard, je relance la conversation sur la musique – déjà plus parlant pour moi que la vie sentimentale de Ryan Gosling. Ellie accueille mon changement de sujet avec plaisir. D'une conversation légère, nous continuons jusqu'au dortoir. Celui-ci se révèle après un petit chemin ombragé par le feuillage des arbres, s'enfonçant dans un petit bois. Deux rangées de lampadaires éclairent tout de même la piste pour les soirs où la nuit tombe tôt, m'explique Elinore. De l'autre côté, le chemin s'ouvre sur un manoir de taille honorable bien que plus petit que le bâtiment scolaire. Il est également plus sombre, dans un esprit assez proche d'un cottage écossais bien que ce ne soit pas tout à fait ça. Ni une ni deux, Ellie pénètre à l'intérieur. Après un arrêt rapide dans la pièce principal, correspondant à la pièce de vie du dortoir, elle s'engage sur un escalier tout à droite de la pièce.
- L'aile gauche est réservée aux garçons, la droite aux filles. Tu t'imagines bien que le dortoir des garçons nous est interdit et vice-versa.
Je hoche la tête ; oui ça paraît évident. Sans surprise non plus, nous montons au deuxième étage. Une moquette rouge recouvre le sol du couloir alors que les murs sont beige clair recouvert de miroirs qui ont pour but d'agrandir la pièce et de tableaux. Personnellement, ça m'oppresse plus qu'autre chose. Les portes en bois défilent puis nous nous arrêtons finalement devant la deux cents vingt-septième porte, entre la 225bis et la 227bis. Elinore me remet alors ma clé et cérémonieusement, m'invite à ouvrir. Amusée par son attitude, je tourne la clé dans la serrure avant d'abaisser la poignée. Je découvre une pièce relativement neutre, peinte tout de blanc. Face à moi se tient une immense fenêtre à carreaux. Un lit, entre le une et deux places, se tient au centre la pièce. Un bureau occupe le coin à droite, un placard incrusté sur l'autre moitié du mur. Un fauteuil club en cuir brun usé prend place devant une seconde porte en bois clair, la salle de bain me précise Elinore, et une bibliothèque vide à l'opposé.
- Ton père nous a indiqué que tu souhaitais une chambre dans les bleu mer, m'apprend l'ambassadrice. Tu trouveras donc des draps et deux trois accessoires dans ces tons. Tu garderas ta chambre toute ta scolarité ici. L'Ecole t'autorise à y faire ce que tu veux : décoration, disposition des meubles... Comme tu l'entends à seule condition que ça ne nécessite pas des travaux et que l'investissement se fasse de ton compte en banque.
Je souris face à la nouvelle : l'opportunité de m'installer véritablement dans cette chambre est une excellente chose ! Je visualise déjà les changements que je vais y apporter. Je remarque d'ailleurs que Harold a déjà monté mes affaires dans ma chambre. Ellie me précise que je trouverai un exemplaire du règlement intérieur dans un casier sous mon bureau constitué d'une banale planche beige sur des trépieds, davantage dans l'esprit d'un établi que d'un bureau classique. Elle m'annonce que le repas a lieu à dix-neuf heures précise et que les retards sont difficilement tolérés, tout dépend de la personne qui m'attrape en faute. Sur ce, elle me laisse seule, me donnant le numéro de sa chambre si besoin. Je me jette alors sur mon lit pour décompresser un peu. Un regard rapide à ma montre m'indique cependant que je n'ai pas vraiment le temps de souffler...
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Et voilà l'Ecole ! Vos premières impressions ? Que pensez-vous de la conseillère d'éducation ? et d'Elinore McQuellen ? Faites-moi part de vos avis !
Léna Gem
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