Chapitre 47. Jeu version Cosa.


*Point de vue Aaron*



À peine trois jours s'était écoulé depuis l'affaire « Malvina », et nous avions profité de la journée entrainement de la demoiselle pour faire venir une équipe de Peter afin de faire installer des caméras dans la zone où allait se dérouler son « rendez-vous » de jeudi. On avait été sur place avec Nino afin de repérer les endroits stratégiques, cochant le plan et prenant les photos. Je profitais du vol retour des hommes de Peter pour rentrer sur L.A, arrivant en début de soirée.


— Sweetiiieeee !


Un large sourire s'étira sur mes lèvres et je me précipitais pour enlacer Naëlle, l'embrassant dans le cou en la serrant contre moi.


— Comment va la plus belle ?

— Ohh je dois vraiment beaucoup te manquer dis donc. Ricana t-elle. Ça va, marre de ce bide mais ça va. Et toi ?

— Ça va ça va...

— Parait que t'as goûté de l'écossais... Ça a quel goût ?


Je riais en me redressant, secouant la tête alors qu'elle me suivait à l'intérieur de la demeure pour savoir.


Je bus un verre avant de rejoindre avec elle tout le monde pour manger, passant le repas à esquiver sa question. Question qui avait l'air de beaucoup l'amuser ceci dit. Une fois le repas terminé on montait directement à son bureau, demandant à Salomon de nous monter le café directement. Je fis le point avec elle sur le déroulé de la semaine, ainsi que sur ce que nous savions du rendez-vous jeudi et elle compléta mon récit en m'expliquant ce que nous ne savions pas.


Je m'allumais un mélange en me frottant les cheveux, fumant tout en réfléchissant.


— De toute façon pour le rendez-vous, on devra être présent. Nino veut voir ses progrès et s'assurer que tout se passe comme Elena le veux. Ça veut dire que nous n'aurons que jusqu'au rendez-vous en temps libre pour agir. Et pendant, on a les mains liées. Réfléchis-je

— Notre soutien à la Cosa Nostra est connu, tout comme mon soutien à Elena Castello n'est pas un secret. Mais nous avons là une histoire qui ne concerne que la Cosa, Aaron. Fais moi demander Vincent s'il te plait.


Je hochais la tête, me levant pour ouvrir la porte du bureau, demandant au garde de nous faire amener Vincent.


Je repris place sur le siège, fumant avant d'écarquiller les yeux sous le ricanement de Naëlle.


— Putain t'es vraiment la pire de toute. Ricanais-je


Vincent arriva quelques minutes plus tard, et je le fis entrer, le laissant s'installer face à Naëlle alors que nous étions du côté salon, reprenant place sur le côté tout en fumant.



— Promis Salomon m'a dit que je pouvais. Lança Vincent en levant la main.


Je me mis à ricaner, Naëlle me regardant en coin aussi vite.


— Je sais pas ce que tu foutais encore mais c'est pas pour ça que je voulais te voir. Ricana Naëlle avant de reprendre son sérieux. Tu sais que j'adore ton côté nounours Vinvin, tu donne envie qu'on te papouille, mais en réalité, c'est au vrai Vincent Amaro que j'aimerais parler là.


Vincent leva un sourcil, se redressant sur son fauteuil, le regard plus sérieux.


— Très bien. J'écoute.

— Tu sais qu'Elena Castello est actuellement sur New-York pour des rendez-vous. La première semaine, elle a réglé assez facilement le problème des mexicains qui venaient jouer en Sicile. Tu as dû aussi remarquer qu'Arno n'était pas à la Demeure depuis que Nino et Aaron sont eux-mêmes sur New-York. Nino et Aaron ont assez vite appris avec Elena et Carlos que le deuxième rendez-vous l'amenant à prolonger son séjour était une réunion de six famille de la Cosa. La chose était limpide, ces six familles contestaient le choix et ont convoqués Elena au rendez-vous. De son côté à elle, c'est Arno qui l'a pris en main, et qui travaille encore avec elle actuellement pour gommer le plus efficacement possible ses failles et l'amener à des combats expéditifs. En réalité, le rendez-vous en lui-même est une affaire clairement réglé vu que c'est Elena qui s'en occupe.



Naëlle pris le temps de boire une gorgée de café et je m'appuyais sur ma main tout en observant Vincent.


— Le noms des six familles ? Demanda Vincent en fronçant les sourcils.

— Garantie sans préliminaires. Ricanais-je. Attends, tu vas adorer la suite. Ce vendredi, nous avons fait le tour des gros gangs de New-York afin de présenter la nouvelle dirigeante de la Cosa Nostra. Le rendez-vous avec le gang du Santa Sangre ne s'est pas déroulée correctement on va dire. Enfin, le problème était sa dirigeante vu qu'un homme a pus rattraper les choses très rapidement pour ne pas froisser définitivement la Cosa Nostra. Nous avons décidé donc d'embarquer la dite dirigeante, la faisant remplacer dans la foulée, et de l'amener avec nous dans une arène de combats clandestins. Comme la Cosa Nostra était la plus insultée des deux, j'ai laissé Elena régler ses comptes avec la demoiselle. Et nous avons eu du grand Elena sans aucun doute. Souriais-je. L'avertissement a été limpide pour tout le monde vu que ça a fait le tour très rapidement. Et c'est arrivé aux oreilles de la Cosa Nostra. Ce matin nous avons donc déjà trois des six familles qui se sont retirés du rendez-vous.

— En ce qui nous concerne, nous les Dragons, nous comptons bien amener les familles à Elena pour le rendez-vous. Par... Politesse disons. Compléta Naëlle dans un sourire. J'en viens à la raison de ta présence. Tu es toujours membre de la Cosa, même si tu es passé sous le service des Napoli pendant de nombreuses années, ton appartenance à leurs familles ne peut être niée. Les Dragons ne sont pas concernés directement. Toi par contre... Tes mains ne sont pas liés.



Vincent ouvrir sa veste et sortit un carnet et un stylo avant de se pencher sur la table basse face à lui puis se mit en position d'écrire tout en levant la tête vers Naëlle.


— Leur Noms, s'il vous plait. Demanda à nouveau Vincent, le visage très sérieux. Aux six.

— Vincent, quoi qu'il arrive nous n'agiront pas avant jeudi. Elena doit pouvoir régler cela en tant que Patronne. Répondis-je sérieusement.

— Je ne m'en fais pas pour Elena et je connais très bien les règles Aaron. Ne vous inquiétez pas pour ça. Un nettoyage total va être lancé. J'ai besoin des noms pour le préparer. Si son rendez-vous est jeudi, le nettoyage aura lieu jeudi. Ce n'est pas la première fois que j'ai à faire cela.

— Je voulais juste être certains qu'on se comprenait. Répondis-je en sortant mon calepin de ma veste.



Je l'ouvris, le posant sur la table basse avant de me remettre à fumer.



— Je ne suis pas assez con pour ne pas avoir compris depuis un moment que tu n'étais pas un homme à énerver Vincent. Repris-je. Nous avons compté des faucons qui seront mis en sniper pour couvrir la zone où se passe le rendez-vous. Les issus seront couverte par des hommes de Carlos. Pour ne pas éveiller les soupçons, nous comptons faire le ramassage pendant le midi. Trois équipes, une par famille. Pour ce qu'il restera des autres familles, je pense que tu pourras lancer ça pendant ledit rendez-vous. Santana et Jarod t'accompagneront en soutien, même si c'est plus par sécurité qu'autre chose.



Vincent observa attentivement mon carnet, recopiant sur le sien les noms en les inscrivant chacun sur une page avant de revenir sur le premier puis commença à remplir la page, comptant sur ses doigts tout en continuant d'écrire, faisant la même chose sur chacune d'elle. Il déchira ensuite chaque feuille où était inscrit les noms puis leva la tête vers moi.


— Voici les adresses de chacun et le nombre exactement des membres de leur famille. Aucun d'eux ne doit ressortir vivant. Lança Vincent en me tendant les papiers.


Je pris les feuilles, les disposant sur la table en fonction des adresses. Je m'allumais une cigarette, visualisant chaque coin.



— Naëlle ?

— À toi de voir, j'ai donné la position officielle des Dragons.


Je hochais la tête, comptant les membres avant de faire des petits groupes par secteur.


— Bien. Je m'occupe de ça mercredi soir. Demain je me préparerais, et mercredi nous nous rendons à New-York.

— Très bien. Répondit Vincent en sortant son téléphone de sa veste.


Il tapa un message puis posa son téléphone sur la table basse, attendant quelques secondes puis le reprit lorsqu'il sonna.


— ... Oui. Je viens d'être mis au courant. Tu aurais dû m'appeler... Non. Je m'en occupe "Officiellement". Je veux Karel au rendez-vous pour Jeudi... Oui. Je te tiens au courant.


Il raccrocha puis regarda Naëlle et Aaron en rangeant son téléphone.


— Avez-vous besoin d'autres choses ?

— De mon point de vue... Non. Rétorqua Naëlle dans un sourire. J'ai un nettoyeur de la Cosa et un tueur à gage qui s'occupe de la situation. Aaron ?

— Hm ?


Je relevais la tête des adresses, regardant les deux avant d'embarquer les feuilles et de me lever.


— Non. Rien à ajouter. À mercredi. Lançais-je avant de me lever et de me diriger vers la sortie. Merci pour les adresses Vincent.

— Oh pendant que j'y penses Aaron. Il y aura des hommes de la Cosa Nostra en garde devant les maisons. Présentez vous de la part d'Amaro, ils vous laisseront passer.

— Pour jeudi ? Ou pour mercredi soir aussi ?

— Les deux. Aucun d'eux vous empêchera de passer. Ils sont à Dino pas aux familles.

— Pas tuer les gardes mercredi soir. Je note. Merci

— Merci Aaron.


Je fis un signe de main, sortant du bureau pour aller dans le nôtre, verrouillant la porte en entrant avant d'aller accrocher les adresses.


— Au boulot donc.




Comme convenu, une partie de ma nuit et mon Mardi me servirent à me préparer au vu du nettoyage prévu. Le mercredi, les faucons, Santana, Jarod, Vincent et moi repartirent comme prévu à New-York. On arriva en fin d'après-midi, et j'installais Vincent au dernier étage comme convenu avec Naëlle. La visite de l'appartement fut surtout l'occasion pour nous de discuter du nettoyage que j'allais effectuer cette nuit, et on décida assez rapidement de se partager les cibles à deux. Je pris donc le temps de lui montrer les photos des lieux, et les emplacements précis des proies. Lui indiquant les gardes au cas où.


— Ça m'a l'air parfait. Lança Vincent en hochant la tête tout en observant les documents.

— Je te laisse étudier ça. Je reviendrais te chercher à 23h si ça te convient ?

— Très bien. À tout à l'heure.


Les heures qui passèrent entre notre arrivée et l'heure du départ furent entièrement consacrée à notre préparation, chacun de notre côté. Je revérifiais une dernière fois les plans, les noms et les visages à tuer, puis je pris le temps de me préparer physiquement pour la mission. À 23h, je montais chercher Vincent, l'amenant au garage afin de prendre une de mes motos, lui tendant un casque dont il s'empara sans souci. La nuit se déroula sans accro, les personnes ciblées par Vincent étant bien toutes à leurs domiciles. Même après des années sous sommeil, il était clair que c'était dans les veines de Vincent vu son efficacité. Un vrai plaisir de bosser avec quelqu'un qui travaillait comme ça. Les gestes suffisaient amplement, pas besoin de parler et de faire de longues explications. Aussi simple que de bosser avec Nino.


Quand on rentra dans la nuit, j'attendis qu'on soit à son étage pour le remercier alors que j'ôtais mes lentilles.


— Merci pour cette nuit. C'est vraiment très agréable de bosser avec quelqu'un d'aussi pro. Souriais-je

— Tu es très bon aussi dans ton genre. Sourit Vincent. Pour peu je ferais presque des infidélités à Nino. Mais ne lui dit pas il va encore me faire une crise comme en Sicile. Ricana Vincent.

— Nino comprends très vite et analyse très rapidement lui aussi. Il reste celui qui me connait le mieux avec Naëlle c'est certain. Quand on bosse on a pas besoin de parler pour se comprendre et c'est toujours plus agréable. Je déteste parler pour expliquer les évidences, mais c'est l'habitude d'avoir bossé en solo pendant très longtemps qui joue.

— J'ai toujours travaillé seul. J'ai toujours trouvé ça plus simple et surtout plus rapide. Mais j'avoue qu'avec vous d'eux je ne pose pas de question.

— On travaille en binôme depuis des années maintenant, et on suit Naëlle depuis tout autant de temps. Même si bosser avec elle, ça reste toujours des récréations très agréables. Encore merci, je te laisse te reposer, on montera avec Nino vers 9h30 pour faire le point sur les six familles. Ça ira ?

— Oui. À demain Aaron.



Je souriais avant de rejoindre mon appartement, profitant d'une douche puis j'allais me coucher, réglant mon réveil. Le jeudi matin, après un petit déjeuner et un peu d'exercice, je montais rejoindre Vincent avec Nino, lui expliquant qui avait confirmé sa présence et qui serait absent.



— Donc Baratto, Ferreti et Giani seront bien présents. Par contre à midi, nous allons devoir récupérer les Orsini, Vitelli et Cornaro. Respectivement les quartiers de Heartland Village, Castleton Corners et West New Brighton. Nous allons chercher chacun une famille. Pour ce qui nous concerne, on ne tue personne. Pour ce qui te concerne toi, faut juste amener le père et le fils à Elena. Expliqua Nino. Vous allez garder ça au frais jusqu'au rendez-vous. Je serais présent dès le départ et je préviendrais Aaron quand vous pourrez amener nos trouillards. Ça te va ?

— Je représente la Cosa Nostra. Nettoyage des maisons. Ne ramenez que les pères et fils. Vous avez l'autorisation. Les autres ne servent à rien.

— Perso je peux pas, je lui dois des mecs du rendez-vous avec les Mexicains. Ricanais-je.

— Bon, Je ramènerais la famille principale pour laisser jouer la dame personnellement, le reste on fera comme d'habitude. Ça coupe la poire en deux. Rétorqua Nino. Quand ce genre de souci arrive chez nous, c'est toujours la Patronne qui fait le nettoyage en personne pour jouer. Donc je pense qu'Elena voudra jouer en personne aussi et je doute que ceux qui seront présents lui suffise.

— Elle aura surement déjà programmé de les tuer après le rendez-vous. Très bien. Faisons comme ça.

— Et tu auras déjà fait le nettoyage. Riais-je. Elle aura plus de jouets. Alors laisses nous lui en ramener tu veux.

— Oh toi, t'as une dette avec elle. Ria Vincent. Ça marche. Ramenez lui des jouets. Sourit Vincent.

— Oui. J'ai buté ses proies lors de son rendez-vous avec les Mexicains. Je me suis emporté. Ricanais-je en haussant les épaules. Je lui dois bien ça de régler ma note.




On se mit en route à 11h avec nos véhicules, nous séparant en arrivant sur Staten Island. Nous étions tous équipés d'armes afin de sédater, et comme convenu avec Vincent, je me présentais aux gardes de la Cosa comme venant de la part de Monsieur Amaro. Ils hochèrent la tête, nous laissant passer et je mis relativement peu de temps à trouver tout le monde. Un peu plus à les charger dans le camion de déménagement. On alla se garer sur le parking derrière le complexe où se situait le rendez vous, et j'en profitais pour m'allumer une cigarette, laissant les faucons se disperser discrètement comme convenu alors que Santana et Jarod s'approchaient de Vincent.



— Tu y va direct à quinze heures ou tu viens avec moi apporter les cadeaux à Elena ? Demandais-je à Vincent.

— Non. Elle va adorer la surprise. J'irai avec toi.

— Clairement elle sera ravie. Confirma Nino dans un sourire.



Plus d'une heure plus tard on observa de loin les familles arriver, observant ensuite la voiture d'Elena arriver. Nino rejoignit à son tour le complexe, branchant son oreillette aussi vite. Je montais à bord du camion avec Vincent, prenant la route juste ensuite afin de faire le tour, me mettant en position en attendant son signal.

Le signal me parvint quelques minutes plus tard à peine, et je reculais le camion jusqu'à l'entrée du complexe, descendant du camion avec Vincent. Présence de Vincent qui fit s'écarter les mecs aussi vite, et surtout nous ouvrir les portes. On ouvrit les portes du camion, déchargeant nos colis au fur et à mesure, les amenant dans la salle sous le regard clairement perplexe des hommes présents dedans.


Je regardais le camion, vérifiant qu'on avait tout vidé avant de revenir avec Vincent dans la salle, refermant les portes du complexe derrière nous.


— Pardon, on est en retard, on amène d'autre invité pour la fête. Souriais-je.



Vincent se plaça rapidement au côté de moi, croisant les bras, le regard sévère, faisant aussi vite baisser la tête des hommes.


— À vos têtes, je devine que vous savez qui je suis et ce que je fais là. Donc... Puisque tout le monde est là, on a plus qu'à attendre la Patronne. N'est-ce pas Messieurs. Finit Vincent en levant un sourcil.



Je laissais mon regard parcourir les hommes, observant les réactions avant de croiser plus loin le regard de Carlos qui était devant la porte où devait se situer Elena et je lui fis un clin d'œil avant de reposer le regard devant moi.


Elena sortit ensuite de la pièce en pantalon et brassière de sport noir, tournant aussi vite la tête, lorsqu'elle remarqua que quelque chose avait changé. Elle nous aperçut alors, fronçant d'abord les sourcils puis vit le tas entassé devant eux. Un sourire s'élargit aussi vite sur ses lèvres, hochant la tête pour les remercier puis se dirigea au centre de la pièce, craquant sa nuque et échauffant ses muscles.


— Pardon pour le temps de change Messieurs. Vous savez ce que c'est... Une Femme. Ironisa Elena en leur souriant.



Je tendis une partie des seringues contenant le produit pour réveiller nos endormis à Nino, me déplaçant pour aller de l'autre côté de la salle, m'allumant un mélange sur le chemin. J'observais la conception du gymnase, grimpant finalement sur une échelle afin de me mettre en hauteur pour avoir un meilleur point de vue. Fumant en observant la scène.



— Elena vous... Commença l'un des hommes.

— Mademoiselle Castello. Baratto. Bien une petite question encore Messieurs. Je peux savoir. L'idée de prendre ma place... Ça vient de vos pères ou de vous ? J'aimerais savoir.

— De nous ! Lança l'un des fils. Fabio est un ami et la Cosa a toujours été dirigé par un homme Elena.

— Antonio Ferreti. Ricana Elena. C'est vrai que toi et Fabio avait le même intérêt pour les femmes. Je lui passerai mes condoléances. Sinon, ça va ? Ma tenue ne te trouble pas trop. C'est parce que tu n'as jamais réussi à avoir mon cul que tu rages comme ça ?

— Tu fais la belle parce qu'il y a Amaro et les Dragons. Grogna Antonio.

— Oh non. Ria Elena. Ils sont justes venu pour le spectacle.



Je m'accoudais sur mes mains alors qu'un grand sourire s'étirait sur mes lèvres, me disant que décidément, ça allait vraiment être drôle.


— On ne peut pas nier que tu as des couilles pour une femme. Mais tu as surtout une grande gueule chérie. Provoqua Antonio.

— C'est marrant de dire ça, parce que nous on a aucun souci de virilité et notre Patronne te fait chier dans ton pantalon. Riais-je

— Bien. Et si nous commencions par toi... Chéri. Sourit Elena.



Il s'avança et se mit en garde légère, le sourire aux lèvres et sûr de son avantage physique. Elena commença à se mettre en garde tout en l'observant, penchant sa tête à gauche puis à droite, détaillant son attitude puis se remit en position sans garde, le sourire large tout en s'avançant tranquillement vers lui, forçant sa démarche façon défilé de mode.



— Si tu me bats, tu pourras avoir mon cul. Sourit Elena en continuant d'avancer vers lui.



L'homme relâcha lentement sa garde au fur et à mesure qu'elle s'approchait, se laissant distraire par le déhanchement qui s'avançait vers lui. Lorsqu'elle fut suffisamment proche, elle leva la tête vers lui, lançant son plus beau sourire puis le frappa d'un coup sec dans la gorge. L'homme tomba en arrière en quelques secondes.



— Bien. Un de moins. Sourit Elena en retournant dans son coin.


Elle se remit en garde, craquant à nouveau sa nuque.


— Suivant Messieurs.



Je me frottais le visage en riant, secouant la tête.


— Putain Arno merde... Riais-je


Elena tourna la tête vers moi en ricanant.


— Dédicace à Arno pour ma première leçon.

— Il adorera la dédicace. Riais-je. Putain il retient le pire de Naëlle lui je te jure.



Le fils Baratto s'avança à son tour, prenant plus au sérieux Elena, se mettant en garde puis s'approcha lentement, guettant les mouvements qu'elle pouvait faire. Elena se mit en garde à son tour, le fixant, un sourire carnassier sur les lèvres et se jeta sur lui lorsqu'il fut à sa portée, enchainant des frappes lourdes et rapides en les concentrant sur son plexus avant de lui lancer un uppercut dans sa cloison nasale, le tuant sur le coup.


— Deuxième point vital. C'est une bonne révision.


Je me redressais afin de redescendre de l'échelle, sautant au sol tout en fourrant ma main dans ma poche, en ressortant une lame que j'envoyais aussi vite dans l'épaule d'un des pères.


— Si tu sors ton engin, je sors le mien. Mais moi je fais beaucoup plus mal. Lançais-je en m'approchant. Laisses jouer la dame tu veux. Après elle jouera avec toi.


Je gardais l'homme sous ma prise, reposant le regard sur le spectacle.


Le troisième homme vint à son tour. Celui-ci était un peu plus costaud que les deux autres, lançant une analyse plus précise d'Elena en le regardant. L'homme se mit en garde, souriant à Elena, simulant un baiser tout en lui faisant un clin d'œil.



— Et moi, j'ai le droit à ton cul aussi si je mets ta raclée.

— Tu peux toujours essayer, mais j'ai peur, vu le peu que je vois, qu'elle n'est pas assez impressionnante pour me satisfaire.

— T'inquiète tu va la sentir.


Elle baissa légèrement la tête, le sourire plus prédateur et commença à lui tourner autour, le regard plus noir et la démarche féline. Les yeux d'Elena parcoururent rapidement l'homme et lorsqu'elle fut décidée sur le point d'attaque, elle se mit à bondir vers lui, finissant sa descente sur le tibia de l'homme, lui brisant aussi vite. L'homme hurla de douleur et tomba sur les fesses en se tenant la jambe. Elle en profita pour se mettre rapidement derrière lui et lui brisa les cervicales violemment.


— Je crois qu'il la bien sentit. Sourire Elena en regardant le père de l'homme.

— Tout les siciliens draguent aussi mal ? Demandais-je à Carlos en tournant le visage vers lui.

— Juste ceux qui ont besoin de compenser. Ricana Carlos. Tiens au fait, Karel. Je te présente Aaron.


J'observais le fameux Karel, haussant un sourcil en le détaillant. Grand, bruns, les yeux bleus. Et pour l'instant une tête d'abruti...


— Euh Karel ? On t'a perdu là. T'es impressionné ou tu mates son cul ?

— Hein... Mais non putain. T'es con ! Pardon... Enchanté. Finit par répondre Karel.

— Hm. Enchanté. Pardon je dois donner ça à la dame. Répondis-je en montrant le mec que je tenais.


Je retournais la tête, m'avançant vers Elena. Je lâchais l'homme, le maintenant au sol avant de me pencher, sortant son flingue afin de l'observer.


— Bien ce que je dis. Je suis mieux équipée que toi. Marmonnais-je en repartant.


Je m'approchais de Vincent, lui filant le flingue, puis je me dirigeais vers les corps avec Nino, les répartissant tout le long du mur, vérifiant leurs attaches. On leurs injecta le produit pour les réveiller et je me posais sur le côté, croisant les bras en m'appuyant contre le mur.


Elena regarda l'homme au sol, lui souriant.



— Pas de téléphone et pas de flingue... C'est pas bien de vouloir tricher. Lança Elena en secouant la tête lentement.


Elle agrippa les cheveux de l'homme après s'être placée derrière lui, levant la tête vers les deux autres pères.


— Bien. Pour l'épreuve, je crois que vous avez votre réponse. Maintenant on va pouvoir jouer autrement. Leur sourit Elena.


Elle leva sa main au-dessus de son épaule, appelant Carlos sans se retourner. Carlos ouvrit sa veste aussi vite et lui lança sa triple lame. Elena n'eut qu'à refermer sa main lorsqu'elle la sentit arriver et alla la placer tranquillement sur la gorge de l'homme.


— Ferreti, vous savez ce qu'on dit... Parfois le pouvoir nous fait perdre la tête.


Elle fit alors le tour de l'homme, s'accroupissant face à lui tout en lui maintenant la tête, agrippant toujours ses cheveux puis enfonça doucement sa lame dans la gorge, prenant le temps de le fixant dans les yeux en souriant puis activa le mécanisme qui lui trancha la tête. Elle se releva gardant la tête en main puis la jeta aux pieds des deux autres.


— Vraiment sympa ce jouet sérieux. Commentais-je. Tu leurs fait vraiment perdre la tête...


Elena éclata de rire, gardant son regard sur les deux autres.


— Promis je t'en fais livrer une pour Noël prochain. Répondit Elena tout en continuant de rire.


Elle s'avança vers les deux hommes et leur demanda de s'agenouiller devant elle. Les deux hommes se jetèrent au sol puis baissèrent leur tête vers le sol, implorant Elena de les épargner. Elle ricana et passa lentement derrière eux, leur demandant de s'abaisser encore plus.


— Je veux que vos visages embrassent le sol. Ordonna Elena.


Les hommes s'abaissèrent totalement ne laissant que leurs fesses en l'air. Elena se mit alors rapidement à leur planter tour à tour sa lame, répétant violemment son geste à plusieurs reprises puis réactiva son mécanisme lorsqu'elle plongea sa lame dans leurs parties génitales.


— J'adore ta façon de prendre. Ricanais-je en m'approchant.


J'observais les dégâts, relevant le visage vers Elena avec un grand sourire.


— Putain je suis vraiment fan.


Elle ricana tout en essuyant légèrement le sang sur son visage puis me tendit sa lame.


— Je t'en laisse un pour essayer. Me sourit Elena. Moi, je vais jouer avec autre chose.

— Merci Madame. Souriais-je. Je vais tester ça alors.


J'attrapais sa lame, la rangeant dans mon dos puis je me dirigeais vers Nino, ôtant ma veste et mon haut afin de lui tendre. Il ricana en attrapant les deux, secouant la tête.



— Tu pourras quand même jouer un peu au moins aujourd'hui. Ricana t-il

— Grave.


Je repartis vers le tas, choisissant un mec et je me tournais vers Elena.


— Je peux prendre celui-là ?

— Tu prends celui qui te plait. Autant choisir ton jouet pour tester la lame. Ricana Elena. Ils n'ont pas beaucoup d'importance ceux-là. Fais-toi plaisir. Me sourit Elena en se rapprochant du tas.

— Parfait. Viens là chéri, on va jouer. Lançais-je en attrapant le mec par les cheveux.



Je le trainais plus loin, le laissant tomber au sol alors que j'attrapais une de mes lames, jouant avec en tournant autour du mec. Je me décidais finalement par découper ses vêtements, me reculant quand j'eus terminé afin de m'allumer une cigarette.


— D'abord on va faire connaissance. Lui expliquais-je. Ensuite je te montrerais comment je sais faire crier. Enfin, parfois je m'emballe alors je risque de te faire crier très vite. Ça dépend de ton endurance quoi... Terminais-je en haussant les épaules.


J'approchais ma lame de son corps, levant les yeux au ciel en le voyant trembler. Apparemment celui-là allait crier très vite. Je le fis tomber au sol, l'immobilisant en me demandant par quoi j'allais commencer, me décidant pour les bras en laissant ma lame venir découper sa peau alors qu'il se mettait à hurler aussi vite.


— Ouais je sais, je fais un effet dingue désolé. Mais si tu crie déjà alors que je viens juste de commencer, ça va vite m'énerver tu sais.



Je terminais de découper la peau de ses bras, descendant ensuite sur le torse avant de m'attaquer à ses jambes. Je pris le temps de lécher mes doigts en me relevant, le faisant se retourner sur le ventre en même temps, rangeant finalement ma lame pour sortir le jouet d'Elena. Je coinçais sa première jambe, venant enfoncer la lame juste au dessus de sa cheville, enclenchant le mécanisme en observant attentivement. Je passais sur la deuxième jambes, venant la placer plus haut sur le mollet, répétant le même schéma et je m'assis finalement sur ses jambes, jouant avec la lame tout en observant le fessier du mec.


Je découpais finalement le restant de tissus, me mordant la lèvre en penchant la tête.


— Pardon mais je dois résoudre la question essentielle que je me pose.


J'écartais ses fesses en me redressant, venant enfoncer la lame à l'intérieur d'un coup sec, puis je me penchais à son oreille.


— Attention chéri, ça va vraiment piquer.


Je me rassis sur ses jambes, activant le mécanisme avant de me mettre à rire.


— Putain je suis vraiment trop fan. Décidais-je en me redressant, nettoyant la lame sur mon pantalon.

— Qu'est ce que t'as fait ? Lança Nino.

— Je lui ai pété le cul. Ricanais-je


Je m'avançais vers Elena, penchant la tête en observant ses jouets.


— Beau boulot.

— Maintenant le final. Me sourit Elena. Tu pars de la droite et je pars de la gauche et on compare nos créations ?

— Ok. Ricanais-je. Je vais jouer avec mes lames alors.



Je sortis deux lames, en prenant une dans chaque main en me dirigeant vers la droite. M'arrêtant devant le premier jouet épinglé en lui souriant, me mettant aussi vite au travail en sifflotant. Enchaînant sur la deuxième quand le premier me claqua dans les doigts, et je veillais à ce qu'elle tienne un peu plus en soignant mon découpage. Me reculant pour observer l'effet dentelle avant de passer au suivant, m'accroupissant pour commencer par ses jambes, découpant sa chair afin de laisser que l'os de chaque côté.


Je continuais de jouer, rejoignant finalement Elena sur le dernier.


— Tu prends le bas ou le haut ? Sourit Elena.

— Le bas. Ricanais-je


Je léchais mes lames en m'accroupissant, commençant à jouer aussi vite. Je pris mon temps pour la découper, veillant aux détails. Quand j'eus terminé, je me reculais, allant m'allumer un mélange en me léchant les doigts, rangeant mes lames après les avoir essuyés. Elena me rejoignit quelques minutes plus tard, observant l'œuvre avec moi.


— J'aime beaucoup ce que tu en as fais. Sourit Elena.

— Très joli boulot aussi. Ricanais-je.

— Bon va falloir nettoyer maintenant. En plus ça m'a donné faim tout ça.

— T'as toujours faim. Riais-je

— J'avoue. Ria Elena. Merci pour la surprise.

— De rien. Toujours un plaisir. Souriais-je.


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