Chapitre 46. Le goût du sang


* Point de vue Aaron*



— Bonjour bébé...


J'attrapais aussi vite Arno, l'embrassant dans le cou en laissant mes mains caresser son corps. Aujourd'hui nous devions faire le tour des gangs avec Nino et la Cosa afin de présenter la demoiselle. Longue journée en perspective donc, et surtout une journée sans entrainement. Arno en profitait donc pour partir tôt dans la matinée afin de passer la journée à L.A.


— Il est quelle heure ? Soufflais-je

— 4h. Je vais pas tarder à... Partir. Bordel bé'

— Je peux pas te laisser partir comme ça. Souriais-je.


Après donc un réveil très agréable avec Arno, qui avait finis par aller prendre son vol en partant à 6h. J'avais pris le temps de me prendre un café et une douche, descendant à la salle de sport. J'avais un peu de temps devant moi et ça ne serait pas de refus.


Je remontais à mon appartement, reprenant une douche afin de me préparer pour nos visites. Je pris le temps de m'armer au cas où, puis je me coiffais, avalant un petit déjeuner avant de ressortir de l'appartement. J'envoyais un message à Nino afin de le prévenir que je descendais voir les mecs, le laissant nous rejoindre quand il sera l'heure. Nous devions partir aux alentours de 8h40, le premier rendez vous se situant à un peu moins de vingt minutes de route.


— Tu sors jouer sans nous ? 


Je me retournais, ricanant en allant saluer Jarod et Santana.


— Qu'est ce que vous foutez là ?

— On a profité du vol Aller venant de L.A pour venir, juste le temps de faire un somme et on est là. Naëlle s'est dit que ça te rassurerait de nous avoir sous la main.

— Clairement, on serait mal s'il arrivait une couille pendant la visite. Confirmais-je en m'allumant une cigarette. Merci les mecs.



Je leurs montrais le plan de la journée, leurs expliquant le déroulé puis je les laissais se diriger vers les huit mecs qui nous accompagnaient. Je tournais la tête, m'allumant une cigarette tout en me dirigeant vers le groupe.



— Bonjour. Souriais-je

— Bonjour Aaron. Sourit Elena.

— On a du renfort ? Ricana Nino.

— Yep, ils sont arrivés par l'avion pour Arno tôt ce matin du coup. On est bon ?

— Carlos ? Lança Elena en se tournant vers lui.

— J'ai mes bébés. On peut y aller.

— Alors, c'est partie. Sourit Elena en se mettant en route vers les voitures.

— Toujours sortir couvert. Ricanais-je en me dirigeant vers la voiture.

— Oui. Toujours protéger ses arrières. Ricana Carlos.

— Tu veux pas plutôt prendre les choses en mains et te foutre au volant au lieu de dire des conneries ? Ria Nino.

— Moi qui adore prendre les choses en mains. Ricanais-je en montant dans la voiture.



On se mit en route dans la foulée, nous rendant directement au premier rendez-vous. Les présentations auprès des gros gangs du côté de New-York que nous faisions au matin se déroulèrent sans souci.


On ne pouvait pas dire en même temps que la dernière patronne qu'ils connaissent ne les faisaient pas déjà flipper. Si en plus c'était nous qui venions présenter la patronne de la Cosa Nostra...


On revint un peu après 12h, laissant les gars aller manger alors qu'on remontait à l'appartement, Nino décidant de faire manger pour tout le monde. Question d'habitude pour lui vu qu'il était habitué à cuisiner pour beaucoup de monde depuis très longtemps. Je le laissais tranquille dans la cuisine, allant me fumer un mélange en squattant son hamac, papouillant Nix tout en fumant.


Je relevais le regard au bout d'un moment, tendant un de mes mélanges à Nino qui me remercia en l'allumant. S'asseyant en fumant avant de se mettre à ricaner.


— Elle est amoureuse de toi dis donc.

— Elle adore mes doigts de fée. Ricanais-je en grattouillant son chat

— Tu t'es levé à quel heure au final ?

— Levé ? 6h.

— Ok. Ria Nino. Réveillé depuis ?

— 4h. J'ai retardé Monsieur j'avoue. Riais-je. Premier rendez-vous c'est Santa Sangre ?

— Ouais. Soupira Nino. À la putain de villa des Herrero...

— Magnifique... Marmonnais-je.

— Ça va aller ?

— Ouais ouais. J'essayerais de pas m'énerver.


Nino hocha la tête, finissant de fumer son mélange puis on rentra dans l'appartement, passant à table. Dégustant le repas de Nino tout en parlant de tout et de rien. Pendant le café, Jarod en profita pour demander où se déroulait la visite au Santa Sangre.



— Villa des Herrero. Répondis Nino.

— Oh. Bon bah au moins on connaît la route...


Je bus mon café, me levant dès que je l'eus fini.


— Je vous attends en bas, je vais fumer. Merci pour le repas mec.



Je sortis de l'appartement en récupérant mon arme, la rangeant dans l'ascenseur en descendant au sous sol afin de rejoindre la voiture. Je soufflais en m'étirant, faisant craquer ma nuque. J'avais beau le savoir, le principe que cette connasse avait décidé d'habiter dans la villa de Logan après tout ce qui c'était passé, j'arrivais décidément pas à l'avaler. L'ensemble même du schéma était gerbant de connerie de la part de cette nana et si elle faisait pas un aussi bon taff dans le gang, j'aurais pas dit non pour m'en occuper moi-même.


Je marchais de long en large en fumant, finissant par attraper une de mes lames pour jouer avec tout en marchant.


— Ça fait plus de cinq minutes que je te vois tourner. Qu'est ce qui t'arrive ?


Je me tournais vers Cole qui arrivait tranquillement, s'allumant une cigarette avant de pencher la tête.


— Rendez-vous à la villa c'est ça ?

— Ouais. Grognais-je

— Câlin ?

— Tu déteste les câlins abruti. Ricanais-je


Il m'attrapa par le cou, me serrant contre lui avant de me relâcher, me tendant un papier que j'attrapais. Je le dépliais, lisant l'adresse puis je relevais mon regard vers Cole.


— Naëlle vient de m'appeler, si le rendez-vous se passe à la villa, elle sait que ce soir Malvina sera présente là-bas pour des combats clandestins. Donc elle autorise que vous passiez jouer.

— Putain ce que j'aime cette femme. Gémis-je


Cole ricana, m'embrassant le front puis retourna vers l'ascenseur l'air de rien. Je m'appuyais contre la voiture, fumant tout en jouant avec ma lame en attendant le reste du groupe. Les hommes arrivèrent dix minutes plus tard, le restant descendant cinq minutes après.


Je relevais le regard en continuant de jouer avec ma lame, croisant le regard de Nino qui s'approcha aussi vite, ouvrant ma veste pour en sortir mon bout de papier. Il le déplia, le lisant avant de me regarder.


— Ok, longue journée pour moi demain. Ricana Nino en repliant le papier. Si c'est la patronne qui le dit, ça me va. Ma belle, le rendez-vous reste entre la Cosa Nostra et le Santa Sangre, tu penses pouvoir tenir juste pour le côté business ?

— Juste pour le côté business ? Pouvoir tenir ? Releva Elena en levant un sourcil, le visage neutre, tourné vers Nino. Soit plus clair dans ta question mon dragon.


Nino montra le bout de papier plié, et Santana l'attrapa dans la foulée afin de le lire.


— Bordel elle m'énerve quand elle fait ça. Je me fais toujours avoir. Grogna Santana.

— Cherche pas, tu pourras jamais battre son sens de l'anticipation mec. Ria Jarod.

— Le papier qui fait grogner Santana, c'est un mot de la part de Naëlle. Expliqua Nino en récupérant le bout de papier pour le remettre dans ma poche. Elle a dû avoir Cole plus tôt au téléphone et elle a donné l'endroit où se trouvera Malvina ce soir. En gros, l'affront est de trop et ce soir on va faire un tour aux combats clandestins nous aussi.

— Le Santa Sangre change de chef demain quoi. Compléta Jarod.

— Ne soyons pas en retard. Sourit Elena avant d'attraper le bouc de Nino pour l'embrasser lentement. Je n'aime pas arriver en retard.

— En route alors Mademoiselle Castello. Répondit Nino en lui ouvrant la portière.



On monta dans la voiture, et je me mis en route aussi vite, gardant les lèvres closes tout en prenant la route. Je me crispais en arrivant devant la grille de la Villa, observant d'un œil glacial les gardes ouvrir la grille. On remonta l'allée et je descendis de voiture, m'allumant une cigarette aussi vite. Je fis le tour de la voiture, fourrant mon autre main dans ma poche en dévisageant Malvina qui arrivait avec des hommes du Santa Sangre.



— Mademoiselle Pacheco. La saluais-je d'une voix froide.

— Monsieur. Me répondit Malvina en se retenant visiblement de reculer.


Je me tournais vers Nino, le laissant ouvrir la porte alors que ma main s'emparait déjà d'une de mes lames dans ma poche.


— Mademoiselle Castello, c'est bon. Indiqua Nino


Elena sortit tranquillement de la voiture, souriant à Nino pour le remercier puis attendit que Carlos en sorte aussi, se plaçant devant Elena. Carlos s'avança jusqu'à moi, et je reposais mon regard sur le Santa Sangre.


— Malvina Pacheco, dirigeante du Santa Sangre, voici la nouvelle patronne de la Cosa Nostra. À partir de maintenant, elle sera votre intercolutrice pour tout ce qui touche à la Cosa Nostra. Mademoiselle Castello, voici le Santa Sangre. Terminais-je en me tournant vers Elena.

— Enchanté de vous connaitre. La salua poliment Malvina

— Bonjour. J'imagine ké vous né savé pas parlé Sicilien. Jé vé donc faire l'éffort de parlé votre langue. Répondit Elena d'une voix neutre.

— Si c'est un peu trop compliqué pour mademoiselle Castello, je vous traduirais. Ajouta Carlos en regardant Malvina.

— J'avoue ne pas savoir parler sicilien. Grimaça Malvina.


Je vis l'un des mecs soupirait lourdement derrière elle puis il s'approcha.


Bonjour Madame. Pardon pour l'affront. Je m'occuperais de traduire pour elle. Indiqua l'homme en sicilien tout en se penchant respectueusement devant Elena. Je ne voudrais pas qu'elle entache dès le départ nos relations avec vous.

— C'est très aimable à vous. Sourit Cordialement Elena. Monsieur ?

Rivera Gino, Madame. Répondit l'homme en se redressant.

Et bien. Enchantée Monsieur Rivera. C'est un plaisir de vous rencontrer. Lui sourit sincèrement Elena.

— Remercie ton homme. Grinçais-je. Il vient de sauver le cul de ton gang. Tu attends qu'il neige pour continuer ou même ça tu connais pas ?


Malvina sursauta, s'excusant aussi vite avant de nous inviter à la suivre.


Pars ici s'il vous plait. Invita l'homme auprès d'Elena et de Carlos

— Merci Gino. On est pas aidé là... Soupirais-je.


J'observais Santana et Jarod suivre Malvina et je fis signe à Carlos qu'ils pouvaient y aller.


Carlos acquiesça de la tête puis accompagna Elena qui suivit alors Malvina. Elle sembla hésiter entre le bureau et le salon, Gino tranchant son hésitation en marmonnant en installant tout le monde dans le salon. Je m'allumais un mélange, me frottant les tempes nerveusement.


— Que puis-je vous offrir à boire ? Demanda Malvina.


Gino traduisit et je m'approchais d'un des mecs l'air de rien.


— Son bureau, il est où ? Demandais-je


L'homme me fit signe de le suivre, s'assurant que la dame ne nous voyait pas, me conduisant à travers les couloirs avant de m'ouvrir une porte, restant à la porte en grimaçant.


— Tu te fous de ma gueule là ? SON putain de bureau est là ?



Il hocha la tête et j'inspirais un grand coup, secouant finalement la tête avant de taper dans le mur. Je fis demi-tour aussi vite, débarquant dans le salon.


— Gino tu prends le relais pour la Cosa Nostra. Ordonnais-je. Pacheco tu me suis. Pardon Mademoiselle Castello et Monsieur McKinnon, je vous change d'interlocuteur. En même temps, vu le contexte magnifique, c'est le mieux. Terminais-je en Sicilien



Je repartis du Salon, entendant l'abruti me suivre aussi vite en s'excusant. Je m'arrêtais devant la porte du bureau, lui faisant signe d'entrer.


— C'est ton bureau ? Demandais-je en regardant autour de moi.

— Oui en effet, vu qu'il y avait déjà tout d'installé...

— Ok. Tu dors où ? Tu peux me montrer ?


Elle hocha la tête, ressortant du couloir et je la suivis, tout en fumant, inspirant profondément alors que Santana me suivait. Malvina continua sur l'étage, et je retins un rire nerveux en voyant la porte où elle s'arrêtait. J'entrais dans la chambre, observant avec attention.


— Santana, embarque là vite sinon je vais vraiment pas tenir. Lâchais-je.


Santana l'assomma aussi vite, l'attrapant pour la mettre sur son épaule en sifflotant la marche funèbre.



J'observais la chambre en hallucinant totalement, reconnaissant chaque chose depuis mon entrée dans la Villa. Rien, absolument rien n'avait bougé. Elle ne se contentait pas de vivre dans la Villa qui avait appartenu à Logan, elle avait tout laissé en l'état. La décoration, les meubles, le lit. Tout. Même sa putain de photo dans sa chambre.


— Ça va Monsieur ?

— C'est infâme putain. Juste... Infâme. Comment vous avez pus la laisser faire ça.



Je ressortis aussi vite de la chambre, redescendant puis je me dirigeais dehors, m'allumant un mélange en sortant mon téléphone.


— Oui Sweetie ?

— Elle a rien touché.

— Pardon ?

— Malvina.. Elle ne vit pas juste dans la Villa. Tout est identique.... Rien n'a bougé depuis Logan.



Elle lâcha une salve d'insulte en Russes, soufflant longuement ensuite.



— Pardon sweetie. Je suis vraiment désolé, je savais pas qu'elle était conne à ce point là. Vraiment.

— Tu peux pas prévoir la folie des gens non plus. Soupirais-je en m'asseyant. On peut pas laisser ce bâtiment Naëlle, vraiment... Ça se reproduira sinon...

— Je vais voir avec le FBI et faire raser ça oui.

— Merci.

— De rien sweetie. Encore désolé, bisous.

— Bisous ma beauté.



Je raccrochais en soupirant, me frottant le visage en m'allumant un mélange.


— Hey beau cul. Tu fais tourner. Sourit Carlos en tendant la main vers le mélange.


Je ricanais en lui tendant le mélange, me levant en apercevant tout le monde. Carlos prit une grande bouffée et lui rendit le mélange.


— Merci. Fallait au moins ça. Lança Carlos avant de retourner voir Elena.



Je rejoignis le groupe, saluant les mecs du Santa Sangre avant de me diriger vers la voiture, montant directement dedans pour prendre le volant. Je démarrais dès que tout le monde fut à bord, quittant la Villa aussi vite pour nous conduire au dernier rendez vous que nous avions.


Le rendez-vous se passa heureusement bien mieux et l'on reprit la route pour l'immeuble en fin d'après-midi. Lorsqu'on arriva, je descendis de voiture, Santana venant me voir aussi vite.


— Stocke ça au sous-sol jusqu'à ce soir. On s'en occupera à l'arène.


Je me dirigeais directement vers le sous-sol, entrant dans l'une des pièces où je stockais mes jouets, ôtant ma chemise avant de m'étirer. Je me tournais ensuite vers l'homme, le voyant tenter de reculer avec ses chaines alors que je m'avançais vers lui en faisant craquer ma nuque. Je lançais aussi vite le premier en hurlant de colère, laissant couler ma rage.


Je finis par m'arrêter au bout d'un moment, posant mon regard sur le tas difforme de chair et de sang se trouvant devant moi, tentant de reprendre une respiration plus calme.

Je me levais finalement, attrapant mon haut puis je sortis de la salle, reprenant l'ascenseur afin de descendre à la salle de sport. Je posais mon haut dans un coin, me dirigeant vers les sacs de frappe, me remettant à taper aussi vite dedans.


Je sentis mon portable vibrer et je finis par m'arrêter, sortant mon téléphone de ma poche afin de vérifier l'appelant. Je refusais l'appel, lançant mon téléphone avant de me remettre à frapper. Je finis par m'arrêter, passant ma main dans mes cheveux avant de fouiller dans mes poches, sortant ma boite pour me sortir un mélange que je m'allumais aussi vite, grimaçant en regardant l'état de mes poings.


— Chier je vais me faire engueuler encore. Marmonnais-je.


Je me laissais tomber au sol, soufflant longuement en m'allongeant, tournant finalement la tête en haussant un sourcil.



— Sérieux mec ?

— On se détend comme on peut. Ricana Carlos en se relevant. Bon ça devrait être bientôt l'heure de partir. Ajouta-t-il en s'époussetant. Oh fait, merci pour le spectacle, ton cul a vraiment le don de me calmer. Ricana Carlos en repartant de la salle.

— Au moins t'es détendu. Soufflais-je en laissant ma tête retomber sur le sol.

— Jusqu'à ce soir beau cul. Jusqu'à ce soir. Ria Carlos dans le couloir.



Je me remis à fumer, essayant de reprendre un minimum mon calme tout en fixant le plafond, restant allongé. Je ne sais combien de temps plus tard j'entendis marcher, mais je gardais mon regard sur le plafond, décidant d'ignorer la personne.


— Putain blondinette... C'est quoi cet état.


Je tournais mon regard vers Nino et il s'agenouilla devant moi.


— T'es dans un sacré état là. Souffla t-il. Vas à la douche mec, on va pas tarder.

— Ok.


Je me redressais, soufflant alors qu'il allait chercher mon haut, m'accompagnant jusqu'à mon appartement. J'allais me doucher et me changer, ressortant peu de temps après de ma chambre. Je vis le regard de Nino se poser sur mes mains, ses sourcils se haussant.


— Mec.. Sérieux ?

— Ouais. Désolé.


Il secoua la tête en soupirant, envoyant un message tout en m'entrainant vers l'appartement d'Elena, toquant avant d'entrer.


— Merde Aaron tes mains ! s'exclama Elena en s'approchant de moi.


Elle prit une de mes mains dans la sienne, la levant pour la regarder puis alla dans sa salle de bain.


— Pose toi sur le canapé. J'arrive.



J'allais m'asseoir en soupirant, me retenant de dire que c'était rien vu le regard de Nino.


Elena revint rapidement, s'agenouillant en face de moi et commença à me nettoyer les mains, se penchant ensuite vers sa malle et ressortit une crème.



— Préparation spéciale. Sourit Elena tout en l'appliquant sur mes poings. Ne me demande pas ce que c'est, je sais juste que ça répare très vite.

— Merci Elena, mais tu sais que...

— Finis ta phrase et je t'explose. Grogna Nino.

— Tu devrais voir l'état du mec de la salle 8... Lâchais-je



Carlos se mit à ricaner et s'approcha du canapé, baissant la tête pour regarder les poings d'Aaron.


— Je suis pas sûr qu'il ressemble à quelque chose à l'heure qu'il est, ton mec de la salle 8. Ria Carlos.

— Un mélange assez confus je dirais... Pas très présentable mais parfait pour les chiens de la patronne...

— Hm. Sympa. J'aurais su... Ricana Carlos avant de repartir de quelques pas.



Je regardais mes mains, remerciant Elena alors qu'on toquait à la porte.


— C'est Santana et Jarod, on peut y aller. Prévins Nino.

— Alors, allons-y... Sourit Elena.



On sortit de l'appartement et je m'allumais un mélange, suivant tout le monde jusqu'au garage.


— Tu montes avec moi Aaron, les proprio sont prévenus qu'on vient de toute façon. M'informa Santana. Jarod va conduire l'autre voiture.



Je hochais la tête, suivant Santana alors que deux mecs apportaient Malvina pour la foutre dans le coffre.


— Bien, en route. Lança Nino.



Je montais en voiture, fumant tout le long du trajet qui dura une bonne demi-heure, arrivant finalement devant un entrepôt. Je descendis de voiture, m'allumant un autre mélange en observant les alentours, me dirigeant finalement vers le coffre afin de l'ouvrir. J'attrapais Malvina par les cheveux, la tirant en me dirigeant vers l'entrée de l'entrepôt, les gardes devant s'écartant aussi vite. Je ne calculais même pas la foule, la traversant afin d'entrer dans l'arène, observant la porte se fermer avant que je ne me remette en marche, lâchant Malvina tout en me dirigeant vers les deux « combattants » en faisant craquer ma nuque.


— Combat terminé. Annonçais-je en sortant ma lame. 


Je tranchais les deux gorges aussi vite, les laissant se vider de leurs sangs alors que je tournais le regard vers la foule autour de moi. J'ôtais mon haut, m'étirant en défiant la foule du regard d'intervenir.


— Bien, puisqu'on se comprends. Commençais-je d'une voix forte. La femme que vous voyez est Malvina Pacheco. Jusqu'à cette après-midi, elle dirigeait le Santa Sangre depuis quelques mois. La demoiselle que vous voyait là, a décidé depuis son investiture de s'installer dans l'ancienne Villa des Herrero. Elle a même poussé la chose au point de tout garder en l'état, dormant dans le lit de Logan Herrero. Beaucoup de gangs nous ont rencontré aujourd'hui afin de vous présenter la nouvelle patronne de la Cosa Nostra. Pour eux comme pour nous, il y a des règles très simple à respecter. Règle qu'a piétiné avec joie la demoiselle devant vous. Pour ce qui concerne le cas de la Villa, nous regardons actuellement afin que cela ne se reproduise plus et que les familles puissent venir se recueillir. Pour ce qui concerne Malvina Pacheco et ses affronts, les Dragons laisse la représentante de la Cosa s'en charger. Mademoiselle Castello ?



Je tournais le regard vers Elena, l'invitant à entrer dans l'arène. Elle retira sa veste et alla tranquillement le rejoindre, ouvrant d'abord la porte de l'arène puis entra avant de la refermer. Elle s'avança ensuite vers moi, tournant le regard tout autour de l'arène, laissant un visage froid s'afficher.


— Je te la laisse. Soufflais-je avant de me diriger vers la sortie de l'arène.


Je m'allumais un mélange, attrapant ma lame pour jouer avec tout en fixant l'arène.



— Je n'ai jamais combattue contre une morte auparavant. Ça va être une première. J'ai pas l'air comme ça Mademoiselle Pacheco, mais je suis toute excitée à l'idée de finir notre conversation.


Malvina se contenta de se redresser, crachant sur le sol.


— Oh. Je vais pouvoir ajouter, « très élégante » à votre Cv. Je comprends beaucoup mieux pourquoi Nino n'a jamais été tenté par votre grande classe. C'est vraiment dommage pour vous, il est si doué au lit. Sourit Elena avant de se mordre la lèvre.

— Fallait me le dire que t'aimais les connasses Chéri. Ricana Malvina en tournant la tête vers Nino.

— Il aime surtout les femmes, et vu comment t'es foutu ma pauvre, il aurait du mal à savoir où mettre ses mains et c'est vraiment dommage... Sourit Elena. Il a un talent et une endurance folle, et je te parle pas du reste.



Elena commença à tourner autour de Malvina, le sourire carnassier aux lèvres, ne la quittant pas du regard tout en observant scrupuleusement ses positions.



— Non, vraiment je ne vois pas comment, il aurait pu avoir faim avec toi. Tu n'es même respectée par ton propre clan et tu craches sans état d'âme sur tout ce qu'a construit ton père. Il aurait surement honte...


Malvina ricana, se passant une main dans les cheveux.


— Pourquoi il aurait honte ? C'est lui qui a nommé Logan. Et j'ai adoré baiser avec d'ailleurs. Je voulais juste comparer avec Nino l'indomptable moi. Je vois pas le problème avec sa villa, j'en suis totalement fan.


J'accélérais le mouvement de ma lame, sentant chacun de mes muscles se tendre alors que je résistais à l'envie d'intervenir. Nino appuya son bras sur mon épaule, se mettant à pianoter sur mon torse et je me focalisais sur son mouvement pour distraire mon cerveau.


Elena n'attendit pas la première attaque de son adversaire et se jeta vers elle rapidement lançant son poing violemment sur son visage, la faisant tomber au sol, puis profita de sa position pour relever son genou, redescendant brutalement son pied sur la jambe de Malvina, lui brisant aussi vite.


— Tu n'as aucun respect pour toute ses familles. Lança Elena en quittant son sourire, le regard plus noir alors que ses pupilles continuaient à se dilater.


Carlos se gratta alors l'arrière de sa nuque.


— Putain. Là ça va chier.

— Ouais. Confirma Nino en soupirant. Mais au moins tout le monde voit à quoi s'en tenir avec elle.



Elena se mit à tourner à nouveau autour de Malvina qui s'était relevé. La fixant tel un prédateur guettant l'instant pour saisir sa proie. Au bout de quelques secondes, un sourire carnassier s'étira sur son visage, repérant la difficulté qu'avait Malvina à maintenir une position de combat viable. Malvina tenta de frapper Elena au visage et rapidement, elle lui donna l'occasion de lui saisir le bras, le faisant percuter son genou pour le briser au niveau du coude. Elle se jeta ensuite plus violemment sur Malvina, enchainant ses poings jusqu'à la faire retomber, laissant brutalement son pied dans sa tête.


— Elena... Commença à intervenir Carlos.


Elena garda son regard sur le corps sans vie de Malvina, tendant son doigt sur le côté en direction de Carlos, lui signalant de se taire. Elle posa ensuite un genou à terre puis prit l'autre bras de Malvina et le brisa tout comme l'autre, se redressant avant d'aller briser la deuxième jambe. Elle finit par s'assoir à califourchon sur elle et commença à la marteler de coups de poing au visage, accélérant ses frappes et la force des coups au fur et à mesure, broyant littéralement chaque cartilage qui croisait ses poings.



— Faut que j'y aille ou elle va se calmer seule ? Souffla Nino

— Putain... Non. j'y vais. Souffla Carlos en se dirigeant vers l'arène.

— Pourquoi ? Elle va faire quoi ? Me taper ? Ricana Nino en dépassant Carlos. Ça tombe bien, j'ai vraiment un faible pour les femmes sauvages moi.



Nino entra dans l'arène, ôtant son haut avant de s'avancer vers l'endroit où se trouvait Elena, observant Elena en faisant craquer sa nuque.


— Tu veux pas plutôt taper sur quelque chose qui va te répondre ?



Elena stoppa ses frappes, tournant lentement sa tête vers Nino puis se redressa doucement avant de s'avancer tel un félin tout en fixant Nino.


— Outch, pardon mais t'es bandante là. Bien. Jouons à un jeu. Si tu parviens à me mettre K.O, je ferais tout ce que tu me diras pendant deux jours et deux nuits. Enfin, si t'en es capable. Provoqua Nino dans un grand sourire.


Je m'allumais un mélange, en tendant un à Carlos.


— Respire. T'as jamais vu notre patronne se battre toi ça se voit. Soufflais-je entre deux bouffées.

— Merci. Répondit Carlos en mettant rapidement le mélange à sa bouche. Non, je n'ai vu qu'elle et c'est très rare. J'imagine que vous savez ce que vous faites.

— Je connais une façon de le foutre K.O, et c'est une technique japonaise. Sinon une seringue à... Ah non ça fonctionne plus ça. Et... 24h de combats. On a de la marge.



Elena recommença à tourner autour de sa proie, l'observant attentivement tout en faisant craquer sa nuque de chaque côté. Puis abaissa son visage, se comportant totalement comme un félin puis s'élança sur Nino, lança rapidement ses poings, continuant de se déplacer sans s'arrêter, l'attaquant de tous les côtés.


— Allons ma belle, tu peux faire mieux que ça quand même

— Il s'amuse comme un gosse ce con. Soupirais-je

— C'est déjà ça. Répondit Carlos en continuant de tirer sur le mélange.

— Dis donc c'est que t'es tendu... Ricanais-je

— Moques-toi. Enfoiré. Ricana Carlos



J'observais le combat tout en fumant, devinant que Nino se retenait au maximum. Elena avait beau être rapide et enregistrer vite les combinaisons de coups, Nino se maintenait clairement à son niveau le plus bas pour ne pas la blesser.


Je vis Nino augmenter sa vitesse de frappe, bloquant ensuite la demoiselle au sol et je soupirais en me frottant les yeux.


— Tu vois. Elle est calmée. Il est excité, mais elle est calmée. Marmonnais-je à Carlos

— Faut les rentrer maintenant. Lança Carlos en se grattant la tête.

— T'inquiète. Il va gérer ça.



Je m'avançais vers Jarod qui me faisait signe, me penchant alors qu'il voulait me parler à l'oreille. Il m'expliqua qu'ils avaient encore dans deux voiture les derniers amants de Malvina, membre du Santa Sangre donné par Gino. Les hommes en question logeaient eux aussi à la Villa. Je me redressais, le regardant avant de poser mon regard sur l'arène. Nino était en train de sortir avec Elena, et je reposais aussi vite mon regard sur Jarod.


— Dis leurs de m'amener ça dans l'arène. Demandais-je.


Jarod hocha la tête, faisant signes aux mecs et je me dirigeais vers l'entrée de l'arène, laissant sortir Nino et Elena avant d'y entrer à mon tour, m'avançant tranquillement dans l'arène en échauffant mes muscles. J'observais du coin de l'œil Gino et d'autre mecs du Santa Sangre amener cinq mecs devant moi et un sourire carnassier s'étira sur mes lèvres.


— Merci Messieurs. Je vous laisse ressortir. Lançais-je en m'approchant des cinq mecs.


Je m'approchais des mecs, sortant ma lame en passant derrière eux, coupant leurs liens avant de lancer ma lame dans un coin, continuant de tourner autour d'eux en lançant mes autres lames dans différents coins de l'arène.


— On va jouer à un jeu. Cinq contre un, et je vous laisse mes lames. Gagnez le combat, et vous en sortez gracié. Attention, le jeu commence au Gong.



Je m'éloignais, continuant d'échauffer chacun de mes muscles alors que je les entendais se précipiter pour récupérer mes lames. Je me tournais finalement, me mettant en position, sifflotant l'hymne des dragons alors que mon regard les détaillait un par un.


Le gong retentit finalement et je me mis à chantonner aussi vite, les laissant s'approcher. L'un d'eux porta ses couilles plus vite, s'élançant vers moi et je ne bougeais pas d'un pouce, me contentant d'attraper son bras en le tirant vers moi, lui enfonçant mon poing dans le visage à pleine puissance. Je le laissais retomber au sol, m'avançant tout en marchant sur lui, finissant par enfoncer mon pied, après avoir pris de l'élan, dans sa boite crânienne.


— Voyons les mecs, si vous venez pas... Je vais devoir venir.


Je me mis en mouvement aussi vite, continuant de chantonner tout en attrapant la trachée de l'un, enfonçant mon genou dans son plexus en sautant, l'accompagnant au sol en tirant violemment sa trachée. Je me redressais aussi vite, un grand sourire sur les lèvres alors que les trois me faisait face.


— Allez, faites moi plaisir, débattez vous un peu. Sinon je m'ennuie, et personne aime quand je m'ennuie.


Je posais mon regard sur ma main, suçant lentement le sang dessus tout en me déplaçant, tournant autour des trois. Je laissais retomber ma main, modifiant ma posture en souriant.


— Bordel, je me demande si vous avez aussi bon goût que votre pote. Gémis-je avant de m'élancer.


Je m'emparais de la lame du premier mec qui tomba devant moi, commençant à les taillader tout en les esquivant. Me reculant en ricanant, passant lentement ma langue sur ma lame en gémissant.


— Un goût de trop peu ça. Soufflais-je avant de m'élancer de nouveau.



Je continuais de taillader à tout va les trois, m'amusant à les laisser se débattre et tenter de me toucher, prenant le temps de goûter leurs sangs alors que je recouvrais leurs corps de mes coups de lames, finissant par les voir un par un tomber au sol. Je pris le temps de continuer de jouer avec chacun, prenant le temps qu'il fallait pour goûter leurs sangs avant de me relever, la respiration saccadée, observant avec attention autour de moi. Je me dirigeais aussi vite vers le premier que j'avais touché, le voyant reprendre ses esprits.


Je m'arrêtais devant lui, me penchant en souriant.


— Oh c'est trop bien que tu sois encore en vie. Je t'ai pas goûté toi.



Je laissais ma lame glisser sous ses vêtements, donnant de grands coups pour les défaire, finissant par me reculer en ricanant alors que le mec tentait de se relever. Je fis lentement le tour sans le lâcher des yeux, me penchant une fois que j'étais derrière lui, attrapant sa gorge de ma main de libre, laissant ma lame courir sur son torse alors que je plaquais mes lèvres contre son oreille.


— Tu peux me faire plaisir et me faire entendre l'effet que je te fait dis moi ? Gémis-je.



Je commençais à tailler sa peau, la découpant par morceau, son hurlement de douleur s'élevant aussi vite. Une fois que je terminais son torse je relâchais ma prise, le laissant s'appuyer sur ses bras pour ne pas s'écrouler.


— J'adore cette position, comment t'as deviné ? Ricanais-je tout en jouant avec ma lame.



Je léchais ma lame, l'attrapant finalement par les cheveux en plantant ma lame dans son dos, la descendant lentement le long de son dos, descendant sur ses fesses, revenant sur le haut de son dos afin de faire la même manœuvre de l'autre côté de son dos. Je relevais ma lame, la léchant de nouveau avant de remettre ma lame dans son dos, prenant le temps de bien découper la chair. J'ôtais finalement la chair dans son dos, me redressant afin de la jeter plus loin, le faisant se retourner afin de m'asseoir sur lui. Je me penchais dans son cou, venant tailler sa jugulaire avant d'y poser mes lèvres, me redressant en me léchant les lèvres quand je fus rassasié. Je pris le temps de ramasser mes lames, les rangeant à leurs places puis je me ramassais mon haut, me dirigeant vers la sortie de l'arène, m'allumant un mélange.


Je sortis directement de l'entrepôt, étirant mes muscles en inspirant l'air frais.


— Bon bah vu ton état... Tu montes à l'arrière. Ricana Santana en arrivant vers moi.


Je hochais la tête, me léchant les doigts tout en fumant, puis je me dirigeais vers la voiture, m'appuyant contre elle en fumant, attendant les autres.

Je tournais le regard pour observer arriver Carlos vers moi, continuant de fumer sans le lâcher du regard.



— Beau spectacle. Très bandant.


Je me redressais, me penchant vers lui.


— Et ce n'est pas une simple expression de ce que je vois. Soufflais-je


Carlos se pencha à son tour vers moi, plaçant ses lèvres près de mon oreille, les frôlant doucement en parlant.


— À en faire sauter les coutures beau cul. Souffla Carlos avant de se redresser.

— J'abuserais si je venais constater ça dans ton appartement ?

— Tu abuserais si tu ne le faisais pas. Sourit Carlos.


Je hochais lentement la tête en fumant, penchant la tête pour voir Nino parler avec Santana avant qu'ils ne se dirigent vers nous.


— Boss droit derrière. Soufflais-je avant de poser mon regard dans le sien.

— Peut-être que Carlos veut monter avec vous ? Ricana Nino

— Comme vous voulez... Répondit Carlos en haussant les épaules.


Elena s'approcha de Carlos en levant un sourcil, puis tourna la tête au dernier moment vers moi.



— C'était très sympa à voir. Un autre Aaron, mais très sympa à voir. Sourit Elena avant de repartir vers sa voiture.

— Bon bah montez dans la voiture vous deux. Ricana Santana.



Je montais à l'arrière comme convenu, laissant Carlos s'installer devant alors que Santana prenait le volant. Après trente minutes de route, on arriva au parking, et je laissais tout le monde descendre de voiture avant de faire de même. Les laissant prendre l'ascenseur en m'allumant une cigarette. Je pris l'ascenseur suivant, m'appuyant contre la paroi alors que l'ascenseur montait. Je descendis à mon étage, me stoppant devant ma porte. Je soufflais un coup, faisant craquer ma nuque et je me remis en marche, toquant à la porte de Carlos tout en me rallumant une cigarette.


Carlos vint m'ouvrir, tenant un verre dans sa main et j'entrais, le laissant refermer sa porte en posant mon haut sur une chaise, me dirigeant vers le bar afin de me verser un verre de vodka.


— T'es vraiment bandant. C'est rare qu'un mec me mette dans cet état. Souffla Carlos


J'attrapais mon verre, le buvant en me tournant vers lui, et je le détaillais appuyé contre le mur, les bras croisés et la tête penchée alors qu'il m'observait lui aussi. Je terminais mon verre, ôtant mes lames une par une afin de les poser sur le bar, finissant par m'approcher de Carlos tout en le fixant. Il esquissa un sourire et je m'arrêtais devant lui, sortant ma dernière lame pour défaire son pantalon, la jetant finalement plus loin afin de glisser ma main dans son boxer.



— Je m'étais promis de te montrer c'était quoi quand j'allumais. Soufflais-je avant de m'accroupir.



J'abaissais son pantalon et son boxer dans mon mouvement, venant attraper son sexe aussi vite avant de laisser ma langue venir jouer avec. Finissant par l'engloutir, prenant clairement mon temps pour le déguster.

Un grognement s'échappa de la bouche de Carlos qui agrippa mes cheveux à deux mains, se tendant tout en levant la tête.


— T'allumes pas là... tu mets le feu bordel... Souffla Carlos en agrippant plus fort mes cheveux.



Je pris mon temps pour l'amener à l'orgasme, me redressant quand j'y parvins, me léchant les lèvres en le fixant.

Carlos se jeta alors sur moi, me plaquant au sol un peu plus loin, tendant son bras pour attraper la lame qu'il avait repéré et la glissa doucement dans mon pantalon tout en me maintenant les bras d'une main au-dessus de la tête, plaçant son poids au-dessus pour renforcer sa prise tout en donnant un coup sec de la lame, déchirant ainsi mon pantalon. Il lâcha la lame pour attraper mon sexe, me masturbant lentement, tout en abaissant sa tête pour venir lécher le sang dans mon cou. Il descendit ensuite et prit en bouche mon désir, s'appliquant à son tour en l'enfonçant totalement dans sa bouche avant de remonter tout en serrant ses lèvres.

Lorsqu'il finit d'atteindre son but, il se redressa lentement, le sourire large et termina de retirer mon pantalon et mon boxer, s'agenouillant ensuite entre mes jambes avant d'attraper un préservatif, l'ouvrant avec ses dents tout en me fixant et l'installa lentement en le déroulant le long de son sexe, le regard toujours excité.


— T'es vraiment bandant. Souffla Carlos en redescendant vers moi son membre en main.


Il le mit en place, agrippant l'arrière de ma nuque d'une main et donna un coup de rein pour me pénétrer, lançant ensuite ses vas et viens plus brutaux.

Il prit le temps de m'amener à un autre orgasme, me laissant ensuite prendre les rênes alors que l'adrénaline de ma journée n'était toujours pas redescendue. Quand je quittais l'appartement tôt le matin, je pouvais dire que j'étais au moins un peu plus calme, et Carlos lui, il dormait comme un bébé.



Je passais par mon appartement pour me prendre une douche, me changeant avant d'aller à l'appartement d'Arno, le trouvant sans surprise en train de se préparer un petit-déjeuner.


Il me regarda arriver de coin et je l'enlaçais par derrière, posant ma tête sur son épaule.


— Bonjour bé. Soufflais-je


Il se tourna vers moi, m'enlaçant tout en m'observant, caressant mon visage avant de m'embrasser.


— Ça va ? Demanda t-il dans un murmure.


Je haussais les épaules, fourrant ma tête dans son cou alors qu'il me serrait contre lui.


— Tu n'es toujours pas calmé, elle a vraiment fait fort sur ce coup là cette connasse d'espagnol. Je m'attendais pas à te voir aujourd'hui quand tu es dans cet état là.

— Pour un marathon faudrait que je dorme avec la personne, et je ne dors qu'avec toi Arno. J'ai déjà assez l'impression de jouer avec toi comme ça pour pas en rajouter une couche. Murmurais-je dans son cou.

— Parce que tu as une fois tout les x mois un amant ? Ricana Arno. De nous deux ça m'arrive plus souvent qu'à toi déjà. Ça n'empêche pas que tu reste le seul dont je sois dingue tout court, et pas juste pour le côté sexuel.

— Ce n'est pas comparable, ça ne le sera jamais, ce que tu es toi à mes yeux et les autres. Lâchais-je tout en l'embrassant dans le cou.

— Tu sais que je dois aller entrainer la demoiselle et que je ne peux pas céder à mon envie de te montrer la différence avec un sicilien ? Ricana Arno.

— Ton corps te contredit totalement.

— Il est vraiment très traitre avec moi quand tu as le regard d'un prédateur.


Il sortit son portable, envoyant un message puis posa son téléphone.



— Très bien. Je suis tout à toi au moins pour la matinée. Souffla Arno avant de m'embrasser. Ça me fera patienter jusqu'à ce soir.


Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top