Chapitre 8


PDV de Tanya

Nous roulons pendant un long moment, Serilla est muette comme une tombe, ce n'est pas cool. Bon au moins il y a un petit paysage qui n'est pas déplaisant, ce qui n'est pas mal. Je vois de belles petites maisons de campagne, d'un coup, on bifurque vers un mur, on va foncer dedans.

-Tanya : Papa on est n'est pas un putain de fantôme.

Le mur se rapproche à vitesse grand V. On va finir écrasés comme des crêpes, je regarde Serilla qui a un air blasé.

Mais ils ont tous les deux un problème, Paps, je vais te rejoindre plus rapidement que prévu visiblement. A cause de l'incompétence de Dad.

On touche le mur, mais je ne sens aucun choc, la voiture traverse le mur et on se retrouve encore sur une nouvelle route. Attends WTF, ce n'était qu'une illusion, je me retiens de l'étrangler comme Homer le ferait avec Bart.

-Tanya : Mais pourquoi est-ce que vous ne l'avez pas dit ?

-Victor : Parce que j'ai oublié de te prévenir, désolé. Aussi j'étais concentré sur la route invisible aux non-exorcistes.

-Serilla : Par flemme ma grande.

Je ne vais pas supporter cela longtemps.

-Tanya : Dernière fois que tu oublies de me prévenir à l'avance. Sinon je te brise le crâne Dad, je suis sûr que tu as ramené ma batte de baseball fétiche.

Je vois mon père déglutir.

-Victor : Oui ma rose des vents, je vais faire plus gaffe.

-Serilla : Au moins, il n'a pas le surnom de Gaston Lagaffe.

Elle vient avec quoi Serilla, elle a fumé de la poudre de Toad ou quoi ?

-Tanya : Serilla, WTF.

Papa sort de la bagnole pour aller voir ce qu'il se passe dehors, il y a eu un drôle de bruit ou quoi ?

Je le vois se rapprocher d'un mur bizarre et il le touche ce qui ouvre une petite fente où il glisse une carte dedans qui se fait scanner visiblement.

-Victor : Bon une porte va s'ouvrir sur le côté, vous allez y entrez d'accord, moi je vais aller mettre ma voiture au garage, vous m'attendez dans le petit hall. Suis-je bien assez clair ? Je ne veux pas vous voir vous promener dans tout l'institut.

-Tanya : Oui, papa.

-Serilla : Oui monsieur Victor.

Nous rentrons par une belle petite porte rouge dans une encore plus belle salle, elle a des teintes rouges absolument magnifiques. Cela en devient quand même presque écœurant autant de rouge. Je vois qu'il y a planté dans les murs, les différents drapeaux des pays européens.

-Tanya : Il n'y a pas un peu trop de rouge...

-Serilla : Pas faux, mais ton père a dû te le dire, non.

Je sens une certaine animosité dans sa voix, je ne comprends pas pourquoi.

-Tanya : Pourquoi tu es aussi hostile envers moi ?

J'y vais cash, comme ça au moins je suis sûr qu'elle va comprendre ce que je viens de lui demander. Je préfère toujours être sûr qu'elle a bien compris ma question. On a tous eux quelqu'un de débile qui ne comprenais pas ce que l'on lui explique, un homme politique en somme. Et qui faisais n'importe quoi, même si le pire dans ce genre de truc là sont plutôt les personnalités politique.

-Serilla : Ce ne sont pas tes oignons.

Des oignons, j'ai faim.

Mon ventre se met à gronder très fort, j'ai une faim de loup.... Démon. La vanne elle passerait ou pas selon vous. Je doute qu'elle passe moi personnellement si je la dis à voix haute.

Je rougis d'embarras. Serilla qui avait un air aussi grave face à moi se met à rire.

-Serilla : Tu me fais mourir de rire avec ton air embarrassé on dirait une tsundere quand elle est en train d'avouer à demi-mot son amour, un peu comme Rin Tohsaka. En tout cas, je vois bien que tu n'es pas un mur de glace comme tous les demi-démons.

-Tanya : Euh comment ça ?

Serilla me montre mon crâne, je touche un peu, et je sens que j'ai des petits trucs pointus sur la tête, je lâche un petit cri. C'est quoi ce bordel ?!? Je viens déjà de perdre un père et je me rends compte que j'ai du sang de démon.... C'est un véritable cauchemar.

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