Chapitre 6_Promenade & Gala



J'étais retourné dans mon bureau afin d'avancer un peu mon travail quand deux coups à ma porte retentirent.


— Entrez. Autorisais-je


Je ne lâchais pas des yeux mon écran, finissant ce que j'avais commencé avant de tourner le regard vers l'arrivant.


— Peter m'envoie te chercher. Tu es dispo ?


Je me contentais de changer d'écran, glissant avec mon siège à l'autre bout du bureau avant de me remettre à pianoter, jouant avec un stylo tout en parcourant mes dossiers.


— Robert Glad. Je l'ai.... Murmurais-je... Et hop on remonte.


Je branchais ma clé avant de transférer les données finissant par me lever pour sortir du bureau. Je m'allumais une cigarette tout en entrant dans le bureau de Peter, lui lançant la clé usb contenant les informations qu'il voulait.


— Tu le connais lui ? Me demanda Peter


Je m'approchais pour lire le nom, penchant la tête avant de me reculer.


— Règle ça pour qu'il ne recommence jamais.

— Concernant cette journaliste, vous avez pu trouver ce qu'elle voulait exactement ? Demanda mon samurai.


Je vis les épaules de Peter se tendre et il me lança un regard hésitant. Je me contentais de plisser les yeux. Attrapant sa chaise pour la reculer avant de m'asseoir sur lui et de me mettre à pianoter aussi vite, affichant les informations de l'ordinateur de la pouf sur les écrans. Mes doigts se mirent à pianoter, mon sourcil se haussant.


— Tu préfères quel titre mon samurai pour son article ? Le classement des 10 hommes les plus sexy du moment ou Les célibataires les plus sexy dans le monde des affaires. Oh sinon on a Les hommes d'Affaires les plus sexy de l'année....

— Quoi ? C'est une blague ? Depuis quand ce genre de magazine rédige ce genre d'article ? Et vous me dites qu'elle s'est démerdée pour avoir mon numéro pour ça ! Lança mon samurai

— Caleb Angley... John Gomora... Luc Gomora... Et en quatrième position John Napoli... Bon, je contacte Hakane, il se passera de moi pour le shopping. J'ai un juge à qui rendre visite. Ce gala promet d'être vraiment amusant je le sens. Je vais même me faire le PDG de Business News tiens.

— Ma déesse, y'a ton samurai qui t'a parlé...

— Hm ? Oh pardon. Je m'occupe de ça. Pour ton téléphone, préviens Vincenzo de faire le nécessaire pour que ce désagrément ne se répète pas. Explique-lui le souci rencontré, il évitera que cela se reproduise.



Mon samurai nous remercia avant de sortir du bureau et je sortis mon téléphone, m'appuyant contre Peter tout en lançant mon appel.


— Mon amie, cela faisait longtemps...

— Bonsoir Caleb, comment vas-tu ?

— Bien merci, que puis-je faire pour toi ?

— J'ai appris qu'il y avait un gala de Business News ce samedi sur L.A, tu y seras ?

— J'ai reçu l'invitation oui... Je n'ai toujours pas pris ma décision à ce sujet. Tu y seras toi ?

— Oui, un ami vient de se faire inviter de manière peu professionnelle par Evelyn Glad, donc je me suis dit qu'il était temps de remettre les choses en place dans ce magazine.

— Ça promet d'être très amusant si tu sors les griffes pour un... Ami. Ria t-il. Tu m'as convaincu ! Je viens.

— Tu me préviens quand tu arrives ? On viendra te chercher à l'aéroport.

— Je vais voir ça avec Luc t'en fait pas. Il parait que JohnJohn est trèèèès occupé depuis hier.


Je me contentais de rire en confirmant, lui souhaitant une bonne soirée.


— Tu vas contacter Vincenzo aussi Peter. Il doit tout reprendre du départ pour sécuriser sa famille, il va donc avoir besoin de ton expérience. Un peu d'aide lui fera plaisir, mais laisse-le aux commandes pour les Napoli, il doit sentir que tu lui fais confiance.


Peter glissa ses lèvres dans mon cou, m'entourant avec ses bras.


— D'accord, j'attends un peu et je l'appelle. Je vais l'aider et le conseiller. Va rejoindre ton samurai avant que je ne te garde avec moi.


Je me tournais pour l'embrasser avant de me lever et de sortir de son bureau. J'allais me changer en tenue de sport, passant par la cuisine pour me prendre une bouteille d'eau avant de me diriger vers la salle d'entrainement. Je m'étirais en mettant ma musique dans mes oreilles avant d'aller me défouler un peu sur les sacs.


J'enchainais avec un entrainement aux lames avec certains faucons dans le parc, avant que nous n'enchainions sur des combats avec des balles marquantes. Nous laissant le parc entourant la demeure pour zone de jeu.



On termina l'entrainement aux premières lueurs du jour, et je les laissais aller se reposer un peu alors que j'allais me prendre un petit déjeuner. Salomon observa mon état en souriant avant de me tendre le téléphone.


— Peter m'a demandé de te rappeler que tu devais appeler Hakane.

— Oh oui c'est vrai, merci.


J'appelais Hakane tout en fumant, lui expliquant que j'avais deux soucis à gérer qui allaient me prendre du temps, et que je le laissais me choisir une tenue pour le gala. Après avoir raccroché et terminé mon encas, je me dirigeais vers l'étage. J'allais me prendre une douche, effaçant toutes les marques de peintures avant de masquer avec le fond de teint d'Hakane toute les marques faites par mon samurai. Une fois en tailleur pantalon, maquillée, coiffée, j'en profitais pour passer par la chambre de mon samurai. Je l'observais dormir avant de poser mes lèvres sur son front, m'amusant d'y trouver la marque de mon rouge à lèvre sur sa peau.


Je ressortis de la chambre aussi vite, demandant à ce qu'on me fasse venir Aaron et Nino dans la cuisine alors que je passais dans le bureau de Peter. Récupérant les deux dossiers qu'il m'avait préparé avant que je ne redescende une fois que j'eus attrapé ma mallette dans mon bureau.


Peu de temps après nous étions partis, rendant tout d'abord une visite surprise au Juge Glad. Je ne peux pas dire qu'il a apprécié la visite. Surtout quand je lui ai exposé les conséquences fâcheuses sur l'avenir de toute sa famille que les agissements de sa fille pouvaient avoir. Ah je peux vous dire qu'il était devenu bien blême le grand juge. Voir sa carrière partir en fumée avec en prime un nom entaché juste parce que sa fille avait fait une connerie... Ça ne le faisait plus rire.

Une place comme la sienne, ça se faisait vite sauter si j'en avais le caprice. Il était l'heure pour lui d'apprendre les règles de ce monde à sa progéniture dégénérée.



Le début d'après-midi me servit à faire une visite auprès de nos avocats afin de parler du sujet « Business News ». Ainsi, je débarquais dans leurs bureaux en milieu d'après-midi, avec mes avocats, pour voir le PDG.

Après une séance plaisante dite de « panique de la secrétaire », Monsieur Henri Steward nous reçut. Se demandant visiblement ce qui pouvait nous amener. Et il ne fut pas déçu du voyage quand mon avocat lui exposa en premier l'action devant la justice que leurs intentaient l'empire Gomora pour les informations privées divulgués dans leurs magasines, obtenus de façon frauduleuses. Je complétais les informations de mon avocat, déballant le dossier que je détenais sur le magazine et sur le PDG, expliquant d'une voix neutre que « le prochain écart signera la fin de sa famille et de sa société, et ce n'est pas le Juge Glad qui viendra les sauver. »

On rentra ensuite directement à la demeure avec mes avocats, et je fis venir Carla dans mon bureau. Je lui présentais les avocats de la famille Gomora, et ils lui expliquèrent l'action en justice qu'ils allaient mener contre Business News, lui dévoilant le dossier en question. Ils proposèrent ainsi à Carla d'en profiter pour joindre son action au nom de la famille Napoli.


— Et bien... Je pense que nous partirons sur du Phreaking. Ils encourent 20 ans de prison pour obtention illégal de données personnelles via un service de hacker. Aux vues du dossier, les preuves sont accablantes.

— Cela servira surtout d'exemples pour toutes les autres entreprises de presses au cas où l'envie leurs viendrait d'user de méthode similaire. Le monde de la presse et des journalistes va apprendre de force qu'ils ne peuvent pas faire ce qu'ils veulent avec la famille Napoli et la famille Gomora. Répondit l'une de mes avocates.

— Je vais prévenir mes petits soldats de Washington, ça fait un moment qu'ils n'ont pas sorti les dents sur une telle affaire.


Mon équipe lui donna donc leurs cartes, convenant d'un rendez-vous entre les deux cabinets pour reparler de cette affaire. Je reconduisis mes avocats jusqu'à l'entrée, les faisant ramener à leurs cabinets avant d'aller me poser sur la terrasse, m'allumant un mélange tout en buvant un grand verre de vodka.



Je bus une grande gorgée, faisant signe aux gardes de me laisser alors que je me déchaussais, appuyant mes jambes sur la table tout fermant les yeux, fumant le mélange pour me relaxer.


— Naëlle ? Tu aurais du temps ?


J'ouvris les yeux à demi, portant mon mélange à mes lèvres tout en observant Carla avant de lui faire signe de prendre place. Je relevais la tête, lui montrant qu'elle avait toute mon attention.


— J'ai eu une discussion avec Arno ce matin concernant une chose qui me travaille en ce moment et il m'a conseillé de venir te voir pour en parler.

— À quel sujet ? Un souci avec ta formation ?


Je profitais de boire une gorgée de mon verre pour l'observer l'air de rien, attendant patiemment qu'elle lâche d'elle-même le morceau.


— Non, mise à part mon manque de concentration en ce moment, tout est super. J'apprends beaucoup de chose et j'espère pouvoir en apprendre encore plus.


+1 en esquive la Carla.


— Quel est donc le souci où tu as besoin de mon avis ?


Prochaine esquive dans 3,2,1....


— Les hommes... afin non, ça je peux me débrouiller. Ce serait plutôt concernant un homme...


Eh but ! Applaudissons Carla qui marque le but de l'esquive !


— Ohhh vaste sujet les hommes oui. Et quel est le souci avec cet homme ?


Je rallumais mon mélange, en prenant quelques bouffées alors que je la voyais se tripoter les mains nerveusement.


Elle va nous tomber dans les pommes avant la fin tu vas voir.


Ohhh au pire, y'a la piscine à côté pour la réveiller.


— Le souci... ? Bah à part le fait qu'il soit beau, intelligent, charismatique, mystérieux... Je n'ai jamais rencontré quelqu'un comme lui et je me retrouve avec des sentiments que je n'ai pas l'habitude d'avoir envers un homme.

— Que s'est-il passé avec cet homme ?

— Je sais même pas comment l'expliquer... Je n'arrive pas à me l'enlever de la tête... C'est possible ça ?


Je haussais les épaules alors qu'un sourire narquois s'étirait sur mes lèvres.


— Ça s'appelle être amoureuse oui. Maladie très répandue, chiante à soigner, j'ai pas encore le médoc contre ça par contre. Tu es donc amoureuse de John Gomora... Eh bien... On va arrêter de tourner autour de la table et parler franchement. Qu'attends tu de ma part Carla ?

— John... Amoureuse... Euh... Oui, c'est lui. Arno m'a dit qu'il n'y avait que toi qui pourrait m'en parler. Je ne sais pas ce qu'il pense de moi ou même s'il pourrait ressentir la même chose. Tu le connais toi... Qu'en penses-tu ? Je dois lui dire ?


Je dirigeais mon regard vers le ciel, pianotant doucement sur la table. Réfléchissant à ce qu'elle venait de me demander.


— Tu devrais avoir une conversation franche avec lui. Le connaissant il doit être en train de se demander si tout ça est bien prudent au vu des relations entre nos familles. Il voit les affaires avant le reste. Lui déballer tes sentiments ne servira pas beaucoup s'il est fermé au reste... C'est quelqu'un qui est vraiment entier dans le cadre privé tu sais. Il a aimé une seule fois, et ce n'était pas un amour réciproque. S'il prend le risque de continuer sur le chemin que vous avez pris, c'est parce que tu auras su le convaincre du sérieux de tes envies. Il n'est pas capable de faire les choses à moitié, de vivre à moitié et d'aimer à moitié. Après, c'est à toi de trouver comment faire voler les arguments qu'il te présentera. Si tu parviens à le convaincre que tu es sûre de toi, et que c'est lui que tu veux... Il s'ouvrira à toi. Mais si tu fais cela Carla... Sois vraiment certaine de tes attentes envers mon frère. Tu n'aimerais pas me trouver sur ta route si tu le fais souffrir.

— Je suis sûre de moi. C'est le premier et le seul homme qui a su faire craquer la carapace que j'ai revêtis depuis... Tu connais notre histoire. Je suis prête à relever tous les défis qu'il me donnera pour le convaincre mais je voulais savoir si tu pensais que cela pouvait être réciproque avant de lui révéler mes sentiments.

— Il va pourtant falloir prendre le risque et aller lui demander directement. Parce que lui, il te demandera directement les choses sans passer par ton frère ou quelqu'un te connaissant. La discussion sur ce que vous pouvez ressentir, elle ne concerne que vous deux. Et tu vas devoir te jeter à l'eau.

— Très bien ! Tu as raison. C'est le mieux à faire. Il vaut largement la peine que je prenne ce risque. Merci Naëlle. Répondit Carla tout en se levant de sa chaise.


Je l'observais partir avant de sortir mon téléphone. Me contentant d'envoyer un seul message avant de m'allumer un nouveau mélange

« J'ai gagné mon pari. »




Le lendemain, jour du Gala, Hakane vint nous voir avec Grey en début de matinée avec les tenues. Je profitais de l'essayages pour discuter avec Grey, prenant le temps de prendre de ses nouvelles et de savoir comment il allait. Lorsqu'on redescendit, tout le monde était déjà dans la salle à manger à prendre le petit déjeuner. J'embrassais mon samurai dans le cou avant de prendre place, remerciant Salomon pour le café.


John, tu as pensé à confirmer pour ce soir ? Demanda Carla en Sicilien

Non pas encore. Je n'ai pas très envie d'appeler cette journaliste.

— Salomon. Peux tu appeler Business News et leurs confirmer la présence de la famille Napoli je te prie ? Appelle Monsieur Steward, cela ira plus vite. Demandais-je


Je désignais Hakane d'un doigt accusateur après m'être allumé une cigarette et il se contenta de ricaner, un air fier sur le visage.


— Ta robe te plait chérie ?

Ptit con ! Répondis-je en Japonais

Elle a dit que tu avais abusé sur le décolleté. Compléta Grey en Japonais

— C'est pour rendre hommage à ton tatouage ! S'offusqua t-il faussement

— Je vais foutre le cul de ton chaton dans le club en libre service pour lui rendre hommage tu vas voir ! Rétorquais-je

— Ah non hein ! Laissez mon cul en dehors de tout ça ! Après je vais encore... Commença Grey


Je plaquais ma main sur sa bouche, un fou rire me prenant aussi vite alors qu'il devenait aussi rouge qu'une tomate.


— Merde Grey non. Pas ça. Riais-je. Bon à part le décolleté que je trouve pigeonnant, oui elle est magnifique.


Je tournais une tête innocente vers mon samurai, mon sourire s'étirant alors que je faisais comme si de rien était.


— Tu verras ça ce soir mon samurai.

— Ok... répondit mon samurai en levant un sourcil.

— Oh, j'ai votre tenue d'ailleurs. Si vous êtes disponible ensuite, nous pourrons l'essayer ! Intervins Hakane

— Euh... Oui. Après le déjeuner si vous voulez. Plus vite c'est fait...


Je me contentais de ricaner avant de me passionner pour ma tasse de café face au regard lourd de reproche de mon samurai.


Vers 11h, comme convenu par téléphone la veille, les Démons arrivèrent à la Demeure. On fit tout d'abord le point dans la salle de réunion avant que je ne libère certains qui avaient hâte de retrouver certains dragons. Je laissais Marco aller voir Carla alors que je faisais appeler mon samurai afin que Pavel puisse faire le point avec lui sur Marco.


Je laissais mon samurai et Pavel discuter, allant travailler un peu dans mon bureau. C'est John qui vint me voir peu de temps après, pour me demander si nous pouvions placer Marco dans l'équipe de sécurité de Carla ce soir. Je lui fis signe de me suivre, allant voir Pavel directement dans la salle de réunion afin de lui demander. Mon samurai se trouvait justement debout, à priori nous tombions à la fin de leurs entretiens.


— Pavel, est-ce qu'on peut t'emprunter Ashkara et Marco ce soir ? Nous en aurons besoin pour la sécurité. Enfin, si tu pense que Marco peut le faire bien sûr.

— Ça lui fera une bonne mise en situation. Confirma Pavel

— Oh putain en parlant d'Ashkara ! M'exclamais-je


Je ressortis aussi vite du bureau, allant chercher mon téléphone pour appeler aussi vite Caleb. Il m'informa qu'il arrivait en début d'après-midi et je prévins aussi vite mes hommes pour qu'il aille le chercher.


Je ressortis du bureau, rassurée, redescendant pour aller me boire un verre. En passant devant la salle d'entrainement je passais ma tête, décidant de m'y arrêter finalement. Mais pas pour faire du sport. Pour mater un samurai s'entrainant. Activité très plaisante je vous le promet.


— Moi aussi je peux jouer avec ton bâton ?


Mon samurai stoppa ses mouvements avec le bâton d'entrainements, un sourire carnassier s'étirant sur ses lèvres en se retournant vers moi. Je m'emparais d'un bâton, me plaçant face à lui avec un grand sourire.


— Qu'est-ce que tu attends alors ? Tu sais comme j'aime te voir jouer au bâton.

— Je sais surtout que ça te fait de l'effet quand je joue avec ton bâton.... Ricanais-je en attaquant

— C'est toi qui me fais de l'effet mon Izanami. répondit John en contrant l'attaque.


En début d'après-midi, comme prévu Caleb arriva. Après un câlin, je l'emmenais voir mon samurai afin de lui présenter.


— Mon samurai, je te présente Caleb Angley, PDG de Angley Corp avec qui nous sommes partenaire en affaires. Caleb voici John Napoli, le nouveau PDG de Napoli Investissement.

— Enchanté. Répond mon samurai en lui serrant la main

— Alors John a résolu son souci avec la demoiselle ?


Je me contentais de ricaner, haussant les épaules.


— On ne les a pas revus de la soirée, donc je pense que oui. Tu devrais le trouver dans son bureau si tu veux.


Caleb hocha la tête, saluant mon samurai avant d'aller trouver les autres.


— Izanami ? Tu m'expliques ?

— Ta sœur est tombé amoureuse de mon frère, John. John a apparemment dû appeler Caleb parce que ta sœur lui plaisait. Les deux ont discuté visiblement. Et... je sais pas la suite. Un verre de saké ?

— Euh... Oui, je crois que c'est une bonne idée... Carla amoureuse... Alors là, c'est une première. Ton frère doit être quelqu'un de très spécial pour qu'elle se soit accrochée à lui.


J'allais chercher la bouteille de Saké, ramenant deux verres avant de les remplir.


Plus tard dans l'après-midi, je dû rejoindre Hakane dans son appartement afin qu'il puisse masquer la majorité de mes tatouages, et surtout mes marques laissées par mon samurai. Autant dire qu'il a bien gueulé quand il a vu la morsure.


Instant devenant mythique quand certains hommes se sont succédé afin de faire couvrir eux aussi certaines marques.... Autant dire que Oliver et Grey se sont bien fait plaisir niveau remarque...


Il fallut bien quelques heures de tortures supplémentaires pour que je sois enfin prête selon Hakane, et je m'enfermais ensuite dans mon bureau avec un grand verre de vodka et mon paquet de cigarette pour attendre le départ.


Je ne redescendis que lorsque l'heure du départ sonna, m'allumant une cigarette alors que tout le monde attendait déjà dehors. Les hommes servant pour la sécurité étaient déjà tous en voitures, une des voitures étant partie afin de procéder au repérage. Mon regard tomba sur mon samurai, mon sourire s'étirant alors que je descendais les marches pour le rejoindre. Je l'embrassais doucement, me reculant avant de me mordre la lèvre.


— Tu es à tomber mon samurai. Soufflais-je

— Et toi, tu es magnifique Izanami. Rien que pour ça, je ne regrette pas ce gala.


Je l'invitais à monter avant d'y entrer à mon tour, laissant notre conducteur nous amener jusqu'au lieu de la réception. Lorsqu'on arriva, mon samurai fut le premier à sortir, me tendant la main ensuite pour m'aider. Je la saisis avec plaisir, enroulant mon bras autour du sien tout en attendant que les autres sortent de la limousine. Quand on fut enfin au complet, on se dirigea vers l'entrée. Prenant un plaisir évident à débarquer en nombre. Je retins de justesse un grognement plaintif à l'entente du rire de bécasse s'accrochant aux bras de grands PDG, mais je coulais un regard vers Caleb qui se contenta de rire doucement.


— Courage mon amie, essayes de tuer personnes.

— C'est elle ? demanda mon samurai.

— Sans aucun doute. Grinçais-je. Si elle te touche je lui coupe sa main à cette pétasse. Ça tombe bien j'ai des lames.

— C'est ce genre d'accessoires qui te rend encore plus sexy mon Izanami. Et si nous allions prendre un verre.

— Magnifique idée.


Je ne me fis pas prier, m'avançant d'un pas rapide vers le pas alors que j'avais aperçu de loin des hommes d'affaires avec qui je n'avais pas envie de discuter.


— Madame Gomoraaa !


Un gémissement plaintif s'échappa de mes lèvres alors que Jo ricanait discrètement aussi vite, et je me tournais vers l'homme arrivant, un sourire poli s'étirant sur mes lèvres. L'homme enclencha une discussion barbante, son regard alternant entre mon décolleté et mon regard d'une façon qu'il croyait discrète et j'eus tout le loisir de sentir mon samurai se tendre de plus en plus. Mais il n'eut pas le loisir de dire quoi que ce soit que déjà d'autres hommes d'affaires se joignaient à la conversation, mes frères venant à mon secours en sentant que j'étais à deux doigts d'envoyer chier tout ce beau monde de lèche bottes.

Je profitais de la diversion pour entraîner mon samurai dehors, et je m'allumais une cigarette tout en nous cachant de ce « beau monde ».


— Putain de torture à la con. Marmonnais-je. Je déteste ces fêtes de faux-culs qui viennent te lustrer les pompes tout en se pensant discret à te mater les seins. Faudrait leurs couper les couilles tiens.

— Je n'avais pas pensé à cette troisième option. Ça peut s'arranger.

— J'ai une meilleure idée.


Je l'attrapais par la cravate, le tirant vers moi d'un coup sec pour attraper ses lèvres, échangeant un baiser passionné avec lui.


— Putain de meilleure option ça. Soufflais-je.


Je finis par détacher mes lèvres des siennes, les glissant dans son cou.


— On ferait mieux de rentrer avant que je ne te fasse de vilaines choses.


Je l'entendis prendre une grande inspiration.


— Puisqu'il le faut...


Il me présenta alors son bras pour que je m'y agrippe, puis nous nous dirigeâmes vers la salle. On passa par le bar, voyant de loin tout le monde en pleine discussion d'affaires quelques mètres plus loin.


J'attendais patiemment mon verre quand le bruit d'une pétasse de haut vol me fit grogner.


— Monsieur Napoli ! Je suis tellement heureuse de vous rencontrer ! J'avais tellement hâte !


Je tournais juste la tête pour découvrir Evelyn Glad face à mon samurai qui se contentait de porter le verre à ses lèvres. Je me reculais l'air de rien, me collant contre l'épaule de mon samurai tout en me penchant à son oreille.


— Au fait. Murmurais-je. Je n'ai pas de sous-vêtement.


Je me reculais de deux pas, observant la scène. La pétasse reçut une douche gratuite aussi vite alors que mon samurai avait recraché son verre sous le coup de la surprise mais il sembla s'en foutre royalement, préférant se tourner vers moi après avoir lancé son verre. Glissant un de ses bras sous mes cuisses et l'autre dans mon dos avant de se diriger vers la sortie.


— Ma chérie... Je crois qu'il est temps de rentrer.


Je fis un signe de main aux autres, Caleb riant aux éclats alors que le reste du groupe nous suivait déjà.


Une fois que tout le monde fut dans la limousine, il y avait une question que beaucoup semblait se poser sans oser le faire toute fois. Mais ce fut Carla au final qui posa la question à peine après quelques mètres de parcouru en limousine.


— Qu'est-ce que Naëlle t'a dit pour que tu craches ton cocktail sur la blondasse ? Demanda dans un sourire Carla

— Un détail sur sa tenue que je ne savais pas. Répondit rapidement mon samurai

— J'ai pas.... Commençais-je


Même pas le temps de finir ma phrase que mon samurai avait plaqué sa main sur ma bouche, m'empêchant clairement de continuer ma phrase... Mais clairement, sa sœur n'allait pas lâcher le morceau.


— Elle a pas... ? Relança Carla en regardant son frère.

T'as pas fait le coup du j'ai paumé mon string quand même ?  Demanda mon frère en russe


Je me contentais de le regarder, le regard rieur et il se frotta le visage, essayant de masquer vainement son rire.


— Rien que pour la douche de la catin... Tu es mon modèle grande sœur ! Éclata de rire Luc


J'écartais la main de mon samurai, mimant une révérence à Luc avec un grand sourire.


— Luc ? Questionna Caleb

— Mon Russe est peut-être un peu rouillé, mais c'est bien de string que vous parlez. Intervient Carla, le sourire aux lèvres et le sourcil levé.

— Espérons que ça serve de leçon à cette Glad vu le nombre d'humiliation qu'elle a récolté en peu de temps. Entre le coup du duo John Carla et celui de la douche de Monsieur Napoli... Elle a été servie ! Ricana Luc

— Et toi ? Elle a bien dû tenter une approche non ? M'étonnais-je


Il se racla la gorge, le rire de Caleb se répandant aussi vite.


— Elle a voulu s'approcher de lui oui, mais elle était à même pas deux mètres de lui qu'elle s'est retrouvée bloquée sur le sol par un de ses garde du corps.

— Ashkara a fait preuve d'un peu d'excès de zèle... Marmonna Luc. Il a dû voir son comportement avec les autres mecs alors dès qu'elle s'est approchée... Elle s'est retrouvée bloqué au sol, et il a dû la menacer vu comment elle a détalé ensuite.

— Il est vraiment très efficace quand même. Ajoutais-je avec sérieux.

— Mais du coup, tu lui as dit quoi exactement à John ? S'exclama Carla

— De sous-vêtement. Répondis-je en riant. J'ai dit à ton frère que j'en avais pas. Action réaction, il a recraché son verre sur la pétasse.


Je tournais le visage vers mon samurai, le voyant se masquer le visage alors que les autres était mort de rire. Je m'emparais doucement de ses mains, les écartant de son visage avant de l'embrasser.


— Oui j'en ait en vérité. Murmurais-je. Ce serait dommage de t'ôter le plaisir de m'enlever tout ça non ?

— N'empêche, ce serait dommage que nos invités n'assistent pas à une fête version dragon ! En plus ça fait longtemps pour toi Caleb ! Et puis, après un tel début de soirée... Vraiment ça mérite bien une vraie fête ! Lança Jo

— Bordel ouais ! Une vraie fête ! Confirma Luc

— On appelle Salomon ! Hurlèrent-ils tous deux en cœur.

— Oh !! Comme en Sicile ? Demanda Carla surexcitée.


Je me contentais de ricaner, haussant les épaules en regardant Carla


— Tu vas adorer ça, c'est certains. Répondis-je


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