J'ai tué le chien du voisin

Durant une longue et obscure nuit d'été,

Lorsque la chaleur pesante battait son plein

Le vieux chien du voisin gueulait ses reins.

Voulant être aux cotés d'un dénommé Morphée

Mon corps se leva du sofa vert délavé.

Où il se dirigea près de mon frigidaire,

Abreuvant sa soif d'une légère bière.

Assit sur l'une des chaises aux pieds cassés.

Mes iris véreux remplis d'une haine dingue

En direction du chien du voisin par terre.

Lourde main ouvrant, tiroir à cuisinière

Où était délicatement posé mon flingue.

Caché derrière le carreau de la fenêtre

Ma lourde main déclencha la fine gâchette

Comme un républicain avec sa baïonnette

Transperçant d'une balle le corp d'un autre être.

A l'intérieur du tiroir de ma cuisinière

Il n'y eu quelconque intention de passer à l'acte ,

Rien qu'une puissante machine à pâte

Donnée par ma mère une grande cuisinière.

Je suis pas un ricain aux actes endormis

Mais un pauvre français à travers les siècles

Endormant ses interminables pensées en boucle.

Quel silencieux crépuscule de la nuit.