Chapitre 45. Kamasutra Ecossais.
* Point de vue Aaron*
Après un combat contre Nino, j'avais fini par céder à la curiosité, demandant un combat contre Carlos, le fameux garde de Elena Castello. Vu la carrure du bonhomme et son passif, il était évident que ce n'était pas un débutant dans le combat, et ça ne rendait le combat qu'encore plus intéressant.
Le début du combat fut surtout des préliminaires entre deux provocations, et bien vite on se mit aux choses un peu plus sérieuses.
Je parais ses attaques les plus dangereuse, ne quittant pas le large sourire que j'avais sur les lèvres, ripostant à ses attaques sans chercher à l'épargner. Il en fit autant, me lançant dans une attaque sa jambe dans un retourné. J'encaissais le coup, ramenant mon regard sur lui tout en passant mon pouce sur ma lèvre, venant lécher le sang sans le lâcher du regard.
— C'est moins sympa que quand tu avais ton fouet, mais ça gifle bien quand même. Ricana Carlos avant de bondir de quelques pas en arrière, relaçant une nouvelle attaque des poings.
Je me focalisais sur mes attaques, écoutant à peine leurs conversations alors que j'analysais ses attaques et ses postures, repérant les failles les plus infimes alors qu'un sourire carnassier apparaissait sur mes lèvres. Je modifiais mes appuis, attendant la bonne occasion avant de sauter, son bras venant parer mon genoux sans surprise, je profitais de la seconde de réaction pour envoyer mon poing dans son visage, me laissant glisser sur le sol sans le lâcher du regard, me léchant les lèvres.
— Bien maintenant que le dépucelage est réciproque, passons aux orgasmes. Lança Carlos avant de lécher le sang sur un côté de sa lèvre.
— Ok bébé vas-y, on l'aura prévenu. Ricana Arno.
Je regardais aussi vite Arno qui hocha la tête et je fis craquer ma nuque en reposant mon regard sur Carlos.
— Si j'ai le droit, je vais pas me gêner alors. Grondais-je
Je modifiais ma posture aussi vite, fixant Carlos.
— Je te préviens je déteste les mecs pas endurants.
— Je suis à deux doigts de jouir, mais je vais encore patienter. Ça ne pourra être que meilleur. Répondit Carlos en renforçant sa posture.
Je m'élançais aussi vite, variant mes attaques tout en parant les siennes, m'amusant même à lui tourner autour entre deux attaques. Encaissant ses attaques en ricanant.
— Rassure-moi. Soufflais-je en attaquant. Tu sais mieux utiliser ta queue parce que là je reste sur ma faim.
Carlos tourna alors rapidement sur lui-même, déployant son bras violemment pour venir faire percuter son poing sur mon visage.
— J'te la mettrai plus profond que si tu le mérites. Tu saignes encore mec, va falloir que je te dilate un peu plus pour tout te mettre.
Je me léchais les lèvres lentement, hochant la tête tout en faisant craquer mes doigts.
— On peut pas dire que tu sais pas t'y prendre en préli toi. Tu parles bien mais je vois mieux ta bouche sur ma queue.
Je relançais mes attaques aussi vite, laissant aller ma force sans chercher à plus me retenir, analysant chacune de ses attaques en esquivant le maximum, finissant par le faire chuter et je me précipitais sur lui, me penchant pour lécher le sang sur sa joue, me redressant en un bond.
J'entendis Arno siffler la fin du combat et je tournais la tête vers lui aussi vite alors que Nino partait en riant. Je reposais mon regard sur Carlos, m'approchant de lui pour lui tendre la main.
— Désolé on nous laisse sur notre faim à priori.
— C'était le risque. Quand on veut faire durer. Ricana Carlos en lui serrant la main.
— Ouais mais j'aime bien quand ça dure. Rétorquais-je avant d'aller chercher une bouteille d'eau.
J'en lançais une à Carlos, me prenant la deuxième bouteille que je bus avant de m'étirer.
— C'était bien sympa en tout cas. Merci pour le combat.
— Merci à toi, c'était un plaisir. Souriais-je
— Bon. Va falloir que je rejoigne Elena. Lança Carlos en buvant sa bouteille. Elle a dû bien avancer déjà sur les plans.
— Je pense aussi vu depuis combien de temps vous combattez. Ricana Arno. Mais je te conseille la douche avant mon grand.
J'arquais un sourcil en souriant, attrapant mon haut avant de me diriger vers l'ascenseur avec Arno. On monta dans l'ascenseur, Carlos préférant visiblement prendre le prochain. On monta directement jusqu'à l'appartement Je fus surpris du calme d'Arno et j'attendis qu'on arrive à l'appartement pour me tourner vers lui, n'ayant pas réellement le temps de parler en fait.
Le lendemain matin, j'allais chez Nino, m'étirant en grimaçant avant de le remercier pour le café qu'il m'apportait en ricanant.
— C'est Carlos qui t'as mis dans cet état ? Ricana t-il
— Non. Arno. Riais-je. J'ai pas dormi de la nuit du coup. Ça vaut le coup ces combats.
— Bordel il plaisantait pas quand il disait que ça l'excitait. Ria Nino.
— Si tu savais le nombre de truc qui l'excite mec, tu flipperais. Ricanais-je. N'empêche, il est vraiment fort ce mec. Très résistant surtout.
— J'ai vu ça ouais. Pas sûr de te laisser le combattre à nouveau.
Je me mordis la lèvre en réfléchissant, haussant finalement les épaules.
— Pas faux. Reconnus-je.
Je tournais la tête pour voir Elena sortir de la chambre, reposant mon regard sur Nino qui haussa les épaules en souriant, repartant pour aller chercher un café pour Elena.
Je suis pas le seul à pas avoir dormis donc.
— Bonjour Mademoiselle Castello. Souriais-je. Arno est dans la salle si tu veux passer t'entrainer après.
Nino revint avec un plateau, proposant un peu de tout, posant la tasse devant Elena avant de l'embrasser. Il s'assit à son tour, buvant son café.
— Bonjour Aaron. Sourit Elena en nous rejoignant. Tu peux m'appeler Elena tu sais. Maintenant que tu es plus intime avec Carlos. Finit-elle en ricanant. J'irai voir Arno après mon café. Merci.
— Non Aaron. Ricana Nino.
Je refermais ma bouche, haussant les épaules avant de boire mon café.
— Lui tends pas des perches pareilles dès le matin ma belle. C'est moi qui vais le supporter après. Ricana Nino.
— Pardon mon dragon. Ricana Elena. J'avais cru comprendre qu'Aaron adorait les perches.
Nino se frotta le visage aussi vite alors qu'un sourire s'étirait sur mon visage.
— En effet, mais il veut pas que je touche à la perche de Carlos justement.
— Je pense qu'Arno n'apprécierait pas non plus. Ricana Elena.
— Pourquoi il n'apprécierait pas ? M'étonnais-je. À moins que ça soit une femme, et là clairement ouais il est pas fan... Le reste, il s'en tape. On est pas un couple basé sur la fidélité classique, c'est pas un schéma viable pour moi. On a des règles ouais, comme ne pas chasser dans le clan, mais en dehors, je peux comprendre s'il se tape un autre mec et inversement. Ça ne change strictement rien à mes sentiments pour lui.
Nino resta planqué dans ses mains et je grimaçais.
— Pardon, on s'en fout en fait. Bon appétit. M'excusais-je
— Ne vous excusez pas. Je ne juge pas la façon dont chaque couple fonctionne. Ricana Elena. Carlos n'est pas pour le principe du couple, mais il respecte ceux qui le sont. Je n'imagine même pas s'il était au courant. C'est peut-être mieux comme ça. Ria-t-elle.
— Avec le groupe, on reçoit beaucoup de message de nos fans et de courrier, c'est plus avec ça qu'il a du mal. La boite de prod filtre une majorité de courrier mais on continue quand même de recevoir des courriers complétement dingues avec Cole malgré notre prise de distance avec le milieu.
— Votre album sort quand au final tiens ? Se réveilla Nino.
— Dans un mois. Soupirais-je. On va devoir repartir en promotion avec le groupe. Mais on a réussi à ne pas annoncer de tournée pour l'instant, on attend de voir le succès ou pas de l'album. C'est notre excuse officielle en tout cas.
— Vous n'aimez pas partir en tournée ?
— Le côté hyper sympa qu'on peut pas enlever aux tournées c'est de rencontrer le public, ça reste un pur kiff. Répondis-je d'un ton sérieux. Vraiment, c'est une expérience super euphorisante, mais c'est aussi le danger. On est dans une bulle en dehors de la réalité et les excès dans le milieu sont monnaies courantes. Ça nous impose d'être loin du clan pendant de nombreuses semaines, et autant pour Cole que pour moi, c'est un sacrifice qu'on a du mal à faire maintenant. On continue de faire des gros concerts dans le pays, mais une tournée en dehors du pays... On est plus réticents.
— Vous savez, il y a des artistes qui font en sorte de faire venir à eux leur public. Ça se fait beaucoup maintenant. Il suffirait à votre maison de disque de faire des partenariats avec des compagnies de voyages. Vol et place de concert. Ça vous permettrait de choisir le lieu. Regardez Vegas. Beaucoup d'artiste y restent un an, voire plus si le spectacle plait... Pardon. C'est la femme d'affaire qui parle.
— Honnêtement, la chance qu'on a, c'est que notre boîte de prod tient vraiment à nous garder alors ils trouvent toujours la solution à nos demandes et nous emmerdes vraiment pas comparés à ce que d'autres artistes subissent. Le PDG est un ami à Naëlle donc il sait aussi que s'il merde, il nous perd point final. Cole a refusé la tournée mondiale de toute façon, donc ils sont déjà sûrement en train de préparer des offres pour les fans si l'album fonctionne. On fera plus de dates aux Etats-Unis, mais au moins on sera à la maison. Je ne m'en fais pas réellement pour eux. Les maisons de prod trouvent toujours un moyen pour se remplir les poches. Ricanais-je. Nous, tant qu'on peut s'éclater, le reste on s'en fout un peu.
— En fait, avec ce groupe là, Aaron n'apparait plus à visage découvert. C'est les fans de la première heure qui ont compris que c'était le même batteur. Cole par contre, il se méfie plus de la foule et de la presse vu qu'il est toujours le visage connu du groupe. Le reste du groupe est protégé aussi vu qu'ils sont masqués aussi. Ça n'empêche pas les fans tarés c'est tout. Ricana Nino. Je crois que Arno supporte plus la livraison de petites culottes.
— Ça me donne une idée. Quand vous reviendrez en vacances en Sicile, pourquoi ne pas en profiter pour faire quelques concerts dans un de mes clubs. Je pourrais vous organiser ça et vous garantir une sécurité totale. C'est Carlos qui se charge de ça. J'adorerais vous voir jouer.
— Ce serait avec plaisir. J'en parlerais au reste du groupe et je vous redis ça. Souriais-je
— On pourrait même négocier pour faire chanter Naëlle dis donc. Ricana Nino.
— Une chance sur deux si c'est pas filmé.
— Parce qu'elle chante ? C'est ... Woua... Euh... Concernant la presse et les vidéos, c'est mon île. Rien n'arrive si je ne l'autorise pas. La Cosa Nostra leur tomberait dessus. Se reprit Elena.
— 250 de Q.I et une voix vraiment à tomber. Confirmais-je. C'est une vrai passionnée de musique aussi.
— Clairement elle a autant ça dans le sang que de tuer les gens. Souffla Nino. Mais John aussi joue beaucoup de musique. Le duo est tout aussi sympa.
— Grave.
— John à fait un duo avec Madame Gomora ? Bon. Ok. Là, je crois qu'il va me falloir du temps pour faire le tour de l'info. Je vais rejoindre Arno. Plus je reste avec vous et plus ma curiosité pointe son nez.
Elle embrassa longuement Nino, caressant sa joue d'une main, puis quitta l'appartement aussi vite.
— Bon, pas tout ça mais on a du boulot aussi nous. S'étira Nino.
Il se leva, allant chercher ses armes, me tendant les miennes que j'avais laissé à l'entrée puis on sortit de l'appartement, descendant au garage afin de prendre notre voiture.
Nous devions aller régler un « litige » ce matin, nos hommes nous rejoignant sur place. De nombreux mecs essayaient de passer à travers les mailles de nos règles, s'amusant à tremper dans le trafic humain en pensant qu'on ne l'apprendrait pas. Il nous fallut l'air de rien quelques heures pour régler le problème, embarquant gentiment les responsables avec nous pour leur faire visiter notre sous-sol, les équipes de nettoyeur de Ritchi arrivant dans la foulée pour effacer ce qu'il s'était passé dans les différents lieux. Les victimes furent conduites à la police par des hommes à John pendant que nous rentrions à l'immeuble, conduisant nos invités dans leurs salles. On s'arrêta à l'étage de la salle de sport après avoir vu l'heure, et je m'allumais un mélange en regardant notre état.
— On est couvert de sang mec. Remarquais-je.
— Ah... Ils étaient salissant ces cons. Répondis Nino en regardant sa tenue.
— Gros dépucelage les mecs ? Ricana Carlos en les voyant.
Je tournais la tête, ricanant en voyant arriver Carlos.
— On s'est un peu emportés à priori ouais. Mais je me suis gardé des en-cas au sous-sol. Souriais-je.
— Vous avez juste un peu de sang. Rien de bien méchant. Ricana Carlos
— On est parti jouer ? Lança Elena en les rejoignant avec Arno.
— Ouais, des abrutis qui essayaient de pas jouer dans les règles. Soupira Nino en regardant ses fringues. Putain mec tu m'en a foutu même dans le dos ! Mais comment t'as fait ?
— Bah c'est celui qui a essayé de te prendre par derrière ça. J'avoue qu'il t'a pas loupé. Riais-je.
— Putain quoi ! Tu peux pas faire ça proprement ! Grogna Nino.
— Ok. Là, c'est le moment idéal pour que je remonte prendre une douche. Lança Elena en ricanant.
— Tu prend encore la fuite Elena ! S'écria Carlos en riant.
— Parce que je sens qu'un commentaire te démange. Répondit Elena en s'éloignant.
— Oh douche. Tilta Nino avant de partir en courant.
Je ricanais en le regardant rejoindre Elena, reposant mon regard sur mes fringues tout en continuant de fumer.
— T'as encore été avec les lames toi. Ricana Arno.
— Bah oui c'est plus marrant au moins.
— Oui, j'aime bien aussi la sensation de pénétration. C'est bien plus drôle qu'une simple balle. Ricana Carlos avant de partir aussi vite. Pardon. J'ai pas pu me retenir. Finit-il en riant tout en se dirigeant vers l'ascenseur.
Je ricanais en me dirigeant vers l'ascenseur, fumant tout en l'attendant.
— Tu redescends cette aprem ? Me demanda Arno
— Pourrais pas, on a encore du boulot... Ce soir je pense pour le premier.
— Prends des fringues de rechanges. Ricana Arno.
— Sinon je m'en occupe en boxer. Rétorquais-je
On monta prendre nos douches et manger. Je rejoignis Nino dans l'appartement d'Elena un peu plus tard, écoutant avec Nino le plan que prévoyait Carlos et Elena pour leurs rendez-vous.
— Tu y vas armé comment ? Demandais-je à Carlos
— Mes deux Desert et lames. Répondit Carlos en ouvrant la malle contenant les armes qu'ils avaient emportées.
— Tu seras armé Elena ?
— Pas immédiatement. Il y aura une fouille obligatoire. Carlos me fournira au moment de passer à l'action. Nous utiliserons les lames pour le bureau principal. L'idée est de ne pas alerter leurs hommes à l'extérieur. Après, on passera aux armes à feu. Ajouta Elena.
— Elle n'aura qu'à lever la main. Elle maitrise bien le rattrapage de lame, même de dos. Ricana Carlos.
— Naëlle planque des lames à des endroits insoupçonnés tu sais. Ricanais-je en reposant mon regard sur le plan. Mais le plan n'est pas déconnant.
— Mais ? Releva Nino
— Un seul garde pour l'accompagner, ça reste un risque. Même si je sais que je parle de Carlos en disant ça.
— Il n'y aura que le principal intéressé dans le bureau, accompagné de deux gardes. Y a vraiment rien de méchant. Il restera à s'occuper des autres en sortant. L'effet de surprise plus nos niveaux de tir... Honnêtement je ne m'en fais pas plus que ça. répondit Carlos.
— Peut-être qu'Aaron veut venir jouer. Ricana Elena.
— Ah... S'il veut se taper des Mexicain... Ria Carlos.
— Putain c'est la journée. Soupira Nino. C'est vrai que c'est les trouduc de Sicile que tu vas voir. On a deux de leurs potes dans le sous-sol. Pas Mexicains. Fin je sais pas on a pas prit le temps de parler en fait.
Je m'allumais une cigarette en détaillant le plan, fumant tout en réfléchissant.
— Tu sais qu'ils sont accompagnés ?
— Hm.
— Ok t'en a rien à battre en fait. Ricana Nino.
— Royal j'avoue. Je comptes jamais sur les faucons, c'est pas pour compter sur des inconnus. Rétorquais-je. Y'a des failles, je les vois d'ici si je devais buter solo vu comment est organisé le bâtiment. S'ils sont équipés comme nous on le serait, ils pourraient faire du dégât en s'imaginant qu'ils sont bons. En vérité, le truc qui me fait vraiment tiquer, c'est le bas. Le haut avec les deux, je m'en fait pas. Par contre la perte de temps peu arriver et c'est pas le but.
— Arrêtes de faire chier et joins toi à eux. Ricana Nino. Je me doutais bien que ce matin ça t'avais trop ouvert l'appétit.
— Vous voulez une invitation officielle ou vous vous décidez à nous rejoindre. Ricana Elena
Je relevais le regard du plan, fronçant les sourcils avant de me redresser sous le rire de Nino.
— Perso je peux pas. J'ai rendez-vous avec Luc dans une heure et demi, il doit venir s'occuper de souci avec des partenaires aussi. Mais sans verser le sang. Il a Marco avec lui donc pas besoin d'Aaron pour mon cas. Répondit Nino en caressant la nuque d'Elena.
— Ok pour moi. Je vais aller me changer pour pas qu'on m'identifie.
— Très bien. Faisons ça. Sourit Elena.
— Le camion sera prêt. Ils attendront notre signal. Ajouta Carlos en regardant Elena.
— Parfait. Dis leur bien de se mettre pas trop loin. Plus vite ils arrivent, plus vite c'est nettoyé. Répondit Elena en hochant la tête.
— Aaron, oublie pas que y'a des mecs de la Cosa. Évite de les buter.
— Oh. Pas faux. Je vais essayer de pas m'emballer. Acquiesçais-je
— Je les préviendrais de te suivre. Ils resteront derrière. Commenta alors Carlos.
— Merci. Dis-je en tournant le visage vers Carlos. J'ai toujours du mal si je m'emballe mais je sais que derrière moi je dois pas toucher. Pas de survivant. Et je peux m'amuser.
— Putain tu vas encore être dans un état. Éclata de rire Nino.
Je haussais les épaules, reposant mon regard sur le plan pour mémoriser les emplacements.
— Une demi-heure pour le trajet, ça nous laisse vingt minutes pour nous équiper. Informa Carlos.
Je relevais le regard vers Carlos, me levant puis m'étirant.
— Alors je vais m'équiper. Je vous rejoins dans dix huit minutes.
Je sortis de l'appartement, me dirigeant directement dans le mien afin de me changer, m'équipant en même temps tout en masquant mes tatouages, appliquant mes lentilles avant de mettre une perruque. Je vérifiais mon équipement, m'assurant que tout était bon puis je vérifiais ma montre, ressortant de mon appartement en m'allumant un mélange pour rejoindre l'appartement d'Elena. Je tapais à la porte, regardant ma montre en grimaçant.
— Oups treize minutes en fait. Soupirais-je
— Entre. Lança Elena.
J'entrais dans l'appartement, refermant derrière moi tout en fumant.
— Si c'est pour moi que tu t'aies fait belle, fallait pas. T'es déjà très mignonne au naturel. Ria Carlos en me voyant.
— On m'a toujours dit de se faire beau pour son premier rencard pourtant.
— Quelle délicate attention. Ria Carlos.
— Hey commencez pas vous deux. Lança Elena en tapant derrière la tête de Carlos.
J'observais Nino s'approcher de moi, le regardant me tourner autour.
— Ton flingue ?
— Tâte moi tu verra bien. Répondis-je dans un grand sourire.
Nino secoua la tête en ricanant, levant les mains en se reculant. Je terminais mon mélange, attendant que les deux soient prêt. Quand il fut l'heure, j'observais les deux tourtereaux s'embrasser, me retenant de sourire en sortant de l'appartement.
On se mit en route, montant dans une voiture après que la malle de leur invité fut chargée dans le coffre. Les hommes de Carlos montèrent à leur tour dans trois SUV et se placèrent autour de la voiture d'Elena. Vingt-cinq minutes suffirent pour arriver à leur destination. Ils se garèrent devant un petit immeuble de Brooklin et les hommes descendirent aussi vite de voiture.
— Tu restes là pour l'instant. Lança Carlos à Elena avant de sortir à son tour.
Je sortis de la voiture avec Carlos, observant les alentours et les gardes mexicains placés devant le bâtiment.
— Je t'attends là. Je guetterais ton retour. Souriais-je
— Comme une princesse attendant son beau chevalier. Ricana Carlos.
Carlos revint vers la portière, l'ouvrant avant de signaler à Elena qu'elle pouvait sortir. Je gardais mon regard sur les alentours, observant attentivement tout les détails tout en sortant mon téléphone, envoyant les positions de chaque caméra à Cole, souriant niaisement en regardant mon téléphone. Carlos s'approcha de moi et je tournais le regard vers lui sans changer la position de mon visage.
— Te colles pas trop au bâtiment. Je t'enverrai le signal avant que l'on sorte du bureau.
— Je bouges pas de là, j'attendrais un signe de ta part comme la pauvre princesse abandonnée que je suis. Ricanais-je
— Notre séparation ne sera que de courte durée. Ricana Carlos. Elena, tu me laisses gérer la montée. Messieurs ! La malle. On y va.
— Tu me manque déjà mon chou. Ricanais-je en reposant mon regard sur mon écran.
Je relevais le regard, observant l'entrée des deux rapidement, répondant à Cole en ricanant alors qu'il me disait de lui faire coucou. Je rangeais mon téléphone, croisant les bras en m'appuyant contre la voiture, attendant patiemment le fameux signal.
Je serais même pas étonné de voir un mec apprendre à voler tiens vu le caractère de ce Carlos.
Quelques minutes plus tard, un bruit me fit lever la tête et je m'avançais de deux pas, réceptionnant un corps... Sans tête. Je me mis à ricaner, le lançant à l'un des gardes m'emparant de mes longues lames aussi vite tout en m'avançant, tranchant leurs gorges.
— Que la fête commence. Souriais-je en rentrant. Bonjour les filles, c'est ici pour la partouze ? M'écriais-je. Je suis chaude comme la braise.
Je m'élançais aussi vite, tranchant tout ce qui passait à ma portée, indiquant aux mecs de la Cosa les endroits où se déployer en priorité au cas où. Le nettoyage du rez-de-chaussée fut très rapide et j'enchainais aussi vite par le premier, m'amusant un peu plus en découpant quelques membres, prenant le temps de bien faire couler le sang. Je me stoppais finalement, observant autour de moi en léchant mes lames. Je me mis à marcher lentement, jouant avec mes deux lames tout en observant avec attention, un sourire s'étirant lentement sur mes lèvres alors que je m'avançais dans le coin d'une des pièces. Je m'accroupissais, tendant mon bras pour planter ma lame, ramenant mon bras vers moi en ricanant.
— T'as raison, j'adore me garder un jouet pour la fin. Salut toi. C'est pas bien de se cacher tu sais, imagines si on s'était pas rencontré. Continuais-je en m'asseyant sur lui. J'étais sur ma faim moi, tout déçu de la rapidité de tes copains.
Je rangeais mes deux lames dans mon dos, ressortant deux lames plus fines en souriant.
— Je te découpe et on en parles plus.
Je me mis à découper son visage, lui tranchant finalement la gorge, léchant mes lames en relevant le regard pour croiser celui d'Elena et Carlos.
— Pardon on m'attends. Tiltais-je en me redressant.
— Bah c'était l'homme de ménage je crois que tu viens de tuer. Ricana Carlos. On peut toujours voir si y en a d'autres mais je ne pense pas.
— Non mais... Voilà. On partage le jeu et lui il joue tout seul. Bouda Elena en croisant les bras.
Je me redressais, réfléchissant en faisant le compte.
— Peut-être le bureau du fond. Doit en rester un.
— J'vous préviens, si y en a un, il est pour moi. Grogna Elena en ressortant sa lame.
Elle se dirigea vers le bureau du fond et je haussais les épaules avant de m'allumer un mélange.
— Je me suis emballé. M'excusais-je en suivant la dame.
Elle se dirigea vers le bureau du fond, elle ouvrit le bureau, laissant un large sourire s'étirer puis entra lentement dans le bureau, se dirigeant vers l'homme qui se cachait derrière le bureau. Voyant que c'était une femme qui venait de rentrer, l'homme s'élança vers elle et se fit stopper aussi net par la lame d'Elena qu'elle venait de lui planter sous le menton, prenant le temps de le regarder avant d'appuyer sur son mécanisme.
— Sympa. Ça plairait trop à Naëlle ! M'exclamais-je. Bordel j'ai encore faim.
— Qu'est ce que je devrai dire moi ? Tu me dois la moitié d'un étage ! Lança Elena en revenant vers nous. T'as une ardoise maintenant.
— J'ai un jouet en rab dans le sous-sol si t'as envie de jouer. Rétorquais-je en souriant.
— Tu vois quand tu veux. Je prends le jouet en rab. Sourit Elena. Carlos. Tu t'occupes de la tête ?
— Oui. J'y vais. Je vous rejoins en bas. Répondit Carlos en repartant. Faites trop attendre une princesse et elle saute sur tout ce qui bouge. Ricana Carlos en suivant le couloir.
— Arno me dit la même chose. Je vois pas le problème, c'est vous qui avez pris votre temps.
Je me tournais vers Elena, souriant.
— Les dames d'abord.
— Quelle galanterie. Merci. Ricana Elena en rangeant sa lame.
Je suivis la demoiselle, jouant avec mes lames avant de shooter dans une partie de corps, l'observant rouler le long des escaliers en passant à côté d'Elena.
— Faites gaffes y'a une tête qui passe. Ricanais-je
En arrivant au rez-de-chaussée ils aperçurent le camion se garer en marche arrière, les hommes se déployant aussi vite, ramassant les corps avant de les charger dans le camion.
Je regardais mon téléphone, le rangeant tout en continuant de fumer.
— Cole s'occupe des caméras du coin. Prévins-je Elena.
— Beau travail. Lui sourit-elle.
Elle eut à peine le temps de finir sa phrase, qu'une voiture transportant quatre mexicain armés arriva à toute vitesse, ouvrant aussi vite le feu sur nous. Elena se plaqua aussi vite derrière le camion puis sortit rapidement le pistolet de Carlos, braquant l'arme en direction de la voiture qui continuait sa route et tira à travers, plaçant une balle dans la tête du chauffeur. La voiture partit aussi vite contre un poteau.
— Deux chacun ? Me lança Elena avant de se mettre à courir vers la voiture tout en ressortant sa lame.
— Je te couvre plutôt. Ricanais-je en la suivant.
Un premier homme sortit de la voiture en secouant la tête, essayant de reprendre ses esprits et se prit la lame d'Elena, qui lui trancha la gorge dans l'élan. Un deuxième sortit rapidement tentant d'attraper Elena.
— Tête ! Cria Carlos avant de lancer la tête de Garcès sur l'homme.
Elena se baissa rapidement alors que la tête percutait le crâne de l'assaillant puis lui planta la lame dans la gorge, appuyant sur son mécanisme une fois plantée, le décapitant dans l'instant.
Les deux autres hommes tentèrent de fuir et je me préparais aussi vite.
— Pfff... J'ai pas la tenue pour courir moi. Aaron ?
Je m'élançais aussi vite, attrapant deux lames avant de les lancer.
— Et Deux fessiers deux ! Bah alors, ça court moins vite avec quelque chose dans le cul hein !
J'attrapais les deux, les ramenant sagement à Elena.
— Pardon je les ai fourrés sans t'attendre. Mais ils sont toujours en vie.
— On les ramène. Ça fera deux jouets de plus. Sourit Elena.
— On a jamais trop de jouet. Confirmais-je en sortant mon téléphone. Carlos, Cole a adoré ton lancé. Ricanais-je en lisant mes messages.
— Cinq ans dans un club de Baseball ça aide. Ria Carlos.
On retourna vers les hommes de Carlos avant d'ouvrir la portière de voiture à Elena. Carlos observa ensuite ses hommes finir de charger les derniers corps et monta à son tour dans la voiture avec moi. On rentra à l'immeuble, et j'observais les hommes décharger le corps en m'allumant une clope.
— Je vous laisse remonter, je vais rester au sous-sol et aller jouer.
— Très bien. On se voit pour le diner. C'est moi qui cuisine ce soir. Lui sourit Elena.
— Faudra m'envoyer quelqu'un je regarderais pas l'heure. Demandais-je en m'étirant.
— Je vais me dévouer. Ricana Carlos.
— Carlos... Lança Elena en levant un sourcil.
— J'ai rien dit. Ricana Carlos.
— T'enverra Nino au pire. Ricanais-je en me dirigeant vers l'ascenseur. Après si Carlos veut descendre jouer, je dis jamais non.
J'arrivais au sous-sol contenant nos trois invités, passant par la salle spéciale afin de préparer trois seringues pour les interrogatoires, en prenant deux, préparant le reste de mes préparations. J'arrivais dans la salle de mon premier invité, lui injectant le mélange puis je mis en route l'enregistrement, m'allumant une cigarette. J'appelais Ali pour le prévenir que j'enclenchais l'interrogatoire du premier jouet, discutant avec lui en attendant que le produit agisse, puis je me mis au travail, posant les questions qui m'intéressait sur leurs associés et leurs business. Je vérifiais que j'avais toutes les informations que je voulais avec Ali, laissant le jouet en l'état pour Elena, et je passais sur le second invité, refaisant la même manipulation. Je m'emparais d'un scalpel, commençant à jouer avec tout en fumant.
— Attends avant de jouer, s'il hurle de douleur en répondant on comprend rien après. Ricana Ali.
— C'est nul. Gémis-je.
Je défis mes lames et mes armes, défaisant mon maquillage et ma perruque, les posant sur la table à l'écart. Je jetais mes lentilles, les posant sur la table à l'écart, avant d'ôter mon haut, le posant dessus. J'attaquais finalement l'interrogatoire, complétant avec les questions d'Ali dans la foulée. Ali me confirma que l'on avait fait le tour pour ce cas là, me souhaitant un bon jeu et à la prochaine fois. Je tapais dans mes mains après avoir raccroché, finissant d'ôter mon pantalon. Je me tournais vers la table contenant nos outils, un large sourire s'étirant sur mes lèvres alors que je faisais mon choix.
— Bien, enfin je peux jouer !
Je commençais par scalper lentement l'homme, prenant mon temps tout en descendant dans son cou, ôtant chaque parcelle de peau afin de dénuder les muscles, continuant sur ses bras. Je me reculais, observant mes dessins tout en m'allumant un mélange, revenant vers mon jouet pour m'attaquer à son torse, ôtant sa peau avant de commencer à découper ses muscles, prenant le temps pour cautériser chaque veine.
Quand j'eus terminé d'ôter les muscles de son torse je m'accroupissais léchant ma lame avant de la laisser courir sur la cuisse du mec.
— Tu lui a pas encore touché les fesses ? Je suis surpris.
— Non le dos c'est après. D'abord on joue devant. J'aime bien prendre mon temps pour l'arrière. Répondis-je d'un ton neutre tout en glissant ma lame pour découper la peau.
— Ça m'a l'air très sympa vu comme ça. Ricana Carlos. Surtout dans cette tenue. Joli boxer au passage.
— Je me sens plus confortable en boxer, ça gène moins mes mouvements.
— On m'a demandé de venir te chercher. Le repas va être prêt. Tu penses pouvoir faire une pause ?
Je stoppais ma lame, tournant le visage vers la personne qui me parlait, reposant mon regard sur mon jouet en m'asseyant sur le sol.
— J'aime pas laisser mes jouets en l'état.
Je grognais en me levant, m'approchant de la table où j'avais posé mes affaires, fouillant en me léchant les doigts, finissant par trouver mes mélanges. Je m'en allumais un, m'asseyant sur la table en observant mon jouet.
— Ta patronne n'a donné que deux options pour te faire remonter. Et je fais mon possible pour n'utiliser que la première. J'ai ordre de la mienne de te faire remonter... Je te laisse encore quelques minutes si tu veux.
— Ma patronne ? Relevais-je en tournant mon regard vers la personne qui me parlait.
— J'ai demandé la façon de te faire remonter et Nino l'a appelée. Donc, option une. Te parler.
Je me redressais, descendant de la table en m'approchant d'un pas lent de l'homme, m'arrêtant devant lui tout en fumant.
— Je connais assez ma beauté pour savoir que ce n'est pas l'option qu'elle donnerait en premier.
— Et bien, ton mec n'étant pas là. La première option qu'elle a donnée... Comment dire... N'était pour elle pas possible. Et je souhaiterais éviter tout problème de couple. Donc l'option baise est... compromise. Maintenant ce serait vraiment plus simple si tu reculais un peu. Sourit Carlos.
Je l'observais tout en fumant, amorçant le mouvement d'avancer sans le lâcher du regard, et je penchais la tête.
— Augmentation de ton rythme cardiaque, faible augmentation de ta respiration. Tes pupilles se dilates. Constatais-je. Je suis très curieux de voir les autres sujets de conversations que tu as en tête.
— Mec... Commença Carlos en prenant une grande inspiration. Je fais mon possible pour ne pas te... Putain sérieux tu veux pas reculer ?
Nino a dit pas toucher. Mais s'il m'envoie des proies quand j'ai faim il titille trop là.
Je me penchais à l'oreille de Carlos, fermant les yeux pour me contrôler au mieux.
— Tu as l'air d'une proie que je meurs d'envie de dévorer mais je vais te laisser m'attendre dehors le temps que j'arrive à me calmer. Parce que pour l'instant tu ne fais que faire grimper mon excitation.
Je fis un pas en arrière, me dirigeant vers mon jouet en coinçant mon mélange entre mes lèvres, armant mon poing avant de me mettre à taper dans le jouet.
Je continuais de taper quelques minutes puis je me stoppais, inspirant en levant la tête. Chier il m'a filé faim l'abruti. Je me dirigeais vers mes affaires, les attrapant puis je sortis dans la foulée de la salle, la refermant avant de me rallumer un mélange. Envoyant un message à Arno pour le prévenir tout en marchant.
J'arrivais vers l'ascenseur, me stoppant à deux mètres en apercevant Carlos, et je m'appuyais contre le mur, fumant en me disant que le prochain ascenseur était clairement une meilleure option pour mes nerfs. Il monta dans l'ascenseur et je pris le prochain, allant dans mon appartement pour me prendre une douche tout en prévenant Cole qu'on sortait ce soir. J'allais ensuite chez Elena, tapant à sa porte en prenant de profonde inspiration.
— Entre Aaron. Lança Elena.
J'entrais dans l'appartement, croisant aussi vite le regard de Nino qui grimaça.
— Oh oh.
— T'es sérieux ? M'énervais-je. Oh oh ? Tu me dis on touche pas et tu me l'envoie comme une putain de proie ? Me refais plus jamais ça je te préviens !
— J'ai pas pensé que ça se passerait pas bien. Désolé mec
— Tu me fais chier ! T'avais juste à descendre ton cul ! Pas m'envoyer le cul d'un mec que je dois pas toucher ! T'es complètement con !
J'inspirais en lui faisant signe de la fermer, me frottant le visage.
— Pardon pour mon retard Elena. Je vais refumer et je suis à vous. Juste... M'envoyez plus jamais ce mec quand je suis au sous-sol.
— Je ne savais pas désolé Aaron. S'excusa Elena avant de froncer les sourcils vers Nino.
Je sortis aussi vite sur la terrasse, m'allumant un mélange en lisant la réponse de Cole et j'annonçais le Secret's, recevant un « tu sais me parler toi. ». Je ricanais en rangeant mon téléphone, inspirant en me frottant le visage.
Je terminais mon mélange, rentrant finalement pour me mettre à table. Elena commença à servir, s'asseyant ensuite après nous avoir souhaité un bon appétit. Je lui souhaitais bon appétit, commençant à manger avant de la complimenter sur son plat, observant mon téléphone vibrer du coin de l'œil.
— C'est qui ? Me demanda Nino.
— Hakane. Je le rappellerais.
Je continuais de manger, finissant rapidement mon assiette en remerciant Elena pour le repas. J'envoyais un message à Hakane pour savoir ce qu'il se passait et il me rappela aussi vite.
— Tu sors ce soir ? Demanda Hakane.
— Ouais. Secret's. Pourquoi ?
— Ok j'y passerais alors. À tal
Je fixais mon portable, haussant les épaules.
— Quelqu'un prendra un café ? Demanda Elena en débarrant la table.
— Oui s'il te plait. Répondis-je en rangeant mon téléphone.
Elena alla chercher les cafés et les posa sur la table, se rasseyant ensuite, me regardant en coin.
— Je peux vous poser une question Aaron ?
— Oui bien sûr.
— Vous avez déjà discuté avec Carlos de la façon dont fonctionnait votre couple ?
— Bah non. Je vois pas trop quand j'aurais pus parler de ça. Ricanais-je
— Hm... J'aurais peut-être dû lui expliquer. Encore désolé en tout cas pour tout à l'heure.
— Ça ira mieux demain.
— D'accord. Me sourit Elena.
Je terminais mon café, remerciant Elena pour le repas avant de m'excuser de mon départ.
— Aucun problème. Bonne soirée Aaron. Sourit Elena
— Bonne soirée à vous deux. Souriais-je avant de partir.
Je repassais par mon appartement, allant reprendre une douche et me préparer, rejoignant Cole dans sa voiture un peu plus tard. Il m'observa en coin, se mettant en route dans la foulée jusqu'au Secret's.
— C'est quoi cet état. Ria Cole
— Beaucoup de sang et je suis passé jouer au sous-sol. Nino devait descendre pour venir me chercher parce que la demoiselle nous invitait à manger. Mais cet abruti à envoyé Carlos.
— Le garde du corps ? Et c'est quoi le souci. Ricana Cole
— Gay. Nino m'a dit de pas y toucher. Et cet abruti m'a juste montré tout les signaux qui m'ont filé une dalle d'enfer. Donc j'ai pas touché mais clairement... Je suis juste encore plus frustré.
— Te connaissant, tu trouveras de quoi manger au Secret's.
— Ouais. Clairement.
On arriva au Secret's, se garant au parking réservé au clan et je descendis de voiture, m'allumant un mélange en saluant le garde. Je terminais mon mélange puis j'entrais avec Cole, me dirigeant vers le Bar. Je me penchais sur le bar, fouettant le cul d'Hakane qui se retourna aussi vite, souriant en m'apercevant. Il s'approcha pour me faire la bise, disant bonsoir à Cole dans la foulée.
— Cole... Ton habituée est prévenu que tu es de passage. Commença Hakane. Sweetie.... Je m'en fait pas pour toi. Termina t-il en ricanant en nous préparant nos verres.
Je le remerciais, trinquant avec Cole avant de boire son regard dévier.
— Ah, la bouffe est servie. Ricana Cole en se levant. À demain mon pote.
Je l'observais rejoindre son habituée, finissant mon verre et Hakane me le remplit aussi vite. Je ricanais en regardant mon verre, relevant mon regard vers Hakane qui s'accouda au bar en approchant son visage pour m'observer.
— Je parierais sur cinq. Ricana t-il
— Ça dépendra s'ils sont bons ou pas. Rétorquais-je en souriant.
— Pièce rouge. M'indiqua t-il
— Ma préférée carrément. Je suis gâté dis donc. Ricanais-je avant de finir mon verre. Pardon mon beau, je t'abandonne. Je vais chasser.
Je passais près de la piste de danse, observant et repérant les hommes seuls. Je m'arrêtais en chemin, slalomant entre les danseurs afin de m'approcher de celui dont j'avais croisé le regard. Me stoppant devant lui en fourrant mes mains dans mes poches sans le lâcher du regard alors qu'il dansait, le laissant s'approcher et jouer. Je le laissais jouer pendant plusieurs minutes, puis j'amorçais mes premiers mouvements, me disant qu'il ferait l'affaire vu ce que j'en voulais. Je commençais à le chauffer, prenant mon temps pour le faire monter en pression, attrapant finalement son poignet en retraversant la piste, le conduisant à l'étage afin de l'amener à la pièce rouge, la déverrouillant avec mon badge, invitant le monsieur à entrer afin de refermer derrière nous.
Je ressortis de la pièce rouge quand mon jouet fut hors d'usage, laissant les gardes l'amener dans une salle de repos alors que je rejoignais le bar, attrapant un verre d'alcool avant de rejoindre le coin fumeur. M'allumant une cigarette en soupirant tout en fermant les yeux.
— Tu lui a fait quoi au mec ? Ria Hakane
J'ouvrais les yeux, haussant les épaules tout en fumant.
— Il était pas très résistant. Et j'ai peut-être pas mesuré ma force... Déso.
— Faut que je t'en trouve un plus résistant sinon ma salle de repos va pas avoir assez de place. Bon bah coute... Au pire je vais faire une annonce. Cherche un mec qui résiste à un Dragon. Au moins ils seront prévenus écoute.
Je ne retins pas mon rire, secouant la tête avant de l'appeler alors qu'il repartait du coin fumeur.
— Putain mais il est sérieux ce con. Hallucinais-je
Je terminais ma cigarette, m'allumant un mélange en m'asseyant, buvant mon verre et quelques minutes ça te manqua pas, j'eus le droit à du grand Hakane.
« Bonsoir Messieurs Dames. Ici votre cher Monsieur Leon. Annonce spéciale pour ces messieurs qui cherchent aussi des messieurs. J'ai dans ma palette de choix ce soir un Dragon blond qui cherche de quoi se nourrir. Attention, je vous conseille d'être résistant. Pour tout renseignement vous savez où me trouver ! Bonne soirée »
Je me mis à rire en reposant mon verre, me rallumant mon mélange.
Eh bah ça c'est de l'annonce dis donc.
Je pris le temps de le fumer, fermant les yeux en posant ma tête contre le dossier. Pas le temps de faire l'aller retour à L.A, peu de chance de trouver de quoi me calmer.... Putain vraiment abusé. J'aurais dû passer ma nuit à la salle de sport au moins je serais pas encore plus frustré.
— Non mais c'est une blague là !
J'ouvris les yeux aussi vite, tournant la tête avant de me frotter le visage.
— Putain sérieux... Un seul putain de mec à pas m'envoyer et c'est celui-là qui débarque. Nan mais je vais tuer quelqu'un. Grognais-je.
— Putain. C'est toi le dragon qui cherche de quoi manger ?
— Un dragon blond se trouvant dans la boite et pour qui Hakane ferait une annonce de ce genre ? Ouais. J'ai cassé le premier mec, il était pas content. Marmonnais-je en me rallumant mon mélange.
— J'comprend plus rien là. T'es pas avec Arno ?
— Si mais je vois pas le rapport. Le seul interdit dans mon couple c'est les membres du clan. Le reste, il chasse s'il a envie et moi de même. On a pas du tout le caractère de personne où la fidélité serait viable à long terme. Ah non j'avoue, il est vraiment très susceptible si c'est une nana ou une groupie... Là il aime pas du tout du tout. Ricanais-je en regardant le plafond.
— Ok. Donc j'suis passé pour un con tout à l'heure. Magnifique.
J'abaissais mon visage, écrasant la fin de mon mélange pour m'en rallumer un autre.
— Non vu que tu ne le savais pas. C'est Nino qui n'aurait pas dû te faire descendre. Et je continue de penser que tu ne devras plus y descendre.
— Quel est le problème avec le sous-sol ?
J'inspirais fortement, fermant les yeux avant de les rouvrir.
— Nous avons beaucoup de nettoyage à faire ces jours-ci, et le sang me met dans un état d'excitation difficilement gérable. Si j'ai en plus de quoi m'occuper dans le sous-sol, c'est pire. Donc si tu dois débarquer à chaque fois et attiser mon instinct... Je ne peux pas garantir deux fois de suite de te laisser sortir d'une de ces putains de salles si tu me montre à chaque fois les signes évident de ton excitation.
— Et ? Ouais t'es putain de bandant dans cet état. Et ouais du coup tu m'a pris pour une proie. Je t'ai pas sauté dessus parce que tu étais en couple. Je n'ai pas l'habitude qu'on me dise où mettre ma queue ou mon cul. Donc si je descends et que tu me chauffes comme tu l'as fait, c'est moi qui risque de m'occuper de toi. Bref... Va falloir que je me trouve encore un cul a casser.
— Bonne chasse. Demande à Hakane mes candidats, moi je vais aller à la salle de sport. J'ai ma dose de connerie. Soupirais-je en me redressant. Mais entre nous, je ne t'ai pas chauffé au sous-sol. Bonne soirée Carlos.
Je sortis du coin fumeur qui nous été réservé, ramenant mon verre au bar.
— File mes candidats à l'écossais que tu m'as envoyé. Je rentre.
Carlos arriva rapidement derrière moi, agrippant mes cheveux d'une main, m'embrassant clairement d'excitation puis il recula sa tête.
— Maintenant j'ai la gaule... Je vais pouvoir m'occuper de tes candidats, dragon.
Je l'observais partir, ramenant lentement ma tête vers Hakane qui avait visiblement beugué aussi.
— Il... Commençais-je
— Ouais. Confirma Hakane
— J'ai pas...
— Non non. J'ai vu la même chose. Confirma t-il de nouveau. Du coup....
Je me léchais les lèvres, hochant lentement la tête.
— Et c'est moi le putain d'allumeur ! M'énervais-je en repartant vers la salle fumeur.
Je regardais rapidement la salle, voyant le garde se crisper en croisant mon regard avant qu'il ne s'écarte et je m'avançais aussi vite.
— C'est qui l'allumeur de nous deux là ? Lançais-je en m'approchant de lui d'un pas rapide.
— Plus de salle de sport ? Ricana Carlos.
— Monsieur ?
— Quoi ? M'énervais-je de plus belle en me tournant vers le garde.
— J'ai un.. Candidat ? Hésita le garde.
— Oh vous me faites chier. Ma dose d'allumeur là. Envoie lui et va chier tiens.
Je sortis de la salle fumeur, traversant le secret pour rejoindre le parking des dragons. M'allumant un mélange en traversant le parking.
Me calmer. Me calmer ensuite ça ira mieux.
— Tu passes en mode proie qui fuit ? Ricana Carlos en arrivant derrière moi. Je suis surpris. Je te croyais prédateur.
Je me retournais aussi vite, faisant craquer ma nuque. Il s'avança un peu plus, laissant s'élargir un sourire.
— Pour quelqu'un qui a faim, je te trouve drôlement sage. Tu préfères peut-être les culs timides.
Je plissais les yeux avant de m'avancer d'un pas rapide vers lui, agrippant sa nuque dès qu'il fut à ma portée, plaquant mes lèvres contre les siennes en renforçant ma prise. Carlos agrippa à son tour d'une main ma nuque et laissa sa deuxième main m'agripper les fesses, plaquant son envie contre moi. Je l'embrassais un moment, finissant par reculer le visage.
— Ok. Suis-moi.
J'attrapais son poignet, traversant le parking dans l'autre sens afin de rentrer dans le Secret's de nouveau, montant directement à l'étage. Je m'arrêtais devant la salle rouge, déverrouillant la porte avant de l'ouvrir, le laissant entrer puis j'entrais à mon tour, verrouillant la porte.
— On va pouvoir dépasser les préliminaires. Sourit par gourmandise Carlos
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