PDV de Tanya.

Je me retrouve ceinturée à la banquette arrière, je ne veux pas le voir de trop près, je n'ai pas envie qu'il ne me voie pleurer.

-Victor : Je suis désolé, tu dois avoir plein de question...

-Tanya : Ah bon, je n'aurais jamais cru que j'avais quelque chose à te poser comme question. J'ai compris que tu m'avais menti. Je suis en rogne contre toi.

Je suis en colère contre lui mais pas autant que j'aimerais le prétendre, je me doute que ce n'est pas un sujet facile. En même temps, annoncer à ton enfant que les démons existent vraiment c'est la sauce.

-Victor : Nous avons vraiment connu ta mère, elle s'appelait Anya. Elle a fait partie du même régiment que moi. Le reste, je préfère ne pas t'en parler de suite, surtout que nous sommes arrivés dans un endroit où nous avons besoin de mes services.

Je vois une vieille usine de jouets désaffectée devant mes yeux. Je n'ai peut-être jamais joué à Poppy Playtime, mais une usine désaffectée de jouet ne m'inspire pas confiance, pas envie de croiser un Huggy Wuggy au détour d'un couloir. Je ne suis pas une fan de jeux d'horreur.

-Victor : On va tous les deux sortir de la voiture, on a certainement à faire avec une E.O.M de niveau C ou B.

-Tanya : On va encore voir une de ces choses qui ont attaqué le monastère... Mais tu es malade, je ne veux pas mourir.

Papa Victor vient vers moi et me fait un câlin.

-Victor : Ecoute, dis-toi qu'il faut bien que quelqu'un affronte ces choses. Et je suis considéré comme le meilleur malgré le fait que je ne suis que de rang A

-Tanya : Cervelles de moineaux, je te rappelle que je n'y connais rien à ton système ou votre système, alors si tu pouvais arrêter avec ça.

Je le vois rigoler devant ma colère, je le boude, je gonfle mes joues, je sais c'est comme un petit enfant, mais je suis ainsi faite.

-Victor : Pas la peine de me faire l'enfant, je t'offrirai une glace...

-Tanya : Tu me prends vraiment comme une gamine en fait...

Je suis assez déçu par ce qu'il vient de dire.

-Victor : Tu sais que tu resteras toujours ma petite fille adorée pour moi.

Je ne peux m'empêcher de sourire.

Je vois une lumière dans l'usine désaffecté. Ça fait peur.

-Victor : A ce que je vois, il y a certainement un curieux dans l'usine, il va falloir le faire dégager de là avant que cela ne s'envenime ou pire qu'elle ne meurt. Si jamais j'affronte la créature qui sévit ici et qu'on l'a retrouvé, je compte sur toi pour l'amener le plus loin possible de moi pour que je puisse me déchainer sans risquer de vous blesser.

Je hoche la tête, je ne suis pas non plus complètement conne.

Victor sort un sac du coffre de notre petit bolide, heureusement qu'il n'a pas pris la voiture coup de cœur rétro. Sinon on se serait retrouvé avec la voiture de Boule et Bill, pas vraiment l'idéal pour voyager. Il sort de ses sacs des lampes torches dont une qu'il me jette. Je la rattrape même si je l'ai un peu fait voler en essayant de l'attraper, surtout qu'elle a failli finir par terre. Si elle s'était retrouvée cassé, j'aurais eu un de ses sermons.

Nous rentrons dans le bâtiment, il a un aspect assez lugubre. Je me prépare juste au cas où je dois me battre pour ma vie.

Je vois une petite lampe qui est allumé et je traine Victor comme un sac à patates que l'on traine sur le sol.

On voit une petite lampe torche.

Et d'un coup, le plafond nous tombe sur la tête.