Chapitre 44. N.Y


* Point de vue Nino* (il a encore gagné les négociations déso)



Une semaine à peu près s'était écoulée depuis notre retour de Sicile, et nous avions tous reprit le travail aussi vite, oubliant bien vite la semaine « farniente ». Nous avions été prévenu que l'avion amenant la Cosa Nostra se poserait ce matin, aux alentours de 10h30 et on arriva quelques minutes après son atterrissage, amenant plusieurs voitures avec nous afin d'assurer la sécurité.


Je remerciais le mec qui vint m'ouvrir la portière, descendant avec Aaron de la voiture, et je me dirigeais directement vers Carlos, lui serrant la main.


— Bienvenue à New-York. Souriais-je

— Bonjour. Sourit Carlos. Merci pour la sécurité. Je pense qu'Elena va pouvoir sortir maintenant.


Il entra la tête vers l'intérieur de l'avion et fit signe de la tête avant d'en descendre totalement, se plaçant près de l'escalier.


— Bonjour. Le salua Aaron en tendant la main. Toute mes excuses pour mon comportement la dernière fois.

— Y a pas de mal. Ricana Carlos en lui serrant la main. C'est plutôt à moi de m'excuser. J'ai nettement plus l'habitude que vous concernant la cuvée de Dino. Le concours n'était pas équilibré.



— C'est surtout que la grande majorité de mes cuites sont avec mon mec donc ça a conditionné pas mal mon attitude. Grimaça Aaron. Mais j'avoue que sa cuvée est vraiment forte putain.

— Oui. Ria Carlos. Dino en est très fier.

— Ah bah Naëlle est très pressée de pouvoir la boire. Ricanais-je avant de monter les marches de l'escalier.


Je penchais la tête par la porte, observant la demoiselle au téléphone.


— Mademoiselle Castello, c'est un plaisir de vous revoir. Souriais-je


Elena termina son appel, étirant un large sourire en me voyant puis rangea son téléphone tout en se dirigeant vers moi, enroulant aussi vite ses bras autour de mon cou.


— Bonjour Monsieur Nicolino. Le plaisir est partagé.


Je posais aussi vite mes mains sur ses joues, l'embrassant longuement avant de reculer le visage.


— Ton vol s'est bien passé ?

— Un peu long. Mais oui, ça a été.


J'invitais la demoiselle à descendre, observant le déchargement du coin de l'œil.


— Aaron ?

— Yep. Les mecs, vous pouvez les aider pour accélérer la cadence s'il vous plait. Ordonna Aaron dans la foulée.

— Carlos, tu peux te charger de mes malles ? Demanda Elena.

— Ça marche. Répondit Carlos en hochant la tête.

— Je vais t'aider. Proposa Aaron en le suivant. On va regarder la taille et charger ça dans le coffre.


Je m'allumais une cigarette, surveillant du coin de l'œil le déchargement avant qu'un message n'arrives sur mon téléphone et je me mis à ricaner en le lisant.


— Ouh les mecs, j'espère que vous êtes meilleurs que vos collègues de l'autre équipe, Arno en a tué un sans le vouloir.

— Putain il va être insupportable. Gémis un des dragons. Merde ils font chier.


Je haussais les épaules en rangeant mon téléphone, enlaçant la demoiselle en posant ma tête sur la sienne.


— Tu sais que je pourrais rester comme ça pendant des heures mon dragons. Sourit Elena.

— Sur une piste d'aéroports ? Je connais plus confortable comme endroit tout de même. Ricanais-je avant de l'embrasser. Le déchargement est presque terminé, je vais t'amener à la voiture.

— Jé té souis. Sourit Elena.


Je gardais ma main dans le dos d'Elena, surveillant autour de nous au cas où tout en l'amenant à notre voiture, lui ouvrant la portière.


— Vous vous magnez ou vous avez besoin d'aide ? Grognais-je en me redressant.

— On est bon chef, on est bon.

— Yep. Juan, monte avec l'autre voiture, partez en premier je prends le volant. Annonça Aaron en arrivant avec Carlos. On est bon ma noiraude.

— Une autre derrière nous, le reste vous assurez qu'il arrive rien aux mecs de la Cosa jusqu'à leurs hôtels ok ?

— Ok Chef.

— Carlos, tu monte devant ou derrière ? Demandais-je.


Je vis Aaron se retenir de rire aussi vite et je lui tapais la tête.


— Putain mais dans la bagnole obsédé !

— Je vais monter devant pour une fois. Je te laisse monter avec Elena. Sourit Carlos.

— Il préfère être derrière le Monsieur ? Ricana Aaron en montant aussi vite pour éviter une nouvelle baffe.


Je soupirais en montant en voiture, me frottant le visage alors qu'Aaron continuait de ricaner.


— On est pas dans la merde avec ces deux-là. Ricana Elena.

— J'ai l'impression. Attends qu'il y ait Arno... C'est pire. Soupirais-je

— Ça va être beau. Répondit Elena en contenant son rire, la main devant sa bouche.



On se mit en route pour la demeure de New-York, arrivant après une bonne trentaine de minute de route. On se gara directement dans le parking souterrain, et on amena nos deux invités dans le hall.


— Chef, les badges. Me héla un des mecs de l'accueil en arrivant vers moi.

— Merci. Touchez pas aux voitures, on redescendra les décharger nous même s'il vous plait.


J'amenais Elena et Carlos à l'ascenseur, appuyant sur le bouton en regardant le hall du coin de l'œil. Le garde repartit aussi vite à son poste, se passionnant étrangement pour son ordinateur sous le ricanement d'Aaron.


— Un souci ? Demanda Elena en penchant la tête vers moi.

— Aucun à priori. Souriais-je en reposant mon attention sur Elena.

— Chef ? Sourit Elena en arquant un sourcil.

— Oui ? Ricanais-je

— Tu lui as pas dit ! S'exclama Aaron

— Dit quoi ? Demandais-je en me tournant vers lui

— Qui gère ici. Ria Aaron

— Bah non pourquoi. Répondis-je en haussant les épaules

— Donc le Chef... la préférence pour l'appartement... C'était de toi que parlait madame Gomora ? Ricana Elena.

— Bah oui. Sinon je me serais pas permis de te proposer.

— Ok. Ria Elena.

— Excusez-moi, mais j'ai deux armes. Vous préférez que je les laisse quelque part ou c'est bon ? Demanda Carlos en sortant ses deux Desert Eagle de derrière son dos.


Je relevais ma veste avant de tourner mon dos pour lui montrer les miennes.


— Non, tu peux les garder. On sépares jamais les gens de leurs jouets. Ricanais-je avant de leurs faire signes d'entrer dans l'ascenseur.




J'appuyais sur l'avant dernier étages, m'appuyant contre la paroi de l'ascenseur. Elena vint coller son dos contre moi et attendit sagement d'arriver alors que je l'enlaçais. Quand on arriva à destination, je les conduisis au fond du couloir, m'arrêtant devant le lecteur de carte en leurs montrant les deux cartes.


— Chaque lecteur est configuré pour ne laisser entrer que vous avec cette carte. On vous à mis côte à côte pour que ce soit plus pratique pour vous deux.


J'ouvris les deux portes, leurs tendant chacune leurs cartes.


— Merci. Lança Elena en posant un baiser sur ma joue tout en prenant sa carte. Tu me fais visiter ?

— D'accord. Souriais-je en l'invitant à entrer.


L'entrée de l'appartement débouchait sur l'immense pièce ouverte couvrant le salon, salle à manger alors que la cuisine américaine se trouvait sur notre droite. Je m'avançais de quelques pas, ouvrant les portes de la baie vitrée.


— Les vitres sont abaissables de la terrasse, elles sont sans tain et surtout contre les balles. La terrasse couvre tout l'appartement, et l'appartement est entièrement insonorisé, comme les autres.


Je me tournais vers le mur se trouvant derrière elle, m'en approchant afin de faire coulisser les portes.


— Tu as des rangements dans tout le mur pour y placer ce que tu veux avoir sous la main, comme ce que contient tes malles par exemples. Expliquais-je. Vincent nous a aussi fourni une liste pour nous permettre de remplir vos cuisines à toi et à Carlos.

— Vous savez recevoir. Sourit Elena. C'est vraiment très gentil à vous de nous accueillir.


Elena alla voir la cuisine et ouvrir les placards puis le frigo, se mettant aussi vite à ricaner.


— On ne risque pas de mourir de faim.

— Ça c'est le côté papa poule de Vincent. Ricanais-je.

— Sacré Vincent. Sourit Elena.


Je me dirigeais vers la gauche, ouvrant la porte en lui faisant signe de me suivre. Je lui montrais le dressing sur sa gauche, la laissant ensuite découvrir sa chambre alors que je faisais coulisser la porte amenant à la salle de bain.


— Tous vos appartements sont comme ça ? Demanda Elena en regardant un peu partout.

— Non, certains sont plus grand, ça dépend du besoin de chacun. Celui de Naëlle est plus grand par exemple mais il accueille plus de monde aussi. Le mien fait aussi cette taille je crois, même s'il est agencé différemment.

— Ça reste des tailles d'appartements... Oh merde la taille... Lança Elena en se dirigeant vers la porte d'entrée.


Elle ouvrit rapidement la porte se retrouvant face à Carlos qui allait frapper.


— Putain Carlos tu as...

— Je venais te voir pour te poser la question. Ricana-t-il.


Elle tourna la tête vers moi en grimaçant.


— Tu aurais un endroit pour stocker un invité en plus... Du moins jusqu'à demain ?

— Stocker... Répétais-je. Heu ça dépend ce que tu entends par là.

— Luis Mora. Celui que je dois amener à son chef demain. Il est dans une de mes malles.

— Oh ça. On a un sous-sol pour stocker oui. La salle d'attente devrait lui convenir.

— Oh super. Carlos tu vois ça ?

— Euh... Je veux bien mais...

— Je t'accompagne va. Ria Aaron. Tu vas clairement te perdre sinon.

— Merci. Ricana Carlos. Je te laisse passer devant. Sourit-il.

— Ouuh. Ricana Aaron en repartant.


Carlos se contenta de suivre Aaron en éclatant de rire, laissant Elena refermer la porte en secouant la tête.


— Ça ira pour ton séjour ? Demandais-je en m'appuyant contre le mur.


Elena s'avança vers moi, posant ses mains sur mon torse tout en se mettant sur la pointe des pieds.


— C'est parfait. Souffla t-elle avant de m'embrasser.


Je me penchais aussi vite pour la porter, ne lâchant pas ses lèvres en la portant contre moi.


— On doit monter tes affaires. Soufflais-je en continuant de l'embrasser.

— Ok... souffla Elena en resserrant son étreinte autour de ma tête, laissant sa langue effleurer mes lèvres.


Je me retournais pour la plaquer contre le mur, l'embrassant de plus belle en me plaquant contre elle.


— Je crois qu'on fera ça... Plus tard... Tes affaires.

— Bonne idée. Sourit Elena en plaçant ses ongles derrière ma nuque.


On alla finalement chercher ses affaires plus tard, en effet. Et j'en profitais au retour pour proposer à Carlos de venir manger à l'appartement, demandant à Aaron de prévenir Arno pour qu'il vienne tout en y emmenant Elena.



— Pas dur à trouver, y'a mon nom sur l'appart. Ricanais-je.


J'ouvris la porte, laissant Elena et Carlos entrer alors qu'Aaron envoyait un message.


— Il se douche et il arrive. Lu Aaron avant de ranger son téléphone.


Je posais ma carte sur la petite commode à l'entrée, allant ranger mes armes à leurs places.


— Faites comme chez vous. Vous voulez boire quoi ?

— Un Whisky pour moi, merci. Sourit Carlos en regardant mes rangements d'armes.

— Une Vodka pour moi. Sourit Elena. Merci.


Je me dirigeais vers le bar, sortant les bouteilles pour les amener sur l'îlot, sortant ensuite les verres.


— Aaron ? Demandais-je

— Elle est où la grosse ? Répondit-il

— Essaye le hamac. Ricanais-je en versant les verres.


Il sortit aussi vite sur la terrasse, se dirigeant vers le fond de ma terrasse, et j'entendis aussi vite dès qu'il la trouva. Je revins vers Elena, lui tendant son verre en l'embrassant avant d'aller donner son verre à Carlos.


— On dirait un gosse dans un magasin de jouet. Ricanais-je

— Désolé. Ricana Carlos. Y a du choix intéressant. Merci pour le verre.

— Pas de souci, j'aime bien avoir ce que j'utilise le plus sous la main.


Je me tournais vers les deux, me grattant la nuque.


— J'ai oublié de demander... Vous êtes allergique au chat ?

— Au chat ? Non. Répondit Elena en levant un sourcil.

— Non. Moi non plus. Ajouta Carlos.



Je ricanais en m'avançant vers Elena, attrapant sa main pour l'amener sur la terrasse, je la fis passer à travers deux haies, la laissant découvrir l'espace où j'avais mes plantes et mon grand hamac deux places. Lieu favori de Mademoiselle Nix. Maine Coon noire d'un an, cadeau de Naëlle.



— Je te présente Mademoiselle Nix. C'est une femelle Maine Coon d'un an. Elle me suit sur New-York ou à L.A, en dehors Arno adore la garder.

— Tu as donc déjà une femme dans ta vie. Sourit Elena avant de se diriger vers le chat.


Elle s'agenouilla puis tendit sa main vers Nix pour la laisser la sentir.


— C'était l'excuse de Naëlle quand elle me l'a offert en effet. Riais-je. Elle m'a dit que comme ça on pourra pas dire que j'ai pas de femme dans ma vie.


Nix la sentit avant de se frotter, me faisant lever les yeux au ciel aussi vite.


— Et Nix est aussi très câline d'où l'adoration totale d'Aaron. Ricanais-je

— Elle est magnifique. Sourit Elena en caressant la demoiselle. Enchantée Madame Nicolino.



Je me penchais pour embrasser le crâne d'Elena, m'excusant alors que je devais aller cuisiner. Elle tourna la tête vers moi en souriant.


— Tu veux de l'aide ?

— Ça ira t'en fais pas. Souriais-je avant de l'embrasser.


Je grattouillais Nix en me redressant, rejoignant la cuisine avant d'aller ouvrir la porte à Arno.


— Putain mais ils ont passé trois semaines à rien branler tes mecs ! Râla Arno en rentrant. J'en ait foutu dix au tapis putain mais c'est quoi ces conneries !

— Arno... Arno. Le coupais-je en faisant signe devant son visage.

— Quoi ?

— Je te présente Carlos, c'est le garde du corps d'Elena Castello. Carlos, Arno, il gère les entrainements des dragons sur Los Angeles et ici.

— Pardon. S'excusa Arno en grimaçant. Enchanté.

— Pas de problème. Ricana Carlos. Enchanté.

— N'empêche ils étaient à chier ! Ré-attaqua Arno.

— Hm. Bah tu as qu'à durcir leurs entrainements. Tu veux que je te dise quoi moi. Tu veux pas sortir ton mec de mon hamac plutôt ?

— Nix ! Hurla t-il en sortant sur la terrasse.


Je me frottais le visage, secouant la tête.


— Pardon il est... Nan il est toujours comme ça. On est arrivé hier soir donc quand il ré-évalue les mecs ça l'énerve toujours. Expliquais-je à Carlos. Ça ira mieux quand il aura papouillé les deux dans le hamac. Merde Elena. Paniquais-je avant de sortir à mon tour.



Je sortis aussi vite sur la terrasse, attrapant Elena pour la porter.

— Viens m'aider finalement.


Je l'amenais dans la cuisine, la reposant au sol.


— Il s'est passée quoi ? Ria Elena.

— C'était Arno. Désolé. Il est toujours survolté quand il sort d'une séance d'évaluation avec nos hommes. Il va revenir plus calme dans quelques minutes... Juste... Tu voulais pas voir... Bref. Désolé vraiment. Il est pas du tout content des dernières évaluations de ce matin vu son état donc il a besoin de quelques minutes. Expliquais-je en sortant les ingrédients pour les poser sur le plan de travail.

— C'est lui qui a formé Carla, si je ne me trompe pas.

— C'est ça. Confirmais-je en me mettant au travail. Il alterne entre la demeure principale et ici, donc quand il revient, c'est rare que la première séance se passe à son goût parce que c'est jamais assez bon pour lui. Mais il est vraiment très exigeant alors forcément la première séance, il combat toujours pleinement donc forcément c'est des raclées qu'il fout.


Arno revint quelques minutes plus tard, se grattant la tête en s'avançant vers nous.


— Putain décidément je suis infâme aujourd'hui. Bonjour Mademoiselle Castello. S'excusa Arno. Je suis vraiment désolé j'ai pas du tout l'habitude d'invité chez Nino.

— Je comprends, ne vous inquiétez pas. Lui sourit Elena en lui tendant la main. Enchantée de vous rencontrer.


Arno lui serra la main, un grand sourire sur les lèvres puis alla se servir un verre.


— Il tient jamais en place. Marmonnais-je. Arno fous la table si tu sais pas quoi faire.

— Dis-moi. Il serait disponible pour une autre évaluation. Pas aujourd'hui mais demain soir par exemple ?


Elle tourna la tête vers Carlos qui hocha la tête en signe acquiescement. Je tournais mon regard vers Elena, l'observant avant d'attraper Arno par sa queue de cheval.


— Arrête de courir pour voir. Tu serais dispo pour une éval demain soir ?

— Ouais, même cette aprem s'il faut. C'est pour qui ?

— Pour moi. Je dois travailler mes lacunes et pour ça il faut que quelqu'un me les indique. Répondit Elena.

— Elle a une semaine et demi pour...Pour s'améliorer. Ajouta Carlos.

— Son niveau ? Demanda Arno en se tournant vers Carlos.

— Je dirai à première vue. Vos hommes à l'entrée de l'immeuble mangeraient le tapis.


Arno croisa les bras, posant son regard sur Elena.


— Niveau de base de Carla donc. C'est pour quel type de besoin ?

— Zéro défaite, sur des combats corps à corps contre des adversaires dont je n'ai aucune idée de leurs niveaux. C'est assez compliqué de vous décrire exactement mes besoins.

— Six combats d'après mes renseignements. Ajouta Carlos.

— Bien, on va aller voir ça après le repas. Dans votre état, avec un vol et un décalage horaire dans les pattes, ça me donnera une bonne idée de vos capacités. T'en dis quoi Nino ?



Je relevais le regard, m'arrêtant de découper pour croiser le regard d'Arno.



— En combat pure, elle a de bonne base, elle réagit vite aux imprévus et sait improviser. Plus de facilité avec les lames mais là aussi y'a une bonne marge de progression. En une semaine et demi, pour assurer une victoire totale, je dirais que tu dois te focaliser sur les méthodes les plus radicales. Elle doit ressortir de là aussi fraiche que quand elle a commencé. Elle est formée depuis son enfance aux armes à distance, elle a un très bon self-contrôle et un sens de l'analyse très aiguisé, tu peux l'amener facilement à la rendre létale comme une balle de sniper.

— C'est pas du petit jeu que tu me suggère là mec. Soupira Arno. Ok, je verrais ça en la testant.

— Je joue très gros sur ses épreuves. Je ne reculerais devant aucun obstacle pour arriver à mon objectif monsieur Arno. Evaluez-moi et dites-moi si c'est faisable. Répondit Elena le regard déterminé.

— Si elle doit tuer, elle tuera. Ajouta Carlos.

— Si Nino me dit que c'est faisable, je le crois. Vos inconnus sont le niveau de vos adversaires, les conditions, le nombre d'adversaire. Il m'aurait dit vous mettre à leurs niveaux à eux c'est clair que j'aurais dit non ce n'est pas réalistes. Vous entrainer pendant une semaine et demi pour vous perfectionner, ça par contre ça l'est.


Je me remis à cuisiner, relevant finalement le regard pour croiser celui d'Aaron.


— Au pire qu'elle puisse les mettre hors d'état de nuire. Ajouta Carlos.

— Parce que tu crois que je vais les laisser en vie ? Répondit Elena d'une voix ferme. Si je tue les trois premiers, les trois autres commenceront à réfléchir. Voilà comment je vois ça. Et même s'ils déclarent forfait, je les tuerai quand même. Je suis Elena Castello, Carlos. Je n'accepte pas cet convocation.

— Ok, ok. T'énerves pas. j'y suis pour rien moi.

— Carlos. Intervins Aaron. Tu sais que c'est ce que Nino entendait par les méthodes les plus radicales ? Nous avons chacun nos méthodes pour combattre. Moi par exemple, j'adore prendre mon temps, comme Naëlle, parce que la douleur nous excite pendant le combat. Nino lui, il est bien plus... S'il combat vraiment sérieusement, il n'y aura pas deux coups. Il tue point final. Il ne demande pas à Arno un entrainement pour la faire survivre. Il lui demande un entrainement pour tuer purement et simplement quelque soit l'adversaire. Ce n'est clairement pas le plus simple à proposer mais c'est vrai que nous parlons de la patronne de la Cosa Nostra, donc... la survie de l'adversaire n'est pas envisageable.

— Très bien. Moi ça me va. Répondit Carlos en hochant la tête.


Je reposais mon regard sur ma casserole, me remettant à cuisiner l'air de rien.


— Moi je me demande quand même... Comment vous avez fait pour réussir à attraper Nino ? Demanda Arno en s'appuyant sur l'ilot en fixant Elena. Nan parce qu'on pensait qu'il finirait seul avec son chat notre Nino nous... Termina t-il dans un grand sourire.

— Félicitation, t'as été sérieux dix minutes. Ricanais-je

— Attraper ? Je ne crois pas qu'on puisse attraper un dragon. Sourit Elena. J'ai surement eu de la chance. Je ne vois pas quoi vous répondre en fait. Répondit Elena surprise par la question.

— Ignore le. Il est pire qu'une commère ce mec. Ricanais-je en sicilien. Il te taquine simplement.

— Oh d'accord. Un clone de Aaron. Ria Elena.

— Ils ne sont pas ensemble pour rien. Souriais-je avant de l'embrasser.

— J'en prend note. Ricana Elena.


Je laissais mijoter, resservant un verre à tout le monde avant de sortir fumer sur la terrasse, Nix en profitant clairement pour venir se frotter.


— Hé bébé, bien tenté mais pas l'heure de la bouffe. Ricanais-je en la grattouillant.


Carlos me rejoignit sur la terrasse, me remerciant pour la formation d'Elena. Je relevais le regard vers lui, me redressant.


— C'est normal. Après je ne m'en fait pas pour elle, elle a un très bon instinct et de très bonne base en combat. Arno parviendra a lui apprendre ce dont elle a besoin sans mal.

— Elle fera ce qu'il lui dira de faire. C'est une élève très appliquée. J'espère que le délai sera suffisant.

— Tu l'as déjà vu combattre en situation réelle ?

— Oui. Une fois. A notre première rencontre. Elle m'a vraiment impressionné.

— Je comprends mieux alors. Je l'ai vu combattre en Sicile. Mains nues et lames. Les adversaires pour le premier cas n'étaient pas fameux clairement, mais aux nombres de trois. Ses combats sont à revoir pour la rapidité et il manque des choses en effet, mais en l'état, c'est déjà une bonne combattante. Tu es habitué alors tu ne t'en rends plus compte, mais elle a un instinct de tueuse froide très développé. Le temps qu'elle a devant elle est largement faisable pour ce qu'elle veut faire.

— C'est rare de la voir énervé. Mais oui. J'ai l'habitude de la voir comme ça. Mais là, elle est vraiment très remontée. Ils vont prendre vraiment cher.

— C'est pour ça que tu devrais pas t'en faire pour elle. Soufflais-je entre deux bouffées de cigarette. En soit, pendant qu'elle se concentrera sur son entrainement, on peut toujours nous regarder si on peut glaner des infos. Le lieu, comment ça va se dérouler et ce qu'ils comptent faire réellement. Ça tombe bien, je connais des génies de l'informatique qui adorent ce genre de jeux. Ça les occupera si on les met à trois dessus.

— Je n'ai besoin que des plans de la salle. La quinzaine d'hommes que j'ai sélectionné pour nous accompagner sauront gérer les à-côtés et vu ce qu'elle a prévu, peu en ressortiront. Non, il faut surtout qu'elle gère ses combats. Là on ne peut pas intervenir.

— Largement trouvable, tu as l'adresse déjà ?

— Oui. C'est un complexe à Staten Island.

— Ok, on ira filer ça à Cole en passant.


Je repartis dans la cuisine, vérifiant la cuisson avant d'éteindre le feu.


— C'est prêt. Prévins-je en attrapant le plat.


J'apportais le plat sur la table, posant le couvercle sur le côté avant de servir tout le monde, m'asseyant finalement pour manger.


— L'odeur est déjà très appétissante. Sourit Elena en humant le dessus de son assiette. Merci pour le repas.

— Espérons que le goût suive. Souriais-je


Elena prit alors ses couverts avant de piquer dans son assiette et de l'apporter doucement à sa bouche, soufflant un peu dessus avant de goûter. Tout en mâchant, elle leva les yeux au plafond, analysant le goût, s'amusant à laisser le suspense de son verdict. Je me mis à rire en la voyant faire, secouant la tête avant de me mettre à manger en souhaitant un bon appétit.


— Bon appétit. Ria Elena. C'est très bon mon dragon.

— Bon appétit. Sourit Carlos.

— Merci. Souriais-je



On mangea tranquillement, profitant du repas pour discuter de divers sujets et je profitais du café pour filer sa ration à la demoiselle, revenant avec le café.


— Tiens tant que j'y pense Elena. Comme tu es la nouvelle patronne de la Cosa Nostra, et que vous avez des territoires sur New-York, Naëlle voulait que je te présente aux gangs que nous avons sous notre juridiction pour qu'ils sachent à qui s'adresser. Tu pense que ce serait possible ?

— Et bien, c'est très gentil de le proposer. Ma nomination ne sera effective qu'après mon deuxième rendez-vous.

— C'est comme si tu l'étais déjà. Autant en profiter pour faire le tour avec Nino. Commenta Carlos.

— Très bien. Alors d'accord. Sourit Elena.

— J'ai hâte de voir la rencontre avec le Santa Sangre. Ricana Aaron.

— Le Santa Sangre a jamais eu de souci avec la Cosa. Pas de raison que ça ne se passe pas bien.

— Le Santa Sangre non, Malvina... Ricana Aaron.

— Je m'en bats les couilles de ce qu'elle en pensera. Qu'elle gère son business et qu'elle arrête de me les briser. Grognais-je

— Oh oui. Tu m'en a parlé. C'est celle qui te veux dans son lit. Commenta Elena en me regardant l'air de rien tout en buvant son café. Ça peut être intéressant effectivement. Sourit Elena à Aaron.



Youpi...

Je regardais en coin Elena, haussant les épaules.



— Toute façon la villa du Santa Sangre, moins j'y suis mieux je me porte. Soufflais-je avant de m'allumer une cigarette. J'en reviens pas qu'elle habite là-bas.

— Clairement glauque ouais. Elle prétend que c'est parce que ça appartenait à son père de ce que j'ai entendu.

— Les nombreux corps de femmes qui y sont dispersés doivent adorer l'idée qu'une autre nana viennent y loger... Marmonnais-je

— Comment tu as dit en Sicile ? ... Chacun son truc. Répondit Elena en levant un sourcil.

— Clairement. La connerie des gens m'épatera toujours.

— Et tu voudrais faire le tour de vos clans quand ?

— Quand tu auras un moment de libre... Vendredi ?

— Va pour vendredi. Sourit Elena.



J'ouvrais la porte fenêtre, m'allumant une cigarette en me mettant dans l'ouverture alors qu'Arno et Aaron allait fumer dehors eux aussi.



— Tu voudras faire une séance aussi Carlos ? De sport. Demandais-je

— Pourquoi pas. Ça fait toujours de bien de s'activer un peu. Sourit Carlos.



Je terminais ma cigarette, l'écrasant dans le cendrier avant d'aller reboire une gorgée de café, passant derrière Elena pour lui embrasser le front. On se laissa le temps de la digestion, puis chacun alla se changer pour se retrouver devant l'ascenseur. Je conduisis nos deux invités à l'étage contenant le matériel de sport, les laissant observer le lieu.


— Oui... Naëlle et Arno se sont fait plaisir sur ce coup là. Reconnus-je en ricanant.
— Oh moins vous avez ce qu'il faut à disposition. Sourit Elena en tournant la tête tout autour de la pièce.

— Moi je te dirais oui. Eux... Ils trouvent toujours qu'il manque des trucs. Ricanais-je avant de l'embrasser. À l'échauffement Mademoiselle. Soufflais-je entre deux baisers.

— Oui, Chef. Ricana Elena en partant plus loin pour s'échauffer.



Je ricanais doucement en allant m'échauffer à mon tour, laissant mon tee-shirt sur le côté. Aaron arriva aussi vite, tapant des mains en me regardant.


— Deux secondes blondinette. Ricanais-je. J'arrive tu permets.


Je terminais de m'échauffer, suivant Aaron dans la zone de combats. On se mit à l'écart et hors de vue du combat Arno / Elena, se mettant en position.


— Allez ma blondinette, viens là que je te prenne le cul ! Souriais-je

— Si tu commence à m'exciter tu va me rendre toute chose ma noiraude.


Je ricanais avant de me concentrer, étirant mon cou sans le lâcher du regard.


— Ohh ce que tu m'excite quand tu me regarde comme ça. Gémis Aaron en reprenant son sérieux. Monsieur veut du sérieux en plus. Viens là ma noiraude, je vais pas te décevoir.


On lança le combat aussi vite, se focalisant sur les attaques de l'autre sans se faire de cadeau, enchainant nos attaques et nos esquives alors qu'un grand sourire ne quittait pas nos lèvres. Veillant tout de même à ne rien nous casser alors qu'on laissait nos coups partir avec puissances.


On fit une pause au bout de plusieurs minutes de combats, nous étirant, faisant rouler nos muscles en ricanant. Prenant le temps de boire un coup.


On se remit finalement à notre combat, variant nos attaques et la rapidité de nos coups, oubliant très clairement ce qui nous entourait alors qu'on se concentrait au maximum sur notre combat, essayant de pousser l'autre à l'abandon ou au KO. Je ricanais sur l'une de ses attaques, me reculant pour l'esquiver en écartant les bras.


— C'est tout ce que t'as ? Le provoquais-je. Même ma petite sœur te bats.
— Je vais te faire repartir en boitant tu vas voir. Gronda Aaron aussi vite.



Il augmenta la vitesse de ses coups, me faisant ricaner de plus belle alors que contre-attaquais à mon tour, esquivant le minimum vital. On était toujours dans notre combat quand un sifflement nous fit nos arrêter, et on tourna la tête aussi vite vers Arno, ne comprenant pas ce qu'il foutait là.



— Quoi ? Tu nous attends pour son éval ? Demanda Aaron en sautillant.

— Non Aaron. L'éval de la demoiselle est largement terminé depuis plus de dix minutes. C'est vous qu'on attends tout court. Soupira Arno.

— Oh. Pardon. M'excusais-je avant d'aller prendre ma bouteille d'eau, embrassant la demoiselle au passage.

— Et ça donne quoi quand Arno ne vous arrêtes pas. Ricana Elena.

— On s'arrête au K.O de l'un des deux. Ricana Aaron. Mais on met du temps j'avoue.

— Quand on joue on ne voit pas l'heure passer. Ria Elena.

— C'est ça. Ricanais-je avant de boire une gorgée d'eau. Comment ça s'est passé pour toi ?

— Et bien Arno estime qu'il y a une marge de progression. C'est plutôt une bonne nouvelle.

— Tu en as dit quoi Carlos ? Demandais-je en me tournant vers Carlos

— Bonne analyse de l'adversaire en générale. Manque encore un peu de vitesse et de technique, mais en soit c'était une bonne séance. Je suis plus rassuré sur sa progression dans le temps que nous avons.

— La vitesse ça se travaille. Elle sera déjà plus rapide à la fin de la semaine. Répondit Arno

— Plus rapide et plus mortelle. Ça me va complétement. Sourit Carlos en hochant la tête.

— Jé pourrais té bouté le cou après. Ricana Elena.

— Le Cuuul. Se moqua Carlos.

— Moqué-toi ! Tou va voir. Ricana Elena en plaçant son poing devant Carlos.

— Tiens en parlant de ça. Intervins Aaron. Je me ferais bien un combat contre Carlos moi.

— Tant que tu es sobre, ça devrait bien se passer. Ria Carlos. Pourquoi pas.


Aaron grimaça, embrassant Arno dans la foulée.


— T'arbitre ça ?

— Faut bien vu qu'on peut pas te lâcher du regard sans que tu fasse de connerie. Rétorqua Arno. En position chaudasse.



Je m'essuyais, enlaçant Elena en posant ma tête sur elle. Carlos retira son tee-shirt tout en riant et alla se placer sur le tapis. Aaron s'étira, se mettant en position devant Carlos.


— Bien, cinq minutes de combat. Pas de coups mortels ou qui casses quoi que ce soit. Ça commence au sifflement, ça se termine au sifflement. Bon pour vous ? Demanda Arno

— Ça m'va. Répondit Carlos en finissant de s'échauffer.

— Ok aussi pour moi.



Carlos se mit ensuite en position, penchant la tête d'un côté puis de l'autre en souriant puis ramena son regard plus concentré sur Aaron. Aaron étira sa nuque, restant en position tout en observant Carlos et Arno siffla le début du combat. Aaron s'élança aussi vite, lançant ses attaques dans la foulée sur Carlos.



— Merde je crois que je l'ai excité. Grimaçais-je

— Sans blague. Marmonna Arno.

— Si Carlos s'amuse... Je m'excuse d'avance. Grimaça Elena.

— Tu m'as l'air bien excité. Laisse-moi juste le temps de trouver par quels côtés te prendre. Ricana Carlos en continuant de modifier ses attaques contre Aaron.

— Et voilà. Ça commence. Souffla Elena en posant sa main sur son front.

— Bon courage il aime être pris dans tout les sens. Ria Arno. Fais gaffe parce qu'à force de l'exciter il va te sauter dessus.

— On va pouvoir faire des échanges plus profonds alors. Ria Carlos tout en contrant Aaron.



Je ne retins pas mon fou rire, cachant mon visage dans les cheveux d'Elena alors qu'elle se masquait le visage.



— Si tu veux qu'on aille plus profond, je vais te préparer alors. Rétorqua Aaron avec un grand sourire.



J'écartais les mains de visage d'Elena, essayant de reprendre mon sérieux puis je l'embrassais, caressant doucement sa nuque.


— T'en fais pas, c'est pas chez les Dragons que ça choquera. Soufflais-je entre deux baisers. Laisse le se lâcher un peu, il a l'air de bien s'amuser.

— Enfin un homme qui accepte d'aller au fond des choses. Sourit Carlos avant de décrocher un Uppercut à Aaron le faisant tomber sur les fesses.

— Hm. Fesses bien fermes on dirai. Constata dans un sourire plus large Carlos.



Aaron se leva aussi vite et lança un puissant coup dans le ventre de Carlos qui tomba à son tour. Aaron se précipita sur lui, le bloquant quelques secondes en lui parlant avant de se reculer d'un bond, ricanant en écartant les bras.



— Mon dieu je sens le carnage avec ces trois là... Soupirais-je en serrant Elena contre moi.

— Par devant ? T'es comme ça toi ? Ricana Carlos en se remettant en garde. Très bien.



Carlos s'élança pour rapidement puis saisit le poignet d'Aaron, lui faisant aussi vite une prise, lançant Aaron dans une vrille à 360°, le faisant atterrir sur le ventre. Carlos se jeta dessus, saisissant les poignets d'Aaron tout en lui parlant à son tour à l'oreille avant de se redresser en ricanant.


Aaron se redressa, sautillant en s'étirant, un large sourire sur les lèvres.


— Oh oh. Murmurais-je.

— Pourquoi se contenter d'une position quand on peut toute les faire. Souffla Aaron.

— Et voilà... Il est excité. Ricana Arno.

— On arrête les préliminaires alors. Ria Carlos toujours en garde, tout en faisant craquer sa nuque, le regard plus intense.

— Bah t'attends quoi, arrêtes de me chauffer et viens jouer alors. Rétorqua Aaron.



Ouais bah vu l'état des deux... Je crains le pire.



— Heu Elena... Tu crois que Carlos se rappelle que la douleur excite encore plus Aaron ? Soufflais-je. Nan parce que plus il va se prendre de coups...

— Et plus Carlos va continuer... Oui... Il le sait. Tu comprends pourquoi je m'excusais au début maintenant.

— Gourmand et impatient... Qui chauffe qui. Ricana Carlos avant de s'élancer.

— Et encore, t'as pas vu ce qu'il sait faire avec ses doigts. Ricana Arno.



Aaron para les coups les plus dangereux, ne quittant pas son sourire tout en ripostant sans faire de cadeau, enchainant les attaques de plus en plus rapidement. Carlos en fit autant, puis lança sa jambe dans un retourné rapide au visage d'Aaron qui prit le coup en tournant la tête puis la ramena face à Carlos.



— C'est moins sympa que quand tu avais tonfouet, mais ça gifle bien quand même. Ricana Carlos avant de bondir des quelques pas en arrière, relaçant une nouvelle attaque des poings.



Je vis Aaron passer son pouce sur ses lèvres, se léchant le doigt sans lâcher Carlos du regard.



— Bon bah on est dans la merde. Constatais-je. Ma belle, si tu veux aller t'entrainer, tu peux.

— Je dois étudier les plans pour demain. Répondit Elena, le visage toujours caché derrière ses mains. C'était pas 5 minutes à la base ?

— Ouais... Mais Arno a l'air de bien s'éclater aussi.

— Désolé Aaron ça saigne un peu la première fois. Lança Carlos, un sourire carnassier aux lèvres.

— Bon, là je reste pas. Je remonte à l'appartement. C'est trop pour moi. Putain il est intenable. Grogna Elena.

— Je vais surveiller ces trois là. Ça ira pour remonter ? Soufflais-je en attrapant son visage.

— J'ai une bonne mémoire. Me sourit Elena avant de m'embrasser

— D'accord.



Je la gardais contre moi, l'embrassant longuement avant de la libérer.



— Je reviens te voir plus tard.

— Ça ira pour remonter ? Ria Elena en repartant.


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