Chapitre 7_Suisse
— Tout est prêt Madame, les voitures seront prêtes au départ pour dans deux heures. Les équipes sur place ont confirmés que tout était en ordre.
— Tout le monde est prêt ici ?
— Hakane vous rejoins pour le vol, Noz termine de faire le point avec Suri. Tous seront prêt.
— D'accord, merci Salomon.
Il hocha la tête, nous laissant ensemble et je fis signe aux gardes pour qu'ils nous laissent seuls à leurs tours. J'attendis qu'ils partent avant de poser mon regard sur mon samurai, jouant avec mon briquet.
— Bien, parlons sérieusement mon samurai. Dans deux heures, nous partons pour prendre l'avion. Nous n'allons pas en Sicile, mais en Suisse afin d'assister à une réunion que j'ai organisée. Nous allons rencontrer les personnes ayant participé à l'opération contre les Ganterha afin de faire le point. Je me suis arrangé pour faire décaler ton départ pour cette raison. Demain soir, tu rencontreras les personnes dirigeant les différentes mafias dans différents coins du globe. Russie, Pays-Bas, Espagne, Australie, Colombie, Canada, Royaume-Uni, Irlande, Pays Nordiques. L'occasion parfaite pour présenter au monde du crime le nouveau chef de la famille Napoli et de nouer tes propres contacts. Si cela te convient, évidemment.
— Toujours aussi surprenante. C'est une chose que je devais faire de toute façon, alors merci Izanami. Par contre, je pense que je vais devoir aller me changer. Sourit John.
— Hakane se charge de t'amener un costume, nous profiterons du vol pour faire un tour d'horizon des personnes qui seront présentes.
— Très bien, je vais préparer alors ma valise et je redescends.
Je hochais la tête, l'embrassant avant de le laisser filer. Je partis me doucher avant de rejoindre mon bureau, rassemblant les dossiers dont j'avais besoin. Je passais voir Peter dans son bureau, l'embrassant sur la joue avant de m'asseoir sur lui, posant ma tête contre la sienne.
— Ton pc est prêt, déjà dans ta valise. Aaron, Nino, Jarod et Santana s'occupe de charger tout le matériel de surveillance. Je suis déjà connecté au réseau là-bas. Ça va aller avec le Canada ?
— Ça va être très tendu. Grinçais-je. On ne peut pas dire que nous sommes en bon termes. Cela reste cordial, mais ça pourrait déraper.
— Noz a déjà prévu de te prendre des lames et il aura tes armes.
— Parfait. Cette réunion est l'occasion parfaite pour déceler les problèmes.
— Le Mexique a confirmé pour la semaine prochaine au fait, ils seront les premiers de ta tournée.
— Parfait alors. Ça va aller toi ?
— Ça ira bien mieux quand tu reviendras. Me dit-il dans un sourire.
Je ricanais doucement avant de l'embrasser, me levant finalement afin de sortir de son bureau, passant dans celui de Riri pour lui prendre une mallette avant de déposer celle-ci à Aaron. Je redescendis enfin, allant me récupérer un stock de mélange tout en discutant avec Ali, faisant le point avec lui avant de le laisser. Je partis m'asseoir dans le salon, me servant un verre de vodka avant que mes deux diablotins ne viennent me rejoindre, s'octroyant un câlin avant que je ne parte.
Je finis par les embrasser, rejoignant tout le monde afin de monter dans les voitures, retrouvant mon samurai devant la demeure.
Je m'approchais de mon samurai tout en fumant, glissant ma main dans son dos.
— Au pire... J'ai beaucoup d'imagination pour te trouver des prétextes pour que tu reviennes. Même si en réalité, tu n'as pas besoin d'excuse pour revenir chez moi. Soufflais-je
— J'en prend grande note. Le temps à tendance à se figer quand je suis avec toi. Et cette petite pause m'a fait le plus grand bien.
Il me sourit avant de m'embrasser tendrement puis nous montons en voiture, nous dirigeant vers l'aéroport où notre pilote nous attends. Le temps de tout charger, je m'allumais une cigarette avant de monter dans l'avion. Quelques minutes après le décollage on alla s'isoler avec mon samurai, et je lui donnais les différentes fiches sur les familles qu'il allait rencontrer. Je lui laissais deux heures afin de tout lire avant de revenir vers lui, lui prenant les feuilles avec un sourire joueur.
— Bien, interrogation. Je vais te poser des questions sur ce que je t'ai donné, pour chaque bonne réponse, j'enlève un vêtement. Et quand il y en aura pu... J'improviserais...
Mon samurai écarquilla les yeux puis se frotta frénétiquement les joues avant de se rassoir au fond de son siège. Il posa ensuite ses bras sur les accoudoirs puis attendit les questions.
— Première question pour le gilet, parle moi de l'Irlande. Demandais-je dans un grand sourire.
Il me répondit correctement et j'enlevais comme convenu mon gilet, lui posant ensuite une question sur le Royaume-Uni en échange de ma chemise, puis le Canada en échangeant de mon short.
Je me retrouvais ainsi en corset en dentelle avec un bas assorti, échangeant mon corset contre une réponse sur la Colombie, puis mon shorty en échange de l'Australie.
La première action en échange d'une question sur la famille nordique fut de lui arracher sa chemise. La seconde action pour une réponse sur l'Espagne fut des baisers sur son torse. La troisième action en échange de l'Allemagne fut que je m'asseyais sur lui avant de l'embrasser longuement.
La quatrième option en échange des Pays-Bas fut que je m'allongeais sur le lit en laissant mes mains courir sur mon corps. Forcément, la cinquième option en échange de la Russie fut de m'occuper de son problème grandissant...
— Parles moi donc des Etats-Unis monsieur Napoli... Susurrais-je contre ses lèvres.
Étonnement mon samurai avait beaucoup à dire sur les Etats-Unis, cela nous prit même le reste du voyage.
Après le vol, il nous fallut faire un peu de route pour rejoindre notre destination se situant en haut d'une montagne à côté de la ville de Flims en Suisse, et nous y arrivâmes tôt dans la journée du mardi. Je laissais mon samurai se reposer quelques heures, en profitant pour faire le point avec mes hommes. Voyant avec eux pour les éléments qui risquaient de déraper, décidant ainsi des positions pour la salle de réunion où cela allait se passer.
Le chef de la mafia Russe arriva en fin de matinée et j'allais l'accueillir aussi vite, discutant avec lui autour d'un verre afin de parler affaires. Je me forçais à accueillir les autres représentants arrivant au fur et à mesure, les amenant chacun à leurs bungalows avant de rejoindre la maison principale où nous résidions. J'attendais d'être dans le salon, caché des autres regards pour que mon poing vienne percuter le mur.
— À ce point ? Demanda Hakane
— Préviens John et Luc qu'ils doivent faire le point avec John Napoli au niveau des affaires sur les différents pays présents. Points forts et points faibles, la totale.
— Et toi ?
— Moi ? Je vais faire ce que je fais le mieux. Je vais écraser mes ennemis.
Je sortis aussi vite, attrapant l'attention de Pavel dans la seconde.
— Ma reine ?
— Surveillance du 4, 6, 10 et 8.
Il hocha la tête et s'éloigna aussi vite alors que je me dirigeais vers une pièce pour m'isoler, embarquant quelques sacs avant de refermer la porte derrière moi.
Je branchais l'ordinateur, m'allumant un mélange avant de m'étirer, pianotant quelques secondes avant de patienter tout en fixant l'écran.
Je mis mon oreillette avant de lancer mes appels, m'installant confortablement alors que mes différents interlocuteurs décrochaient au fur et à mesure. Je vis une tasse de café se poser à côté de moi et je hochais la tête pour remercier avant de me mettre à pianoter sur l'ordinateur, dispatchant les ordres au fur et à mesures que les informations apparaissaient sur mon écran.
— Fais-moi venir Brown discrètement s'il te plait. Demandais-je en coupant mon micro
Hakane sortit aussi vite, et je me remis à pianoter, incorporant les informations que l'on me donnait au fur et à mesure, les relançant dans la foulée vers mes objectifs, dispatchant l'air de rien mes pions alors que l'on se coordonnait avec mes interlocuteurs pour noyer dans la masse ce que nous faisions.
Je fis signe à Brown de patienter tout en finissant quelque chose avant de couper mon micro, lançant les impressions avant de lui désigner l'imprimante.
— Cadeau pour les Ombres. Expliquais-je avant de reprendre mon boulot.
Je me remis à pianoter aussi vite, me rallumant mon mélange en ne fixant que mon écran, répondant et aiguillant les demandes que j'avais dans l'oreillette.
Je lançais l'impression finale au bout de je ne sais combien de temps, clôturant mes appels avant de m'étirer tout en fermant l'ordinateur. J'allais me doucher afin de m'habiller pour la réunion avant de redescendre pour enfiler mes Beretta à mes cuisses, disposant des lames tout en sifflotant.
— Tu as nettoyé le 357 ?
— Oui, il est prêt. Confirma Noz. Je le prends dès le départ.
— En effet.
Il était un peu plus de 19h quand nous rejoignions finalement la cuisine, Hakane étant en train de cuisiner avec les autres. Je me décidais à aller chercher mon samurai afin qu'il vienne manger. Attendant patiemment qu'il sorte de la douche en m'asseyant sur son lit tout en jouant avec une lame.
— C'est l'heure ?
— De manger. La réunion commence à vingt heures. Répondis-je sans lâcher ma lame des yeux. Tu passeras voir Noz ensuite, il doit te refiler des lames. Au cas où. Je te ferais bien enfiler un gilet aussi, mais on manque de temps pour une discussion musclée. Les premiers temps de la réunion vont être quelque peu... Agités. Laisse-moi faire sans intervenir. S'il te plait.
— Un problème avec un partenaire ? Luc et John m'ont un peu parlé du Canada. C'est eux le souci ?
— Juste du nettoyage à faire, des règles à rappeler.
Je relevais un regard très sérieux vers mon samurai qui avait les sourcils froncés.
— Mais oui, le Canada va changer de dirigeant. En fait, ce n'est pas le seul pays qui va connaitre du changement. Même s'il y en a un qui peut encore s'en sortir... Cela dépendra de son comportement ce soir. C'est à la fois lié à mon clan et au Ganterha, donc une fois que le ménage sera fait, la discussion sera bien plus intéressante. Le seul problème actuellement, c'est que je devrais y aller avec... Finesse. Et que je n'ai aucune envie d'y aller en finesse, mais après tout...
Je reposais mon regard sur la lame dansant au bout de mes doigts, accélérant sa danse alors qu'un sourire s'étirait sur mes lèvres.
— Après tout ça me fait prendre un pied pas possible de les voir se débattre avec la vie... De savourer cette terreur dans leurs regards quand ils comprennent qu'ils sont pris au piège. C'est tout aussi jouissif.
J'arrêtais la danse de ma lame, me levant pour l'embrasser avant de sortir de sa chambre.
— Allons manger.
— Je te suis.
On redescendit vers la cuisine, rejoignant tout le monde avant de nous mettre à table. On prit le temps de manger avant de boire un café et je me rallumais un mélange alors que mes hommes venus pour assurer la sécurité enfilaient leurs masques tout comme les démons l'avaient fait bien plus tôt dans la journée.
— Jaja, Santana, vous vous mettrez derrière Monsieur Napoli, j'aurais Pavel et Ezio derrière moi. Aaron, Nino...
— On sait t'inquiètes.
— T'as ce qu'il faut ?
— On m'as toujours dit de sortir couvert... Tu veux tâter ? Rétorqua Aaron en ricanant.
Je tournais le regard vers la porte, m'avançant pour accueillir Mogi.
— Mogi, je voudrais te présenter le nouveau chef de la famille Napoli. Sicile. Monsieur Napoli.
Le chef de la mafia Russe d'une bonne cinquantaine d'années posa son regard sur mon samurai, tendant sa main en hochant la tête.
— C'est rare de ta part Dragon. J'en prends note. Enchanté Monsieur Napoli, dans quoi êtes-vous ?
— Enchanté aussi Monsieur Mogirovitch. Ma famille est dans l'investissement Immobilier et le rachat d'entreprise principalement. Répondit mon Samurai en lui serrant la main
— D'accord je note. Dra', tu as de la vodka ?
— Évidemment, ne m'insulte pas ! Riais-je. Hakane va te donner ça.
Les autres « invités » suivirent, se faisant conduire au fur et à mesure à la salle de réunion alors que je m'isolais dans un coin, fumant ma cigarette tout en les observant passer. Brown vint me voir l'air de rien, se posant à côté de moi tout en s'allumant une cigarette.
— Oh, Brown, je te présente Monsieur Napoli, le nouveau chef de la famille Napoli.
— Bonjour. Salua mon samurai tout en lui serrant la main.
Il aurait fallu être aveugle pour ne pas voir le regard de haut en bas de mon très cher samurai, mon sourcil s'arquant alors qu'un sourire en coin s'étirait sur mes lèvres.
— On ne dirait pas, mais il pèse aussi lourd financièrement parlant que mon clan. En termes d'hommes aussi il est bien fourni... Ricanais-je. Il pourrait venir habillé en tutu qu'il serait tout aussi efficace.
— Pas le tutu. On en a déjà parlé. Grimaça Brown. Tu m'as déjà eu avec ça saleté.
— Mais moi j'ai bien ri. Oliver aussi d'ailleurs.
— Je te dois toujours une fessée, mais ça sera pour une autre fois. Je vais aller saluer les deux masqués. Au revoir Monsieur Napoli, prenez soin du dragon.
Il partit en faisant un signe de tête et je ne me retins pas de ricaner avant de me pincer les lèvres.
— Une fessée ? Lança mon samurai en tournant la tête vers moi
— J'adore les fessés moi... Pas toi ? Demandais-je avec un sourire innocent
— Une fessée Australienne ? Non, je ne pense pas. Et très honnêtement, je préfère que l'on change de sujet. Une envie de vodka me prend soudainement.
— Serais-tu jaloux monsieur Napoli ? Ricanais-je
Je m'allumais un mélange tout en le regardant en coin, ne parvenant même pas à masquer mon sourire.
— Tu sais très bien que je tuerais quiconque te manquerait de respect. Après il est possible, oui, que je sois jaloux et je fais mon possible pour gérer ça. Je ne ferais rien qui puisse te mettre dans une mauvaise situation, c'est pour cela qu'un verre de vodka ne sera pas de refus.
Je l'entrainais encore plus à l'écart, faisant signe aux autres d'emmener tout le monde à la salle de réunion. Je versais un verre de vodka avant de le tendre à mon samurai, observant mon mélange avant de le fumer.
— Brown fais partit de ceux qui ont permis à mes enfants d'exister, et qui ont été là quand je voulais mourir. Il connait des secrets qu'il tait par amitié envers moi. Il s'opposerait même à mon clan si c'était ma demande. Il est l'un de ceux qui ne manquerait jamais de respect parce qu'il sait qui je suis. Cette histoire, c'était juste pour te piquer et voir ta réaction. Il a suivi de très près tout ce qu'il y a eu ces dernières années parce qu'il fait partis de mon entourage de ces dernières années. Ta jalousie me touche et m'amuse, mais ma relation avec lui est sans ambiguïté. Et toi, tu pourrais tirer bon nombre d'avantage à le considérer comme ce qu'il est. Un allié de poids dans ce monde. Et je pèse mes mots.
— Je prendrais le recul nécessaire, ne t'en fait pas. Mais encore une fois, tu passeras toujours avant un quelconque avantage d'affaire. Quel que soit la position sociale ou le poids que la personne pourrait avoir dans ce monde. Je prends note de ce que tu me dis et retournerais le voir plus tard, pour discuter.
— Bien. À défaut de tester une fessée de ta part, je me résous à aller en réunion. En route !
Je partis vers la salle de réunion en sifflotant, me retournant tout en marchant, un grand sourire sur les lèvres, terminant mon mélange.
— Tu crois que tu peux me montrer ça plus tard dans la soirée ?
— Ça devrait pouvoir se faire sans problème Izanami, surtout avec la vue que j'ai en ce moment.
— Une passion pour les courbes américaines ? Je te vois beaucoup le regarder dis-donc
— Je reconnais que ses courbes sont plus qu'attirante. Souffla-t-il en Sicilien
Je ricanais avant de m'arrêter devant la porte, soufflant un coup en regardant en coin Nino.
— Placé comme tu l'as demandé. On est prêt.
— Active les brouilleurs alors.
Il sortit son téléphone avant de me le tendre, et j'activais aussi vite le brouilleur avant de rentrer dans la salle de réunion. J'indiquais la place où s'asseoir à mon samurai, le plaçant entre Luc et Hakane avant de m'avancer vers ma place, prenant place l'air de rien. Je lançais la réunion, proposant au Cartel de Colombie de commencer en premier.
Je sortis une de mes lames, commençant à jouer avec tout en observant les hommes autour de la table, mon sourire s'étirant alors que je lançais ma première lame dans un des membres de la Colombie.
— Oups pardon elle a glissé.
Je sortis une autre lame, faisant signe à l'homme de reprendre ce qu'il me disait avant que mon autre lame ne s'échappe tout aussi malencontreusement dans son deuxième acolyte.
— Décidément ! Quelle maladroite je fais ! M'exclamais-je tout en me redressant.
Je fis le tour de la table, allant chercher mes lames avant de me pencher vers l'homme qui parlait, ma lame venant caresser gentiment son cou alors qu'un sourire froid s'étirait sur mes lèvres.
— Dis-moi Andres, tu ne nous as pas encore dis ce qu'avaient dit tes alliés quand tu les as liquidés ? Parce que c'est bien avec les Ganterha non que tu commerçais pour la traite d'humain et la drogue non ? La traite d'humain... Peut-on se pencher sur cela si tu veux bien ? Tu vois mon ami Monsieur Leon en face de toi ? Il adorerait parler avec toi... Tes hommes ont essayé de lui prendre son fils il y a peu... Alors... Je vais le laisser jouer avec toi... Mais d'abord... Peux-tu me parler de cette idée si risible que tu as eu avec nos amis Canadiens et Irlandais, hm ? Je frémis de l'entendre... Raconte moi tout Andres... Susurrais-je d'un ton glacial.
Je me remis à marcher, venant m'asseoir sur la table juste à côté du représentant de la famille Lam tout en jouant avec une lame.
— Lamounet ? Tu veux en parler toi peut-être ? Tu ne sais pas par où commencer peut-être ? Alors.... Oh je sais. Shadow. Accord de merde pour tenter de prendre des parts... Et quand les Red's Skull sont crevés... Tu as tenté de retourner ta veste l'air de rien tout en continuant de négocier derrière notre dos pour te trouver des alliés. Alliés se trouvant chez nos chers Colombiens et ce bel abruti d'Irlandais.
Je grimpais sur la table, sortant aussi vite l'un de mes beretta pour tirer sur leurs gardes avant de poser le canon contre le crâne de l'Irlandais en question, m'accroupissant en lui souriant.
— Sans rancune O'Fir. Je déteste les traîtres. Ton clan coule avec toi. Mais ne t'en fait, je fais couler tout le monde avec vous. Je suis quelqu'un de très généreux.
J'appuyais sur la détente avant de me redresser, rangeant mon arme avant de ressortir mes lames, jouant avec tout en revenant vers le canadien, mon pied venant le pousser pour le faire chuter sur le sol, je grimpais aussi vite sur lui tout en ricanant, venant taillader son cou et son visage.
— Lam Lam Lam... Vraiment cela ne sera pas une bonne année entre le Canada et nous. Mais t'en fait pas... Ton second est ravi de sa promotion.
Je le laissais se vider de son sang avant de reposer mon attention sur la Colombie.
— Toi, t'es à M'sieur Leon... Me reste qui... Oh ! Salvador !
Je grimpais de nouveau sur la table, me stoppant devant l'espagnol avant de m'accroupir devant lui, jouant avec ma lame avec un sourire de dingue, penchant la tête tout en le fixant.
— J'ai cru entendre dire que tu te sentais lésée dans mon pays. C'est pourtant bien ta nièce qui retourne au pouvoir dans ton gang au sein de mon pays non ? Je l'ai croisé à Riker's... Ton réseau est si merdique pour que tu n'en sois pas informé ?
— J'en suis désolé si tu as cru que j'allais vous trahir Madame, j'ai bien reçu l'appel de Malvina à ce sujet. Elle a cru que la demande venait de moi. Je ne me plaindrais jamais de retrouver ma famille pour diriger mes affaires plutôt qu'un étranger. Cracha le dirigeant du Santa Sangre Espagnol.
— Parfait ! Ce serait dommage d'en venir à éradiquer un empire comme le vôtre... En plus... Je vois que les autorités vous cherchent vraiment des poux en ce moment.... Quel dommage cela serait qu'ils aient de quoi vous emmerder non ?
— En effet. Grinça-t-il. Je prends note de votre avertissement Madame.
Je me redressais, tapant des mains avant de désigner le Colombien.
— On me fait dégager ça pour le sous-sol, on ira jouer avec plus tard ! D'autres sujets de discorde à aborder ou j'ai fait le tour ?
— Da ! Intervins Mogi
Je me tournais vers lui et il se contenta de me montrer la bouteille vide en faisant la moue.
— Honteux en effet Mogi. Mais parles moi d'abord business suite à l'opération contre les Ganterha. Ensuite on boira ensemble.
— D'accord d'accord. Tu me dois une roulette aussi Dra, j'ai pas oublié ça ! Mais assied toi, tu me déconcentre quand tu es sur une table.
Je me contentais de ricaner avant de retourner à mon siège, m'allumant une cigarette tout en écoutant ce que Mogi expliquait, laissant mes hommes intervenir en fonction des soucis que pouvait rencontrer Mogi dans certaines affaires. Le reste de la réunion se déroula sans réel problème, les différentes personnes présentes exposant calmement les opérations ayant eu lieux pour le démantèlement des Ganterha, certains expliquant les difficultés de démanteler totalement les réseaux de trafics d'humains. Brown apporta la solution pour ce cas-là, proposant de s'en occuper vu qu'il disposait du réseau nécessaire, et surtout du nombre d'hommes.
— Est-ce un souci rencontré en Sicile aussi ? S'inquiéta Brown en regardant mon samurai.
— Aucun problème de trafic humain en Sicile, je vous remercie.
— Faudrait être bien con pour faire ça en Sicile. Ricanais-je
— Ils étaient bien assez con pour le faire sur ton territoire. Contra Brown. Je préfère enfoncer une porte ouverte au cas où.
Je me contentais d'envoyer une de mes lames vers lui sans le regarder.
— Le nettoyage est déjà fait chez moi. Mais j'ai un plus gros pays que le tien à gérer mec alors je mets plus de temps. Veux-tu vraiment aller sur ce terrain-là ?
— J'adore parler terrain avec toi mais je vais passer mon tour. Ricana Brown en prenant des notes. Je m'attaque aux autres problèmes dès que je rentre.
— Mon problème concernant les Ganterha a été bien plus compliqué. Mais c'est aujourd'hui réglé avec l'aide précieuse du Clan du Dragon.
— Elle est très efficace pour régler les problèmes oui. Tout autant pour éradiquer la source d'un problème qu'on lui cause. Putain d'Herrero de mes deux. Marmonna Brown.
Je tapais dans mes mains, invitant tout le monde à passer dans le salon afin de boire un verre, laissant Hakane filer pour qu'il aille s'occuper du Colombien.
— Monsieur Napoli, vous voulez venir peut-être ? Demanda Hakane à mon samurai
— Avec un immense plaisir. Votre proposition me touche énormément. Allons jouer.
Je les laissais partir, laissant mes hommes accompagner tout le monde vers le salon alors que je restais assise dans la salle de réunion, allongeant mes jambes sur la table tout en m'allumant un mélange. Aaron referma les portes, restant dans la salle avec nous.
— Tu aurais dû nous laisser nous en occuper quand on l'a demandé ! S'emporta Brown. Si on avait crevé ces deux merdes ce jour-là, regarde le nombre de vie qu'on aurait épargné !
— Mais Cole s'est repris. Dis-je d'un ton neutre
— Je te préviens A, le prochain, je n'attendrais pas ton avis pour le liquider à son moindre faux pas.
— Quel prochain ? Ricanais-je froidement. Sois réaliste deux minutes Brown. Il n'y aura jamais de prochain.
— Et ce sicilien alors ?
— Ce n'est pas comparable. Ça ne l'est en rien et ça ne le sera jamais. Ce n'est pas une relation datant d'hier, elle restera toujours au même stade quoi qu'il arrive. Ne t'avise même pas de le tester, de faire quoi que ce soit qui pourrait lui nuire ou je te détruirais sans le moindre remord.
Il m'observa avec sérieux, se levant avant de faire le tour pour s'approcher. Se penchant vers moi pour s'arrêter à quelques centimètres de mon visage.
— Alors prie pour qu'il ne te blesse jamais. Sinon on le tuera que tu sois d'accord ou non. Nos conditions n'ont pas changé. Quel que soit ton avis. Tant qu'il te considère à ta juste valeur, je n'ai aucun problème avec. S'il oublie ta valeur un jour, on sera là. Tu es notre amie, et cela te place avant nos autres priorités. Que cela te plaise ou non.
— Il mourrait d'envie de te tuer parce qu'il a cru que tu m'avais manqué de respect.
— Parfait alors. Au moins je sais qu'il est conscient que certaine chose ne se font pas avec toi. Cela me convient tout à fait.
Il se redressa avant de sortir de la salle, Aaron m'observant tout en refermant la porte. Il s'approcha de moi, me massant les épaules doucement.
— Il veut juste te protéger, même si c'est dit de façon maladroite. Murmura Aaron. Il ne connait pas l'homme qui se tient à tes côtés, vu ceux qu'il a croisé par le passé, il craint que certaines choses se reproduise. Tu ne peux pas lui en vouloir.
— Je sais. Mais John Napoli n'est pas comparable et ne le sera jamais. Pour ce qui est des autres hommes, je les laisse aux autres femmes. Je suis lassé de jouer à un jeu qui m'a toujours répugné. Et toi sweetie, je te laisse en exclusivité à ton homme. Arno est mon petit frère, je sais que ça le blesserait si je me montrais égoïste.
— Il sait surtout que tu passeras toujours en priorité quoi qu'il arrive ma beauté. Il a signé en connaissance de cause. Mais je te remercie de la proposition.
Il m'embrassa sur la joue avant de s'asseoir sur le bord de la table en me caressant la joue.
— La Femme au dragon va reprendre sa course à travers le monde n'est-ce-pas ? Laisse-moi t'accompagner avec Nino cette fois.
— Une fois ne t'as pas suffi ?
— Jamais ça ne me suffira. Je suis à toi, tout comme Nino. Notre place est derrière toi, à veiller sur tes arrières pendant que tu surveille l'horizon.
Un sourire s'étira sur mes lèvres et je me redressais, l'embrassant sur le front.
— D'accord sweetie. Vous m'accompagnerez alors.
— Merci.
Je sortis finalement de la salle de réunion, rejoignant tout le monde dans le salon afin de me verser un verre de vodka, voyant du coin de l'œil passer mon samurai. Je le vis s'approcher de moi, et il en profita pour se verser un verre.
— Tout va bien Izanami ? Me demanda dans un sourire mon samurai
— Oui, et toi ça a été la séance de jeu ?
— Moins drôle qu'en Sicile. Un vrai pleurnicheur. J'ai préféré laisser Hakane le finir.
— Il doit te regretter alors. Hakane est dans la durée pour ce genre de chose. Il ne va pas remonter avant un long moment. Faudra encore que j'aille le calmer...
— C'est un homme très intéressant. J'aime assez l'aura qu'il dégage.
— Il a beaucoup de visage différent. Mais le sang n'est pas bon pour lui. Même moi je n'aime pas le voir quand il perd le contrôle. C'est très rare que je le laisse jouer, mais ce cas-là, je lui devais bien.
— Si c'est en rapport avec le trafic humain, je peux comprendre. J'ai loupé d'autres choses en mon absence ?
— Je ne penses pas mais je discutais avec Aaron alors je ne peux pas te dire. Tu devrais demander à Luc, vu sa tête, il parle affaire avec Adler et Badler Enterprise, ça peut t'intéresser vu qu'il te lance des regards.
— Très bien. Je vais le rejoindre alors.
— À toute à l'heure alors mon samurai. Oublie pas que tu m'as promis quelque chose.
Je partis discuter avec différents chefs à mon tour avant d'aller m'asseoir face à Mogi, Noz s'approchant dans la foulée avec une boîte qu'il déposa sur la table basse face à moi.
J'ouvris la boite devant le regard attentif de Mogi, l'entendant taper des mains comme un gosse alors que je sortais mon 357 python Smith & Wesson noir gravé de mon dragon, sortant le barillet avant de me saisir d'une balle pour la charger. Je fis tourner le barillet avant de le claquer, posant mon regard dans celui de Mogi.
— Ahh toi je t'aime ! Je verse les verres ! S'exclama Mogi. J'aime ça avec toi. Toujours tu tiens tes promesses !
Il aligna les verres, versant la vodka à ras-bord dedans et je posais le canon contre ma tempe aussi vite.
— Naë ! Hurla Luc
— IZANAMI !! Hurla mon samurai en même temps
Je tournais la tête en direction de mon frère et de mon samurai, haussant les sourcils sans comprendre le souci.
— Oui ?
— Il se passe quoi ? Hurla-t-il en sicilien
— Bah on fait une roulette russe. Attend c'est moi qui commence.
J'appuyais sur la détente avant de tendre l'arme à Mogi, me penchant dans la foulée pour vider les verres devant moi.
— CASSO DI MERDA !
— Za zdorove ! Ricanais-je
J'entendis le verre se fracasser et je me penchais en arrière pour voir où il avait atterri avant de reposer mon regard sur Mogi en haussant les épaules.
— Je prends le prochain tour ! Hors de question que tu continues ! Cria mon samurai
— Bah non sinon il va dire que je triche ! Boudais-je.
J'observais Mogi appuyer sur la détente, voyant dans la foulée mon arme disparaitre sous le regard noir de rage de Hakane.
— Tu te fous de ma gueule dans les grandes lignes toi ! Hurla Hakane en Japonais. Je te laisse quelques heures et tu trouves le moyen de refaire ça ! Putain Mogi on en a déjà parlé ! T'es privé de mes clubs pour les mois à venir ! Et toi je te jure qu'on va en causer plus tard ! Noz vient là !
Même pas le temps d'ouvrir la bouche que la tornade rouge était repartie et je me contentais de hausser les épaules en regardant Mogi.
— Bon bah... Concours de Vodka Mog'... Proposais-je.
Je tendis un verre à mon samurai, haussant un sourcil face à sa pâleur.
— T'en veux un... Je te trouve un peu pâle... Ça va ?
Il tourna les talons, jurant tout ce qu'il pouvait en sicilien, balançant les tables et chaises qui se trouvaient sur son passage et sortit de la pièce en claquant la porte.
Je vidais les verres présents devant moi avant de faire un clin d'œil à Mogi, me levant tout en m'allumant une cigarette, esquivant les objets tombés tout en traversant la maison. Me fiant au bruit avant d'atterrir dans la salle de sport. Observant mon très cher samurai qui était en train de tout détruire, poussant des cris de fureur. Il finit par frapper dans les murs, continuant de hurler de plus en plus fort.
— Au lieu de défoncer mes murs, tu peux me défoncer moi vu que tu as l'air en fureur contre moi.
— Crois-tu que je n'aie pas assez subi la mort de mes proches ? Comment peux-tu croire un instant que cela ne me ferait rien ? Je ne suis pas furieux contre toi ! C'est la peur que j'ai eu de te perdre qui me met dans cet état. Je ne veux plus perdre personne ! Tu peux le comprendre ? Me cria-t-il
Je m'appuyais contre le mur, inspirant profondément avant de me rallumer une cigarette, la fumant tout en réfléchissant à sa question.
— Si je devais te répondre honnêtement... Je te dirais que je ne comprends pas non. Pourquoi vous refusez tous de me perdre à ce point. Mais c'est une chose que je ne comprends plus depuis longtemps alors je m'y suis faite. Et si je devais continuer à être honnête, je t'avouerais que je n'ai pas réfléchit à la façon dont tu vivrais la scène. J'aurais dû le prendre en comptes, toute mes excuses.
— Tu es ma plus grande force et ma plus grande faiblesse Naëlle, tout comme ma famille. Tu te demandes pourquoi tes hommes ou moi, refusons de te perdre... Mais peux-tu comprendre que ce n'est que l'amour que nous avons pour toi qui nous fait craindre de te perdre ? Si tu en doutes encore, teste-moi je t'en prie mais pas comme ça.
— Pourquoi te testerais-je ? Je n'ai jamais douté de toi ou de ce que tu es. Je suis capable de bien des choses, mais remettre en doute ce que tu es ne me viendrait jamais à l'idée.
Je me décollais du mur, m'avançant vers lui avant de prendre ses poings dans mes mains, les observant.
— Tu dois bien être l'un des plus dingues de cette planète pour aimer une femme comme moi plutôt qu'une femme normale. Je me demande parfois lequel de nous deux est le plus fou. Toi qui m'aimes malgré le temps qui passe ou moi qui t'aime toujours malgré les pertes que j'ai subies ?
— Je t'aime parce que tu es toi. Il n'y rien à comprendre de plus. Crois-tu vraiment qu'une femme normale pourrait me convenir, me connaissant ? Ta force, tes faiblesses, ton intelligence, ta rage... Il n'y a pas une chose en toi que je n'aime pas. Je suis peut-être le plus fou, mais je ne changerais ma place avec personne. Tu as mon cœur, mon âme et ma loyauté et je te donnerais plus si tu me le demandais. Alors oui, je dois être dingue mais à choisir, je préfère l'être pour toi que pour une femme quelconque.
— Du coup... J'ai le droit à ma fessée ou....
Il me souleva d'un seul geste pour me placer sur son épaule, sortant de la salle afin de se diriger vers sa chambre, profitant du chemin pour me donner des claques sur les fesses.
Je sens qu'elle va être sympa cette fessée...
On redescendit pour manger un peu avant 16h, trouvant dans la cuisine Aaron et Nino. Aaron m'expliqua qu'ils avaient fini de faire le ménage, tout étant prêt au départ. Mon samurai remonta dans sa chambre, redescendant quelques minutes plus tard avec son sac afin de le poser dans l'entrée.
— Tu crois que je peux négocier avec tonton Lulu pour kidnapper son fils ? Demandais-je l'air de rien à John qui venait s'asseoir à côté de moi
— On a déjà sa fille. On va pas... Attends... Il serait consentant... C'est pas vraiment un kidnapping. En plus... Je suis sûr que t'as un stock d'excuses vaseuses pour justifier ta connerie.
— Formation. Répondis-je sérieusement
— Il a pas l'air d'en avoir besoin Manou... Ricana Jo
— Étendre ses connaissances ?
— Et tu le kidnappe comment ?
— Seringue. Avion. Paf réglé.
Nos regards se tournèrent vers mon samurai qui entrait dans la cuisine, et il haussa le sourcil, perplexe.
— J'ai loupé quelque chose ? Demanda t-il.
— Sweetie ?
— Oublie, c'est déjà dans la caisse pour embarquer. Ricana Aaron.
— J'étais en train de programmer ton enlèvement. Indiquais-je à mon samurai. Mais je viens de perdre l'effet de surprise je crois. Oh. Je peux saboter son avion ?
— De nouvelles révisions au programme ? Proposa mon samurai dans un rire. Je peux te trouver des excuses aussi s'il le faut vraiment.
— Vous savez que dans l'état de fatigue de la dame actuelle, elle utilise l'intégralité de son intelligence pour faire des conneries Monsieur Napoli ? Intervint Nino. Si on compte... Ça fait depuis... lundi qu'elle n'a pas dormi. On ajoute à ça l'exercice physique, et compagnie puis on secoue... Sa capacité d'idée de génie peut vous embarquer à ne pas revoir la Sicile avant un bon moment... Vous voulez vraiment la suivre là-dedans ? Que je sache si je dois appeler la Sicile ou pas...
— Est-ce qu'il a vraiment l'air d'être la voix de la raison des deux ? Ricana Aaron. Appelle la sicile noiraude.
— Je n'ai pas d'ordinateur pour travailler, ni de bureau dans mes bagages... Ça fonctionne comme excuses ?
Je me contentais d'attraper mon portable, lançant un appel sans lâcher du regard mon samurai.
— Ma déesse ?
— Il me faut pour mon retour un bureau aménagé avec un ordinateur prêt à l'emploi. Contacte Vincenzo afin qu'il puisse te transmettre les dossiers de Monsieur Napoli.
— Hein ?
— T'as tout noté ? Fais moi ça dans la chambre à côté de la salle de réunion.
— Mais tu...
— Merci mon ange. À demain.
Je raccrochais avec un grand sourire, fixant mon samurai.
— Maintenant que l'excuse foireuse est balayée. D'autres arguments à démonter ?
— Je crois que je n'ai plus qu'à appeler Vincent pour avoir de quoi me changer. Répondit mon samurai en haussant les épaules, le sourire aux lèvres.
— Oh trop bien ! Vincent à la maison ! M'exclamais-je. Il peut prendre tonton dans ses valises ? Je sens que Diego serait ravi de le revoir depuis le temps.
Il appela Vincent aussi vite, me faisant ricaner alors que je m'allumais une cigarette. Quand la conversation prit fin, il se tourna vers nous avec un grand sourire.
— Bon, je crois qu'on n'a rien oublié... Ah si... Trouvez-moi une petite sortie comme la dernière fois, j'offre les combats !
— On cherche ça. À une condition. Demanda Jo sérieusement.
— Dites-moi...
— Elle passe le vol à dormir. Sans vous. Vous restez à l'avant avec nous.
— Ça ne me pose aucun problème.
— Heu, et mon avis là-dedans ? M'offusquais-je
— Hakane dormira avec toi. Trancha Jo. Tu manque de sommeil alors ton avis est suspendu jusqu'à ta prochaine nuit de sommeil Madame.
— Je crois que nous pouvons y aller maintenant que ton frère a donné ses conditions. Se moqua mon samurai
Je me contentais de hausser les épaules, me levant pour aller chercher mes affaires avant de redescendre. On partit peu de temps après, rejoignant l'avion qui était déjà chargé, prêt au décollage.
Je me fumais une dernière cigarette devant l'avion, posant ma main sur le bras de mon samurai.
— Panique pas de ce que tu vas voir. C'est normal.
Je vis Hakane redescendre les marches de l'avion, se dirigeant vers moi aussi vite. Il salua mon samurai, attendant que je finisse ma cigarette avant de m'enlacer, la sensation d'une piqure venant se faire sentir aussi vite. L'état de fatigue de mon corps vint me trahir aussi vite, sentant mon corps me lâcher alors qu'il m'entourait de ses bras pour me porter.
— Je veille sur tes rêves ma belle... Dors. Souffla Hakane.
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