Chapitre 8_Mexique & Sang
J'avais fini par m'éveiller au bout de dix heures de sommeil, en profitant pour faire une toilette rapide avant de me boire un café tout en consultant mon téléphone. Je fus vite informée d'un souci survenu au Mexique, et je décidais de m'en mêler vu les événements, faisant transmettre les ordres pour quand nous allions arriver à L.A. Nous laissant une heure de battement avant de repartir pour le Mexique. Cela tombait bien, mon samurai voulait sortir se défouler, il aura sa dose de sang.
Mes deux frères et Hakane descendront à L.A alors que les démons, Suri, et Richi monteront dans l'avion. Le stock d'armes et les véhicules seront chargés dans l'avion pendant l'heure de rotation. Heure qui nous permettra de dispatcher les équipes et de vérifier que nous aurons tout ce qu'il nous faut.
On atterrit à L.A à 21h, et je descendis en même temps que mes frères, m'allumant une cigarette tout en rejoignant Suri pour consulter ce qu'il avait prévu. Je hochais finalement la tête, voyant arriver peu de temps après les démons qui vinrent ajouter leurs matériels avant de monter dans l'avion. Ritchi en profitant pour faire le point avec Micky sur les besoins sur place d'un point de vue médical. Je remontais dans l'avion quand on fut prêt au décollage, prenant place après avoir étalé la carte que m'avait apporté Ritchi. Je me versais un café avant de d'aller le tendre à mon samurai, observant son regard perdu.
— Café ?
— Qu'est-ce qu'il se passe ? Répondit mon samurai en prenant le café que je lui tendais
— Un souci rencontré chez des alliés. L'avantage c'est que tu va pouvoir te défouler.
Je repartis m'asseoir, listant les personnes présentes tout en écoutant les besoins que Ritchi me donnait en même temps, finissant par tapoter sur la feuille tout en observant la carte.
Je donnais la répartition des équipes, procédant ensuite à une négociation assez « compliquée » pour faire mettre un gilet pare balle à mon samurai.
Je partis ensuite vers l'arrière, allant me changer avant de revenir vers les autres, revenant vêtue avec ma combinaison intégrale noire, moulante, mettant mes armes à mes cuisses avant de m'allumer une cigarette. J'allais m'asseoir sur mon samurai qui avait mis son gilet, caressant sa nuque en penchant la tête.
— T'es craquant quand tu boudes mon samurai. Tu me donne très envie de te dévorer... Quel est le souci ? Autre que le gilet vu la moue.
— Fait juste en sorte de pouvoir me dévorer quand nous rentrerons et ça devrait aller.
— Je t'ai connu plus franc. Taclais-je en me levant aussi vite.
— Tu veux de la franchise ? Ok. Me dit-il en se levant aussi vite.
Il me fit signe de la main de le suivre à l'arrière de l'avion puis lorsque nous fumes seul, il plongea son regard dans le mien, prenant une grande inspiration avant de poser sa main sur ma joue.
— La Suisse me claque encore au visage Izanami et je serais plus à l'aise si je pouvais être à tes côtés pour cette opération. J'ai aucun droit d'exiger quoi que ce soit et c'est pour ça que je me tais. Je dois me faire violence c'est tout. Mais ça ira.
— Je ne peux pas combattre l'esprit tranquille si je ne te sais pas avec des hommes qui veilleront sur toi. Mes hommes vont déjà avoir à me gérer, je ne peux leurs faire gérer deux personnes telle que nous en même temps, ce ne serait pas bon pour eux. Te faire combattre à mes côtés cela serait prendre le risque que l'un de nous deux se déconcentre pour veiller sur l'autre. Je ne suis pas capable de faire cela. Ceux qui vont combattre avec moi connaissent chacune de mes manies, de mes réactions. Ils savent exactement quoi faire pour palier au plus gros facteur de risque de ce combat. Moi. Les hommes avec qui tu seras s'adapteront à ta façon de combattre tout en veillant à ce qu'il ne t'arrive rien. C'est à cette condition évidente que je pourrais moi combattre l'esprit tranquille. Je conçois tout à fait que tu ai peur de me perdre, mais je suis la femme au dragon. Tout comme tu es un Napoli. Notre vie même consiste à danser avec la mort mon samurai. Et cette nuit ça ne sera pas ma première valse.
— Tu as raison, excuse-moi. C'est la seule façon de lutter contre cette crainte nouvelle à laquelle je n'étais pas préparé. Je combattrais avec plaisir avec tes hommes et ferais en sorte de te rejoindre au plus vite. La vie d'un enfant est en jeu et ce sera ma priorité.
— Crois moi, mon nettoyeur ne va pas faire dans la dentelle, et le connaissant vous nous aurez vite rejoins. Si tu as des questions sur le nombre d'hommes et la topographie du lieu, il est le plus à même de te répondre.
—Très bien. Me répond il avant de m'embrasser. Allons faire couler du sang mon Izanami.
Je hochais la tête, l'embrassant à mon tour avant de le laisser rejoindre les autres. Restant à l'écart pour me concentrer, étirant chacun de mes muscles tout en enfilant mes oreillettes, mettant en route ma musique afin de me couper du monde jusqu'à notre arrivée.
On atterrit peu de temps après et j'en profitais pour me fumer quelques cigarette le temps que l'on décharge le tout avant de m'équiper de lame, enfilant mon gilet estampillé avec mon dragon avant de reprendre des lames plus longues que je rangeais dans mon dos. Je mis l'oreillette nous permettant de communiquer avant d'enfiler mon casque de nouveau, me gardant coupé du monde afin de me concentrer, fumant une cigarette alors que ma main libre venait faire danser une lame entre mes doigts.
J'observais mes hommes prendre leurs matériels, les voyant prendre des lunettes à vision nocturne alors que l'équipe de Micky prenait finalement la route pour rejoindre au plus vite la favela de nos alliés.
Aaron vint finalement se positionner devant moi, me faisant un signe de tête et je le suivis jusqu'au véhicule, vérifiant du regard que tout le monde était équipé avant de monter à bord.
Nos véhicules prirent la route aussi vite et je finis par enlever mon casque à la moitié du chemin avant d'éteindre mon téléphone, m'étirant avant de m'allumer une cigarette.
— On fonce dans le tas ? Questionna Nino
— Ouais. On s'amusera sur les hauteurs. Les démons pourront se défouler sur le reste au moins. En plus je crève d'envie de pouvoir jouer.
— Évite de te faire ouvrir le bide cette fois. Grogna Suri.
— C'est arrivé une fois ! M'offusquais-je
— Heu.... Non.
— Je sais plus s'il est baisable le boss de celle-là. Lâchais-je pensive.
— Tu as pas le temps de le baiser et de le tuer, vas falloir trancher. Ricana Nino.
— Che cos'è... ? Io vado a scopare questo messicano ! Entendis-je soudain (« Qu'est-ce que...Moi, je vais le baiser ce Mexicain ! »)
— Putain de merde ! quel est le con qui a branché les communications ! M'écriais-je
— Il a dit quoi ? Ria Aaron
— Heu.... Qu'il se... propose pour le boss. Marmonnais-je
— Mi offri? Lo sanguinerò! Hurla mon samurai (« Me proposer ? Je vais le saigner ! »)
Je me pinçais les lèvres alors que les autres étaient mort de rire, me contentant de fumer ma cigarette en marmonnant.
— Au pire... Si les autres tardent trop... Commença Aaron avec un semblant de sérieux. Tu auras le temps de le goûter ce boss.
— Oh trop bien ! M'exclamais-je
— È la mia lama che assaggerà questo fottuto bastardo ! (« C'est ma lame qu'il va goûter ce putain d'enfoiré ! »)
— Ah non hein ! Il est à moi ! Accélère sweetie, John il veut me voler ma proie ! Pourquoi il s'énerve en plus ! J'ai rien dit !
— Je crois qu'il a juste retenu que tu veux baiser le boss patronne. M'informa Jarod en riant
— Bah je veux pas le baiser ! Je veux le saigner ! J'ai pas le temps pour le baiser on a dit. Si on a le... Bref. Nan mais le temps de me déshabiller et tout... Non j'ai la flemme. Je vais juste le saigner.
— Toi, t'as gagné une putain de fessée ! M'informa mon sicilien dans sa langue natale tout en continuant d'insulter le mexicain
Aaron et Nino coupèrent leurs micros, complètement mort de rire.
— Putain j'avais capté qu'il était jaloux mais pas à ce point ! Hurla de rire Aaron.
— Il est un peu sanguin. Trois fois rien. Mais je dis pas non à la fessée ! Ricanais-je
On arriva peu de temps après à notre point de chute, et je vis littéralement mon samurai jaillir du véhicule pour se diriger vers la favela. Une flopée d'insulte en russes s'échappa de ma bouche alors que je sortais de la voiture, m'élançant avec les autres.
— Fais toi égratigner espèce de putain d'abruti de sicilien et je te coupe ce qui te sers de couille moi-même pour te les faire bouffer ! Hurlais-je en sicilien.
Je sortis mes lames aussi vite, tuant tout ce qui se trouvait sur mon passage, continuant de l'insulter en russes tout en enjambant les corps. Insultant au passage les mecs qui venaient se foutre sur mon chemin tout en les égorgeant. Je continuais de foncer vers les hauteurs, faisant fuser mes lames ou tranchant ce qui me passait sous la main. J'arrivais finalement sur les hauteurs, sortant mes beretta avant de me mettre à tirer dans le tas, ne faisant même plus attention à qui pouvait être avec moi ou non alors que je décimais ce qui se mettait en travers de mon chemin. Je finis par trouver Zan, lui faisant mettre mon gilet pare-balle avant de le faire monter dans mon dos, rechargeant mes bébés avant de ressortir de la maison pour refaire siffler les balles sur tout les putains d'abrutis qui s'approchaient.
Des balles vinrent m'érafler le bras et je m'avançais aussi vite, tirant avant de rejoindre Aaron et Nino pour leurs donner Zan. Repartant aussi vite avec mes lames pour buter ces sales fils de putes m'ayant touché, les insultant en russes tout en fonçant dans le tas. Je repartis dans les rues, faisant danser mes lames contre chaque homme qui se présentaient devant moi, bien décidée à nettoyer cette putain de favela de mes deux pour éviter à l'abruti de sicilien partit seul de se faire toucher.
Je m'arrêtais dans une sorte de place, hurlant dans la langue du pays pour que ces « putains de trouillards de mes deux viennent se faire couper les couilles », me mettant en position en voyant débouler des hommes. Je vis les trois démons m'accompagnant arriver dans la foulée, observant le bordel avant de venir se placer près de moi tout en tirant dans le tas.
Je m'élançais aussi vite vers les hommes, décimant avec les autres ce qu'il restait en ennemis, m'acharnant de plus en plus sur les derniers. M'acharnant encore plus sur le dernier passant sous mes lames, juste focalisée sur le fait de devoir tuer tout le monde.
Je sentis soudain mes poignets se faire entraver et je relevais un regard noir de rage vers la personne qui m'empêchait de continuer, voyant ses lèvres bouger alors que je continuais de me débattre.
— Lâche moi ! Il en reste ! Je dois continuer ! Il va se faire tuer ! Lâche moi ! Hurlais-je
— Qui va se faire tuer Bordel ? Hurla la personne.
— John ! Hurlais-je en continuant de me débattre
— Je vais me faire tuer si tu lâche pas tes lames maintenant ! IZANAMI BORDEL ! Ouvre les yeux !
Je me défis de mes lames avant de me défaire de la prise aussi vite, me jetant sur l'homme en fronçant les sourcils, prenant le temps de l'observer alors que ma respiration ne se calmait pas. Je finis par cligner des yeux, le regardant complètement perdue avant de regarder autour de moi. Je finis par reposer mon regard sur lui, le tâtant nerveusement pour vérifier qu'il n'avait rien avant de poser mon oreille sur son torse pour vérifier que son cœur battait bien, sentant mes mains se cramponner à lui alors qu'une larme s'échappait.
— J'ai eu tellement peur putain, me refait jamais ça... Murmurais-je.
Je sentis ses bras m'enlacer et je renforçais ma prise, prenant le temps de calmer ma panique.
— Tu sais, je me suis stoppé à l'entrée de la favela, au moment où tu as menacé mes parties intimes. J'ai fait tout le chemin avec l'équipe. Je ne suis même pas arrivé à la demeure. Sur ce coup-là, c'est à moi que tu as fait peur. Désolé de t'avoir inquiétée. Excuse-moi Izanami.
Il plaça doucement sa main sous mon menton et me fit lever la tête vers lui. Essuyant la larme qui coulait le long de mon visage d'un mouvement tendre de la main puis posa lentement ses lèvres sur les miennes. Je lui rendis aussi vite son baiser, m'agrippant à lui avant d'enfouir mon visage dans son cou. Je le sentis se redresser avant de se relever et je m'agrippais encore plus fermement, décidée à ne pas le lâcher, au cas où.
— Allez, on rentre maintenant. Lança mon samurai
On atteignit finalement les voitures, et j'entendis Aaron dire que le koala devait se faire examiner en arrivant. Je sentis quelqu'un venir ausculter mes bras aussi vite, un grognement s'échappant de mes lèvres.
— Vous devrez venir avec moi pour que je la soigne. Informa Ritchi.
On monta en voiture et je sentis plus que je ne vis les voitures démarrer.
— Tu as triché au faites... Me dit mon samurai
— À quel propos ?
— Moi, j'ai toujours mon gilet. Me dit dans un rire mon samurai
— Oh. En effet. J'ai pas réfléchit. Je voulais protéger Zan et tuer tout le monde. J'ai fait au plus efficace.
— Je me doutes bien. D'ailleurs, très efficace aussi ta menace. Même le Sicilien le plus têtu devient très obéissant quand on le menace de lui couper les couilles. Eclata-t-il de rire
— Je l'aurais vraiment fait. Ça t'aurait passé l'envie de recommencer. Marmonnais-je.
— Pourquoi crois-tu que je me sois stoppé direct. Ria t-il. Je n'avais aucuns doutes sur la question. Je penses pas qu'elles me serviront mais je m'y suis habitué.
Je me contentais de ricaner doucement, gardant mon visage enfouis dans son cou. Je sentis finalement la voiture se stopper et je relevais la tête, voyant qu'on était arrêté en plein milieu de la favela devant une maison. Ritchi sortit aussi vite de la voiture, venant ouvrir la portière pour permettre à mon samurai de sortir, nous emmenant directement dans la maison avant de refermer la porte. Il s'approcha de moi, posant sa main sous mon menton.
— Tu peux le lâcher ma douce, on est en sécurité. Laisse-moi voir les dégâts à présent.
Je lançais un regard méfiant autour de moi avant de daigner lâcher ma prise, redescendant sur le sol avant de suivre Ritchi qui m'emmena vers la salle de bain, m'aidant à ôter ma combinaison avant de me passer un gant humide sur la peau pour voir mes différentes blessures. Il me ramena dans le salon, me faisant m'allonger avant d'ouvrir sa mallette, commençant à soigner mes blessures.
— Je vais devoir te recoudre. Constata-t-il en sortant de quoi le faire.
— Fais toi plaisir. Ricanais-je
Je détournais mon regard du plafond alors que j'entendais entrer, croisant le regard de Nino qui s'approcha de la table où je me trouvais. Il me montra le sac qu'il tenait alors que son regard détaillait mes blessures.
— Oh t'as fait gaffe cette fois ! Je te mets tes affaires sur le côté, le chef attends devant la maison pour te voir.
Ritchi se mit à me recoudre et je me contentais de hocher la tête avant de reposer mon regard sur le plafond.
— C'est plutôt vous et les autres qui avez fait du bon boulot vu que je me suis contenté de foncer dans le tas. Je sais ce que tu sous-entends. Je suis désolé
— J'espère bien. Marmonna Nino en ressortant.
Mon regard se baissa sur l'aiguille qui me recousait, suivant sa danse dans ma peau.
— Zan va bien ? Demandais-je
— Il faisait que parler de la dame qui est venu le libérer. N'importe quel gosse sain d'esprit aurait été traumatisé par ta façon de faire. Ricana Ritchi
— Ouais j'en doute pas. J'ai été pleine de douceur sur ce coup-là. Tu as besoin de soin mon samurai ?
— Trois fois rien. Ça peut aller.
— Conseil de la pire des chieuses, laisse-toi faire par lui. Parce qu'il te soignera que tu le veuille ou non. Je préfèrerais éviter qu'il teste sur toi les mélanges qu'il invente pour moi.
— Tant qu'il évite Micky... Je suis doux à côté. Souffla Ritchi imperturbable
— Oh ? M'étonnais-je. Bref. Si c'est trois fois rien, tu verras pas d'inconvénients à ce que mon doc te soigne ça. Ou bien tu as un côté douillet que j'ignorais ?
J'entendis son grognement pour toute réponse, le voyant bouger du coin de l'œil alors que Ritchi continuait de me recoudre, le visage neutre.
— Monsieur Napoli, si je peux me permettre. La chieuse ci-présente a déjà tout fait bien avant vous pour éviter de se faire soigner. Donc je sais déjà que vous avez une blessure dans le dos, mais je m'en occuperais quand la dame aura rejoint le chef dehors. De toute façon elle est mal placée pour vous engueuler vu qu'elle s'est elle-même blessée. J'ai bientôt fini donc si vous voulez bien aller prendre une douche, il doit y avoir vos affaires aussi dans ce sac. Merci.
Je regardais partir mon samurai les épaules basses, me retenant de me moquer. Ritchi termina peu de temps après, me laissant m'habiller alors qu'il allait me chercher une bière. Je m'allumais un mélange avant de prendre sa bière, le remerciant.
Il m'embrassa sur le front avant de me laisser sortir de sa maison, et j'y trouvais sans surprise mes hommes devant. Le chef de la favela était justement en train de parler avec Aaron et je m'avançais de quelques pas tout en fumant, voyant arriver dans la foulée un certain môme. Je me mis à sa hauteur, m'accroupissant alors qu'il s'arrêtait devant moi, me scrutant avec ses grands yeux verts.
— Tu vas bien Zan ?
Il hocha la tête rapidement, avant de se tourner vers son père, se tournant aussi vite vers moi pour regarder ses pieds.
— Je peux vous faire un câlin ? Murmura l'enfant
Un sourire s'étira sur mes lèvres et je posais ma bière sur le côté afin de l'attirer dans mes bras, sentant ses bras m'entourer timidement.
— Mes copains ils vont être trop jaloux quand ils vont savoir que j'ai pu vous faire un câlin.
Je ne pus m'empêcher de ricaner, l'embrassant sur la joue tout en le serrant contre moi.
— Je suis heureuse d'être arrivée avant qu'il ne t'arrive quoi que ce soit, mais tu dois apprendre à faire très attention Zan. Tu dois être le plus fort pour te protéger et protéger les tiens. Tu sais que dans ce monde où tu vis, c'est la loi du plus fort. Alors deviens le. En attendant que tu le deviennes, les dragons répondront toujours présent pour aider ta famille, d'accord ? Murmurais-je
Il hocha la tête et je l'embrassais sur le front. Je vis du coin de l'œil mon samurai arriver, venant se placer à côté de moi. Il se mit à notre hauteur, un sourire sur les lèvres
— Comment va le guerrier ?
Zan se redressa afin d'observer mon samurai.
— Je vais bien. J'ai même pas eu peur. Je leurs avait dit en plus qu'ils allaient regretter. Ils m'ont pas cru.
— C'est parce qu'il n'avait pas encore rencontré la femme au dragon. Eclata de rire mon samurai. Tu es très courageux Zan, tu seras un grand guerrier plus tard.
— Quand je serais fort je pourrais t'épouser ? Me demanda Zan avec des étoiles dans les yeux.
— Heu.... Je pense que quand tu seras assez fort, tu préféreras les filles de ton âge Zan. Répondis-je en me retenant de rire. Mais je garde ta candidature pour quand tu seras grand hein.
— Tu auras un concurrent de taille face à toi guerrier. Deviens fort d'abord. Un vrai guerrier doit pouvoir être assez fort pour protéger celle qu'il aime. Je suis sûr que tu le seras. Répondit mon samurai en lui faisant un clin d'œil, le sourire aux lèvres.
Je relevais ma tête pour croiser le regard de son père qui s'était avancé vers nous et je me redressais afin de le saluer, lui présentant mon samurai dans la foulée.
— Vous avez beaucoup de blessés et de dégâts matériels ?
— Malheureusement oui. Cela va nous mettre des semaines pour tout réparer.
— Madame, nous pouvons rester aider si vous le permettez. Proposa Pavel.
Je tournais le visage vers lui, hochant la tête doucement.
— Si c'est ce que vous voulez, je n'y vois pas d'inconvénients. Je pense que Ritchi va vouloir rester aussi de toute façon, alors ils auront besoin de vous ici. Et vous pourrez toujours aider les hommes d'ici à s'entrainer.
— Merci encore, pour tout Madame. Déclara le chef
— C'est normal voyons, quand je peux verser du sang je dis jamais non tu le sais bien. Allez Zan, va profiter de ta mère maintenant, elle a dû énormément s'inquiéter pour toi. Va la rassurer.
Le garçon partit aussi vite tout en me saluant et je le regardais partir.
— Il sera un très bon chef plus tard. Il est vraiment très courageux. Nous allons vous laisser à présent. Je reviendrais la semaine prochaine comme convenu. Bonne fin de nuit à vous.
Je ramassais ma bière afin d'aller saluer Ritchi, allant trouver Micky pour l'informer de ce qu'il se passait avant de revenir vers les voitures, donnant le signal pour que nous remontions en voiture afin de rentrer à la demeure.
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