Après avoir quitté Aishi, je partis rejoindre mon frère au club d'art martiaux.

Je toquais et attendis une réponse.

- Entrez !

J'entrai.

Il ne restait que le chef du club -au vu de son brassard - et Nat'

- Bonjour, les saluai-je poliement.

- A Shuka, tu es là ... constata mon grand frère.

- Où voudrais-tu que je sois d'autre ? Soupira-je Tu m'as demandé de venir dès que j'aurai fini mes affaires, me voilà.

- Ha ha ha ha, ria le chef du club. J'adore ce repondant !!

Je levais les yeux vers lui, prête à le foudroyés du regard quand ... quand je vis a quel point il était beau ...
Des cheveux noir ébouriffés retenus par un bandeau de Karaté, un sourire éclatant, musclé, des yeux d'un gris orageux ...

Je m'administrai une claque mental et me repris.

- Pourquoi devais-je venir ?

- Shuka, je te présente Masuta Budo. Il accepte de considérer la proposition de nous rejoindre ...

- J'arrive toujours pas à croire que vous êtes au courrant de ça ... lâcha t il, un peu effrayé. Taro a du cracher la mèche, pourtant vous ne vous connaissez pas depuis longtemps ...

- En fait, intervins-je, nous le connaissons depuis maintenant 4 ans, et nous avons notre propre réseau d'information alors ... rien de plus facile pour recruter de nouveau membre ...

Il fit une tête choquée, normal quand on apprend qu'on est peut être pisté depuis longtemps.

- Répétez moi tout depuis le début s'il vous plait ... lâcha t il.

Je soupirai

- Satsujin est un groupe de personne qui assassine sur commande ou couvre des meurtres ... Par exemple, un industriel qui souhaite éliminer un concurrent peut faire appel à nos services, moyennant une certaine somme... Et puis, si quelqu'un nous embête d'un peu trop près, nous pouvons le tuer et l'organisation se charge de réduire l'enquête au strict minimum. Tu as entendu parler de l'histoire d'un meurtre d'une jeune fille, ici, à l'académie, en 1989 ?

- Oui ... s'etrangla t il.

- Et bien, se sont les fondateurs de Satsujin qui on fait en sorte que l'école ne ferme pas, en partenariat avec la Saiko Corp, et son premier PDG . Bien sûr, il n'avait pas les moyens de nous payer à l'époque, alors, nous avons un accord : il nous fournisse en arme et matériel.

- C'est ... étonnant de découvrir des choses comme ça... Mais en quoi Satsujin à besoin de moi ?

- Satsujin a toujours autant de commande, expliquai-je en coupant mon frère. Malheureusement, un de nos meilleurs éléments à désormais un emplois du temps très chargé et songé à prendre un contrat à mi-temps. Il nous faut donc recruter quelqu'un d'autre pour conserver notre puissance de frappe. Tu es le candidat parfait.

- Et cela me permettrais d'être couvert en cas de meurtre, et même d'en faire ?

- C'est cela, confirma mon frère.

- Pourquoi refuserai-je ? Plaisanta-t-il.

- Très bien, fit mon frère, on va t'emmener à la base pour que tu puisses signer le contrat. Après tout, Satsujin n'est qu'une grande famille ...

Nous sortîmes et tombâmes sur une élèves des filles populaires. Celle aux cheveux jaunes. Yuna Hina.

- Vous ... vous êtes des monstres ! Paniqua-t-elle.

Je soupira et passais à l'action.
Je saisissais le colt accroché à ma cuisse sous ma jupe, visais, et tirais. Tout ça en une seconde.

Hina s'ecroula, une balle entre les deux yeux.

- Et ba, on peut dire que t'as des réflexes, me félicita Masuta-kun.

- Je vois que malgré nos deux mois des vacances, tu as toujours une aussi belle précision et un sang froid remarquable, fit mon frère.

- Nos deux mois de vacances étaient une période d'entraînement, lui rapellai-je. Maintenant partons avant que quelqu'un qui ait entendu le coup de feu débarque.

Nous partîmes en courrant, mais j'eix la bêtise de me casser la figure dans les escaliers.

Je voulus me relever, mais une douleur aigus dans ma cheville m'en empêcha.

- Et merde, manquait plus que ça !!

- Dis que j'suis un boulet aussi Nat' !!

- Laisse, Natsu, je peux la porter.

Je rougis comme une pivoine et envisageai une autre solution. Or de question d'avoir besoin de lui, ni de personne d'autre. Un des mots d'ordre de Satsujin était : Indépendance.

- Tiens, dis-je à Budo en lui tendant mon colt. Partez sans vous faire voir, je me charge du reste.

- Mais ... objecta le chef de club.

Je le baillonnais de ma main, sa tête n'était qu'à dix centimètres de la mienne.

- Faites ce que je dis... Exécution !

Mon frère rit et partit en courrant, Masuta-kun le suivit après m'avoir fait un salut militaire.

Je restais seule, assise sur cet escaliers quelques minutes avant qu'une professeur arrive.

- Mlle Dragnir vous allez bien ? Demanda-t-elle, inquiète.

Je pleurais des larmes de crocodiles et répondis :

- J'étais à l'étage quand ... quand il y a eu .... le coup de f... f... feu !! J'ai ... j'ai eu peur et ...et je me suis enfuie sauf qu ... je suis tombée dans les escaliers et je me suis foulée la cheville.

- Vite, allons, à l'infirmerie, mes collègues sont également montées voir ce qu'il se passe.

Elle passa un bras sous les épaules pour me soutenir, tandis que je posais un mouchard sur sa chaussure.

Nous descendîmes à l'infirmerie.